30 ans dans tes dents
Sans connaître le manga et sans apprécier particulièrement les combats titanesques des shonens des années 90, peut-on encore prendre du plaisir à visionner l'équivalent de 60 épisodes de Yuyu Hakusho en seulement 5 parties de 45min. Étant dans ce cas, je me permets de donner mon avis sans faire référence au manga, mais d'un point de vue uniquement "dramastique". Pour l'analyse chirurgicale, d'autres le feront très bien, puis ce qu'une semaine après la sortie, on en est déjà à plus de 20 critiques. Mais voici la première d'un français ne connaissant pas le manga, et ça, c'est de la vraie fantasy.
M'étant, moi-même arrêté au premier épisode de One Piece en manga, anime et en live, me plonger dans Yuyu Hakusho était plus qu'improbable, mais le casting ne pouvant que séduire les fans de J-Dramas, la curiosité était trop forte. Avec un Yusuke magistralement interprété par Kitamura Takumi, habitué des rôles de Yankee, mais aussi apprécié par toutes les générations pour ses chansons pop sucrées, Netflix s'assure un succès programmé. Tout du moins en Asie, après les sueurs froides de la pré-sortie One Piece. Son regard son attitude et son don de soi dans les scènes d'action en font la star de la série, même si on a parfois l'impression de revivre des scènes de Tokyo Revengers. Dommage, l'effet Waouh aurait été plus fort sans ça. Les autres Stars ne sont pas en reste, rendant cette adaptation multigénérationnelle au possible. Le casting regroupe Uesugi Shuhei, Shison Jun, Hongo Kanata, Machida Keita, Ayano Go, Takito Kenichi, Shiraishi Sei, .... n'en jetez plus,SVP. La série ne peut plaire qu'à tous dramas lovers. Bien sûr le surjeu est inévitable en costume flashy. Les méchants sont vraiment méchants et souvent grotesques. À part Takito Kenichi, qui pour une fois est vraiment flippant, avec sa taille de 1 mètre. Ayano Go, qui est pourtant l'acteur le plus doué de sa génération livre, peut être du fait des effets de muscles ratés, une prestation disons, ... étrange. Les héros, parés de leurs couleurs chatoyantes (le Sentai, n’est pas loin) sont qu'en même kakkoï au possible. Et il faut bien dire que les combats sont magnifiquement orchestrés.
Heureusement, car ces 5 épisodes n'ont presque que ça à nous montrer faisant l'impasse sur énormément de flash-back et donc de background des personnages. Ses flash-back, si caractéristiques au shonen et qui permet de souffler, de s'attacher au personnage, de donner de l'émotion et du sens à tous ces combats, manquent cruellement. Les séries Netflix sont toujours trop frileuses et lissées. Elle ne sert, ici, qu'à raviver la flamme de ceux qui l’ont vu en animé, il y a 30 ans maintenant. Les autres ne comprendront rien à la formation des deux héros, façon réclusion en montagne, expédiée en 10 min et se terminant par le meurtre de leur maître, qu'ils venaient à peine de rencontrer. Cette version fast-food qui gâche tout, perdant complètement le sens des rites initiatiques dans le shonen et le sens de l'amitié qui se construit au long cours après s'être tant combattu. Les ennemis d'y hier deviennent collègues dans le même épisode. Les transformant de Nemesis en meilleurs potes d'un simple changement de décors. Il y avait de quoi faire autant de saisons que de nouveau personnage majeur. Le machisme du siècle dernier, lui, reste bien présent, reléguant la femme à la copine qui supporte le beau héros. Dommage, on gardera cette adaptation pour la proposer à ceux qui voient encore les dramas japonais, comme des versions TV des shojos mangas, même si ce sont les mêmes acteurs qui y jouent. Il permet au moins de leur faire découvrir un peu de Yankee et Yokai. Le meilleur du Japon, quoi.
M'étant, moi-même arrêté au premier épisode de One Piece en manga, anime et en live, me plonger dans Yuyu Hakusho était plus qu'improbable, mais le casting ne pouvant que séduire les fans de J-Dramas, la curiosité était trop forte. Avec un Yusuke magistralement interprété par Kitamura Takumi, habitué des rôles de Yankee, mais aussi apprécié par toutes les générations pour ses chansons pop sucrées, Netflix s'assure un succès programmé. Tout du moins en Asie, après les sueurs froides de la pré-sortie One Piece. Son regard son attitude et son don de soi dans les scènes d'action en font la star de la série, même si on a parfois l'impression de revivre des scènes de Tokyo Revengers. Dommage, l'effet Waouh aurait été plus fort sans ça. Les autres Stars ne sont pas en reste, rendant cette adaptation multigénérationnelle au possible. Le casting regroupe Uesugi Shuhei, Shison Jun, Hongo Kanata, Machida Keita, Ayano Go, Takito Kenichi, Shiraishi Sei, .... n'en jetez plus,SVP. La série ne peut plaire qu'à tous dramas lovers. Bien sûr le surjeu est inévitable en costume flashy. Les méchants sont vraiment méchants et souvent grotesques. À part Takito Kenichi, qui pour une fois est vraiment flippant, avec sa taille de 1 mètre. Ayano Go, qui est pourtant l'acteur le plus doué de sa génération livre, peut être du fait des effets de muscles ratés, une prestation disons, ... étrange. Les héros, parés de leurs couleurs chatoyantes (le Sentai, n’est pas loin) sont qu'en même kakkoï au possible. Et il faut bien dire que les combats sont magnifiquement orchestrés.
Heureusement, car ces 5 épisodes n'ont presque que ça à nous montrer faisant l'impasse sur énormément de flash-back et donc de background des personnages. Ses flash-back, si caractéristiques au shonen et qui permet de souffler, de s'attacher au personnage, de donner de l'émotion et du sens à tous ces combats, manquent cruellement. Les séries Netflix sont toujours trop frileuses et lissées. Elle ne sert, ici, qu'à raviver la flamme de ceux qui l’ont vu en animé, il y a 30 ans maintenant. Les autres ne comprendront rien à la formation des deux héros, façon réclusion en montagne, expédiée en 10 min et se terminant par le meurtre de leur maître, qu'ils venaient à peine de rencontrer. Cette version fast-food qui gâche tout, perdant complètement le sens des rites initiatiques dans le shonen et le sens de l'amitié qui se construit au long cours après s'être tant combattu. Les ennemis d'y hier deviennent collègues dans le même épisode. Les transformant de Nemesis en meilleurs potes d'un simple changement de décors. Il y avait de quoi faire autant de saisons que de nouveau personnage majeur. Le machisme du siècle dernier, lui, reste bien présent, reléguant la femme à la copine qui supporte le beau héros. Dommage, on gardera cette adaptation pour la proposer à ceux qui voient encore les dramas japonais, comme des versions TV des shojos mangas, même si ce sont les mêmes acteurs qui y jouent. Il permet au moins de leur faire découvrir un peu de Yankee et Yokai. Le meilleur du Japon, quoi.
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