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I really have enjoyed Japanese literature - it is unique in many ways. Authors such as Kayaka Murata, Mieko Kawakami, Yoko Ogawa, Karuki Murakami - among many more whose stories border on surrealism or are surrealist, write stories that have fascinated me.This movie is along that line - it is not surrealistic but the story has an absurdity to it that is delightful and provocative and leaves the viewer to reflect on the needs of the individual verses the group. I will seek out more films by this director.
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L'histoire du coucou qui prend le nid de l'autre est éternelle...
Impossible de ne pas penser à Parasite, du fait de son succès mondial, mais Hospitalité est bien antérieur, non que Bong Joon Hoo ait « copié », car les histoires de parasites qui envahissent l’espace d’un autre ne sont pas nouvelles, depuis le coucou, et en France nous avons eu « Harry, un ami qui vous veut du bien »dont j’ai un souvenir assez glaçant !Le film de Fukada, lui, choisit volontairement dès le départ le ton plutôt comique, d’ailleurs le dénouement est sans drame, avec simplement un grand ménage à faire dans une maison ravagée par une horde de squatters… ça aurait vraiment pu finir en tragédie, on ne la sent pas loin, derrière les répliques drôles et le culot incroyable de M.Kagawa, mais Fukada l’a délibérément laissée de côté, et je dois dire que j’ai aimé ce choix, qui permet d’apprécier ce film sans se sentir étouffé par l’angoisse que ce genre de situation peut impliquer (c’est mon cas, l’image de la perte de l’espace vital, du choix de vie me gêne considérablement ! ) Il y a quand même une critique assez acerbe de la lâcheté inhérente au refus de se laisser aller à être soi-même : dire à quelqu’un « va t’en de chez moi ! » n’est pas si simple quand l’adversaire utilises toutes les armes sociales pour vous donner mauvaise conscience ! D’ailleurs M.Kagawa n’est pas le squatter égoïste qu’on imagine, mais un homme qui a un projet social et qui prend en charge avec talent mais sans scrupules une communauté…
Un mot sur l’acteur qui interprète M.Kagawa avec un brio, une faconde et un abattage impayable ! C’est sûr que le pauvre Kiki a peu de chance de lui résister !
Au total, c’est un film bien moins ambitieux que ceux déjà vus, mais où la maîtrise de cadrage et et de réalisation et de direction d’acteur de Kôji Fukada est déjà bien présente. C’est un moment divertissant, drôle mais qui laisse quand même des questions sur la société japonaise…
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Bienvenue chez moi !
En terme d'hospitalité, on peut dire que la France a pris son temps pour accueillir dignement le (un des ?) premier long métrage de Fukuda Koji. Réalisateur prolifique, qui dépeint souvent les travers de la société japonaise, a mis du temps à convaincre les distributeurs hexagonaux jusqu'à la sortie d'Harmonium en 2016. Et voilà que 10 ans après la sortie japonaise et sa présentation à différents festivals, Hospitalité (歓待 Kantai) peut enfin passer le pas du genkan français. Portons-lui une tasse de thé et discutons ensemble quelques minutes. Mais pas trop, car comme beaucoup d'œuvres (erreurs ?) de jeunesse, une petite honte envahissante nous poussera à s'en débarrasser rapidement.Un des points positifs, est que 10 ans après, la réalisation n'as pas vraiment vieillie. Fukuda maitrisait déjà les sous-entendus, le cadrage et la direction des acteurs. Son rythme particulier qui fait monter la tension en partant de longues séquences du quotidien était déjà là. Ses bons choix d'acteurs aussi. Avec Kenji Yamauchi en patron complètement à la ramasse et Kumi Hyōdō en sœur exubérante, mais c'est évidement le choix du Bruno Solo nippon (si, si observez bien les deux) qu'est Kanji Furutachi, choix repris pour Harmonium d'ailleurs, qui touche le plus au but. Furutachi est à nouveau excellent dans son rôle de squatteur. Presque 10 ans avant Parasite, Fukuda a su montrer à quel point il est facile de tromper la confiance de personnes vous ouvrant votre porte... ou pas, d'ailleurs. Car jusqu'à la dernière minute, impossible de savoir qu'elle est vraiment le but et la véritable personnalité de Fukuda. Débonnaire et inquiétant dans la même scène parfois.
Seule, la magnifique, et trop discrète sur les écrans, et pour cause, Sugino Kiki capte l'attention du spectateur autant que Fukuda. Mais c'est pour connaitre ses secrets qui, malheureusement, ne seront pas tous révélés. Discrète à l'écran en général vu ses activités de productrice, réalisatrice et écrivain, mais surtout dans ce film, où elle reste en retrait des événements, dans sa pièce à vivre avec vue sur l'atelier. Spectatrice en face de nous, spectateurs, des événements sur lequel elle n'a pas de contrôle... ou elle ne veut pas prendre le contrôle, se retrouvant face à un miroir de sa propre vie. Et c'est là qu'on aurait attendu plus de détails.
Un film qui laisse donc sur sa fin, avec une fin justement qui était pourtant amenée comme il se doit. La montée en puissance était là. Mais un dénouement trop évident, tranche avec la surprise qu'à su injecter Fukuda dans des films comme l'Infirmière. Petite déception, donc... Reste cette peinture de la société nippone, qui ne choquera plus que quelques spectateurs, tant la mondialisation de ses 50 dernières années a su diluer les réflexes protectionnistes des communautés (de quartier, ethnique, nationale, mondiale, ...). La xénophobie est partout et nul part en même temps. Ne parlons même pas de la France, qui se revendique multiculturelle et vote régulièrement à l'extrême droite et cela n'a rien arrangé de subir une pandémie mondiale.
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