A remarkable take on exploring a wife's identity, morals, desires, and romance.
I love how this film tackles infidelity in a different light. It isn't simply about wanting the forbidden fruit solely because of selfish desires, but it goes to tell viewers that a married woman may possibly be more than just a man's personal trophy, a mother to her children, and a figure who stays at home to solely do household work, to want nothing more in life than all of that.Putting into mind Japan's collective perspective on such an identity, this film goes to break such a concept by telling its audience that a housewife isn't simply a robot to be told what to do; they are living, breathing creatures who also have their own wants and passions.
In the film, one of the things I enjoyed was the transition between the scenes, i.e. going from Point A to B, then going back to A to continue it. While at first it may confuse you - as to whether what's happening takes place in the current timeline or not - you'll later understand its flow and be captured by its charm.
This film isn't fast-paced nor is it too slow - it's just right. Imagine yourself riding waves of the sea, not knowing where you are going exactly at that moment, but nonetheless enjoying the journey.
I also absolutely loved the chemistry between both leads and the atmosphere the cast gave off in general. Toko (Kaho) and Kurata's (Tsumabuki) sex scenes were breathtaking. I loved how they weren't put in the film solely for the sex; the emotions, the silent exchanges, the build-up. They were scenes that would linger on one's thoughts even after the film ends. In general, this film does that - it makes you think, reflect, and understand.
The music was also a huge plus. None of the tracks or bgms stood out in the wrong way. They all added to the atmosphere of the scenes they were in, adding beauty and life to those moments.
I would recommend this if you're looking for a film showing a different perspective on infidelity and how blaming the one who cheated in black or white reasoning isn't as simple as it is. There's always a gray area to explore in relationships and putting a ring on it shouldn't eradicate that at all. It is meant to be explored rather than caged and hidden within. I will definitely give this another rewatch just to pick on the little details and to think twice of various lines mentioned in the film.
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Mother, ou pas ...
Tsumabuki Satoshi acteur reconnu et populaire auprès de la gent féminine, et on peut le comprendre, vu son physique, a eu ses dernières semaines deux de ses films à l'affiche en même temps en France. Mais dans un registre assez différent puisque the Asadas est plutôt orienté comédie… pleine de sensibilité, quand même, alors que Red, sortie chez nous sous le nom tordu de The Housewife (au cas où on n'aurait pas compris) vous fera vivre une histoire d'amour passionnée, mais impossible, et cela, pour différentes raisons que vous découvrirez tout au long d'une mise en scène de haute volé qui laisse planer le mystère jusqu'à la dernière minute de ses 2 h 30.À commencer par ce Road Trip entre les deux protagonistes à travers une tempête de neige, qui servira de fil conducteur à une histoire qui pourrait être simplement qualifiée de coucherie si on restait sur certains moments assez chauds. Passons rapidement sur ses scènes qui tout en voulant être subjectives, n'en sont pas moins trop longue pour envisager de voir ce film en famille, pour nous concentrer, si on y arrive encore, sur le sujet principal de cette œuvre. Cela tombe bien, c'est justement la place de la famille dans les relations amoureuses qui est questionnée ici, ou peut-être la place des relations amoureuses dans la famille selon l'avancé de l'histoire. Et cela à travers l'évolution d'une jeune "Mère au foyer" en la personne de l'excellente actrice Kaho. Autant je n'avais pas fait attention à elle dans de mignons dramas comme Coffee ga ikaga deshou ka, autant elle donne tout son potentiel dans les salles de cinéma et dans cet œuvre en particulier. Ses sentiments sont justes, retombant follement amoureuse à la vu de son ancien amant, se rappelant sa vie active, avant de se marier et d'avoir un enfant trop jeune, certainement.
Cette traversée, que l'on suppose du pays et sous cette tempête très anxiogène, nous fait penser à une fuite, mais une fuite de quoi. L'histoire se déroule, entrecoupée de ses scènes qui ne semblent pourtant pas être liées, ce qui donne inévitablement envie de connaitre le dénouement, qui je vous rassure aura bien lieu. Pas de fin ouverte, si vous savez interpréter les signes, évidement, mais une confrontation à une réalité brute qui ne peut pas décevoir. La vie n'est pas simple pour les femmes, comme le rappel un dialogue du film, mais elle ne l'est pas non plus pour leur entourage. Et cette vision de la réalisatrice est salutaire, loin d'un Anoko l'Aristo. Mishima Yukiko qui signe aussi le scénario, livre ici une œuvre réfléchit sans manichéisme. Une histoire ou personne ne sortira indemne. Des choix qui influenceront tout le reste d'une vie doivent être faits et on se sent vraiment embarqué dans les questionnements de notre héroïne. Certain diront que ses choix peuvent être les mauvais, mais qui sommes-nous pour juger ? Seule l'omniprésence d'alléluia par Jeff Buckley devrait vous irriter, et c'est peut-être le seul choix discutable, vu sa connotation.
Au fur et à mesure que l'histoire avance, vous les comprendrez et peut être même que vous les approuverez. Mais réfléchissez bien, une fois engager sur cette route sinueuse de montagne la tempête est telle qu'il n'y a pas de retour possible.
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