Un gros coup de cœur (et c'est rare)
Dès la fin du premier épisode, j'étais déjà décidée à adorer ce drama. La suite a confirmé mes impressions et ne m'a jamais déçue. Bien sûr cette histoire n'est pas exempte de bémols (plutôt que de parler de défauts, le mot "bémols" me parait plus approprié, c'est dire le niveau de bienveillance que j'ai à l'égard de cette série), mais ce sont des points négligeables et relativement oubliables quand on considère le drama dans son ensemble, du moins à mon sens.
Je suis davantage expérimentée en dramas thaïs et en BL, de sorte qu'en ce qui concerne les dramas chinois, je ne saurais pas dire si The Long Ballad présente une réelle nouveauté par rapport aux précédentes productions de ce type, les habitués sauraient mieux se positionner sur la question. En tout cas à mes yeux, je pense qu'il m'a offert tout ce que j'attendais depuis mon tout premier historique chinois du genre, intitulé "General and I". Celui-ci était déjà pas mal, mais souffrait de longueurs parfois insupportables (par exemple toute la partie où les deux héros sont séparés, qui dure pendant vachement d'épisodes, ce qui est d'autant plus frustrant qu'ils se croisent à plusieurs reprises sans se capter, pour le coup ils ont bien joué avec nos nerfs...). Entre temps j'ai eu l'occasion de voir d'autres historiques chinois avec intrigues et complots en tout genre, surtout dans un environnement plus domestique (maisonnées, guerres entre concubines...) parfois des scènes de batailles et dans certains cas une dimension aventure plus marquée (Maiden Holmes, Under the Power...) mais aucun ne m'a apporté cette sorte de souffle épique que je souhaitais (re)trouver. Et non seulement il le fait en mieux, mais en plus il présente d'autres qualités qui, mises bout à bout, forment un drama passionnant et très sympathique à regarder.
Pour commencer, les personnages sont loin d'être unidimensionnels (sauf peut-être Ashile Sun qui a un peu du mal à s'écarter de son rôle de héros "bien sous tout rapport" et stéréotypé, mais j'ai l'impression que c'est la manière dont il a été pensé et écrit donc on va pas non plus en faire un fromage...) et surtout très attachants, même les antagonistes. L'intrigue est riche, variée et offre de nombreuses occasions aux protagonistes de se remettre en question, de réfléchir à leurs actes et à leurs valeurs, de se déconditionner si on peut le dire ainsi, et d'évoluer dans le bon sens, à commencer par l'héroïne Changge. C'est plutôt rare et ça donne une autre dimension à cette histoire qui pourrait donc s'apparenter à un récit initiatique, à la manière d'un road trip (et c'est vrai que du pays, on en voit). En cela, le drama nous apporte quelques leçons sympathiques : les apparences sont parfois trompeuses, les vengeances personnelles ont peu de poids face à l'intérêt supérieur de la nation et au bien-être de la population, etc... Les antagonistes eux-mêmes sont bien écrits et attachants, tout simplement parce que leurs motivations sont logiques, et compréhensibles au point qu'on se dit qu'à leur place, si on avait vécu la même chose, on aurait peut-être fait les mêmes choix ou évolué de la même façon. Ici pas de grands méchants caricaturaux, rien n'est vraiment tout blanc ou tout noir, ce qui donne un côté réaliste à cette aventure (car oui, on peut qualifier cette série de vraie aventure). Et dans l'ensemble, il faut noter que les acteurs sont généralement talentueux et naturels, avec parfois des petits tics qui rajoutent encore de l'épaisseur à leur personnage (le gros chef du clan de l'Ours a une façon de tordre sa bouche qui lui est propre, j'ai apprécié ce petit plus).
Les rebondissements sont nombreux et bien amenés. En toile de fond l'histoire a également le mérite d'être étoffée sur plusieurs aspects, avec des moments héroïques, d'autres plus tristes, une galerie importante de personnages aux personnalités différentes qui viennent enrichir le récit, et surtout des caractères féminins bien construits (fortes et déterminées à leurs manières, possédant chacune leurs propres particularités et évolutions), des passages plus intimes et plus personnels de type conflit intérieur, des batailles plutôt bien fichues et réalistes (pas de scène irréelle où un perso reprend son élan en posant le pied sur la fragile feuille d'un arbre). Les combats sont parfois montrés sous forme de BD mais ça ne gêne en rien l'histoire et reste léger, en plus ça nous rappelle que le scénario est adapté d'un manwha donc on peut le considérer davantage comme un hommage au support d'origine que comme un souci de budget. La musique est chouette, et dès le premier épisode j'ai accroché aux sons un peu particuliers qu'on entend dans les moments plus tendus, donnant une ambiance spéciale à l'histoire, ce qui a sans nul doute contribué au fait que je l'ai aimée dès le début. Alors que d'habitude les BO des dramas asiatiques me soûlent, là j'ai tout de suite tilté en mode "ah tiens, ce truc promet d'être nouveau...". Pour continuer sur les atouts, cette série bénéficie de costumes et de décors somptueux, une très belle image et des acteurs principaux aussi charismatiques que jolis à regarder. Sans oublier les deux romances principales très agréables. Si j'ai apprécié l'histoire d'amour entre la princesse en fuite Changge et le général ennemi Ashile Sun (le thème 'ennemies to lovers' pique toujours mon intérêt), ma préférée reste sans conteste la romance qui se développe entre Hao Du le garde froid et zélé, et la timide princesse Leyan. Ces deux-là m'ont faite vibrer et j'avoue sans honte que j'ai un gros faible pour les glaçons qui se dégèlent au contact de la personne aimée. Non seulement l'acteur interprétant Hao Du s'en sort très bien au point que son visage change complètement au cours de son évolution, mais en plus je l'ai trouvé très émouvant durant cette transformation. Bref, c'était mon personnage favori.
Puisqu'on parle des romances c'est là qu'on va évoquer les (rares) bémols : tout d'abord, les commentaires qui ont pointé du doigt l'absence d'alchimie entre Changge et Ashile Sun n'ont pas tort. D'habitude j'y prête peu attention parce cette alchimie est censée couler de source, mais là j'avoue avoir eu du mal à ressentir une réelle connexion entre nos deux protagonistes au début. Il est vrai que pendant la première moitié du drama, leur relation est surtout basée sur un intérêt et un respect mutuels teintés d'une forte dose de méfiance, du fait de leur appartenance à des camps opposés, ainsi que leurs positions hiérarchiques et sociales respectives. Cette distance initiale est nécessaire parce que c'est une question de survie, d'autant que le contexte politique les oblige à faire passer d'autres intérêts avant les sentiments qu'ils commencent à développer l'un pour l'autre. Heureusement vers la fin cette connexion est plus marquée et cela est moins dérangeant, mais cela m'a fait réfléchir à la raison pour laquelle j'ai souvent une préférence marquée pour les romances secondaires. En effet, les couples principaux ont souvent une dimension "héros de papier glacé" ou jolie coquille sans réelle substance, stéréotypée et éloignée de personnages réels (à mon avis c'est sûrement voulu parce qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec des persos qui sont censés nous servir de modèles, j'imagine), tandis que les couples secondaires ont régulièrement une dimension plus humaine et plus intéressante selon moi, ainsi j'ai souvent envie de faire avance rapide rien que pour voir progresser leur histoire. Et ces romances secondaires possèdent un je-ne-sais-quoi que je trouve plus passionnant ou piquant au niveau de leur déroulement, difficile d'identifier cette impression de manière plus précise mais ça m'arrive très souvent. Ensuite, je regrette qu'avec ce potentiel dans les mains, on n'aie pas eu droit à de réelles scènes de baisers. J'ai cru comprendre qu'une bonne partie des acteurs étaient des Idols, peut-être qu'il y a un lien avec ça que je maîtrise mal parce que je ne suis pas spécialiste du genre, mais dans tous les cas le manque se ressent à ce niveau. La série est sortie en 2021, dans la même période on a commencé à bénéficier de plusieurs dramas taggés "steamy kiss" pour notre plus grand bonheur (à commencer par General's Lady où j'ai arrêté de compter les bisous), donc maintenant faut progresser avec son temps et arrêter de nous montrer des couples qui se serrent juste dans les bras, ça fait longtemps que ça ne me suffit plus (et vu qu'ils se serrent dans les bras avec les joues qui se touchent je doute fort que l'absence de baisers soit imputable aux seules restrictions Covid, sinon ils auraient banni davantage de contacts). En gros sur les 49 épisodes, on a droit à une seule scène où des personnages s'embrassent pour de vrai, et encore ça reste timide et il s'agit d'un couple très secondaire. Vous l'aurez compris, sur ce point ça manque de passion et je reste (un peu) sur ma faim. Autre aspect un peu dommage : j'aime beaucoup les histoires qui présentent des personnages féminins déguisées en homme, mais il arrive souvent qu'on n'y croie pas. Et cette histoire présente le même défaut, non seulement on voit clairement ses formes féminines et à plusieurs reprises d'autres personnages ont l'occasion de constater qu'il y a du monde là-dessous (si on attache quelqu'un à un poteau avec une corde, on se rend bien compte qu'il y a un obstacle inattendu au niveau du torse...), en plus l'héroïne a clairement une voix de fille, le comble étant de lui rajouter du rouge à lèvres. En parlant de ça, de mémoire je crois que le seul drama où un cross-dressing est vraiment crédible était The King's Affection. Enfin, j'ai trouvé que l'intrigue commençait un peu à tirer en longueur sur la fin, les événements du début et du milieu m'ont semblé plus dynamiques et s'enchaînaient de façon plus rapide (tiens quand j'y pense, je me demande encore à quel moment le nouveau prince héritier a été intronisé Empereur car ce n'est pas montré, donc c'est bien la preuve qu'ils savent éluder quand ils veulent). Néanmoins je serai beaucoup plus indulgente parce que ça reste quand même bien amené, on s'y ennuie rarement et ça ne concerne que quelques épisodes intéressants malgré tout. Franchement, on a déjà vu des dramas avec des scènes plus longues et barbantes que celui-là. Donc The Long Ballad reste très, très supportable en comparaison, et considérant sa durée le rythme est très bien géré, nous poussant à enchaîner les épisodes jusqu'à une heure tardive même si on se paie une tronche de zombie le lendemain au boulot. Je parle d'expérience.
En résumé, malgré les quelques points de progression que je viens d'évoquer et sa longueur qui nécessite d'avoir du temps devant soi, cette série est un coup de cœur que je revisionnerai à coup sûr. Ca m'arrive rarement quand je regarde un drama chinois (je les trouve globalement sympas mais pas au point de me retaper tous les épisodes), alors c'était une excellente surprise.
Je suis davantage expérimentée en dramas thaïs et en BL, de sorte qu'en ce qui concerne les dramas chinois, je ne saurais pas dire si The Long Ballad présente une réelle nouveauté par rapport aux précédentes productions de ce type, les habitués sauraient mieux se positionner sur la question. En tout cas à mes yeux, je pense qu'il m'a offert tout ce que j'attendais depuis mon tout premier historique chinois du genre, intitulé "General and I". Celui-ci était déjà pas mal, mais souffrait de longueurs parfois insupportables (par exemple toute la partie où les deux héros sont séparés, qui dure pendant vachement d'épisodes, ce qui est d'autant plus frustrant qu'ils se croisent à plusieurs reprises sans se capter, pour le coup ils ont bien joué avec nos nerfs...). Entre temps j'ai eu l'occasion de voir d'autres historiques chinois avec intrigues et complots en tout genre, surtout dans un environnement plus domestique (maisonnées, guerres entre concubines...) parfois des scènes de batailles et dans certains cas une dimension aventure plus marquée (Maiden Holmes, Under the Power...) mais aucun ne m'a apporté cette sorte de souffle épique que je souhaitais (re)trouver. Et non seulement il le fait en mieux, mais en plus il présente d'autres qualités qui, mises bout à bout, forment un drama passionnant et très sympathique à regarder.
Pour commencer, les personnages sont loin d'être unidimensionnels (sauf peut-être Ashile Sun qui a un peu du mal à s'écarter de son rôle de héros "bien sous tout rapport" et stéréotypé, mais j'ai l'impression que c'est la manière dont il a été pensé et écrit donc on va pas non plus en faire un fromage...) et surtout très attachants, même les antagonistes. L'intrigue est riche, variée et offre de nombreuses occasions aux protagonistes de se remettre en question, de réfléchir à leurs actes et à leurs valeurs, de se déconditionner si on peut le dire ainsi, et d'évoluer dans le bon sens, à commencer par l'héroïne Changge. C'est plutôt rare et ça donne une autre dimension à cette histoire qui pourrait donc s'apparenter à un récit initiatique, à la manière d'un road trip (et c'est vrai que du pays, on en voit). En cela, le drama nous apporte quelques leçons sympathiques : les apparences sont parfois trompeuses, les vengeances personnelles ont peu de poids face à l'intérêt supérieur de la nation et au bien-être de la population, etc... Les antagonistes eux-mêmes sont bien écrits et attachants, tout simplement parce que leurs motivations sont logiques, et compréhensibles au point qu'on se dit qu'à leur place, si on avait vécu la même chose, on aurait peut-être fait les mêmes choix ou évolué de la même façon. Ici pas de grands méchants caricaturaux, rien n'est vraiment tout blanc ou tout noir, ce qui donne un côté réaliste à cette aventure (car oui, on peut qualifier cette série de vraie aventure). Et dans l'ensemble, il faut noter que les acteurs sont généralement talentueux et naturels, avec parfois des petits tics qui rajoutent encore de l'épaisseur à leur personnage (le gros chef du clan de l'Ours a une façon de tordre sa bouche qui lui est propre, j'ai apprécié ce petit plus).
Les rebondissements sont nombreux et bien amenés. En toile de fond l'histoire a également le mérite d'être étoffée sur plusieurs aspects, avec des moments héroïques, d'autres plus tristes, une galerie importante de personnages aux personnalités différentes qui viennent enrichir le récit, et surtout des caractères féminins bien construits (fortes et déterminées à leurs manières, possédant chacune leurs propres particularités et évolutions), des passages plus intimes et plus personnels de type conflit intérieur, des batailles plutôt bien fichues et réalistes (pas de scène irréelle où un perso reprend son élan en posant le pied sur la fragile feuille d'un arbre). Les combats sont parfois montrés sous forme de BD mais ça ne gêne en rien l'histoire et reste léger, en plus ça nous rappelle que le scénario est adapté d'un manwha donc on peut le considérer davantage comme un hommage au support d'origine que comme un souci de budget. La musique est chouette, et dès le premier épisode j'ai accroché aux sons un peu particuliers qu'on entend dans les moments plus tendus, donnant une ambiance spéciale à l'histoire, ce qui a sans nul doute contribué au fait que je l'ai aimée dès le début. Alors que d'habitude les BO des dramas asiatiques me soûlent, là j'ai tout de suite tilté en mode "ah tiens, ce truc promet d'être nouveau...". Pour continuer sur les atouts, cette série bénéficie de costumes et de décors somptueux, une très belle image et des acteurs principaux aussi charismatiques que jolis à regarder. Sans oublier les deux romances principales très agréables. Si j'ai apprécié l'histoire d'amour entre la princesse en fuite Changge et le général ennemi Ashile Sun (le thème 'ennemies to lovers' pique toujours mon intérêt), ma préférée reste sans conteste la romance qui se développe entre Hao Du le garde froid et zélé, et la timide princesse Leyan. Ces deux-là m'ont faite vibrer et j'avoue sans honte que j'ai un gros faible pour les glaçons qui se dégèlent au contact de la personne aimée. Non seulement l'acteur interprétant Hao Du s'en sort très bien au point que son visage change complètement au cours de son évolution, mais en plus je l'ai trouvé très émouvant durant cette transformation. Bref, c'était mon personnage favori.
Puisqu'on parle des romances c'est là qu'on va évoquer les (rares) bémols : tout d'abord, les commentaires qui ont pointé du doigt l'absence d'alchimie entre Changge et Ashile Sun n'ont pas tort. D'habitude j'y prête peu attention parce cette alchimie est censée couler de source, mais là j'avoue avoir eu du mal à ressentir une réelle connexion entre nos deux protagonistes au début. Il est vrai que pendant la première moitié du drama, leur relation est surtout basée sur un intérêt et un respect mutuels teintés d'une forte dose de méfiance, du fait de leur appartenance à des camps opposés, ainsi que leurs positions hiérarchiques et sociales respectives. Cette distance initiale est nécessaire parce que c'est une question de survie, d'autant que le contexte politique les oblige à faire passer d'autres intérêts avant les sentiments qu'ils commencent à développer l'un pour l'autre. Heureusement vers la fin cette connexion est plus marquée et cela est moins dérangeant, mais cela m'a fait réfléchir à la raison pour laquelle j'ai souvent une préférence marquée pour les romances secondaires. En effet, les couples principaux ont souvent une dimension "héros de papier glacé" ou jolie coquille sans réelle substance, stéréotypée et éloignée de personnages réels (à mon avis c'est sûrement voulu parce qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec des persos qui sont censés nous servir de modèles, j'imagine), tandis que les couples secondaires ont régulièrement une dimension plus humaine et plus intéressante selon moi, ainsi j'ai souvent envie de faire avance rapide rien que pour voir progresser leur histoire. Et ces romances secondaires possèdent un je-ne-sais-quoi que je trouve plus passionnant ou piquant au niveau de leur déroulement, difficile d'identifier cette impression de manière plus précise mais ça m'arrive très souvent. Ensuite, je regrette qu'avec ce potentiel dans les mains, on n'aie pas eu droit à de réelles scènes de baisers. J'ai cru comprendre qu'une bonne partie des acteurs étaient des Idols, peut-être qu'il y a un lien avec ça que je maîtrise mal parce que je ne suis pas spécialiste du genre, mais dans tous les cas le manque se ressent à ce niveau. La série est sortie en 2021, dans la même période on a commencé à bénéficier de plusieurs dramas taggés "steamy kiss" pour notre plus grand bonheur (à commencer par General's Lady où j'ai arrêté de compter les bisous), donc maintenant faut progresser avec son temps et arrêter de nous montrer des couples qui se serrent juste dans les bras, ça fait longtemps que ça ne me suffit plus (et vu qu'ils se serrent dans les bras avec les joues qui se touchent je doute fort que l'absence de baisers soit imputable aux seules restrictions Covid, sinon ils auraient banni davantage de contacts). En gros sur les 49 épisodes, on a droit à une seule scène où des personnages s'embrassent pour de vrai, et encore ça reste timide et il s'agit d'un couple très secondaire. Vous l'aurez compris, sur ce point ça manque de passion et je reste (un peu) sur ma faim. Autre aspect un peu dommage : j'aime beaucoup les histoires qui présentent des personnages féminins déguisées en homme, mais il arrive souvent qu'on n'y croie pas. Et cette histoire présente le même défaut, non seulement on voit clairement ses formes féminines et à plusieurs reprises d'autres personnages ont l'occasion de constater qu'il y a du monde là-dessous (si on attache quelqu'un à un poteau avec une corde, on se rend bien compte qu'il y a un obstacle inattendu au niveau du torse...), en plus l'héroïne a clairement une voix de fille, le comble étant de lui rajouter du rouge à lèvres. En parlant de ça, de mémoire je crois que le seul drama où un cross-dressing est vraiment crédible était The King's Affection. Enfin, j'ai trouvé que l'intrigue commençait un peu à tirer en longueur sur la fin, les événements du début et du milieu m'ont semblé plus dynamiques et s'enchaînaient de façon plus rapide (tiens quand j'y pense, je me demande encore à quel moment le nouveau prince héritier a été intronisé Empereur car ce n'est pas montré, donc c'est bien la preuve qu'ils savent éluder quand ils veulent). Néanmoins je serai beaucoup plus indulgente parce que ça reste quand même bien amené, on s'y ennuie rarement et ça ne concerne que quelques épisodes intéressants malgré tout. Franchement, on a déjà vu des dramas avec des scènes plus longues et barbantes que celui-là. Donc The Long Ballad reste très, très supportable en comparaison, et considérant sa durée le rythme est très bien géré, nous poussant à enchaîner les épisodes jusqu'à une heure tardive même si on se paie une tronche de zombie le lendemain au boulot. Je parle d'expérience.
En résumé, malgré les quelques points de progression que je viens d'évoquer et sa longueur qui nécessite d'avoir du temps devant soi, cette série est un coup de cœur que je revisionnerai à coup sûr. Ca m'arrive rarement quand je regarde un drama chinois (je les trouve globalement sympas mais pas au point de me retaper tous les épisodes), alors c'était une excellente surprise.
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