Breaking / News - les infos qui font mal
Les dérives des médias japonais, voilà ce que "Seiren no zange" veut dénoncer et je dois dire que c'est plutôt bien réussit. Alors que le pitch de départ est des plus classiques, pour un thriller qui se veut sérieux. Harcèlement d'une jeune fille qui conduit à sa mort, on suit l'enquête à travers les yeux d'une jeune journaliste vénère et de son compère bourré de testostérone. Loin donc des dramas comico-mystery...ques, que j'affectionne tant.
Dans cet univers adulte et malsain, les personnages transpirent de défauts et les pires caractères humains ressortent. Mention spéciale au chef du service reportage-investigation. Dommage que les trais des jeunes loubards soient un peu trop forcés, comme souvent dans ses séries, on a du mal à faire dans la dentelle avec les exclus, volontaires ou non de la société japonaise. Jetés en pâture à la vue de tous par des médias en quête de sensationnalisme, on accentue de manière voulu ou non leur non-conformité. L'actrice principale en quête de justice, nous plonge dans ses doutes face à son métier et montre, certes avec moins de subtilité que le film "l'infirmière" de Fukada Koji, à quel point les médias et les réseaux sociaux ont le pouvoir de faire l'opinion. Véritable cancer de nos sociétés modernes et du Japon en particulier, c'est une série à montrer à ceux qui imagine encore que le japon reste le pays le plus paisible au monde où il fait bon vivre." Pas de criminalité, les gens sont si gentilles, etc ...". Avec une musique épique (un peu trop peut-être) je n'ai qu'un seul bémol à ma critique plutôt positive. 4 épisodes c'est trop long pour une enquête de ce type, mais c'est bien trop court pour le sujet des médias. J'attends avec impatience une nouvelle saison, le sujet étant vaste, la production et les acteurs étant à la hauteur. Et peut être qu'on verra enfin sourire Araki Yuko cette fois.
Dans cet univers adulte et malsain, les personnages transpirent de défauts et les pires caractères humains ressortent. Mention spéciale au chef du service reportage-investigation. Dommage que les trais des jeunes loubards soient un peu trop forcés, comme souvent dans ses séries, on a du mal à faire dans la dentelle avec les exclus, volontaires ou non de la société japonaise. Jetés en pâture à la vue de tous par des médias en quête de sensationnalisme, on accentue de manière voulu ou non leur non-conformité. L'actrice principale en quête de justice, nous plonge dans ses doutes face à son métier et montre, certes avec moins de subtilité que le film "l'infirmière" de Fukada Koji, à quel point les médias et les réseaux sociaux ont le pouvoir de faire l'opinion. Véritable cancer de nos sociétés modernes et du Japon en particulier, c'est une série à montrer à ceux qui imagine encore que le japon reste le pays le plus paisible au monde où il fait bon vivre." Pas de criminalité, les gens sont si gentilles, etc ...". Avec une musique épique (un peu trop peut-être) je n'ai qu'un seul bémol à ma critique plutôt positive. 4 épisodes c'est trop long pour une enquête de ce type, mais c'est bien trop court pour le sujet des médias. J'attends avec impatience une nouvelle saison, le sujet étant vaste, la production et les acteurs étant à la hauteur. Et peut être qu'on verra enfin sourire Araki Yuko cette fois.
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