Satomi Anatomy
Difficile pour moi d'être honnête sur la critique de Unnatural, tant le casting de rêve que nous offre la production peut supprimer toute objectivité. À commencer par le premier rôle Ishihara Satomi, son joli minois et sa moue bien naturelle pour le coup, peu faire fondre tout homme, même confortablement installé en chambre froide et cela à chacune de ses apparitions dans les dramas. Accompagnée de Kubota Masataka ultra-populaire auprès des demoiselles et bien plus encore auprès de moi-même, depuis que j'ai eu la chance de le rencontrer à la JapEx (qui me manque tant), et qui joue toujours aussi impeccablement le jeune bleu un peu benêt. Si on rajoute en collègue exécrable en la personne de Iura Arata (qui d'autre ?) ou un chef de bureau largué mais sympa comme Matsushige Yutaka (qui d'autre aussi ?), nous avons des rôles secondaires qui donnent à eux seules envie de se plonger dans la série. Et quel bonheur de revoir l'ancien duo pére/fils de Death Note (2015) réuni, même si les interactions sont moins importantes, évidement.
Au départ, j'étais un peu déçu de retrouver une fois de plus ses acteurs dans un milieu médical, même s'il faut dire qu'ils portent bien la blouse. Mais j'ai vite compris que cette fois-ci il ne valait mieux pas être un de leur patient et pourtant dieu sait que c'est le rêve de beaucoup d'entre nous. On suit, en effet, les aventures d'un laboratoire privé de médecine légiste. J'étais passé à côté de la série à sa sortie venant juste de visionner Sign (Jap) et ne voulant pas me replonger dans cet univers, disons ... plutôt frisquet. Mais loin du sérieux du susnommé, Unnaturel aborde dès le début les autopsies de manière assez, voir trop, légère. Ça rigole, ça plaisante et ça joue la compétition au-dessus des cadavres, nous faisant ainsi partager le même malaise que Kubata, tout juste débarqué dans le métier.
Manque de respect ou manière de se protéger contre les 7K (à découvrir dans la série, mais évidement il y a kusai), on le découvre bien assez vite, d'autant plus que nos héros ont tous un lourd secret à cacher. Ce qui fait évidemment le sel de ce genre de série. Chaque épisode tourne autour d'un mystérieux meurtre, d'une maladie ou d'un accident qui comme toute enquête bien écrite vous tiennent en alêne jusqu'à leurs résolutions. Mais c'est la vie de nos acteurs préférés qui se dévoile, au fur et à mesure des 10 épisodes qui vous fera les enchainer sans vous arrêter. Même si à la fin du second on commence à imaginer facilement la tournure un peu trop classique des événements futurs. Mais avec autant de persos secondaires, comme le jeune croque-mort ou les collègues du labo qui nous donnent envie de connaitre ce qu'ils cachent également, il y a de quoi rester accrocher. Quand on repense en plus au premier épisode qui nous glace le sang à telle point il raisonne de manière affolante avec les événements de 2020, je me dis qu'il faudrait les prescrire à nos ministres de la Santé.
Production impeccable, suspense bien mené, secrets bien cachés et vie privée bien merdique, Inutile d'aller plus loin dans la dissection de la série, car tous les ingrédients sont réunis pour en faire un excellent drama d'enquête. Juste avant de refermer le corps pour le rendre à la famille, un dernier détaille me titille. Avec un tel Ending, comment se fit-il que la série n'est pas encore eu plus de succès. Jusqu'à en faire un film, ou des séquelles. On parle quand même de Kenshi Yonezu. Mais peut-être que justement, le succès phénoménal (et justifié) de Lemon a complètement embaumer la série. Une disparition, complètement unnatural, due à un Serial Tuber. Affaire classée, donc.
Au départ, j'étais un peu déçu de retrouver une fois de plus ses acteurs dans un milieu médical, même s'il faut dire qu'ils portent bien la blouse. Mais j'ai vite compris que cette fois-ci il ne valait mieux pas être un de leur patient et pourtant dieu sait que c'est le rêve de beaucoup d'entre nous. On suit, en effet, les aventures d'un laboratoire privé de médecine légiste. J'étais passé à côté de la série à sa sortie venant juste de visionner Sign (Jap) et ne voulant pas me replonger dans cet univers, disons ... plutôt frisquet. Mais loin du sérieux du susnommé, Unnaturel aborde dès le début les autopsies de manière assez, voir trop, légère. Ça rigole, ça plaisante et ça joue la compétition au-dessus des cadavres, nous faisant ainsi partager le même malaise que Kubata, tout juste débarqué dans le métier.
Manque de respect ou manière de se protéger contre les 7K (à découvrir dans la série, mais évidement il y a kusai), on le découvre bien assez vite, d'autant plus que nos héros ont tous un lourd secret à cacher. Ce qui fait évidemment le sel de ce genre de série. Chaque épisode tourne autour d'un mystérieux meurtre, d'une maladie ou d'un accident qui comme toute enquête bien écrite vous tiennent en alêne jusqu'à leurs résolutions. Mais c'est la vie de nos acteurs préférés qui se dévoile, au fur et à mesure des 10 épisodes qui vous fera les enchainer sans vous arrêter. Même si à la fin du second on commence à imaginer facilement la tournure un peu trop classique des événements futurs. Mais avec autant de persos secondaires, comme le jeune croque-mort ou les collègues du labo qui nous donnent envie de connaitre ce qu'ils cachent également, il y a de quoi rester accrocher. Quand on repense en plus au premier épisode qui nous glace le sang à telle point il raisonne de manière affolante avec les événements de 2020, je me dis qu'il faudrait les prescrire à nos ministres de la Santé.
Production impeccable, suspense bien mené, secrets bien cachés et vie privée bien merdique, Inutile d'aller plus loin dans la dissection de la série, car tous les ingrédients sont réunis pour en faire un excellent drama d'enquête. Juste avant de refermer le corps pour le rendre à la famille, un dernier détaille me titille. Avec un tel Ending, comment se fit-il que la série n'est pas encore eu plus de succès. Jusqu'à en faire un film, ou des séquelles. On parle quand même de Kenshi Yonezu. Mais peut-être que justement, le succès phénoménal (et justifié) de Lemon a complètement embaumer la série. Une disparition, complètement unnatural, due à un Serial Tuber. Affaire classée, donc.
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