L'amour à la plage
Avant de visionner Koi wa Deep ni, attendez-vous à assister à une comédie "très" romantique, dans laquelle la belle héroïne déteste de premier abord ce beau mec fortuné qui représente le monde d'avant. Ce pognon avant toute chose, antagoniste d'un écologisme poussé à son paroxysme, en la personne de l'océanographe Ishihara Satomi. Elle incarne, comme souvent à la perfection son rôle de scientifique debordante d'empathie ... pour les poissons, cette fois-ci. Une écologie planplan qui sans être gênante vu la romance au centre de l'intrigue est quand même au niveau de l'interdiction des sapins de Noël. Prochain thème pour un drama peut-être.
Satomi-chan semble habiter par un rôle de psychopathe de la protection de l'environnement, et cela, pour notre plus grand bonheur. Maladroite dans les relations humaines, elle devient flippante quand il s'agit de défendre le Balaou du Japon. Mais c'est dans les toutes dernières minutes du premier épisode, qu'un début d'explication justifie une telle attitude. Un début seulement, car une fois de plus ce teasing pousse le spectateur à vouloir en savoir plus alors que l'on est devant une histoire d'amour et de succession familiale d'une banalité affligeante, voir d'un autre temps. C'est Dallas les pieds dans l'eau, mélangé à Sissi...
MAIS...
...les acteurs principaux ou secondaires justifient à eux seules le visionnage de cette romance tintée de fantasy, voir de magie. Ishihara Satomi est le choix parfait pour habiter ce personnage à la personnalité complexe, tantôt kawaii, tantôt mystérieuse, mais tellement bien joué avec ses tiques de combattante empathique-nunuche face à la moindre palourde déplacée sur la plage. Son combat pour ramasser les "quelques" bouteilles en plastiques (on est au Japon ne l'oublions pas) délicatement posés par les accessoiristes sur la promenade de Minato vous fera vibrer d'émotion.
La production est nickel, voir un poil irritante tant cela brille et claque. Des couleurs chatoyantes, dans ces bureaux trop connotés 80's. Comme toute la photographie du feuilleton d'ailleurs où les building se reflètent dans les eaux pures du port de Minato-ku sous un ciel bleu azur. On se croirait revenu au temps de "la vengeance au deux visages (désolé pour la référence qui ne parle qu'à moi)". Le fric et le luxe sont partout, ce qui n'aurait pas été gênant, si le contraste avait été saisissant avec les universitaires ou autre protagoniste. Mais maladresse ou pas, voulu ou pas, même la moindre Office Lady, chercheuse ou salaryman sont glamours. Et cela même en mangeant un pudding, c'est pour dire. Imada Mio se rapproche petit à petit d'un premier rôle dans un drama, Ayano Go fait moins peur que dans Frankenstein no Koi, mais nous fait toujours autant de peine par son passé torturé. Hashimoto Jun vous fera rire malgré lui par son jeu et un maquillage sensé le vieillir, complètement over the top et à mon avis, pas voulu. Otani Ryohei, le salopard de service, encore plus pourri que son père réincarnation de JR, joue le némésis des esturgeons à la perfection.
Une musique popy, voir kawaii mais qui colle à la perfection aux couleurs flashy. Même Back Number à su trouver le ton de l'ending qu'il fallait avec ses synthés-trompettes qu'on entend plus depuis Ah-a.
Si les acteurs n'étaient pas au top, j'aurais passé mon chemin et surtout si le what the fuck des dernières secondes du premier épisode m'avait pas mis l'eau à la bouche. Espérons qu'elle ne soit pas trop salée.
Satomi-chan semble habiter par un rôle de psychopathe de la protection de l'environnement, et cela, pour notre plus grand bonheur. Maladroite dans les relations humaines, elle devient flippante quand il s'agit de défendre le Balaou du Japon. Mais c'est dans les toutes dernières minutes du premier épisode, qu'un début d'explication justifie une telle attitude. Un début seulement, car une fois de plus ce teasing pousse le spectateur à vouloir en savoir plus alors que l'on est devant une histoire d'amour et de succession familiale d'une banalité affligeante, voir d'un autre temps. C'est Dallas les pieds dans l'eau, mélangé à Sissi...
MAIS...
...les acteurs principaux ou secondaires justifient à eux seules le visionnage de cette romance tintée de fantasy, voir de magie. Ishihara Satomi est le choix parfait pour habiter ce personnage à la personnalité complexe, tantôt kawaii, tantôt mystérieuse, mais tellement bien joué avec ses tiques de combattante empathique-nunuche face à la moindre palourde déplacée sur la plage. Son combat pour ramasser les "quelques" bouteilles en plastiques (on est au Japon ne l'oublions pas) délicatement posés par les accessoiristes sur la promenade de Minato vous fera vibrer d'émotion.
La production est nickel, voir un poil irritante tant cela brille et claque. Des couleurs chatoyantes, dans ces bureaux trop connotés 80's. Comme toute la photographie du feuilleton d'ailleurs où les building se reflètent dans les eaux pures du port de Minato-ku sous un ciel bleu azur. On se croirait revenu au temps de "la vengeance au deux visages (désolé pour la référence qui ne parle qu'à moi)". Le fric et le luxe sont partout, ce qui n'aurait pas été gênant, si le contraste avait été saisissant avec les universitaires ou autre protagoniste. Mais maladresse ou pas, voulu ou pas, même la moindre Office Lady, chercheuse ou salaryman sont glamours. Et cela même en mangeant un pudding, c'est pour dire. Imada Mio se rapproche petit à petit d'un premier rôle dans un drama, Ayano Go fait moins peur que dans Frankenstein no Koi, mais nous fait toujours autant de peine par son passé torturé. Hashimoto Jun vous fera rire malgré lui par son jeu et un maquillage sensé le vieillir, complètement over the top et à mon avis, pas voulu. Otani Ryohei, le salopard de service, encore plus pourri que son père réincarnation de JR, joue le némésis des esturgeons à la perfection.
Une musique popy, voir kawaii mais qui colle à la perfection aux couleurs flashy. Même Back Number à su trouver le ton de l'ending qu'il fallait avec ses synthés-trompettes qu'on entend plus depuis Ah-a.
Si les acteurs n'étaient pas au top, j'aurais passé mon chemin et surtout si le what the fuck des dernières secondes du premier épisode m'avait pas mis l'eau à la bouche. Espérons qu'elle ne soit pas trop salée.
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