Libérez vos chakras
Mon Dieu, mais que le monde de l'entertainement japonais est conscient de ses défauts de production, tics et autres clichés et est capable de s'en moqué. Dès le générique, Massage Tantei Joe, touche au génie, en nous obligeant à nous exclamer : "mais c'est exactement ça" ! En 10 secondes, les réticences pour visionner le énième drama adapté d'un manga de détective, sont levées. Les scénaristes et l'auteur original m'ont immédiatement gagné à leur cause. On sait qu'on va se tordre de rire les 20 min de ses courts, mais nombreux épisodes, découpés comme ses enquêtes effectivement trop nombreuses et ultra codées à la TV.
C'est pour la participation de Koshiba Fuka que je me suis intéressé à ce mystery drama de 2017 (déjà). Sa présence rafraichissante, est toujours un gage de bizarrerie et/ou de what the fuck selon vos gouts. Mauvais gout, diront cette fois-ci, certains. Comme ses attitudes et ses tenues très fan-service, mais clairement, on est dans un manga qui respecte les codes du genre et ravira donc les a-mateurs. Son jeu, son rôle ou tout simplement son implication dans l'histoire décevront par contre ceux habitués à ses premiers rôles récents bien plus rafraîchissants.
Des effets visuels, écrits, incrustés au bon moment donne une touche supplémentaire manga et spécialise celui-ci par des annotations pseudoscientifiques sur le shiatsu, les points de pression, etc. Particularité de l'ultra-introverti Joe, joué par Nakamaru Yuichi (membre de Kat-Tun) le changement de personnalité dès qu'il se met au bouleau ou qu'il résout une enquête par, justement, le contact physique qu'il a avec ses patients, clients ou suspects. Ne chercher évidemment aucun réalisme du point de vue médical, comme policier. Par simple pression sur votre poignet, il devine l'heure à laquelle vous avez tenue l'arme à feu, plusieurs jours après. Cette hypersensibilité sensorielle est inversement proportionnelle au contact qu'il peut avoir avec les autres, le vouant presque à l'autisme.
Son combat sera donc plutôt de sortir de sa coquille et la folie de tous les personnages, même les plus secondaires l'aidera. Le duo de flics looser , pour ne citer qu'eu, que font Money et Tiger est à pissé de rire et rend hommage au meilleur du pire cinéma comique américain. C'est d'ailleurs toute la série qui y participe. Épisode par épisode, on assiste à des parodies de Paranormal Activity, Very Bad trip et d'autres encore, avec cet humour décalé qui caractérise tellement les Japonais. Cette moquerie du showbiz US mise à la sauce ramen est jubilatoire et les références faites au cinéma asiatique, comme le kung-fu, le séjour dans un ryoukan ou l'ending à la Bollywood rappellent qu'ils ne sont pas les seules à produire du film de "haute qualité culturelle" dans le monde.
Ending, justement, qui apporte l'œuf dans le bol de Ramen, avec un Nakamaru Yuichi en grande forme au chant et à la danse dans une chorégraphie résument tout le feeling de la série. Une sorte de point de pression permettant la relaxation totale du spectateur après seulement 20 min de séance. Le docteur en a prescrit 12, j'en rêve d'une 100aine.
C'est pour la participation de Koshiba Fuka que je me suis intéressé à ce mystery drama de 2017 (déjà). Sa présence rafraichissante, est toujours un gage de bizarrerie et/ou de what the fuck selon vos gouts. Mauvais gout, diront cette fois-ci, certains. Comme ses attitudes et ses tenues très fan-service, mais clairement, on est dans un manga qui respecte les codes du genre et ravira donc les a-mateurs. Son jeu, son rôle ou tout simplement son implication dans l'histoire décevront par contre ceux habitués à ses premiers rôles récents bien plus rafraîchissants.
Des effets visuels, écrits, incrustés au bon moment donne une touche supplémentaire manga et spécialise celui-ci par des annotations pseudoscientifiques sur le shiatsu, les points de pression, etc. Particularité de l'ultra-introverti Joe, joué par Nakamaru Yuichi (membre de Kat-Tun) le changement de personnalité dès qu'il se met au bouleau ou qu'il résout une enquête par, justement, le contact physique qu'il a avec ses patients, clients ou suspects. Ne chercher évidemment aucun réalisme du point de vue médical, comme policier. Par simple pression sur votre poignet, il devine l'heure à laquelle vous avez tenue l'arme à feu, plusieurs jours après. Cette hypersensibilité sensorielle est inversement proportionnelle au contact qu'il peut avoir avec les autres, le vouant presque à l'autisme.
Son combat sera donc plutôt de sortir de sa coquille et la folie de tous les personnages, même les plus secondaires l'aidera. Le duo de flics looser , pour ne citer qu'eu, que font Money et Tiger est à pissé de rire et rend hommage au meilleur du pire cinéma comique américain. C'est d'ailleurs toute la série qui y participe. Épisode par épisode, on assiste à des parodies de Paranormal Activity, Very Bad trip et d'autres encore, avec cet humour décalé qui caractérise tellement les Japonais. Cette moquerie du showbiz US mise à la sauce ramen est jubilatoire et les références faites au cinéma asiatique, comme le kung-fu, le séjour dans un ryoukan ou l'ending à la Bollywood rappellent qu'ils ne sont pas les seules à produire du film de "haute qualité culturelle" dans le monde.
Ending, justement, qui apporte l'œuf dans le bol de Ramen, avec un Nakamaru Yuichi en grande forme au chant et à la danse dans une chorégraphie résument tout le feeling de la série. Une sorte de point de pression permettant la relaxation totale du spectateur après seulement 20 min de séance. Le docteur en a prescrit 12, j'en rêve d'une 100aine.
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