Assassination Childhood
Nakagawa Taishi est l'archétype du maladroit à la télé nippone. Son rôle de prédilection, autant dans des situations sérieuses comme en tueur à gage, qu'en amour, comme dans l'Asadora Natsuzora ou plus récemment Oya Baka Seishun Hakusho. Autre comédie extrêmement drôle de l'été dernier. Alors cet été, saura-t-il relevé une nouvelle fois le défi de nous faire rire et nous faire oublier un instant cette ambiance morose qui n'en finit pas.
Grosse comédie de l'été 2021, Boku no Satsui ga Koi wo Shita relate les péripéties d'un Hitman obsédé par la mort de son père adoptif, tué par un autre tueur à gage en la personne de Araki Yuko. Beauté froide et énigmatique ayant pour couverture la profession de mangaka. Très bon choix de la part de la production puisqu'aucune autre actrice japonaise ne sait faire la gueule comme elle. Et malgré toutes les gaffes de notre Inspecteur Gadget ou Grand Blond (Pierre Richard sort de ce corps), il sera très difficile de lui faire décocher un sourire. Les tentatives d'assassinats avortées, toutes plus drôles les unes des autres, seront un vrai régal, avec un jeu d'acteur vraiment au top. Les visages sont extrêmement expressifs et grimace sur grimace accompagnent parfaitement chaque pensée aussi idiote que malsaine, du moins les premiers épisodes.
Car l'amour ou le mystère prennent le pas sur la comédie et certains rôles deviennent rapidement trop sérieux. Heureusement le Nemesis de notre héros n'est pas en reste. Même s'il débute la série de manières grotesque dans sa méchanceté à la Moriarty du Sherlock Holmes de Miyazaki, il passe à remplacer le héros dans son rôle de candide en Amour. Les rôles secondaires sont de tout niveau, mais mention spéciale pour la secrétaire de notre mangaka-assassin, qui a une personnalité pour le moins singulière (la fameuse limite des 30 ans, vous voyez).
La musique, plutôt bien fichue, joue un grand rôle dans l'excellente mise en scène et est punchy à souhait. On n'échappera pas à des lourdeurs proches du manga comme des flashbacks (qui sont en réalité très drôles par leur répétition surtout la leçon sur tableau blanc), ou un Prince de la mort très méchant et donc très bête. Étant membre d'EXILE, il peut au moins faire à merveille ses danses macabres.
De très bons acteurs, donc, des références à des films occidentaux cultes, que je vous laisse découvrir, et un humour et un contexte qui rappelle, au début du moins, Satsui no Dotei. Mais bien moins noir que celui-ci, pour ceux que cela rebutait. Que du bon donc. La production a clairement atteint sa cible (moi). Mission accomplie !
Grosse comédie de l'été 2021, Boku no Satsui ga Koi wo Shita relate les péripéties d'un Hitman obsédé par la mort de son père adoptif, tué par un autre tueur à gage en la personne de Araki Yuko. Beauté froide et énigmatique ayant pour couverture la profession de mangaka. Très bon choix de la part de la production puisqu'aucune autre actrice japonaise ne sait faire la gueule comme elle. Et malgré toutes les gaffes de notre Inspecteur Gadget ou Grand Blond (Pierre Richard sort de ce corps), il sera très difficile de lui faire décocher un sourire. Les tentatives d'assassinats avortées, toutes plus drôles les unes des autres, seront un vrai régal, avec un jeu d'acteur vraiment au top. Les visages sont extrêmement expressifs et grimace sur grimace accompagnent parfaitement chaque pensée aussi idiote que malsaine, du moins les premiers épisodes.
Car l'amour ou le mystère prennent le pas sur la comédie et certains rôles deviennent rapidement trop sérieux. Heureusement le Nemesis de notre héros n'est pas en reste. Même s'il débute la série de manières grotesque dans sa méchanceté à la Moriarty du Sherlock Holmes de Miyazaki, il passe à remplacer le héros dans son rôle de candide en Amour. Les rôles secondaires sont de tout niveau, mais mention spéciale pour la secrétaire de notre mangaka-assassin, qui a une personnalité pour le moins singulière (la fameuse limite des 30 ans, vous voyez).
La musique, plutôt bien fichue, joue un grand rôle dans l'excellente mise en scène et est punchy à souhait. On n'échappera pas à des lourdeurs proches du manga comme des flashbacks (qui sont en réalité très drôles par leur répétition surtout la leçon sur tableau blanc), ou un Prince de la mort très méchant et donc très bête. Étant membre d'EXILE, il peut au moins faire à merveille ses danses macabres.
De très bons acteurs, donc, des références à des films occidentaux cultes, que je vous laisse découvrir, et un humour et un contexte qui rappelle, au début du moins, Satsui no Dotei. Mais bien moins noir que celui-ci, pour ceux que cela rebutait. Que du bon donc. La production a clairement atteint sa cible (moi). Mission accomplie !
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