Médecins de nuit (facile)
Habituée des comédies romantiques, pour son jolie petit nez et son grain de beauté légendaire, peut-être, Haru soulève à bout de bras son rôle de médecin urgentiste et tente de réanimer le genre plus qu'usé qu'est le drama médical et pas seulement au Japon. Va-t-elle y parvenir avant la relève de cette satanée équipe de jour ?
Depuis Urgence (1994) mais surement déjà avant, avec Médecin de nuit en France (1978) par exemple, les héros, médecins et torturés, faisant passer leur travail avant tout, au détriment d'une vie social et familiale sont légion à la télévision. Mais les dramas japonais ont ce pouvoir d'attraction, qui, par une idée plus ou moins originale ou une spécialisation, tentent à chaque fois de renouveler le genre. Oncologue, radiologue, médecin de ville, de campagne, d'ile, de montagne et même de bateau de croisière. On attend à chaque fois le petit plus qui va donner un regain d'intérêt à un genre sous perfusion. Autant dire que la mise en avant à outrance du statut "médecin de nuit, héros invisible" ne me dit rien qui vaille. Car en plus d'être déjà vu, les nuits japonaises sont certainement bien moins criblés de balles qu'aux USA et les accidents de la route (pourquoi tant de collisions avec les konbinis, d'ailleurs ?) ou AVC vont vite nous faire tourner en rond.
On peut compter sur les Japonais pour nous mettre en avant cette équipe de choc avec musique grandiloquente vu plongeante sur la salle des urgences, etc. Mais les poussifs scénaristiques sont là et dérangent. Nouvelle recrue en la personne de Kishi Yuta, très maladroit et tétanisé par la pression, ne se sentant pas fait pour ce métier et prêt à démissionner, mais bien sûr change complètement d'avis à la fin du 1er épisode. Heureusement dès l'épisode suivant la série prend de l'ampleur et très vite on s'attache à chaque personnage avec une empathie non feinte. Les voir évoluer dans le même immeuble, la journée alors qu'ils se supportent (dans les deux sens) déjà la nuit donne de la consistance aux relations et de l'humanité à ses personnages de fictions. Du statut de super héros sans failles, ils passent à des personnages très humains auxquels on peut tout à fait s'identifier. Chacun à sa petite histoire parallèle, ses raisons pour lesquelles ils sont devenus urgentistes et par un excellent jeu d'acteur vous toucherons.
Les excellents acteurs sont bien sûr la grande force de cette série, mais peut être une faiblesse aussi selon votre passif dramastique. Certains reprennent, à la virgule près, les rôles, les tics et parfois même le mystère qui entour son personnage déjà vu dans d'autres séries. Comme Tanaka Kei, que j'adore pourtant, mais qui nous fait un bis repetita de Unsung Cinderella ou Kitamura Takumi qui reprend les traits du maladroit infirmier de Nijiro Karute. Haru n'a plus à démontrer ses talents en médecine et quel bonheur de la voir sans masque, mais Okazaki Sae mériterait tellement mieux qu'un faire valoir d'Haru. À quand un premier rôle ? Heureusement (ou pas) celle-ci perd de l'importance jusqu'au milieu de la série permettant à chaque personnage d'avoir son épisode consacré.
Mais c'est évidemment pour les Johnny's, que certain(nes) se précipiteront au portillon pour faire signer les autographes. Car on a droit à un coup double en la présence de Kishi Yuta des King&Prince et Kitamura Takumi des DISH// . Pour ma génération (les vieux, donc) des acteurs confirmés comme Sawamura Ikki ou Maya Miki seront les bien venus, mais très en retrait, vous vous en doutez et pourtant les relations entre chaque protagoniste vont prendre rapidement une tournure inattendue redonnant dès le 3e épisode un regain d'intérêt pour une série médicale qui semblait bien banale au premier abord. Des liens dans le passé, des interconnexions, des secrets, des relations peut-être futures, avec des histoires pour chacun bien amené ce qui relègue malheureusement vu le nombre de personnages et donc d'histoires, certains au 3e rang. Kishi Yuta par exemple a vraiment du mal à s'imposer même après ce premier épisode ou il semblait être le presonnage principal. Avoir placé tous les protagonistes dans le même immeuble se révèle être finalement une très bonne idée. Même si avoir tant d'hommes autour d'elle, pour Haru, donne des allures de harem manga à certains moments.
Comme pour d'autres séries, souvent médical d'ailleurs, ce passant à Yokohama, la ville et en particulier le port sont mis en avant par une image d'un esthétisme proche de l'office du tourisme japonais. Il est impossible de ne pas avoir envie de voir Minato Mirai de ces propres yeux après ça.
Une série, donc, qui regroupe un casting, une image, et même des histoires qui ont bien plus d'intérêt qu'aux premiers abords (non, mais ce titre, il faut arrêter) Une série donc à regarder d'une traite, durant votre service de nuit dans cet hôpital dont les urgences ressemblent bien plus aux notres que celle des USA.
Depuis Urgence (1994) mais surement déjà avant, avec Médecin de nuit en France (1978) par exemple, les héros, médecins et torturés, faisant passer leur travail avant tout, au détriment d'une vie social et familiale sont légion à la télévision. Mais les dramas japonais ont ce pouvoir d'attraction, qui, par une idée plus ou moins originale ou une spécialisation, tentent à chaque fois de renouveler le genre. Oncologue, radiologue, médecin de ville, de campagne, d'ile, de montagne et même de bateau de croisière. On attend à chaque fois le petit plus qui va donner un regain d'intérêt à un genre sous perfusion. Autant dire que la mise en avant à outrance du statut "médecin de nuit, héros invisible" ne me dit rien qui vaille. Car en plus d'être déjà vu, les nuits japonaises sont certainement bien moins criblés de balles qu'aux USA et les accidents de la route (pourquoi tant de collisions avec les konbinis, d'ailleurs ?) ou AVC vont vite nous faire tourner en rond.
On peut compter sur les Japonais pour nous mettre en avant cette équipe de choc avec musique grandiloquente vu plongeante sur la salle des urgences, etc. Mais les poussifs scénaristiques sont là et dérangent. Nouvelle recrue en la personne de Kishi Yuta, très maladroit et tétanisé par la pression, ne se sentant pas fait pour ce métier et prêt à démissionner, mais bien sûr change complètement d'avis à la fin du 1er épisode. Heureusement dès l'épisode suivant la série prend de l'ampleur et très vite on s'attache à chaque personnage avec une empathie non feinte. Les voir évoluer dans le même immeuble, la journée alors qu'ils se supportent (dans les deux sens) déjà la nuit donne de la consistance aux relations et de l'humanité à ses personnages de fictions. Du statut de super héros sans failles, ils passent à des personnages très humains auxquels on peut tout à fait s'identifier. Chacun à sa petite histoire parallèle, ses raisons pour lesquelles ils sont devenus urgentistes et par un excellent jeu d'acteur vous toucherons.
Les excellents acteurs sont bien sûr la grande force de cette série, mais peut être une faiblesse aussi selon votre passif dramastique. Certains reprennent, à la virgule près, les rôles, les tics et parfois même le mystère qui entour son personnage déjà vu dans d'autres séries. Comme Tanaka Kei, que j'adore pourtant, mais qui nous fait un bis repetita de Unsung Cinderella ou Kitamura Takumi qui reprend les traits du maladroit infirmier de Nijiro Karute. Haru n'a plus à démontrer ses talents en médecine et quel bonheur de la voir sans masque, mais Okazaki Sae mériterait tellement mieux qu'un faire valoir d'Haru. À quand un premier rôle ? Heureusement (ou pas) celle-ci perd de l'importance jusqu'au milieu de la série permettant à chaque personnage d'avoir son épisode consacré.
Mais c'est évidemment pour les Johnny's, que certain(nes) se précipiteront au portillon pour faire signer les autographes. Car on a droit à un coup double en la présence de Kishi Yuta des King&Prince et Kitamura Takumi des DISH// . Pour ma génération (les vieux, donc) des acteurs confirmés comme Sawamura Ikki ou Maya Miki seront les bien venus, mais très en retrait, vous vous en doutez et pourtant les relations entre chaque protagoniste vont prendre rapidement une tournure inattendue redonnant dès le 3e épisode un regain d'intérêt pour une série médicale qui semblait bien banale au premier abord. Des liens dans le passé, des interconnexions, des secrets, des relations peut-être futures, avec des histoires pour chacun bien amené ce qui relègue malheureusement vu le nombre de personnages et donc d'histoires, certains au 3e rang. Kishi Yuta par exemple a vraiment du mal à s'imposer même après ce premier épisode ou il semblait être le presonnage principal. Avoir placé tous les protagonistes dans le même immeuble se révèle être finalement une très bonne idée. Même si avoir tant d'hommes autour d'elle, pour Haru, donne des allures de harem manga à certains moments.
Comme pour d'autres séries, souvent médical d'ailleurs, ce passant à Yokohama, la ville et en particulier le port sont mis en avant par une image d'un esthétisme proche de l'office du tourisme japonais. Il est impossible de ne pas avoir envie de voir Minato Mirai de ces propres yeux après ça.
Une série, donc, qui regroupe un casting, une image, et même des histoires qui ont bien plus d'intérêt qu'aux premiers abords (non, mais ce titre, il faut arrêter) Une série donc à regarder d'une traite, durant votre service de nuit dans cet hôpital dont les urgences ressemblent bien plus aux notres que celle des USA.
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