Sensei formidable VS élève fort minable
Le folklore japonais est une de mes grandes passions et un drama portant sur la chose ne pouvait que réveiller en moi ce détective qui se cache en chacun de nous. Sans ce thème principal, je n'aurais certainement jamais prêté attention à ce célèbre professeur agrégé de littérature ... de seulement 20 ans. Spécialisé dans les légendes anciennes et donc forcément, par ruissellement, urbaines, c'est la seule lumière qui a guidé mon choix de visionnage. Très marqué "bromance btw", voir "boyz love" je n'étais, ou en tout cas j'essayais de m'en convaincre, clairement pas la cible.
Le friendship entre ces deux jeunes protagonistes de vingt ans ne réveille pas en moi grand-chose, vu que j'en ai déjà le double et il mettra certainement quelques esprits étroits, mal à l'aise. Bien plus encore que le pronom iel dans le Petit Robert. Mais c'est oublier à qui s'adresse vraiment ce genre de Novels/Mangas. L'adaptation en drama, renforçant des traits, passant certainement de manière plus anodine en roman. Passons l'incohérence de l'âge des protagonistes, même si une grande différence d'âge aurait été bien plus dérangeante, surtout en terme d'abus de pouvoir, voir, de harcèlement sexuel, pour se focaliser sur deux personnalités très classiques dans les dramas d'enquêtes. Le professeur excentrique et le .... ( flic, étudiant, journaliste, ... cochez la bonne case) coincé et torturé.
Inoo Kei, clairement choisi pour sa gueule d'ange, quasi-poupon peine à me convaincre avec sa moue surjouée. La jalousie, diront certains, mais durant toute la première saison, je le voyais toujours comme un membre des Hey Say Jump et pas comme un grand prof reconnu. La cour d'étudiantes toujours amassée autour de lui, son côté bien trop familier, la aussi, à la limite de la légalité, fait penser continuellement à un phantasme d'étudiant.e de 15 ans plutôt qu'à un vrai universitaire. Alors que Jinguji Yuta qui dans son beau costume habituel de King & Prince se doit habituellement d'être un fantasme de jeune mal ou femelle ou non-binaire (je ne sais plus, je suis surement trop vieux) réussit parfaitement à faire oublier son côté Jonny's. Renfermé, torturé, écrasé sous le poids d'un pouvoir qui l'empêche de s'ouvrir aux autres.
Et c'est là que cette adaptation de Manga devient intéressante. Loin d'avoir ce côté too much d'un pouvoir de l'ADN, d'une intuition, ou d'un QI de 300, le pouvoir de repérer les mensonges est vécu par Jinguji Yuta comme une malédiction. Un fardeau qui l'empêche de créer des liens d'amitiés, et d'amour jusqu'à ne plus pouvoir communiquer avec sa propre famille. Imaginez avoir votre maman au téléphone vous disant tu me manques et vous, repérant dans l'instant même que c'est un mensonge. Horrible !
Très documenté, avec des images et des reconstitutions très réalistes, on apprend plein de chose dans ce Mysteri Drama finalement très bien produit. On a réellement l'impression d'assister à des cours sur le folklore japonais. Un rêve sans doute de redevenir étudiant et d'être pris en mains par un tel mentor. Passer du temps dans son bureau, partager un chocolat guimauve, se faire chouchouter, ... en gardant la porte ouverte et avec une assistante dans le bureau, évidement. Dommage en tout cas dans cette saison que ce rôle féminin semblent volontairement mis en retrait. Voir un peu joué de manière grotesque, sachant que Okada Yui est capable de bien mieux comme dans Edo moiselle. Mais il ne faudrait pas qu'elle prenne le dessus sur les deux stars de la série. Une mise en abyme montre justement son ressentiment face parfois à cette mise à l'écart. Dommage son excentricité de base aurait pu vraiment être un atout supplémentaire.
La musique colle parfaitement à l'ambiance mystique et je ne parle pas des Endings chantés par les protagonistes (même si l'intro vise juste). Mais du BGM rendant hommage aux séries d'enquêtes anglaises à succès ou aux films d'inspiration magique à la Harry Poter. Mais qui se transformant en musique flippante faisant monter une tension horrifique digne des meilleurs John Carpenter. Car c'est la force de cette série, ce va et vient entre Detective Conan et le drama horrifique du samedi soir. Certains diront qu'on n'est pas loin de Scoobidoo, car des explications rationnelles viennent souvent (toujours ?) en dénouement et on n'échappera pas au rassemblement par le Sensei, de tous les protagonistes dans un même lieu. Il nous expliquera tout son raisonnement avant de démasquer enfin le coupable, quelle surprise, me direz-vous. Ce n'est malheureusement pas un Spoil, mais les règles d'un genre, toujours trop codifié par les Japonais.
Heureusement plusieurs fils rouges "mystérieux" vous feront tenir en haleine jusqu'à la fin de la saison. Pourquoi ses yeux bleus ? Quelles sont les vrais sentiments des parents de Jinguji Yuta. Qui sont ses personnages qui gravitent autour du Sensei ? Pourquoi cache-t-il son passé ? Des questionnements nombreux et bien amenés (comprendre pas lourdement et insistant, comme c'est bien trop souvent le cas) qui redonne continuellement de l'intérêt à cette saison 1. Une vraie envie de repousser une deuxième fois la porte du bureau du Sensei, malgré les avertissements et son visage bien trop proche du votre assis sur ce petit canapé victorien.
Le friendship entre ces deux jeunes protagonistes de vingt ans ne réveille pas en moi grand-chose, vu que j'en ai déjà le double et il mettra certainement quelques esprits étroits, mal à l'aise. Bien plus encore que le pronom iel dans le Petit Robert. Mais c'est oublier à qui s'adresse vraiment ce genre de Novels/Mangas. L'adaptation en drama, renforçant des traits, passant certainement de manière plus anodine en roman. Passons l'incohérence de l'âge des protagonistes, même si une grande différence d'âge aurait été bien plus dérangeante, surtout en terme d'abus de pouvoir, voir, de harcèlement sexuel, pour se focaliser sur deux personnalités très classiques dans les dramas d'enquêtes. Le professeur excentrique et le .... ( flic, étudiant, journaliste, ... cochez la bonne case) coincé et torturé.
Inoo Kei, clairement choisi pour sa gueule d'ange, quasi-poupon peine à me convaincre avec sa moue surjouée. La jalousie, diront certains, mais durant toute la première saison, je le voyais toujours comme un membre des Hey Say Jump et pas comme un grand prof reconnu. La cour d'étudiantes toujours amassée autour de lui, son côté bien trop familier, la aussi, à la limite de la légalité, fait penser continuellement à un phantasme d'étudiant.e de 15 ans plutôt qu'à un vrai universitaire. Alors que Jinguji Yuta qui dans son beau costume habituel de King & Prince se doit habituellement d'être un fantasme de jeune mal ou femelle ou non-binaire (je ne sais plus, je suis surement trop vieux) réussit parfaitement à faire oublier son côté Jonny's. Renfermé, torturé, écrasé sous le poids d'un pouvoir qui l'empêche de s'ouvrir aux autres.
Et c'est là que cette adaptation de Manga devient intéressante. Loin d'avoir ce côté too much d'un pouvoir de l'ADN, d'une intuition, ou d'un QI de 300, le pouvoir de repérer les mensonges est vécu par Jinguji Yuta comme une malédiction. Un fardeau qui l'empêche de créer des liens d'amitiés, et d'amour jusqu'à ne plus pouvoir communiquer avec sa propre famille. Imaginez avoir votre maman au téléphone vous disant tu me manques et vous, repérant dans l'instant même que c'est un mensonge. Horrible !
Très documenté, avec des images et des reconstitutions très réalistes, on apprend plein de chose dans ce Mysteri Drama finalement très bien produit. On a réellement l'impression d'assister à des cours sur le folklore japonais. Un rêve sans doute de redevenir étudiant et d'être pris en mains par un tel mentor. Passer du temps dans son bureau, partager un chocolat guimauve, se faire chouchouter, ... en gardant la porte ouverte et avec une assistante dans le bureau, évidement. Dommage en tout cas dans cette saison que ce rôle féminin semblent volontairement mis en retrait. Voir un peu joué de manière grotesque, sachant que Okada Yui est capable de bien mieux comme dans Edo moiselle. Mais il ne faudrait pas qu'elle prenne le dessus sur les deux stars de la série. Une mise en abyme montre justement son ressentiment face parfois à cette mise à l'écart. Dommage son excentricité de base aurait pu vraiment être un atout supplémentaire.
La musique colle parfaitement à l'ambiance mystique et je ne parle pas des Endings chantés par les protagonistes (même si l'intro vise juste). Mais du BGM rendant hommage aux séries d'enquêtes anglaises à succès ou aux films d'inspiration magique à la Harry Poter. Mais qui se transformant en musique flippante faisant monter une tension horrifique digne des meilleurs John Carpenter. Car c'est la force de cette série, ce va et vient entre Detective Conan et le drama horrifique du samedi soir. Certains diront qu'on n'est pas loin de Scoobidoo, car des explications rationnelles viennent souvent (toujours ?) en dénouement et on n'échappera pas au rassemblement par le Sensei, de tous les protagonistes dans un même lieu. Il nous expliquera tout son raisonnement avant de démasquer enfin le coupable, quelle surprise, me direz-vous. Ce n'est malheureusement pas un Spoil, mais les règles d'un genre, toujours trop codifié par les Japonais.
Heureusement plusieurs fils rouges "mystérieux" vous feront tenir en haleine jusqu'à la fin de la saison. Pourquoi ses yeux bleus ? Quelles sont les vrais sentiments des parents de Jinguji Yuta. Qui sont ses personnages qui gravitent autour du Sensei ? Pourquoi cache-t-il son passé ? Des questionnements nombreux et bien amenés (comprendre pas lourdement et insistant, comme c'est bien trop souvent le cas) qui redonne continuellement de l'intérêt à cette saison 1. Une vraie envie de repousser une deuxième fois la porte du bureau du Sensei, malgré les avertissements et son visage bien trop proche du votre assis sur ce petit canapé victorien.
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