The Oni Picture Show
Les dramas, c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Le pitch improbable, "un hôpital de Yokohama pris en otage par des terroristes masqués", peut donner un avant goût. Mais vous risquez d'être vite surpris par la tournure que va prendre cette série B, voir Z de NTV. Cette deuxième couche qui va surprendre, décevoir ou enchanter par son arrière-goût vraiment "bizarre". Car" bizarre" est bien l'adjectif qui qualifiera le mieux cet Action Drama fleurant bon les années 80, le Cheap et l'hommage, malgré lui, aux Midnight Movies. Replongeons donc à la belle époque de la VHS et des vidéoclubs.
Difficile ainsi, de savoir si durant les premières heures, on se retrouve face à un hommage, ou si vraiment les producteurs, les scénaristes, réalisateurs, et même, les pourtant bons acteurs, ont voulu être premier degré. Tout rappelle l'âge d'or de la location des VHS. Un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Quand il fallait approvisionner par des centaines heures de films d'actions les rayons de ces vidéoclubs. Jean-Claude Van Dam, Steven Seagel, Scharzy, Stallone et bien sûr Bruce Wallis, une des deux principales inspirations de ce "chef-d'œuvre". Plagiant, sans aucune dignité, Die Hard, mais également '24h' dans les postures, le montage, les stress ou l'action sans fins, on sera tantôt enchantés, tantôt outrés par l'audace de la production. Tout porte à croire donc que ce nanar ne vaut pas les 10 fois 45 min que l'on s'apprête à subir. Mais voulus ou non, le non-sens, le réalisme au niveau 0, que dis-je -1, le jeu d'acteur à la ramasse, bref, le What the Fuck permanent érigent ce supposé Action Drama au rang de chef-d'œuvre de l'humour. Et c'est dans l'état d'esprit de s'attendre à éclater de rire dans les moments se voulant les plus dramatiques que vous allez apprécier le plus le navet de l'année.
On sourira toutes les 5 secondes grâce à des cliffhangers improbables, tels que: Une attaque de dizaine de drones kamikazes dans un conduit d'aération que l'on évite sans peine. Des ennemis qui vous tirent dessus cent 100 fois à la mitraillette, des fights scènes sans fin où l'on ressort toujours indemne. Des masques, bien sûr, que l'on ne retire pas à l'agresseur sonné. Et mon préféré, la scène de la fenêtre. Mais là, je vous laisse la découvrir en entier, car c'est une leçon de tout ce qu'il ne faut pas faire en projet de fin d'étude de cinéma. Les acteurs eux-mêmes semblent, à peine sortie du club de théâtre de leur collège. Des acteurs confirmés, qui savent ce qu'est jouer, font pourtant partie du casting. Tsutsui Mariko ou Watabe Atsuro qui rejounte éternellement leurs rôles de politiciens véreux, surjouent comme ce n'est pas permis. Je ne peux évidement pas dévoiler beaucoup le reste du cast, la dizaine d'Onis façon Sentai est là comme des Kinder Surprise à attendre de dévoiler leurs identités, à chaque générique de fin. Qui se cachera derrière le bleu, le rouge, etc ... c'est à la fois ridicule et palpitant. Un peu comme quand on attend le casting de "danse avec les Stars". Y aura-t-il justement des stars ? En tout les cas, on sent pour les acteurs principaux que cela reste surtout alimentaire, le choix de jouer dans ce drama.
Sakurai Sho est indestructible et un mauvais père qui tente des vans que même bruce willis n'osait plus. Sa femme Higa Manami est une sainte qui veut sauver le monde entier. Leur fille de 8 ans qui est certainenent la meilleure actrice de la série, se rebelle comme une ado de 15 ans et devient la star des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, n'en parlons pas, ils sont aussi impossibles à fermer dans cette série que les volets de cet hôpital à ouvrir. Ressemblant plus à un parlement-bunker nord-Coréen, il est bourré de pièces secrètes et de lasers. Vous allez adorer. Rien n'a de sens. Les technologies sont à la fois obsolètes (talkiewalkie) et ultra-futuristes. Les hackers geeks sont ultra-clichés, comme tout le reste, de toute façon. Je pourrais parler pendant des heures de ce drama, disséquer chaque scène, voir ouvrir une école de cinéma inversée, pour montrer tout ce qu'il ne faut pas faire, rien qu'avec le générique, les catch-eyes, ou la musique grandiloquente. Le dernier épisode vaut vraiment son pesant de cacahuètes pour cela. Et attention à la scène post-générique, où on atteint des sommets stratosphériques. Je mets donc la note maximale pour tout. Et je suis sûr qu'on a un Horror Picture Show du drama d'action face à nous. Vivement les soirées cinéma cosplayées en Musashi Saburo et Yamato Koichi. On a des s masques et des phrases cultes. Uso daro ! 10/10 je vous dis.
Difficile ainsi, de savoir si durant les premières heures, on se retrouve face à un hommage, ou si vraiment les producteurs, les scénaristes, réalisateurs, et même, les pourtant bons acteurs, ont voulu être premier degré. Tout rappelle l'âge d'or de la location des VHS. Un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Quand il fallait approvisionner par des centaines heures de films d'actions les rayons de ces vidéoclubs. Jean-Claude Van Dam, Steven Seagel, Scharzy, Stallone et bien sûr Bruce Wallis, une des deux principales inspirations de ce "chef-d'œuvre". Plagiant, sans aucune dignité, Die Hard, mais également '24h' dans les postures, le montage, les stress ou l'action sans fins, on sera tantôt enchantés, tantôt outrés par l'audace de la production. Tout porte à croire donc que ce nanar ne vaut pas les 10 fois 45 min que l'on s'apprête à subir. Mais voulus ou non, le non-sens, le réalisme au niveau 0, que dis-je -1, le jeu d'acteur à la ramasse, bref, le What the Fuck permanent érigent ce supposé Action Drama au rang de chef-d'œuvre de l'humour. Et c'est dans l'état d'esprit de s'attendre à éclater de rire dans les moments se voulant les plus dramatiques que vous allez apprécier le plus le navet de l'année.
On sourira toutes les 5 secondes grâce à des cliffhangers improbables, tels que: Une attaque de dizaine de drones kamikazes dans un conduit d'aération que l'on évite sans peine. Des ennemis qui vous tirent dessus cent 100 fois à la mitraillette, des fights scènes sans fin où l'on ressort toujours indemne. Des masques, bien sûr, que l'on ne retire pas à l'agresseur sonné. Et mon préféré, la scène de la fenêtre. Mais là, je vous laisse la découvrir en entier, car c'est une leçon de tout ce qu'il ne faut pas faire en projet de fin d'étude de cinéma. Les acteurs eux-mêmes semblent, à peine sortie du club de théâtre de leur collège. Des acteurs confirmés, qui savent ce qu'est jouer, font pourtant partie du casting. Tsutsui Mariko ou Watabe Atsuro qui rejounte éternellement leurs rôles de politiciens véreux, surjouent comme ce n'est pas permis. Je ne peux évidement pas dévoiler beaucoup le reste du cast, la dizaine d'Onis façon Sentai est là comme des Kinder Surprise à attendre de dévoiler leurs identités, à chaque générique de fin. Qui se cachera derrière le bleu, le rouge, etc ... c'est à la fois ridicule et palpitant. Un peu comme quand on attend le casting de "danse avec les Stars". Y aura-t-il justement des stars ? En tout les cas, on sent pour les acteurs principaux que cela reste surtout alimentaire, le choix de jouer dans ce drama.
Sakurai Sho est indestructible et un mauvais père qui tente des vans que même bruce willis n'osait plus. Sa femme Higa Manami est une sainte qui veut sauver le monde entier. Leur fille de 8 ans qui est certainenent la meilleure actrice de la série, se rebelle comme une ado de 15 ans et devient la star des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, n'en parlons pas, ils sont aussi impossibles à fermer dans cette série que les volets de cet hôpital à ouvrir. Ressemblant plus à un parlement-bunker nord-Coréen, il est bourré de pièces secrètes et de lasers. Vous allez adorer. Rien n'a de sens. Les technologies sont à la fois obsolètes (talkiewalkie) et ultra-futuristes. Les hackers geeks sont ultra-clichés, comme tout le reste, de toute façon. Je pourrais parler pendant des heures de ce drama, disséquer chaque scène, voir ouvrir une école de cinéma inversée, pour montrer tout ce qu'il ne faut pas faire, rien qu'avec le générique, les catch-eyes, ou la musique grandiloquente. Le dernier épisode vaut vraiment son pesant de cacahuètes pour cela. Et attention à la scène post-générique, où on atteint des sommets stratosphériques. Je mets donc la note maximale pour tout. Et je suis sûr qu'on a un Horror Picture Show du drama d'action face à nous. Vivement les soirées cinéma cosplayées en Musashi Saburo et Yamato Koichi. On a des s masques et des phrases cultes. Uso daro ! 10/10 je vous dis.
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