Famille d'accueil
Les histoires de famille loufoques ont la cote depuis des décennies dans les séries japonaises. Si Spy Family a trouvé son public également en occident, elle est le résultat d'une longue série de gags mangas, prenant place dans ce qui reste la dernière aventure moderne tout en soudant la nation japonaise, la cellule familiale. Ainsi, en seulement 4 épisodes de 20 min, on retrouve tous les poncifs du gag manga familial. Avec, comme pour Spy Familly ou l'excellent Nanba MG5 ce manque de moralité et de bien séance. Ses transgressions par procuration sont tellement libératrices pour tout membre d'une famille biparentale, monoparentale ou recomposée, prisonnier des stéréotypes qu'il côtoie chaque jour et destiné à les reproduire.
Amoral et feel good en même temps, l'histoire se passe au sein d'une famille adepte des crimes crapuleux, mais qui a tout de la petite famille parfaite. Une belle villa en banlieue, un papa gentil, une maman dévoué, le couple garçon-fille adolescents et assurément sérieux à l'école. Mais quand Un jeune cambrioleur mal dans sa peau et orphelins débarque dans leur vie, les masquent tombes. Les situations de comédie avec une pointe de violence et un manque de moralité rafraîchissant s'enchainent alors sur les deux premiers épisodes. La bonne idée du jeu TV, fait mouche, mais rapidement le reste de la série tourne à un drama bien moins loufoque. Le sérieux prend le pas et les leçons de moral, des biens pensants, insidieusement, revient. Avec cette volonté affichée de devoir pour être heureux, recréer les stéréotypes de la petite famille parfaite japonaise.
Plus d'épisodes, plus d'immoralité encore et plus de fun à la Nanba MG5 auraient été bien venu. Des gags, il pouvait en avoir à la pelle. Des voisins trop curieux qui s'immiscent dans les affaires de la famille. Une police incompétente qui tente de les coffrer, en vain, la famille qui va aider des habitants du quartier, qui iront jusqu'à les protéger. Tout en maintenant les chantages, extorsion de fonds, manipulation à la sugar dady ou sectaire que vous verrez rapidement aborder, mais toujours avec beaucoup d'humour.
On aurait pu s'attacher aux personnages. D'autant plus que le héros est parfaitement joué par Hongo Kanata qui, avec ses maladresses et ce rictus gêné, nous touche et le rend convaincant. Ce besoin de recréer une famille est fort, mais c'est dommage qu'il prenne le pas sur l'humour à partir de la moitié des 4 épisodes. Il y avait de quoi faire une longue série récurrente pour les fins d'après-midi, mais les biens pensants en ont décidé autrement. Pas que cela ne donne des idées à la jeunesse japonaise chaste et vertueuse.
Amoral et feel good en même temps, l'histoire se passe au sein d'une famille adepte des crimes crapuleux, mais qui a tout de la petite famille parfaite. Une belle villa en banlieue, un papa gentil, une maman dévoué, le couple garçon-fille adolescents et assurément sérieux à l'école. Mais quand Un jeune cambrioleur mal dans sa peau et orphelins débarque dans leur vie, les masquent tombes. Les situations de comédie avec une pointe de violence et un manque de moralité rafraîchissant s'enchainent alors sur les deux premiers épisodes. La bonne idée du jeu TV, fait mouche, mais rapidement le reste de la série tourne à un drama bien moins loufoque. Le sérieux prend le pas et les leçons de moral, des biens pensants, insidieusement, revient. Avec cette volonté affichée de devoir pour être heureux, recréer les stéréotypes de la petite famille parfaite japonaise.
Plus d'épisodes, plus d'immoralité encore et plus de fun à la Nanba MG5 auraient été bien venu. Des gags, il pouvait en avoir à la pelle. Des voisins trop curieux qui s'immiscent dans les affaires de la famille. Une police incompétente qui tente de les coffrer, en vain, la famille qui va aider des habitants du quartier, qui iront jusqu'à les protéger. Tout en maintenant les chantages, extorsion de fonds, manipulation à la sugar dady ou sectaire que vous verrez rapidement aborder, mais toujours avec beaucoup d'humour.
On aurait pu s'attacher aux personnages. D'autant plus que le héros est parfaitement joué par Hongo Kanata qui, avec ses maladresses et ce rictus gêné, nous touche et le rend convaincant. Ce besoin de recréer une famille est fort, mais c'est dommage qu'il prenne le pas sur l'humour à partir de la moitié des 4 épisodes. Il y avait de quoi faire une longue série récurrente pour les fins d'après-midi, mais les biens pensants en ont décidé autrement. Pas que cela ne donne des idées à la jeunesse japonaise chaste et vertueuse.
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