Je suis de retour du futur
En retard dans mes reviews, je m'attelle enfin à l'ovni SF de ce printemps. Vous l'attendiez sur le quai de la gare, ce Pending train de 8:23, avec son casting de rêve.Yamada Yuki, Akaso Eiji et Kamishiraishi Moka (Adieux), dans un triangle amoureux au cœur d'un triangle des Bermudes ferroviaire. Recruté respectivement pour leur côté bad boy, gendre idéal ou amoureuse gaffeuse, vous serez servi de ce côté-là, un peu trop, jusqu'à vouloir rapidement retourner chez vous, tant vous n'en pourrez plus.
Sur le papier évidemment, tout porte à croire un à must de la SF. Les voyages dans le temps en train nous manque tellement depuis Back to the future 3. Mais, il ne faut pas être Einstein pour comprendre que nous sommes loin de ce chef-d'œuvre du cinéma. Si Docteur Stone est clairement un hommage réussit au docteur Brown, il manque ici une figure délirante qui donne envie de vivre dans cette époque atteinte par un train un peu trop en retard. Elle aurait pu être incarnée par Moka Chan qui sait jouer à la perfection les filles haut-perchées. Elle serait d'ailleurs excellente dans la version nippone de HPI. Mais elle est, ici, cantonnée à un rôle de faire valoir des deux beaux gosses de service. "Ouah, ils ont trouvé de l'eau. Ouah, il a mis une bâche sur le toit pour récupérer… de l'eau. Ouah, il a vu dans la foret des bouteilles… d'eau. " Présente, pour les rassurer, les encourager, son rôle ressemble à celui de la parfaite caricature des mamans japonaise. « Gambatte ne!, et tu soulèveras des montagnes ». Un vrai complexe d'œdipe non résolu pour les producteurs.
Les épisodes se suivent et se ressemblent, en dévoilant la personnalité et l'histoire de chaque perso, rongés par les remords ou traversés par une trouille plus profonde que la foret dans laquelle ils se retrouvent. Il faut dire qu'elle ne fait que 500 m. Mais, on fera fi des incohérences, pour se consacrer sur le cœur du drama, les flashbacks. Du classique, donc, dans les remises en questions de nos héros, surtout que les choses inavouables qu'ils mettent trois épisodes à cracher, sont tellement mal amenées qu'aucune surprise vous transpercera le cul.
Alors que les décors sont sympas de verdure, avec cette forêt primaire et cette steppe aride, la mise en scène est catastrophique. Les mouvements de caméra donnent ce petit côté aventure qui va bien, mais les plans fixes façon soap sont trop nombreux et souvent inutiles. Ils cassent le rythme qui devrait être épique (cf. Dr Stone). C'est plat, et peu sujet aux tensions, alors que l'on devrait être dans un huis clos pastoral permanent. Heureusement, après le 4ᵉ épisode, la série reprend de l'intérêt et décolle vraiment à ce moment-là. Plus de personnalités renouvelle l'intérêt, car les premières ont du mal à évoluer. Un comble pour une transposition dans un tel quotidien.
La musique, par contre, ne vous transportera pas à l'autre bout de la planète. D'une maladresse absolue, en voulant mélanger de l'épique et de la musica de Soap. Les catchs eyes font peur et cassent un rythme qui pourrait être tendu. Avec de la grandiloquence qui donne une impression d'aventure en carton. Et, pourtant, après 10 épisodes, on s'y est habitué, à tel point que l'on verse sa larme avec Moka Chan au moment de se dire Adieux. Et, il faut dire, une fois de plus que les Japonais sont les maîtres de l'ending. Official Hige Dandism nous ravi, comme d'habitude, avec un hit qui commence en plus par "Daijoubu" dans ses paroles. Pour cette situation de crise permanente, quel professionnalisme ! Ce hit et les excellents acteurs que l'on compte par dizaine, permettant ainsi de faire jouer aussi bien de jeunes pousses que de plus célèbres, sauvent la série du naufrage. Je vous laisse avoir la surprise de les découvrir, car c'est vraiment un des seuls points positifs de la série. Mais, c'est déjà beaucoup plus que le Cold Game survivaliste de 2021. Du coup, je relativise et me dis que le scénario et la mise en scène tiennent du génie, ici.
Sur le papier évidemment, tout porte à croire un à must de la SF. Les voyages dans le temps en train nous manque tellement depuis Back to the future 3. Mais, il ne faut pas être Einstein pour comprendre que nous sommes loin de ce chef-d'œuvre du cinéma. Si Docteur Stone est clairement un hommage réussit au docteur Brown, il manque ici une figure délirante qui donne envie de vivre dans cette époque atteinte par un train un peu trop en retard. Elle aurait pu être incarnée par Moka Chan qui sait jouer à la perfection les filles haut-perchées. Elle serait d'ailleurs excellente dans la version nippone de HPI. Mais elle est, ici, cantonnée à un rôle de faire valoir des deux beaux gosses de service. "Ouah, ils ont trouvé de l'eau. Ouah, il a mis une bâche sur le toit pour récupérer… de l'eau. Ouah, il a vu dans la foret des bouteilles… d'eau. " Présente, pour les rassurer, les encourager, son rôle ressemble à celui de la parfaite caricature des mamans japonaise. « Gambatte ne!, et tu soulèveras des montagnes ». Un vrai complexe d'œdipe non résolu pour les producteurs.
Les épisodes se suivent et se ressemblent, en dévoilant la personnalité et l'histoire de chaque perso, rongés par les remords ou traversés par une trouille plus profonde que la foret dans laquelle ils se retrouvent. Il faut dire qu'elle ne fait que 500 m. Mais, on fera fi des incohérences, pour se consacrer sur le cœur du drama, les flashbacks. Du classique, donc, dans les remises en questions de nos héros, surtout que les choses inavouables qu'ils mettent trois épisodes à cracher, sont tellement mal amenées qu'aucune surprise vous transpercera le cul.
Alors que les décors sont sympas de verdure, avec cette forêt primaire et cette steppe aride, la mise en scène est catastrophique. Les mouvements de caméra donnent ce petit côté aventure qui va bien, mais les plans fixes façon soap sont trop nombreux et souvent inutiles. Ils cassent le rythme qui devrait être épique (cf. Dr Stone). C'est plat, et peu sujet aux tensions, alors que l'on devrait être dans un huis clos pastoral permanent. Heureusement, après le 4ᵉ épisode, la série reprend de l'intérêt et décolle vraiment à ce moment-là. Plus de personnalités renouvelle l'intérêt, car les premières ont du mal à évoluer. Un comble pour une transposition dans un tel quotidien.
La musique, par contre, ne vous transportera pas à l'autre bout de la planète. D'une maladresse absolue, en voulant mélanger de l'épique et de la musica de Soap. Les catchs eyes font peur et cassent un rythme qui pourrait être tendu. Avec de la grandiloquence qui donne une impression d'aventure en carton. Et, pourtant, après 10 épisodes, on s'y est habitué, à tel point que l'on verse sa larme avec Moka Chan au moment de se dire Adieux. Et, il faut dire, une fois de plus que les Japonais sont les maîtres de l'ending. Official Hige Dandism nous ravi, comme d'habitude, avec un hit qui commence en plus par "Daijoubu" dans ses paroles. Pour cette situation de crise permanente, quel professionnalisme ! Ce hit et les excellents acteurs que l'on compte par dizaine, permettant ainsi de faire jouer aussi bien de jeunes pousses que de plus célèbres, sauvent la série du naufrage. Je vous laisse avoir la surprise de les découvrir, car c'est vraiment un des seuls points positifs de la série. Mais, c'est déjà beaucoup plus que le Cold Game survivaliste de 2021. Du coup, je relativise et me dis que le scénario et la mise en scène tiennent du génie, ici.
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