Un petit coin de parapluie
Dire que l'on retrouve Nagano Mei et Yamada Yuki en premiers rôles devrait suffire à donner envie de regarder ce nouveau sponsor des mouchoirs Kleenex. Mais les productions auxquelles chacun participe (un peu moins pour Mei chan) sont parfois inégales. Au même titre que l'excellent acteur-réalisateur Saito Takumi que l'on retrouve aussi ici et qui nous fait parfois comprendre dans son jeu que le travail est purement alimentaire. Et on ne compte même pas les publicités ridicules dans lesquelles ces trois là participe chacun. Mais trêve de faux suspense. Avec le réalisateur de Liar Game et Mystery to iu na kare à la barre, vous vivrez assez de moments de stress et d'émotion dans ce chef d'œuvre romantico-fantastique. Oui, "chef d'œuvre"! Et pourtant j'ai inondé de mes larmes bien des des mouchoirs depuis que je regarde des damas. Mais là, c'est un camion entier qu'il va vous falloir.
Comme souvent, ce serait dommage de dévoiler l'intrigue, d'autant plus que le thème est excellemment amené, en toutes dernières minutes dans le long premier épisode. Pendant la première heure, on nage de manière assez classique en plein childhood romance, à grand coup de regret et d'échec dans sa jeune vie d'adulte. Ce qui pourrait du coup faire fuir les amateurs de mystère... Mais le basculement dans le fantastique n'en est que plus intense.
Le merveilleux (mots mal choisi, vu la suite) fait son entrée par la petite porte, mais le thème n'a pas encore été beaucoup exploité et promet des rebondissements fort dès la fin du premier épisode. Les thèmes de société annexes rajoutent clairement du sens, et ancrent dans la réalité un conte qui est à la fois un cauchemar et une romance infinie. La difficulté de communiquer, la violence intrafamiliale, le handicape ou les aspirations de la jeunesse dans une société ultra codifiée, dominée par les plus de 40 ans. Le Pawa Hara, à outrance, le renoncement à ses rêves et a ses aspirations, la perte de l'autonomie parlent à toutes les générations et donnent un pouvoir nostalgique fort à ce drama. Le choix de baser l'histoire à Nagasaki, ville cosmopolite, remplie de vielles demeures à l'occidental et meurtrie, s'il en est au Japon, renforce l'affolement des sentiments qui se mélangent entre le confort du passé et les peurs du changement.
La musique empreinte d'émotion est parfaitement à la hauteur de celle procurée par l'histoire, la mise en scène et bien sur les acteurs. Spécialiste des grands moments d'émotions adolescentes, comme pour le film Kimi no suizou wo tabetai, l'excellent compositeur Matsutani Suguru rajoute encore de la beauté à ce drama. Mais c'est bien du côté du couple Nagano Mei et Yamada Yuki que l'émotion est la plus palpable. Alors que la première n'a plus rien a prouvé dans les émotions, Yamada Yuki par ses grimaces gênées, sa capacité à retranscrire la timidité et bien sur son regard sans nul pareil produit les mêmes frissons que la situation que vie Mei-chan. On est dans de l'orfèvrerie pour une comédie romantique. à-t-elle point que chaque épisode va vous procurer une humidification olfactive comme vous en avez jamais eu. Le thème est horrible, voir too much, mais rejoint tellement une réalité pour certaines familles, que l'on y croit et le pouvoir émotionnel n'en est que plus grand. On est accompagné, de plus, par un Saito Takumi à la dégaine aussi effrayante que bien joué. Du coup Shirasu Jin qui ne manque pourtant pas de charisme ne semble servir à rien dans ce drama. Et pourtant il est excellent. Si vous ne devez voir qu'un seul drama japonais cette année c'est Kimi ga kokoro wo kureta kara. Mais comme si tous ces excellents points positifs ne suffisaient pas, il reste un dernier cadeau offert au font du paquet de mouchoir.
Alors qu'elle a beaucoup tourné pour le cinéma en 2023, Nagano Mei n'est pas le seul retour apprécié au TV drama romantique. La trop attendue (en live), Utada Hikaru propose un inédit pour la sortie de son premier best off et sa tournée que l'on espère mondiale à l'heure où j'écris ces lignes. Une écriture qui sublime encore les propos de la série et une promesse qu'espérons-le ne mettra pas 10 ans à se réaliser.
Comme souvent, ce serait dommage de dévoiler l'intrigue, d'autant plus que le thème est excellemment amené, en toutes dernières minutes dans le long premier épisode. Pendant la première heure, on nage de manière assez classique en plein childhood romance, à grand coup de regret et d'échec dans sa jeune vie d'adulte. Ce qui pourrait du coup faire fuir les amateurs de mystère... Mais le basculement dans le fantastique n'en est que plus intense.
Le merveilleux (mots mal choisi, vu la suite) fait son entrée par la petite porte, mais le thème n'a pas encore été beaucoup exploité et promet des rebondissements fort dès la fin du premier épisode. Les thèmes de société annexes rajoutent clairement du sens, et ancrent dans la réalité un conte qui est à la fois un cauchemar et une romance infinie. La difficulté de communiquer, la violence intrafamiliale, le handicape ou les aspirations de la jeunesse dans une société ultra codifiée, dominée par les plus de 40 ans. Le Pawa Hara, à outrance, le renoncement à ses rêves et a ses aspirations, la perte de l'autonomie parlent à toutes les générations et donnent un pouvoir nostalgique fort à ce drama. Le choix de baser l'histoire à Nagasaki, ville cosmopolite, remplie de vielles demeures à l'occidental et meurtrie, s'il en est au Japon, renforce l'affolement des sentiments qui se mélangent entre le confort du passé et les peurs du changement.
La musique empreinte d'émotion est parfaitement à la hauteur de celle procurée par l'histoire, la mise en scène et bien sur les acteurs. Spécialiste des grands moments d'émotions adolescentes, comme pour le film Kimi no suizou wo tabetai, l'excellent compositeur Matsutani Suguru rajoute encore de la beauté à ce drama. Mais c'est bien du côté du couple Nagano Mei et Yamada Yuki que l'émotion est la plus palpable. Alors que la première n'a plus rien a prouvé dans les émotions, Yamada Yuki par ses grimaces gênées, sa capacité à retranscrire la timidité et bien sur son regard sans nul pareil produit les mêmes frissons que la situation que vie Mei-chan. On est dans de l'orfèvrerie pour une comédie romantique. à-t-elle point que chaque épisode va vous procurer une humidification olfactive comme vous en avez jamais eu. Le thème est horrible, voir too much, mais rejoint tellement une réalité pour certaines familles, que l'on y croit et le pouvoir émotionnel n'en est que plus grand. On est accompagné, de plus, par un Saito Takumi à la dégaine aussi effrayante que bien joué. Du coup Shirasu Jin qui ne manque pourtant pas de charisme ne semble servir à rien dans ce drama. Et pourtant il est excellent. Si vous ne devez voir qu'un seul drama japonais cette année c'est Kimi ga kokoro wo kureta kara. Mais comme si tous ces excellents points positifs ne suffisaient pas, il reste un dernier cadeau offert au font du paquet de mouchoir.
Alors qu'elle a beaucoup tourné pour le cinéma en 2023, Nagano Mei n'est pas le seul retour apprécié au TV drama romantique. La trop attendue (en live), Utada Hikaru propose un inédit pour la sortie de son premier best off et sa tournée que l'on espère mondiale à l'heure où j'écris ces lignes. Une écriture qui sublime encore les propos de la série et une promesse qu'espérons-le ne mettra pas 10 ans à se réaliser.
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