Un bel air ... musical... de déjà vu
Après avoir pris une pause drama en 2023, l'excellente Sugisaki Hana (no Satsukyu ) revient nous éblouir par son interprétation sans faille des sentiments humains. Épaulée par une pléthore d'acteurs de haut rang, ce nouveau drama en blouse blanche, prônant l'intégration et la résilience, s'annonce sur le papier des plus prometteurs. Mais le sujet de l'amnésie étant surexploité par les scénaristes en manque d'inspiration, nos souvenirs de trop nombreuses séries, en particulier médicales, risquent d'altérer notre jugement.
Une mise en scène clinique
La première chose qui nous saute aux yeux dans ce qui devra être un mélo-drama sûr-lacrymale, c'est ce rendu à l'image qui se veut très réaliste. Peu maquillé, chaque acteur et donc situation ont de la gueule à l'écran. On est loin du lissage l'Oréal des comédies romantiques et on distingue clairement l'âge de chacun, donnant de la maturité aux propos. Chiba Yudai ou Kichise Michiko, par exemples, paraissent enfin leurs âges (35 et 49). Et pour moi, ça me rassure sur les injustices de la vieillesse. On sent ce souci de retranscrire l'hôpital et la prise en charge de la maladie au plus proche du réel, et surtout celui de la vie solitaire de notre héroïne et son combat pour la rendre la plus ordinaire possible.
50th First Day
Si des séries italiennes à succès ou des remakes japonais de comédies romantiques américaines, prennent le parti de piétiner le réalisme du quotidien d'un amnésique, on reste ici au plus proche de ce que peut vivre une personne atteinte d'un trouble de la mémoire. Chaque soir, notre héroïne retranscrit ce qu'elle a vécu dans sa journée. Elle prend des notes sur les nouveaux patients, ses collègues et se fait un point d'honneur à les appeler par leur prénom, après avoir révisé de longues heures à son réveil. Sugisaki Hana est une artiste qui vit le handicape de manière positive et qui nous transmet à chaque fois cette joie de vivre, sa mélancolie et ses peurs de manière magistral. Dans une comédie comme Koi Desu: Yankee-kun to Hakujou Garu (2021) Elle donnait le sourire à chacun, malgré sa vue défaillante. Bien sûr, c'est totalement exagéré et peut-être déplacé de dire qu'on ressent le handicape avec elle. Mais sa prestation permet de nous donner à chacun une once d'empathie.
Du classique au moderne
La construction des épisodes vous paraitra on ne peut plus classique, pour le genre. Avec "LE" patient à problème, ici cérébrale, couplé souvent à une situation familiale ou sociétale compliquée et dont l'enquête" médicale" débouchera sur sa guérison. E tout cela après quelques larmes d'empathie versées par notre petit cœur serré, évidement. Mais le véritable mystère qui prend le pas sur tout et vous passionnera certainement jusqu'au dernier épisode, c'est celui de la vérité sur la maladie de notre Héroïne. Les acteurs qui gravitent autour d'elle, à commencer par son Senpai, sont inquiétants sans forcer le jeu. Wakaba Ryuya transpire la mélancolie et la "kakkoï" attitude en plus de son aura mystérieuse. Passant de l'ombre à la lumière avec maestria. Je le découvre dans cette série le trouve bluffant. Tout comme les seconds scalpels, d'ailleurs. Avec des grands noms comme Sakou Yoshi, Iura Arata, ... bien sûr. J'en passe, car tellement de seconds rôles et d'invités prestigieux font leur apparition. Rajoutant à une mise en scène déjà de haute volée et un scénario béton, le jeu parfait de chacun.
Je ne me souviens plus très bien
La scénariste Shinozaki Eriko à l'œuvre sur Influence ou Salomon no Gisho pour ne parler que de ses participations les plus récentes, a tissé une toile façon puzzle des plus passionnantes. Et comme le montre le très court générique, on se retrouve à chaque épisode, avec un fil à tirer pour recoudre une partie de la mémoire de Sugisaki Hana. Musique au top Knifu, également. Avec, pour le plus grand plaisir des fans, un inédit de Aimyon. Véritable tube à essai en puissance, à la hauteur de Marigold ou Futaba. Certains diront, c'est toujours la même chose. Mais c'est le lot des chirurgiens. Refaire sans cesse les mêmes gestes. Et quel travail d'orfèvre à chaque fois.
Une mise en scène clinique
La première chose qui nous saute aux yeux dans ce qui devra être un mélo-drama sûr-lacrymale, c'est ce rendu à l'image qui se veut très réaliste. Peu maquillé, chaque acteur et donc situation ont de la gueule à l'écran. On est loin du lissage l'Oréal des comédies romantiques et on distingue clairement l'âge de chacun, donnant de la maturité aux propos. Chiba Yudai ou Kichise Michiko, par exemples, paraissent enfin leurs âges (35 et 49). Et pour moi, ça me rassure sur les injustices de la vieillesse. On sent ce souci de retranscrire l'hôpital et la prise en charge de la maladie au plus proche du réel, et surtout celui de la vie solitaire de notre héroïne et son combat pour la rendre la plus ordinaire possible.
50th First Day
Si des séries italiennes à succès ou des remakes japonais de comédies romantiques américaines, prennent le parti de piétiner le réalisme du quotidien d'un amnésique, on reste ici au plus proche de ce que peut vivre une personne atteinte d'un trouble de la mémoire. Chaque soir, notre héroïne retranscrit ce qu'elle a vécu dans sa journée. Elle prend des notes sur les nouveaux patients, ses collègues et se fait un point d'honneur à les appeler par leur prénom, après avoir révisé de longues heures à son réveil. Sugisaki Hana est une artiste qui vit le handicape de manière positive et qui nous transmet à chaque fois cette joie de vivre, sa mélancolie et ses peurs de manière magistral. Dans une comédie comme Koi Desu: Yankee-kun to Hakujou Garu (2021) Elle donnait le sourire à chacun, malgré sa vue défaillante. Bien sûr, c'est totalement exagéré et peut-être déplacé de dire qu'on ressent le handicape avec elle. Mais sa prestation permet de nous donner à chacun une once d'empathie.
Du classique au moderne
La construction des épisodes vous paraitra on ne peut plus classique, pour le genre. Avec "LE" patient à problème, ici cérébrale, couplé souvent à une situation familiale ou sociétale compliquée et dont l'enquête" médicale" débouchera sur sa guérison. E tout cela après quelques larmes d'empathie versées par notre petit cœur serré, évidement. Mais le véritable mystère qui prend le pas sur tout et vous passionnera certainement jusqu'au dernier épisode, c'est celui de la vérité sur la maladie de notre Héroïne. Les acteurs qui gravitent autour d'elle, à commencer par son Senpai, sont inquiétants sans forcer le jeu. Wakaba Ryuya transpire la mélancolie et la "kakkoï" attitude en plus de son aura mystérieuse. Passant de l'ombre à la lumière avec maestria. Je le découvre dans cette série le trouve bluffant. Tout comme les seconds scalpels, d'ailleurs. Avec des grands noms comme Sakou Yoshi, Iura Arata, ... bien sûr. J'en passe, car tellement de seconds rôles et d'invités prestigieux font leur apparition. Rajoutant à une mise en scène déjà de haute volée et un scénario béton, le jeu parfait de chacun.
Je ne me souviens plus très bien
La scénariste Shinozaki Eriko à l'œuvre sur Influence ou Salomon no Gisho pour ne parler que de ses participations les plus récentes, a tissé une toile façon puzzle des plus passionnantes. Et comme le montre le très court générique, on se retrouve à chaque épisode, avec un fil à tirer pour recoudre une partie de la mémoire de Sugisaki Hana. Musique au top Knifu, également. Avec, pour le plus grand plaisir des fans, un inédit de Aimyon. Véritable tube à essai en puissance, à la hauteur de Marigold ou Futaba. Certains diront, c'est toujours la même chose. Mais c'est le lot des chirurgiens. Refaire sans cesse les mêmes gestes. Et quel travail d'orfèvre à chaque fois.
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