Easy Rider, Born to be Dead
Voici un téléfilm plein de sensibilité qui interroge sur la fin de vie, sans essayer de donner des leçons. Malgré quelques maladresses, il donne à réfléchir sur un thème qui risque de nous toucher tous, un jour. Embarquez pour un road trip légèrement surjoué, mais qui inspire par son propos et sa fragilité bienvenus, dans ce monde, où tout le monde semble détenir la vérité absolue.
De veilles connaissances.
Ce qui surprend, au premier abord, c'est la liste des acteurs. Watanabe Ken connu plutôt pour Tokyo Vice, campe un patient en phase terminale, prêt à accepter la mort, alors que son médecin Tsumabuki Satoshi (A Men, La famille Asada) n'est pas encore prêt à lui donner. Choisissant leurs rôles avec parcimonie, ces dernières années, ses deux acteurs ont des façons d'aborder ceux-ci plutôt étrange. Si les sentiments sont forcément exacerbés vu le contexte, ils sont parfois difficiles à interpréter. Le docteur se montrant très immature dans le jeu. Notamment dans les phases, où chacun fond en larmes. Ce comportant qu'on attribuerait presque à une mère avec son très jeune enfant, peu sonner faux et ne sert pas forcément le propos. Cela, certes, fait baisser un peu la pression d'une dégradation et d'une fin inévitable. Mais ça donne un côté tout much qui, pour moi, nous fait sortir de l'histoire. Les seconds rôles accompagnent le déroulement de celle-ci, avec cette joie de revoir Harada Tomoyo (Anata no ban desu) ou Mitsushima Hikari (First Love) trop peu présentent sur les écrans.
Peu de temps à vivre
Le format TV de 1 h 30 à l'avantage de montrer l'urgence et la préciosité du peu de temps qu'il reste à passer ensemble. Ici, l'histoire est vécue du côté du médecin qui souhaite accompagner jusqu'à la fin son patient. Personnes trop souvent oubliées ou montrées comme froides dans les médias. Il doit, presque seul, prendre la décision d'ôter la vie. Et comme pour l'excellent Plan 75, le film ne prend pas parti, en poussant tantôt dans une direction, tantôt dans l'autre. Même si l'enlèvement du patient et son road trip sonne souvent faux, avec des rencontres téléphonées, qu'importe. La famille, les amis, les amours et les médecins, chacun participe à la réflexion sur cette fin de vie, ce rapport à la douleur et le besoin de s'accrocher à vivre, même un si petit moment de bonheur. Le film est précieux, donne à réfléchir et participe à un débat qui a si besoin de sensibilité, plutôt que de décision politique.
De veilles connaissances.
Ce qui surprend, au premier abord, c'est la liste des acteurs. Watanabe Ken connu plutôt pour Tokyo Vice, campe un patient en phase terminale, prêt à accepter la mort, alors que son médecin Tsumabuki Satoshi (A Men, La famille Asada) n'est pas encore prêt à lui donner. Choisissant leurs rôles avec parcimonie, ces dernières années, ses deux acteurs ont des façons d'aborder ceux-ci plutôt étrange. Si les sentiments sont forcément exacerbés vu le contexte, ils sont parfois difficiles à interpréter. Le docteur se montrant très immature dans le jeu. Notamment dans les phases, où chacun fond en larmes. Ce comportant qu'on attribuerait presque à une mère avec son très jeune enfant, peu sonner faux et ne sert pas forcément le propos. Cela, certes, fait baisser un peu la pression d'une dégradation et d'une fin inévitable. Mais ça donne un côté tout much qui, pour moi, nous fait sortir de l'histoire. Les seconds rôles accompagnent le déroulement de celle-ci, avec cette joie de revoir Harada Tomoyo (Anata no ban desu) ou Mitsushima Hikari (First Love) trop peu présentent sur les écrans.
Peu de temps à vivre
Le format TV de 1 h 30 à l'avantage de montrer l'urgence et la préciosité du peu de temps qu'il reste à passer ensemble. Ici, l'histoire est vécue du côté du médecin qui souhaite accompagner jusqu'à la fin son patient. Personnes trop souvent oubliées ou montrées comme froides dans les médias. Il doit, presque seul, prendre la décision d'ôter la vie. Et comme pour l'excellent Plan 75, le film ne prend pas parti, en poussant tantôt dans une direction, tantôt dans l'autre. Même si l'enlèvement du patient et son road trip sonne souvent faux, avec des rencontres téléphonées, qu'importe. La famille, les amis, les amours et les médecins, chacun participe à la réflexion sur cette fin de vie, ce rapport à la douleur et le besoin de s'accrocher à vivre, même un si petit moment de bonheur. Le film est précieux, donne à réfléchir et participe à un débat qui a si besoin de sensibilité, plutôt que de décision politique.
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