Qui a "popé" ?
Tanabata no Kuni, un titre qui fleure bon les Matsuris d'été et qui donne envie de s'y plonger avec quiétude, muni d'un Yukata et d'un éventail. Mais dès les premières minutes, vous serez noyés dans un bain de sang qui augure d'une série qui n'aura pas peur de choquer par des scènes imprévisibles, d'une violence quasi gratuites. Un Mystery Drama qui reprend le principe éculé, mais toujours efficace du village de montagne, maudit et aux rites ancestraux. Il sera, comme il se doit, remplit par des bouseux, et évidemment un terrible secret les unissent. La série est destinée, comme à l’accoutumée, à rafraichir les nuits étouffantes d'été, alors, vaut-elle la peine de revoir encore et encore les mêmes scènes de rites encapuchonnées, en cette période d'Haloween. Pour cela, il faudra passer bien plus qu'une nuit dans ce village, car les premières impressions sont trompeuses.
Une vue qui mérite un 3ᵉ œil
Il semblerait que Tanabata no Kuni ait pris le parti de la grande production, provocant la peur, ou plutôt le malaise à grand coup d'effets spéciaux. Si les scènes champêtres impressionnent par leur verdure, les actes perpétrés dans Tokyo sont l'occasion de moment troublant visuellement. Rappelant aussi bien l'excellent Gannibal du même réalisateur que Rencontre du 3ᵉ type, sous couvert de la très belle légende de Tanabata, les amateurs de SF pourraient être bien plus comblés que les amateurs d'horreurs. Mais maquillages, mise en scène et effets sonores donnent ce malaise juste nécessaire à frissonner durant les grosses chaleurs. Certains les trouveront grotesques. Pour moi, c'est juste la bonne dose, pour éviter l'avalanche d'effets qui pousse à l'écœurement et juste assez pour éviter le ridicule. Kawaii Hayato a le sens de la mise en scène qu'il a appris en tant qu'assistant sur Drive m'y car et elle n'a rien de mignonne.
Réunis pour une nuit, ou deux
Dommage tout de même que cette série ne colle pas plus à cette légende pleine de poésie, même si on peut y voir dans les différentes couples impossibles une certaine parabole de celle-ci. Mais là, c'est plutôt moi qui extrapole, captant des ondes que seul moi reçoit. L'assistante qui cherche son professeur, la kohaï collée à son senpaï et surtout Hosoda Kanata et Fujino Ryoko rat des villes et rat des champs qui se cherchent tout en cherchant à changer leur vie. Hosoda Kanata d'ailleurs, qui commence enfin à avoir des premiers rôles à sa hauteur, même si celui-ci le pousse à rester sur la réserve. Globalement, les acteurs sont à la hauteur. Les pourritures sont pourries comme il faut et contribuent à dégager ce sentiment de malaise qui parfume toute la série. Le mystère principal est assez vite dévoilé, mais on regarde tout de même l'ensemble de la série avec curiosité, car l'écriture est assez soignée.
Tanabata no Kuni ne vous fera pas rêver des longues soirées d'été du Japon à admirer les Hanabis en charmante compagnie, c'est plutôt un cauchemar à partager avec les amateurs d'œuvres décalées, dérangeante, voir déviante. John Carpenter qui reprendrait une légende japonaise, si j'osais. Malgré le déjà-vu dans les thèmes, vous trouverez votre compte. Car, il est impossible de ne pas vous dire "j'ai déjà vu cette scène quelque part". Qui sait ? Dans votre dernier cauchemar peut-être.
Une vue qui mérite un 3ᵉ œil
Il semblerait que Tanabata no Kuni ait pris le parti de la grande production, provocant la peur, ou plutôt le malaise à grand coup d'effets spéciaux. Si les scènes champêtres impressionnent par leur verdure, les actes perpétrés dans Tokyo sont l'occasion de moment troublant visuellement. Rappelant aussi bien l'excellent Gannibal du même réalisateur que Rencontre du 3ᵉ type, sous couvert de la très belle légende de Tanabata, les amateurs de SF pourraient être bien plus comblés que les amateurs d'horreurs. Mais maquillages, mise en scène et effets sonores donnent ce malaise juste nécessaire à frissonner durant les grosses chaleurs. Certains les trouveront grotesques. Pour moi, c'est juste la bonne dose, pour éviter l'avalanche d'effets qui pousse à l'écœurement et juste assez pour éviter le ridicule. Kawaii Hayato a le sens de la mise en scène qu'il a appris en tant qu'assistant sur Drive m'y car et elle n'a rien de mignonne.
Réunis pour une nuit, ou deux
Dommage tout de même que cette série ne colle pas plus à cette légende pleine de poésie, même si on peut y voir dans les différentes couples impossibles une certaine parabole de celle-ci. Mais là, c'est plutôt moi qui extrapole, captant des ondes que seul moi reçoit. L'assistante qui cherche son professeur, la kohaï collée à son senpaï et surtout Hosoda Kanata et Fujino Ryoko rat des villes et rat des champs qui se cherchent tout en cherchant à changer leur vie. Hosoda Kanata d'ailleurs, qui commence enfin à avoir des premiers rôles à sa hauteur, même si celui-ci le pousse à rester sur la réserve. Globalement, les acteurs sont à la hauteur. Les pourritures sont pourries comme il faut et contribuent à dégager ce sentiment de malaise qui parfume toute la série. Le mystère principal est assez vite dévoilé, mais on regarde tout de même l'ensemble de la série avec curiosité, car l'écriture est assez soignée.
Tanabata no Kuni ne vous fera pas rêver des longues soirées d'été du Japon à admirer les Hanabis en charmante compagnie, c'est plutôt un cauchemar à partager avec les amateurs d'œuvres décalées, dérangeante, voir déviante. John Carpenter qui reprendrait une légende japonaise, si j'osais. Malgré le déjà-vu dans les thèmes, vous trouverez votre compte. Car, il est impossible de ne pas vous dire "j'ai déjà vu cette scène quelque part". Qui sait ? Dans votre dernier cauchemar peut-être.
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