l'enfant de sa mer
C'est un sentiment d'amour autant que de rejet qui m'unit, depuis des années maintenant, à Meguro Ren. Le leader des Snowman, Johnny's qu'on entend trop souvent à l'approche de l'hiver, afin de vendre des hottes entières de CD de Noël insipides, m'a agacé pendant des années avec sa posture de beau gosse au sourire "Ultrabright" (les vraies savent). Et pourtant, il m'a bluffé une première fois en 2022 par la retenue d'un jeu qui n'avait d'égal que son petit rire étouffé, qu'il maitrise désormais à la perfection (attention quand même de ne pas en abuser). Va-t-il réussir à transformer l'essai de Silent dans une série une nouvelle fois extrêmement ambitieuse sur le plan émotionnel et avec, encore une fois, si peu de lignes de texte à déclamer. Mais c'est comme ça qu'on l'aime, me direz-vous.
En effet, après avoir été insupportable (comme tous) dans Trillion Game, me forçant à abandonner la série au 3ᵉ épisode, il se rattrape haut la main dans le genre qui lui va si bien. Sa bouille, qu'il prend avec naturel, colle tellement bien au personnage et à la sidération de celui lorsqu'il apprend sa paternité. L'actor studio ou un travail de titan sur les grimaces, l'attitude, le regard a été fait pour jouer ce rôle qui touche au mutisme. Un chaud et un froid émotionnels qui se lisent sur son visage, comme dans les nombreuses scènes d'une tension lacrymale rarement atteinte dans des moments banales de la vie quotidienne. Une maman qui vient chercher sa fille à l'école, une virée à la bibliothèque…. Un quotidien bouleversant par le contexte et une mise en scène de haute volé.
Les acteurs qui accompagnent Ren sont évidemment des supports sans faille. À commencer par la dualité entre Arimura Kasumi et Furukawa Kotone représentant les amours passé et présent de celui-ci dans un maelström de flashback d'une fluidité impressionnante à l'image. Si la paternité de Ren est le fil conducteur, la vie de nos deux femmes qui ont fait des choix radicalement différents n'est pas en reste. C'est la parentalité en général qui est au centre de la série et c'est pour cela qu'elle nous touche tant.
Mais celle qui vous touchera le plus, vous vous en doutez, c'est Umi-chan. Une fois de plus, une étoile du drama est née en la personne de Izutani Rana qui, à seulement l'âge de sept ans, crève l'écran autant que notre petit cœur. Les grands-parents, les amis, les amours, tous devront faire des choix et certains épisodes dépeindrons l'histoire de personnage auquel nous trouverons à nous identifier à un moment de notre vie. Sans donner de leçon, en prenant le temps de détailler tous les points de vue. Un mélodrame parfait, car il touche autant à notre bon sens qu'aux sentiments, sans jamais faire l'apologie des bons. Certains trouveront 12 épisodes trop longs pour développer une histoire dont on connaît la fin dès le début, mais quel kif, d'avoir son petit cœur serré ainsi.
En effet, après avoir été insupportable (comme tous) dans Trillion Game, me forçant à abandonner la série au 3ᵉ épisode, il se rattrape haut la main dans le genre qui lui va si bien. Sa bouille, qu'il prend avec naturel, colle tellement bien au personnage et à la sidération de celui lorsqu'il apprend sa paternité. L'actor studio ou un travail de titan sur les grimaces, l'attitude, le regard a été fait pour jouer ce rôle qui touche au mutisme. Un chaud et un froid émotionnels qui se lisent sur son visage, comme dans les nombreuses scènes d'une tension lacrymale rarement atteinte dans des moments banales de la vie quotidienne. Une maman qui vient chercher sa fille à l'école, une virée à la bibliothèque…. Un quotidien bouleversant par le contexte et une mise en scène de haute volé.
Les acteurs qui accompagnent Ren sont évidemment des supports sans faille. À commencer par la dualité entre Arimura Kasumi et Furukawa Kotone représentant les amours passé et présent de celui-ci dans un maelström de flashback d'une fluidité impressionnante à l'image. Si la paternité de Ren est le fil conducteur, la vie de nos deux femmes qui ont fait des choix radicalement différents n'est pas en reste. C'est la parentalité en général qui est au centre de la série et c'est pour cela qu'elle nous touche tant.
Mais celle qui vous touchera le plus, vous vous en doutez, c'est Umi-chan. Une fois de plus, une étoile du drama est née en la personne de Izutani Rana qui, à seulement l'âge de sept ans, crève l'écran autant que notre petit cœur. Les grands-parents, les amis, les amours, tous devront faire des choix et certains épisodes dépeindrons l'histoire de personnage auquel nous trouverons à nous identifier à un moment de notre vie. Sans donner de leçon, en prenant le temps de détailler tous les points de vue. Un mélodrame parfait, car il touche autant à notre bon sens qu'aux sentiments, sans jamais faire l'apologie des bons. Certains trouveront 12 épisodes trop longs pour développer une histoire dont on connaît la fin dès le début, mais quel kif, d'avoir son petit cœur serré ainsi.
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