Gangster Town (The Mega Catridge)
Je l'ai attendu ce Yakuza, porté par mon chouchou des rôles d'action-romantique, Takeuchi Ryoma. Mais nul romantisme ici, Like a Dragon est une énième adaptation burinée du jeu vidéo de Sega paru en 2005 et revenant chaque année comme le père Noël dans la cheminée. J'y ai joué, à l'époque, mais je ne me rappelle plus grand-chose, à part mon martelage de bouton et mes conversations dans les bars à hôtesses. L'essentiel, quoi ! Vous aurez donc droit à une critique purement dramatique qui n'engage, comme d'habitude, que moi, car je tiens à mes doigts.
Le pognon est visible à l'écran. Dès les premières secondes, ils vous éclaboussent au visage, injecté par une de ces mafias du streaming qu'est Amazon, alléché par le succès de son concurrent et Parrain dans la matière, Netflix. Avec son homme de main, le One Piece, qu'il compte bien user jusqu'à épuisement de son auteur, comme s'il devait rembourser une dette à ces pirates de Yankees. Mais pour ceux qui savent, les Vrais, Sega est loin d'être un amateur en termes de collaboration avec l'occupant Ricain. La société lui doit tout. Et pourtant, dans ce Yakuza "made in America (en partie)", très peu de référence à l'oncle Sam et à sa manière de conter une histoire transparait. Malgré cela, on pourra regretter la frilosité des producteurs en déroulant l'histoire sur six courts épisodes. Malgré sa diffusion avec VF dès sa sortie, on a l'impression que les producteurs n'y croient pas vraiment, comme si le staff entièrement japonais les gênait. C'est sûr, qu'on ne parcourt pas le globe comme Luffy, du coup l'effet Benetton, n'est pas là. Mais Kabuchiko et Tokyo, en général, attirent toujours des hordes de Geeks autoproclamées devant leurs écrans. Alors pourquoi tant de frilosité dans la promo, comparé à ses satanés pirates
Il faut dire que Yakuza ne fait pas dans la dentèle. Sombre, violant, n'en déplaise à ceux qui regrettent le peu de scènes de combats. Pour moi, elles sont déjà trop nombreuses au détriment de personnages pas assez développés. Les caricatures de Yakuza, d'orphelin, de bad girl ou tout simplement de la misère de ses jeunes, gênent un peu, mais le jeu des acteurs rattrape tout. Même si les décors font parfois carton pâte (ou jeu vidéo) comme cette place à la fontaine ou cette tour, on est quand même dans la bonne prod, quasi cinématographique. Des scènes d'action comme celles du parking ou du braquage de la fourgonnette impressionnent (la classe américaine). Mais c'est clairement le duo Takeuchi Ryoma/Kawai Yuumi la raison principale pour laquelle il faut regarder Yakuza.
Et bon sang, quel gâchis d'argent. L'histoire n'est pas assez développée, on a donc du mal à accrocher à ses vengeances et ses rédemptions de pourriture qui ne le sont pas vraiment. Les flashbacks ne servent à rien, car évidement, on comprend assez vite chaque situation. Orphelin, chirurgie, pas d'argent, tous pourris. Pour un jeu vidéo, ça passe, mais là, il faut les développer ses personnages. Faire des side story, par épisode. Comment les sœurs ont grandi et affronté les difficultés, par exemple. Tout était possible, mais à consacrer trop de temps à la recherche de cette sœur et aux combats de coqs, tout est brouillon et haché. Dommage, la production voulait absolument nous offrir une série coup de poing, pour en finir en six rounds, trop influencé par les succès d'action Netflix dont les suites dépendent du nombre de vues et qu'importe la cohérence scénaristique. On ressent plutôt une griffure qui laissera une cicatrice de quelques jours après la diffusion, jusqu'à l'oublier complètement. Mais qui sait ? peut-être qu'un Drama Yakuza 2, 3, etc... viendra des fans. Il parait que les suites fonctionnent souvent sur ces fans base. Ça a marché pour le jeu vidéo. Ce n'est pas moi, c'est Sega qui le dit et Sega, c'est plus fort que toi.
Le pognon est visible à l'écran. Dès les premières secondes, ils vous éclaboussent au visage, injecté par une de ces mafias du streaming qu'est Amazon, alléché par le succès de son concurrent et Parrain dans la matière, Netflix. Avec son homme de main, le One Piece, qu'il compte bien user jusqu'à épuisement de son auteur, comme s'il devait rembourser une dette à ces pirates de Yankees. Mais pour ceux qui savent, les Vrais, Sega est loin d'être un amateur en termes de collaboration avec l'occupant Ricain. La société lui doit tout. Et pourtant, dans ce Yakuza "made in America (en partie)", très peu de référence à l'oncle Sam et à sa manière de conter une histoire transparait. Malgré cela, on pourra regretter la frilosité des producteurs en déroulant l'histoire sur six courts épisodes. Malgré sa diffusion avec VF dès sa sortie, on a l'impression que les producteurs n'y croient pas vraiment, comme si le staff entièrement japonais les gênait. C'est sûr, qu'on ne parcourt pas le globe comme Luffy, du coup l'effet Benetton, n'est pas là. Mais Kabuchiko et Tokyo, en général, attirent toujours des hordes de Geeks autoproclamées devant leurs écrans. Alors pourquoi tant de frilosité dans la promo, comparé à ses satanés pirates
Il faut dire que Yakuza ne fait pas dans la dentèle. Sombre, violant, n'en déplaise à ceux qui regrettent le peu de scènes de combats. Pour moi, elles sont déjà trop nombreuses au détriment de personnages pas assez développés. Les caricatures de Yakuza, d'orphelin, de bad girl ou tout simplement de la misère de ses jeunes, gênent un peu, mais le jeu des acteurs rattrape tout. Même si les décors font parfois carton pâte (ou jeu vidéo) comme cette place à la fontaine ou cette tour, on est quand même dans la bonne prod, quasi cinématographique. Des scènes d'action comme celles du parking ou du braquage de la fourgonnette impressionnent (la classe américaine). Mais c'est clairement le duo Takeuchi Ryoma/Kawai Yuumi la raison principale pour laquelle il faut regarder Yakuza.
Et bon sang, quel gâchis d'argent. L'histoire n'est pas assez développée, on a donc du mal à accrocher à ses vengeances et ses rédemptions de pourriture qui ne le sont pas vraiment. Les flashbacks ne servent à rien, car évidement, on comprend assez vite chaque situation. Orphelin, chirurgie, pas d'argent, tous pourris. Pour un jeu vidéo, ça passe, mais là, il faut les développer ses personnages. Faire des side story, par épisode. Comment les sœurs ont grandi et affronté les difficultés, par exemple. Tout était possible, mais à consacrer trop de temps à la recherche de cette sœur et aux combats de coqs, tout est brouillon et haché. Dommage, la production voulait absolument nous offrir une série coup de poing, pour en finir en six rounds, trop influencé par les succès d'action Netflix dont les suites dépendent du nombre de vues et qu'importe la cohérence scénaristique. On ressent plutôt une griffure qui laissera une cicatrice de quelques jours après la diffusion, jusqu'à l'oublier complètement. Mais qui sait ? peut-être qu'un Drama Yakuza 2, 3, etc... viendra des fans. Il parait que les suites fonctionnent souvent sur ces fans base. Ça a marché pour le jeu vidéo. Ce n'est pas moi, c'est Sega qui le dit et Sega, c'est plus fort que toi.
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