This review may contain spoilers
L'Homme face à un virus mortel
Les scénarios traitant d'épidémies peuvent sembler redondants et peu attrayants. D'autant plus qu'une grande majorité ne s'encombrent pas d'un traitement original. Et on pourrait même ne pas avoir envie de s'y intéresser en période post-COVID. Cela dit, Eye of the Storm adopte une approche différente.
Malgré la dureté du sujet, j'ai aimé le choix de Lin Chun Yang de se concentrer sur la nature humaine plutôt que le virus en lui-même. Le réalisateur fait plusieurs choix, et le meilleur de tous est d'avoir des personnages solides qui viennent porter le film, et non l'inverse. Toute l'attention est donnée au corps médical. L'égoïste médecin, Zheng Xia. Le généreux et bienveillant infirmier, An Tai He. Le journaliste tenace, Zong Jin You. Ou encore la gentillesse d'un chauffeur de taxi. Chacun vient toucher notre corde sensible.
Zheng Xia trouve sa rédemption. Lui qui apparaît méprisant et égoïste va lentement voir ses collègues agir noblement. Débute alors une remise en question. Wang Po Chieh offre un personnage détestable aux premiers abords, mais qui va progressivement grandir.
An Tai He est le personnage le plus touchant à mes yeux. Il est la représentation même de ces hommes et de ces femmes prêt à tout pour le bien-être de leurs patients sans pour autant agir de façon stupide. Tseng Jing Hua délivre une performance poignante et touchante.
Le film préfère les actes aux mots, mais Li Xin Yan possède une scène forte dans laquelle elle rappelle à ses collègues (qui refusent de s'approcher des patients malades) les valeurs de leur métier.
C'était intelligent de mettre en lumière le milieu hospitalier, notamment après la pandémie du COVID-19. D'une certaine façon, l'approche de Eye of the Storm me fait penser à celle de The Days de Nishiura Masaki et Nakata Hideo. Ce n'est pas un film catastrophe, c'est la mise en lumière de l'Homme lorsqu'il doit faire des choix qui peuvent mettre sa vie en danger.
Bien que le film soit un peu trop court pour exploiter tout son potentiel, il parvient à nous toucher, émotionnellement. Si, en plus, vous êtes une personne empathique, il ne fera que vous immerger davantage.
En bref, Eye of the Storm souffre de l'étiquette du film traitant d'une épidémie. Pourtant, il mérite son attention rien que par son traitement et son approche humaine, son ambiance maîtrisée et immersive et l'horreur qui rampe sur les murs.
Malgré la dureté du sujet, j'ai aimé le choix de Lin Chun Yang de se concentrer sur la nature humaine plutôt que le virus en lui-même. Le réalisateur fait plusieurs choix, et le meilleur de tous est d'avoir des personnages solides qui viennent porter le film, et non l'inverse. Toute l'attention est donnée au corps médical. L'égoïste médecin, Zheng Xia. Le généreux et bienveillant infirmier, An Tai He. Le journaliste tenace, Zong Jin You. Ou encore la gentillesse d'un chauffeur de taxi. Chacun vient toucher notre corde sensible.
Zheng Xia trouve sa rédemption. Lui qui apparaît méprisant et égoïste va lentement voir ses collègues agir noblement. Débute alors une remise en question. Wang Po Chieh offre un personnage détestable aux premiers abords, mais qui va progressivement grandir.
An Tai He est le personnage le plus touchant à mes yeux. Il est la représentation même de ces hommes et de ces femmes prêt à tout pour le bien-être de leurs patients sans pour autant agir de façon stupide. Tseng Jing Hua délivre une performance poignante et touchante.
Le film préfère les actes aux mots, mais Li Xin Yan possède une scène forte dans laquelle elle rappelle à ses collègues (qui refusent de s'approcher des patients malades) les valeurs de leur métier.
C'était intelligent de mettre en lumière le milieu hospitalier, notamment après la pandémie du COVID-19. D'une certaine façon, l'approche de Eye of the Storm me fait penser à celle de The Days de Nishiura Masaki et Nakata Hideo. Ce n'est pas un film catastrophe, c'est la mise en lumière de l'Homme lorsqu'il doit faire des choix qui peuvent mettre sa vie en danger.
Bien que le film soit un peu trop court pour exploiter tout son potentiel, il parvient à nous toucher, émotionnellement. Si, en plus, vous êtes une personne empathique, il ne fera que vous immerger davantage.
En bref, Eye of the Storm souffre de l'étiquette du film traitant d'une épidémie. Pourtant, il mérite son attention rien que par son traitement et son approche humaine, son ambiance maîtrisée et immersive et l'horreur qui rampe sur les murs.
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