This review may contain spoilers
Dystopie entraînante saupoudrée de comédie, romance et thriller
Au départ, je pensais voir une sorte de drame thaï usant d'un jeu télévisé stupide avec des personnages sans saveur, mais Ready Set Love s'est avéré bien plus intéressant. Je n'ai pas vu les bandes-annonces ou quoi que ce soit d'autre. Je me suis lancée à l'aveugle avec comme seul indice le résumé de Netflix. Et quelle aventure loufoque et entraînante !
On suit Day, une jeune femme (décrite comme ordinaire) qui est tirée au sort pour participer à la septième saison du jeu télévisé pensé par le gouvernement : « Ready, Set, Love ». Un jeu dans lequel les femmes s'affrontent pour se rapprocher d'un des cinq prétendants en jeu. Une chose en entraînant une autre, la vérité derrière le mur impeccable de la Ferme s'effrite pour laisser entrevoir une réalité bien plus moche.
C'était amusant de découvrir l'univers ultra coloré qui m'a rappelé Hunger Games pour le côté très excentrique et Squid Game pour la DA et l'ambiance générale qui se dégage. La série exploite pas mal de thématiques (l'élitisme, la liberté et la maternité en tête de liste). Dans un monde où les hommes sont rares (plus de quatre ans viennent de passer sans qu'aucune naissance de garçons ne soit enregistrée), la maternité devient une thématique forte. L'annonce d'un garçon à naître est une grande nouvelle à l'échelle mondiale. Le fait de ne pas avoir de cause connue quant à la soudaine diminution de naissance masculine n'est pas un problème. D'une certaine façon, la source originale n'est pas la quête principale. J'ai aimé le choix de se concentrer sur l'intrigue actuelle et ne pas s'encombrer du reste.
Tous les personnages étaient bons. De Blue et sa belle gueule, jusqu'à Man et son sourire charmant (d'ailleurs, j'ai été ravi de le retrouver ici). Max et sa haine du tissu qui touche la peau de son torse (le personnage est ridiculement drôle). Day et ses convictions de fille ordinaire ayant grandi dans le « vrai monde ». Ou encore Chanel qui peut, à la première impression, être toute désignée comme la garce du podium, mais s'avère bien plus intéressante que ça (et de toute façon, ce n'est pas vraiment une garce). On s'attache à eux sans trop se forcer. Les choses se font naturellement.
Derrière les personnages, les acteurs et actrices qui étaient excellents, principaux ou secondaires. Rien à redire sur ce point.
En raison de son format de 6 épisodes, le dernier s'accélère et prend une tournure plus sombre et tire sur les dernières ficelles dramatiques. L'histoire se termine avec une petite ellipse pour nous donner un léger aperçu de l'après. Cependant, Netflix restant Netflix, une scène pré-générique nous laisse apercevoir une possibilité de suite. Elle pourrait être intéressante, mais cela dépendra des choix des scénaristes.
En bref, derrière son générique peu flatteur, Ready Set Love s'amuse des apparences tout en ayant réussi le mélange bien dosé entre dystopie, comédie, romance et thriller.
On suit Day, une jeune femme (décrite comme ordinaire) qui est tirée au sort pour participer à la septième saison du jeu télévisé pensé par le gouvernement : « Ready, Set, Love ». Un jeu dans lequel les femmes s'affrontent pour se rapprocher d'un des cinq prétendants en jeu. Une chose en entraînant une autre, la vérité derrière le mur impeccable de la Ferme s'effrite pour laisser entrevoir une réalité bien plus moche.
C'était amusant de découvrir l'univers ultra coloré qui m'a rappelé Hunger Games pour le côté très excentrique et Squid Game pour la DA et l'ambiance générale qui se dégage. La série exploite pas mal de thématiques (l'élitisme, la liberté et la maternité en tête de liste). Dans un monde où les hommes sont rares (plus de quatre ans viennent de passer sans qu'aucune naissance de garçons ne soit enregistrée), la maternité devient une thématique forte. L'annonce d'un garçon à naître est une grande nouvelle à l'échelle mondiale. Le fait de ne pas avoir de cause connue quant à la soudaine diminution de naissance masculine n'est pas un problème. D'une certaine façon, la source originale n'est pas la quête principale. J'ai aimé le choix de se concentrer sur l'intrigue actuelle et ne pas s'encombrer du reste.
Tous les personnages étaient bons. De Blue et sa belle gueule, jusqu'à Man et son sourire charmant (d'ailleurs, j'ai été ravi de le retrouver ici). Max et sa haine du tissu qui touche la peau de son torse (le personnage est ridiculement drôle). Day et ses convictions de fille ordinaire ayant grandi dans le « vrai monde ». Ou encore Chanel qui peut, à la première impression, être toute désignée comme la garce du podium, mais s'avère bien plus intéressante que ça (et de toute façon, ce n'est pas vraiment une garce). On s'attache à eux sans trop se forcer. Les choses se font naturellement.
Derrière les personnages, les acteurs et actrices qui étaient excellents, principaux ou secondaires. Rien à redire sur ce point.
En raison de son format de 6 épisodes, le dernier s'accélère et prend une tournure plus sombre et tire sur les dernières ficelles dramatiques. L'histoire se termine avec une petite ellipse pour nous donner un léger aperçu de l'après. Cependant, Netflix restant Netflix, une scène pré-générique nous laisse apercevoir une possibilité de suite. Elle pourrait être intéressante, mais cela dépendra des choix des scénaristes.
En bref, derrière son générique peu flatteur, Ready Set Love s'amuse des apparences tout en ayant réussi le mélange bien dosé entre dystopie, comédie, romance et thriller.
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