This review may contain spoilers
Le nanar romantique de l'été...
Prendre de l'eau dans la bouche et faire boire son/sa partenaire, c'est aussi dégoûtant que de partager une brosse à dents. Il faut vraiment arrêter avec ça ! Maintenant que c'est dit…
Il ne faut pas attendre grand chose d’un drama typique de l’été qui a pour unique intérêt de mettre en scène des personnages stylés, tout en faisant l’impasse sur la logique. Le scénario est un prétexte au rapprochement physique. C’est un drame de l’été dans les règles de l’art, peut-être même un peu plus. Les coutures de l’intrigue ont lâché avant même qu’on ait tiré dessus pour tester la solidité. Et si l’histoire n’est pas folichonne, les personnages non plus.
Wen Xi est d’une stupidité aberrante. Elle est le stéréotype de la demoiselle en détresse qui attire les ennuis par le simple fait de respirer. Bien sûr, elle enchaîne connerie sur connerie et ne remet jamais ses plans (foireux) en question. Après tout, ML est toujours prêt à voler à sa rescousse. C’est la première fois que je vois Fang Jin. Aucun doute sur le fait qu’elle est ravissante, mais elle manque cruellement d’expressions et de gestuelle.
Face à elle, le porteur désigné, Xu Zhe Qing. Un homme d’action possessif avec des bras d’acier. Le personnage est l’archétype du beau mec qui n’a pas froid aux yeux pour sauver sa belle. C’est une caricature assumée, et c’est sûrement ce qui le rend intéressant d’une certaine façon, parfois même ringard. Ren Yun Jie semble à l’aise, cela dit son jeu manque un peu de charme.
Comme dit plus haut, l’histoire est un fourre-tout. Tout est fait pour rapprocher les personnages, même lorsque leur vie est menacée. Pendant mon visionnage, j’ai eu l’impression que les scénaristes essayaient de rendre le couple « instagrammable » en les mettant en scène de façon à correspondre aux tendances couple des réseaux sociaux. C’est une idée intéressante. Embrace in the Dark Night se prête parfaitement aux formats des réseaux sociaux. D’ailleurs, le couple connaît une importante différence de taille (1m87 contre 1m60/65). Beaucoup d’acteurs chinois peinent à trouver des rôles en raison de leur taille. Et si, personnellement, je suis friande des petites différences, ici, j’avais seulement de la compassion pour eux.
Quoiqu’il en soit, toutes les cases (ou presque) du nanar sont cochées. Je ne vais pas m’en plaindre, parce que j’aime vraiment les nanars (de monstres), mais la romance est un nouveau cap. En soit, je n’ai pas débuté ce drame pour son histoire ou ses personnages. Pour moi il est amusant à regarder même si la cohérence n’a jamais prit racine. Autant se tourner vers My Lethal Man qui connaît une meilleure intrigue ainsi qu’une romance plus réaliste et brûlante (et puis, le regard de feu de Fan Zhi Xin est un sacré argument).
En bref, Embrace in the Dark Night n’est pas un drame que je recommande, pourtant, je ne peux pas cacher que son côté nanardesque m’a tiré plus d’un rire. Son scénario est jonché d’incohérences, son action persistante est ridicule (la scène des freins coupés est épique) et les personnages sont des clichés horribles. Pourtant, c'est un nanar qui obtient presque la moyenne, parce qu'il faut bien l'avouer, j'ai (beaucoup) ri.
Il ne faut pas attendre grand chose d’un drama typique de l’été qui a pour unique intérêt de mettre en scène des personnages stylés, tout en faisant l’impasse sur la logique. Le scénario est un prétexte au rapprochement physique. C’est un drame de l’été dans les règles de l’art, peut-être même un peu plus. Les coutures de l’intrigue ont lâché avant même qu’on ait tiré dessus pour tester la solidité. Et si l’histoire n’est pas folichonne, les personnages non plus.
Wen Xi est d’une stupidité aberrante. Elle est le stéréotype de la demoiselle en détresse qui attire les ennuis par le simple fait de respirer. Bien sûr, elle enchaîne connerie sur connerie et ne remet jamais ses plans (foireux) en question. Après tout, ML est toujours prêt à voler à sa rescousse. C’est la première fois que je vois Fang Jin. Aucun doute sur le fait qu’elle est ravissante, mais elle manque cruellement d’expressions et de gestuelle.
Face à elle, le porteur désigné, Xu Zhe Qing. Un homme d’action possessif avec des bras d’acier. Le personnage est l’archétype du beau mec qui n’a pas froid aux yeux pour sauver sa belle. C’est une caricature assumée, et c’est sûrement ce qui le rend intéressant d’une certaine façon, parfois même ringard. Ren Yun Jie semble à l’aise, cela dit son jeu manque un peu de charme.
Comme dit plus haut, l’histoire est un fourre-tout. Tout est fait pour rapprocher les personnages, même lorsque leur vie est menacée. Pendant mon visionnage, j’ai eu l’impression que les scénaristes essayaient de rendre le couple « instagrammable » en les mettant en scène de façon à correspondre aux tendances couple des réseaux sociaux. C’est une idée intéressante. Embrace in the Dark Night se prête parfaitement aux formats des réseaux sociaux. D’ailleurs, le couple connaît une importante différence de taille (1m87 contre 1m60/65). Beaucoup d’acteurs chinois peinent à trouver des rôles en raison de leur taille. Et si, personnellement, je suis friande des petites différences, ici, j’avais seulement de la compassion pour eux.
Quoiqu’il en soit, toutes les cases (ou presque) du nanar sont cochées. Je ne vais pas m’en plaindre, parce que j’aime vraiment les nanars (de monstres), mais la romance est un nouveau cap. En soit, je n’ai pas débuté ce drame pour son histoire ou ses personnages. Pour moi il est amusant à regarder même si la cohérence n’a jamais prit racine. Autant se tourner vers My Lethal Man qui connaît une meilleure intrigue ainsi qu’une romance plus réaliste et brûlante (et puis, le regard de feu de Fan Zhi Xin est un sacré argument).
En bref, Embrace in the Dark Night n’est pas un drame que je recommande, pourtant, je ne peux pas cacher que son côté nanardesque m’a tiré plus d’un rire. Son scénario est jonché d’incohérences, son action persistante est ridicule (la scène des freins coupés est épique) et les personnages sont des clichés horribles. Pourtant, c'est un nanar qui obtient presque la moyenne, parce qu'il faut bien l'avouer, j'ai (beaucoup) ri.
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