Lorsqu'un amour est entier...
Avec sa narration lente et profonde, les sentiments prennent vie, se dévoilant sous la forme de la réticence, de la curiosité, de l'affection et puis de l'amour. Our Youth, c'est l'histoire de deux jeunes lycéens qui, malgré leurs différences, vont évoluer ensemble avant de devenir le radeau de l'autre.
Certains JBL sont plutôt sympathiques, d'autres sont adorables ou encore des plaisirs coupables. Et puis il y a des drames comme Our Youth, les inclassables. Ceux qui viennent raconter une histoire en apparence banale, mais qui renferme plus que tous les dix derniers JBL diffusés. Et c'est toujours un bonheur brut. Ce qui est magnifique avec des histoires comme celle-ci, c'est qu'elles mettent en scène deux individus opposés, mais où chacun va apprendre de l'autre. Ensemble, ils ont plus qu'une simple relation, ils peuvent braver plus qu'ils n'oseraient penser et parviennent à s'enfermer dans cette bulle qui n'appartient qu'à eux.
C'est la première fois que je vois Motojima Junsei et Kamimura Kenshin, et quel jeu ! Tous les deux dépeignent de beaux personnages avec des émotions visibles, mais subtiles au travers de regards et de sourires. Leur alchimie est ravissante, accentuée par des gestes qui se veulent innocents aux yeux du monde, mais pas pour eux. J'ai notamment apprécié le fait de ne pas avoir le stéréotype du gars sûr de lui et charmeur, contre celui effrayé à l'idée de simplement voir un bras nu ou, pire, imaginer devoir embrasser la personne qu'il aime.
J'ai aimé suivre l'évolution du couple, mais aussi de chacun d'eux, individuellement. D'une façon ou d'une autre, Our Youth semble rappeler qu'on ne connaît jamais vraiment les gens, à moins de leur porter un intérêt. Hirukawa (Kamimura Kenshin) avait tout de l'adolescent rebelle et flemmard, mais en réalité, c'est un garçon passionné de cinéma dont la plus grande peur est de ressembler à son père. Minase (Motojima Junsei) est un élève studieux avec des parents aisés, mais c'est aussi un adolescent délaissé au profit des carrières respectives de ces derniers. Entre eux, il en ressort un amour maladroit, mais sincère au travers des difficultés qu'un adolescent n'est pas supposé affronter. Un parent alcoolique, violent ou absent. Mais aussi les attentes de la société qui ajoutent plus de pression aux enfants. Ou encore le fait de ne pas se conformer au moule et d'être différent.
Le fait qu'ils décident de ne pas révéler leur relation et de continuer à vivre dans le secret ne me dérange pas non plus. Cela me semble plus réaliste que de voir les deux amis de Minase et leurs parents être heureux pour eux. Le Japon est une société qui s'ouvre de plus en plus, mais l'homosexualité n'est pas encore totalement acceptée. Au-delà du désir de mariage ou de la liberté d'être avec qui on le souhaite, leur amour reste le plus important. Ce n'est pas un sacrifice de s'aimer en secret, c'est peut-être même la réelle liberté : « pour vivre heureux, vivons cachés ! » disent-ils.
Ce qui m'a le plus séduite au fil des épisodes sont les mots de Minase pour parler de sa relation avec Hirukawa. Ses mots ont cette poésie si caractéristique des œuvres japonaises qu'on ne trouve nulle part ailleurs. La mise en scène est aussi jolie avec une palette de couleurs propre au Japon ainsi qu'une discrète, mais agréable bande son.
En bref, Our Youth dépeint l'histoire de deux personnes différentes unies par un amour authentique. Avec leurs imperfections et leurs différences, leur amour n'en devient que plus fort et vrai, à l'abri des regards indiscrets.
Certains JBL sont plutôt sympathiques, d'autres sont adorables ou encore des plaisirs coupables. Et puis il y a des drames comme Our Youth, les inclassables. Ceux qui viennent raconter une histoire en apparence banale, mais qui renferme plus que tous les dix derniers JBL diffusés. Et c'est toujours un bonheur brut. Ce qui est magnifique avec des histoires comme celle-ci, c'est qu'elles mettent en scène deux individus opposés, mais où chacun va apprendre de l'autre. Ensemble, ils ont plus qu'une simple relation, ils peuvent braver plus qu'ils n'oseraient penser et parviennent à s'enfermer dans cette bulle qui n'appartient qu'à eux.
C'est la première fois que je vois Motojima Junsei et Kamimura Kenshin, et quel jeu ! Tous les deux dépeignent de beaux personnages avec des émotions visibles, mais subtiles au travers de regards et de sourires. Leur alchimie est ravissante, accentuée par des gestes qui se veulent innocents aux yeux du monde, mais pas pour eux. J'ai notamment apprécié le fait de ne pas avoir le stéréotype du gars sûr de lui et charmeur, contre celui effrayé à l'idée de simplement voir un bras nu ou, pire, imaginer devoir embrasser la personne qu'il aime.
J'ai aimé suivre l'évolution du couple, mais aussi de chacun d'eux, individuellement. D'une façon ou d'une autre, Our Youth semble rappeler qu'on ne connaît jamais vraiment les gens, à moins de leur porter un intérêt. Hirukawa (Kamimura Kenshin) avait tout de l'adolescent rebelle et flemmard, mais en réalité, c'est un garçon passionné de cinéma dont la plus grande peur est de ressembler à son père. Minase (Motojima Junsei) est un élève studieux avec des parents aisés, mais c'est aussi un adolescent délaissé au profit des carrières respectives de ces derniers. Entre eux, il en ressort un amour maladroit, mais sincère au travers des difficultés qu'un adolescent n'est pas supposé affronter. Un parent alcoolique, violent ou absent. Mais aussi les attentes de la société qui ajoutent plus de pression aux enfants. Ou encore le fait de ne pas se conformer au moule et d'être différent.
Le fait qu'ils décident de ne pas révéler leur relation et de continuer à vivre dans le secret ne me dérange pas non plus. Cela me semble plus réaliste que de voir les deux amis de Minase et leurs parents être heureux pour eux. Le Japon est une société qui s'ouvre de plus en plus, mais l'homosexualité n'est pas encore totalement acceptée. Au-delà du désir de mariage ou de la liberté d'être avec qui on le souhaite, leur amour reste le plus important. Ce n'est pas un sacrifice de s'aimer en secret, c'est peut-être même la réelle liberté : « pour vivre heureux, vivons cachés ! » disent-ils.
Ce qui m'a le plus séduite au fil des épisodes sont les mots de Minase pour parler de sa relation avec Hirukawa. Ses mots ont cette poésie si caractéristique des œuvres japonaises qu'on ne trouve nulle part ailleurs. La mise en scène est aussi jolie avec une palette de couleurs propre au Japon ainsi qu'une discrète, mais agréable bande son.
En bref, Our Youth dépeint l'histoire de deux personnes différentes unies par un amour authentique. Avec leurs imperfections et leurs différences, leur amour n'en devient que plus fort et vrai, à l'abri des regards indiscrets.
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