Histoire classique mais traitée de main de maître !
J'ai fini hier soir "BTIMFL" et je peux dire tout de suite que j'ai vraiment beaucoup aimé ce drama !
Le gros plus à mes yeux c'est l'opposition constante entre un jugement sans concession sur la société traditionnelle coréenne axé essentiellement sur le mariage, et le désir de trouver malgré tout sa place dans cette société, avec les concessions que cela demande.
Nous avons trois couples bien différents et pourtant très proches par l'amitié indéfectible qui unit les trois femmes, et deux des hommes et à travers eux nous allons aborder des problématiques aussi diverses que le harcèlement sexuel, le pouvoir de la belle-famille (changer sa bru en esclave ), le patriarcat, le désir de sortir justement de ces archétypes , et surtout un questionnement permanent sur : qu'est-ce que le mariage en Corée ? (il y a des aspects universels mais quand même l'enracinement coréen est dominant, ce qui est normal ! )
La force du drama vient de la maîtrise parfaite des dialogues, excellents et des idées fortes et justes qu'ils véhiculent (un exemple : "le seul fait d'avoir vécu hier ne signifie pas que vous savez tout sur aujourd'hui". "On ne prend pas, on ne vole pas un cœur, il vient, c'est tout") toujours bien en situation.
Mais il ne faut pas croire que c'est un drama prêchi-prêcha ennuyeux et moralisateur ! Que nenni ! Il y a beaucoup d'humour, de la tendresse et de l'émotion en pagaille, et c'est soutenu par un scénario archi-classique mais bien construit qui donne un support solide aux dialogues en restant suffisamment en retrait. Pas besoin d'une intrigue palpitante, ce n'est pas l'essentiel du propos et le cliché qui arrive est désamorcé aussitôt, comme par exemple l'entrée en scène de l'ex qui ne correspond pas, mais pas du tout à l'ex vile morue classique !
Un gros plus : les femmes ! Ce sont elles qui mènent la danse, prennent des initiatives, font le premier pas, s'avouent leurs sentiments, et même carrément le désir physique, sont lucides, savent ce qu'elles veulent, ne cassent pas leurs talons tous les 10 m en poussant des petits cris d'oiselles effarouchées, d'ailleurs elles ont de "vraies" chaussures, un détail peut-être, mais qui en dit long ! Ce sont les hommes qui ne savent pas, ne comprennent pas, se trompent (mon Dieu la rigolade quand PDG Ma se trompe sur la signification de la chambre 19 !! j'en ris encore ! ).
Autre gros plus : les interprètes filles et garçons, vraiment excellents, premiers et seconds rôles, et là aussi l'originalité est de mise, avec surtout PDG Ma, si ouvert, si clair dans ses sentiments, et son désir d'apprivoiser coûte que coûte Soo Ji mais avec légèreté et gravité à la fois et toujours l'humour sous-jacent. Bien sûr Sae Hae est particulier, mais des ténébreux mystérieux qu'il faut déverrouiller, ,ça c'est déjà vu, bien que celui-là soit particulièrement gratiné ! Mais tout de suite on découvre son honnêteté fondamentale, son sens aigu de la justice, son souci permanent des autres même si ce n'est pas toujours évident car la façon dont il s'y prend le ferait plutôt passer pour un vrai sociopathe !
Le troisième, eh bien il est sous l'emprise de celle qu'il adore, un femme-enfant capricieuse et charmante qui le fait passer par des trous de souris depuis 7 ans ! date fatidique à laquelle les couples commencent souvent à s'interroger !
L'héroïne principale est vraiment du genre que j'adore, la tête sur les épaules, mais du rêve quand même, lucide (ce mot m'est souvent venu en tête en regardant le drama ) sur le monde et ses sentiments, et j'ai aimé la façon dont elle met à l'épreuve son couple, bien que le coup
Le classique "je t'aime mais je te quitte" on aurait pu s'en dispenser, mais pas de la rigolade avec la Mongolie et la rue Insa-dong !!! Heureusement que l'épisode 16 rattrape bien le coup !
J'ai aimé la fin même pour le troisième couple, parce qu'après tout accepter la vie qui rendra heureuse la femme qu'on aime parce qu'on ne peut pas vivre sans elle, ça se défend et c'est aussi un choix de vie, je trouve, même si la vie que veut Ho rang c'est justement rentrer dans le jeu social traditionnel et se sentir "en appartenance" (magnifique explication étologique de Sae hae, en passant ! ) Les deux autres couple me font espérer que peut-être les jeunes Coréens commencent à secouer le joug confucianiste du poids des anciens, même si ce n'est que dans un drama, mais je crois que ceux-ci sont le reflet de la société qui les produit !
Alors le moins pour moi, c'est comme toujours : les chansons !!! Il y en a plein, elles passent tout le temps, et malheureusement V... affiche les paroles qui s'intercalent sans arrêt dans les dialogues, et ça c'est pénible, d'autant que c'est juste le genre de chansons que je supporte difficilement ! Mais bon, c'est minime, quand même au vu de l'excellence du reste !
Je conseille donc fortement, même s'il a déjà été bien vu ici !
Le gros plus à mes yeux c'est l'opposition constante entre un jugement sans concession sur la société traditionnelle coréenne axé essentiellement sur le mariage, et le désir de trouver malgré tout sa place dans cette société, avec les concessions que cela demande.
Nous avons trois couples bien différents et pourtant très proches par l'amitié indéfectible qui unit les trois femmes, et deux des hommes et à travers eux nous allons aborder des problématiques aussi diverses que le harcèlement sexuel, le pouvoir de la belle-famille (changer sa bru en esclave ), le patriarcat, le désir de sortir justement de ces archétypes , et surtout un questionnement permanent sur : qu'est-ce que le mariage en Corée ? (il y a des aspects universels mais quand même l'enracinement coréen est dominant, ce qui est normal ! )
La force du drama vient de la maîtrise parfaite des dialogues, excellents et des idées fortes et justes qu'ils véhiculent (un exemple : "le seul fait d'avoir vécu hier ne signifie pas que vous savez tout sur aujourd'hui". "On ne prend pas, on ne vole pas un cœur, il vient, c'est tout") toujours bien en situation.
Mais il ne faut pas croire que c'est un drama prêchi-prêcha ennuyeux et moralisateur ! Que nenni ! Il y a beaucoup d'humour, de la tendresse et de l'émotion en pagaille, et c'est soutenu par un scénario archi-classique mais bien construit qui donne un support solide aux dialogues en restant suffisamment en retrait. Pas besoin d'une intrigue palpitante, ce n'est pas l'essentiel du propos et le cliché qui arrive est désamorcé aussitôt, comme par exemple l'entrée en scène de l'ex qui ne correspond pas, mais pas du tout à l'ex vile morue classique !
Un gros plus : les femmes ! Ce sont elles qui mènent la danse, prennent des initiatives, font le premier pas, s'avouent leurs sentiments, et même carrément le désir physique, sont lucides, savent ce qu'elles veulent, ne cassent pas leurs talons tous les 10 m en poussant des petits cris d'oiselles effarouchées, d'ailleurs elles ont de "vraies" chaussures, un détail peut-être, mais qui en dit long ! Ce sont les hommes qui ne savent pas, ne comprennent pas, se trompent (mon Dieu la rigolade quand PDG Ma se trompe sur la signification de la chambre 19 !! j'en ris encore ! ).
Autre gros plus : les interprètes filles et garçons, vraiment excellents, premiers et seconds rôles, et là aussi l'originalité est de mise, avec surtout PDG Ma, si ouvert, si clair dans ses sentiments, et son désir d'apprivoiser coûte que coûte Soo Ji mais avec légèreté et gravité à la fois et toujours l'humour sous-jacent. Bien sûr Sae Hae est particulier, mais des ténébreux mystérieux qu'il faut déverrouiller, ,ça c'est déjà vu, bien que celui-là soit particulièrement gratiné ! Mais tout de suite on découvre son honnêteté fondamentale, son sens aigu de la justice, son souci permanent des autres même si ce n'est pas toujours évident car la façon dont il s'y prend le ferait plutôt passer pour un vrai sociopathe !
Le troisième, eh bien il est sous l'emprise de celle qu'il adore, un femme-enfant capricieuse et charmante qui le fait passer par des trous de souris depuis 7 ans ! date fatidique à laquelle les couples commencent souvent à s'interroger !
L'héroïne principale est vraiment du genre que j'adore, la tête sur les épaules, mais du rêve quand même, lucide (ce mot m'est souvent venu en tête en regardant le drama ) sur le monde et ses sentiments, et j'ai aimé la façon dont elle met à l'épreuve son couple, bien que le coup
Le classique "je t'aime mais je te quitte" on aurait pu s'en dispenser, mais pas de la rigolade avec la Mongolie et la rue Insa-dong !!! Heureusement que l'épisode 16 rattrape bien le coup !
J'ai aimé la fin même pour le troisième couple, parce qu'après tout accepter la vie qui rendra heureuse la femme qu'on aime parce qu'on ne peut pas vivre sans elle, ça se défend et c'est aussi un choix de vie, je trouve, même si la vie que veut Ho rang c'est justement rentrer dans le jeu social traditionnel et se sentir "en appartenance" (magnifique explication étologique de Sae hae, en passant ! ) Les deux autres couple me font espérer que peut-être les jeunes Coréens commencent à secouer le joug confucianiste du poids des anciens, même si ce n'est que dans un drama, mais je crois que ceux-ci sont le reflet de la société qui les produit !
Alors le moins pour moi, c'est comme toujours : les chansons !!! Il y en a plein, elles passent tout le temps, et malheureusement V... affiche les paroles qui s'intercalent sans arrêt dans les dialogues, et ça c'est pénible, d'autant que c'est juste le genre de chansons que je supporte difficilement ! Mais bon, c'est minime, quand même au vu de l'excellence du reste !
Je conseille donc fortement, même s'il a déjà été bien vu ici !
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