La musique comme vecteur de la passion et de la rédemption
L'histoire de Oh Hye Won, femme de 40 ans à la brillante carrière qui tombe amoureuse de Lee Sun Jae, 20 ans, innocent (?!)et génie du piano...(merci Dramawiki) On dirait une banale histoire d'adultère, et c'est bien autre chose !!!
En fait si l'histoire d'amour est très présente, il y a surtout une peinture au vitriol d'une société de la grande bourgeoisie coréenne corrompue jusqu'à la moelle, qui, sous couvert d'art et de musique, se remplit les poches.
L'arrivée inopinée de Lee Sun Jae, dans toute la pureté de sa jeunesse, de ses origines modestes et surtout de son amour inconditionnel de la musique, va provoquer un électrochoc en la personne de Oh Hye Won, captivée dès le premier moment, qui va se rappeler qu'avant elle aussi était musicienne et qui va se trouver à la croisée des chemins de son destin, devant un choix fondamental, qui ne sera pas gratuit, loin de là mais qui va la libérer. Surtout ne pas se fier aux images de pub des scènes d'amour, qu'on trouve sur Google, il n'y en a strictement aucune dans le drama, où l'histoire d'amour est traitée avec une pudeur et une délicatesse qui ne font qu'ajouter à sa force, car c'est ce qui va dynamiter cette société pourrie.
le 1er méga plus de ce drama : les acteurs, particulièrement ceux que j'ai nommés, absolument géniaux, (Yoo Ah In au piano .... d'ailleurs la scène la plus sensuelle est justement une exécution à quatre mains d'un morceau de Shubert). Le fait que Yoo Ah In soit lui-même pianiste aide beaucoup, même s'il n'a sûrement pas le niveau de celui qu'on entend, les scènes de musiques sont parfaitement crédibles, et on oublie un certain violon, ou un certain saxo... )
2ème plus : le scénario, original, et la véracité de tous les personnages, bien que j'ai trouvé la seconde partie un peu plus faible que le début, qui est d'une force et d'une intensité remarquable. On ne parle plus d'alchimie, là, mais de 100 000 volts entre les deux héros...
3ème plus mais aussi le premier si vous aimez la musique classique : une OST sublime, parfaitement interprétée, et IL N'Y A PAS DE CHANSON !!!! Shubert, Beethoven, Bach, Chopin, Dvorak et j'en passe se succèdent pour notre plus grand bonheur, avec une musique originale parfaitement en accord.
La réalisation est plus proche d'un travail cinématographique que dramaesque, sobre et efficace mais là se trouve le petit défaut : il y a des scènes un poil trop longues (la balade en moto dans les rues de Séoul, entre autres;) Il n'y a que seize épisodes mais quand même par moment je me suis dit que le format japonais (11) aurait été parfait, surtout que les intrigues et magouilles financières ne m'ont pas toujours parues très claires. Mais ce n'est qu'un détail, car j'ai été tout au long fascinée par la difficile renaissance de Hye Won, et par la découverte de l'homme droit et fort qu'est et sera Sun Jae. Je le recommande chaudement, mais ce n'est sûrement pas la romance habituelle du drama coréen de base, et les scènes d'amour (peu nombreuses mais parfaites, avec certains baisers... ) sont bien autre chose que les baisers UHU traditionnels.... (ça c'est l'argument ultime, hein ???)
En fait si l'histoire d'amour est très présente, il y a surtout une peinture au vitriol d'une société de la grande bourgeoisie coréenne corrompue jusqu'à la moelle, qui, sous couvert d'art et de musique, se remplit les poches.
L'arrivée inopinée de Lee Sun Jae, dans toute la pureté de sa jeunesse, de ses origines modestes et surtout de son amour inconditionnel de la musique, va provoquer un électrochoc en la personne de Oh Hye Won, captivée dès le premier moment, qui va se rappeler qu'avant elle aussi était musicienne et qui va se trouver à la croisée des chemins de son destin, devant un choix fondamental, qui ne sera pas gratuit, loin de là mais qui va la libérer. Surtout ne pas se fier aux images de pub des scènes d'amour, qu'on trouve sur Google, il n'y en a strictement aucune dans le drama, où l'histoire d'amour est traitée avec une pudeur et une délicatesse qui ne font qu'ajouter à sa force, car c'est ce qui va dynamiter cette société pourrie.
le 1er méga plus de ce drama : les acteurs, particulièrement ceux que j'ai nommés, absolument géniaux, (Yoo Ah In au piano .... d'ailleurs la scène la plus sensuelle est justement une exécution à quatre mains d'un morceau de Shubert). Le fait que Yoo Ah In soit lui-même pianiste aide beaucoup, même s'il n'a sûrement pas le niveau de celui qu'on entend, les scènes de musiques sont parfaitement crédibles, et on oublie un certain violon, ou un certain saxo... )
2ème plus : le scénario, original, et la véracité de tous les personnages, bien que j'ai trouvé la seconde partie un peu plus faible que le début, qui est d'une force et d'une intensité remarquable. On ne parle plus d'alchimie, là, mais de 100 000 volts entre les deux héros...
3ème plus mais aussi le premier si vous aimez la musique classique : une OST sublime, parfaitement interprétée, et IL N'Y A PAS DE CHANSON !!!! Shubert, Beethoven, Bach, Chopin, Dvorak et j'en passe se succèdent pour notre plus grand bonheur, avec une musique originale parfaitement en accord.
La réalisation est plus proche d'un travail cinématographique que dramaesque, sobre et efficace mais là se trouve le petit défaut : il y a des scènes un poil trop longues (la balade en moto dans les rues de Séoul, entre autres;) Il n'y a que seize épisodes mais quand même par moment je me suis dit que le format japonais (11) aurait été parfait, surtout que les intrigues et magouilles financières ne m'ont pas toujours parues très claires. Mais ce n'est qu'un détail, car j'ai été tout au long fascinée par la difficile renaissance de Hye Won, et par la découverte de l'homme droit et fort qu'est et sera Sun Jae. Je le recommande chaudement, mais ce n'est sûrement pas la romance habituelle du drama coréen de base, et les scènes d'amour (peu nombreuses mais parfaites, avec certains baisers... ) sont bien autre chose que les baisers UHU traditionnels.... (ça c'est l'argument ultime, hein ???)
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