La vengeance, encore et toujours la vangeance...
Avis mitigé !!D’une part intéressante approche de la justice (enquêtes et procès) du point de vue des crimes « contre enfants et femmes » ce que je trouve déjà une drôle de dénomination couvrant les agressions, les viols et la maltraitance des enfants, mais c’est peut-être la traduction ! Cette approche est rare dans le panorama judiciaire des dramas, plutôt consacré à la corruption politique et industrielle. D’ailleurs, ici, les crimes sexuels du départ dérivent encore vers cette même corruption politique. J’attends de voir un drama coréen où un homme passerait en jugement parce qu’il aurait cogné sa femme ! Mais revenons à notre Sorcière au tribunal !
Et là est mon gros point noir : j’ai détesté de bout en bout cette femme, égoïste, dure, n’écoutant personne, souvent méchante, et le traumatisme de l’enfance n’excuse pas tout, bien qu’il l’explique plutôt bien !
Ce que je n’ai pas aimé non plus c’est que tout le scénario est construit exclusivement autour d’elle, tous les autres ne servant finalement que de faire-valoir. Les autres personnages sont très peu exploités, ils ne servent qu’à permettre à Ma Yi Deum de faire son numéro.
Le pauvre Yoon Hyun Min, heureusement que j’ai eu l’occasion de le voir excellent ailleurs, ici il est transparent, et d’ailleurs il ne semble pas croire plus que ça à ce qu’il fait, son texte ne sert pratiquement qu’à permettre à Ma Yi Deum de l’envoyer promener, ou l’humilier.
Jeon Kang Leol, le très méchant, n’avait pas non plus l’air très convaincant, en fait il était assez mauvais. Bref, vous l’aurez compris, j’ai eu du mal à tenir. Pourquoi je ne l’ai pas abandonné (j’en ai largué des pas pire) ? Parce que justement cette histoire de viols en représailles sur des femmes grévistes, je voulais voir comment ce serait traité.
Malheureusement cet aspect est toujours resté en second plan, comme la procureure chargée de l’affaire, l’excellente Kim Yeo Jin, elle aussi réduite à l’état d’un second rôle falot… Quant à la fin, elle m’a laissée complètement sur ma faim : qu’en est-il de la mère de Yeo Ji Woo ? et le procès de l’ordure à la base de tout est bâclé en quelques dizaines de minutes. Je me suis demandé pourquoi ce drama avait été écrit : pas pour la justice sur les crimes sexuels dont on ne sait pas grand chose, mais uniquement autour de Ma Yi Deum et sa vengeance…
Je ne le conseille pas, mais si vous aimez Jung Ryeo Won et son immense talent pour jouer les emm……euses, allez-y vous ne serez pas déçu-e-s !
Le seul sageuk vu où le rôle titre n'est pas e personnage principal !
J’en attendais beaucoup et j’ai donc été fortement déçue ! 29 épisode !!! Non, mais fut pas abuser !! On aurait pu en enlever 9 sans problème, car l’enfance de Dong Soo dure 8 épisodes, 8 !!!!!Alors, c’est trop long et c’est très mal joué par les futurs héros adolescents, particulièrement Yeo Jin Goo, pourtant habitué aux rôles du héros jeune. Ici, il en fait des tonnes, car il faut nous montrer que Bong Soo est malhabile, maladroit, mais vantard et plutôt pénible et ça sonne constamment faux ! D’ailleurs, ce sera pareil quand Ji Shang Wok prendra le relai, jusqu’à ce qu’il ait dépassé les 20 ans, cette acharnement à faire l’imbécile est désolant ! Les scénaristes ont très mal écrit ce personnage ! D’ailleurs, il a le rôle titre mais il est parfaitement inconsistant (je parle du personnage, l’acteur fait ce qu’il peut ! )
L’action est assurée par Maître Chun, Yeo Woon, Maître In (complètement odieux !! ), le terrible ministre Hong, et les deux roturiers, Sa Mo et le voleur Jin Ki et sa fille… Ce pauvre Dong Soo passe son temps à dire à la jeune héroïne qu’il va la protéger, sauf qu’il n’est jamais là quand elle a des soucis, il arrive toujours trop tard et par moment c’est limite ridicule ! Le plus souvent c’est l’assassin (secrètement amoureux d’elle), qui la protège incognito !
Bon ,toute l’histoire s’inscrit dans deux personnages historiques : le fameux prince Sado, et Baek Dong Soo qui a existé et même écrit un traité sur les arts martiaux… Je me suis bien demandé s’il en serait jamais capable !
Alors la partie historique, les complots pour dézinguer Sado à l’esprit trop novateur, et tout ce qui s’en est suivi, est très bien traitée, collant aux faits arrivés jusqu’à nous, respectant à peu près le déroulement historique avec juste un peu d’adaptation au style drama. Ce prince Sado est resté présent dans l’imaginaire historique de Corée, ainsi que son fils devenu roi à la suite du Grand-père.
Ce qui est très intéressant aussi, c’est le personnage de Yeo Woon, qui se pense destiné à devenir un assassin, et donc en devient un, jusqu’au moment où il comprend qu’il aurait pu faire d’autres choix, et que le Destin n’est que ce qu’on en fait. C’est le personnage noir, sombre, mais qu’on aime quand même par son humanité profondément cachée aux autres. Il en est de même de son maître Chun, tueur sans pitié qui porte un amour impossible au cœur jusqu’au bout… Les deux princes sont très bien, aussi, Sado voulant tout changer, allant trop vite et maladroitement, puis plus tard son fils, devant résister aux comploteurs…
En passant, j’ai eu l’impression qu’ils avaient pensé à « Painter of the wind » drama de 2008 et qui en est la suite chronologique, puisque le roi est justement ce fils du prince Sado. Il y avait des scènes et des personnages qui m’y ont fait penser, surtout la méchante Reine-Mère, qui ressemblait étrangement à celle de « POTW », en très jeune grand-mère !
Non, il y a de très bons moments dans ce drama, ce pourquoi je ne l’ai pas largué bien avant la moitié, sauf quand il est question de Dong Soo et surtout de sa chérie, un véritable ectoplasme, se déplaçant toujours au ralenti, et alors leur relation !!! Nulle !! Ils finissent pas se faire un gentil hug à la fin, mais vraiment je n’ai jamais vu une relation amoureuse aussi dénuée de chaleur sans parler du moindre désir !
Mais le pire défaut, c’est la longueur !!! Si ça avait été retaillé, remonté, en gardant le bon sur 16 ou à la rigueur 20 épisodes, on pouvait avoir un très bon drama ! Mais là on est noyé dans des interminables déplacements, discussions, ponctués de combats pas toujours parfaits (parfois on voit l’ennemi qui attend gentiment que le héros se retourne…Ah !…… Chuno !!!!! ….. Bref… )
La conclusion de la relation Dong Soo/Yeoh Won, qui paraît-il a suscité des polémiques, m’a paru être le moment le plus intense et le plus intéressant, donnant enfin au drama une dimension de tragédie au dénouement inévitable, où le sacrifice de Yeoh Woon sanctifie son amitié avec Dong Soo et lui rend sa place dans la mémoire de ses amis. Le choix qu’il impose à Dong Soo ne pouvait être autre, en écho avec les nombreux affrontements dans lesquels Dong Soo n’avait jamais pu le vaincre…
Mais ce qui est magnifique dans ce drama, ce sont les paysages, grandioses, et la musique !!! Sublime chanson, beaux morceaux orchestraux… C’est peu, mais c’est déjà ça, Et puis on peut se rincer l’œil avec la beauté de Dong Soo et de Yeo Woon, et même Chun, dans le genre sauvage sanglant…
A vous de voir si vous vous sentez d’affronter les 29 épisodes, dont les premiers font facilement 1 h 20 chacun !!
Encore un tueur en série, encore un flic au passé toturé...
Je dois avouer que j’ai éprouvé une légère déception due à la volonté trop affirmée de nous faire comprendre qu’on a un drama noir et un thriller. Désolée, j'aurais voulu être plus enthousiaste !Avec une réalisation très nerveuse caméra à l’épaule (quelque fois fatigante) les scènes haletantes se succèdent(l’accident de bus, la poursuite dans la villa de vacances, la scène sur le port.…)et donnent un tension constante, c'est sûr qu'on ne s'ennuie pas une seconde !
Mais le réalisateur abuse un peu trop des ambiances vertes, ou rouges, dans des lieux où ces lumières ne s’expliquent pas.
L’accumulation d’horreurs est assez inutile, surtout l’exécution finale, car trop d’horreur tue l’horreur et l’insistance de ce parti-pris donne un aspect à la limite du voyeurisme.
Les acteurs très bons (j’ai eu un doute sur JH au début, mais il s’est vite dissipé )Le méchant, le pauvre, quel rôle ! Là aussi, l’excès de noirceur et le manque de nuances finissent pas sonner faux, les psychopathes ont une apparence humaine, ce qui les rend si dangereux, là, rien qu’à le voir on sait de suite que c’est le Monstre patenté !
Question vraisemblance, je me suis quand même fait la réflexion qu’il était impossible de survivre après plusieurs coups à la tête avec cette arme horrible, si les scénaristes voulaient que la victime ne meure pas il fallait se contenter d’un coup !! Là aussi l’outrance du geste et sa répétition m’ont dérangée !
Quant à l’affrontement final : même défaut , trop long, trop insistant, on comprend très vite ce que veut le méchant, et aussi que le policier n’entrera pas dans son jeu à la fin, alors tout ce truc avec le couteau sur la gorge etc, c’est en trop !
Conclusion : à mes yeux ce drama est passé à côté de la perfection qu’il aurait atteinte facilement avec plus de simplicité et de sobriété dans sa réalisation. Il reste cependant intéressant, mais j’avoue que je pouvais sans peine attendre la sortie de la semaine suivante !
Que se passe-t-il vraiment pendant un coma ?
C’est un drama très agréable à suivre, surtout par la très jolie bromance qui s’installe entre le policier et l’esprit de l’escroc. Les changements de corps entraînent des quiproquos amusants souvent drôles, le policier passant d’un comportement à un autre totalement différent !Chapeau aux deux acteurs, particulièrement à Cho Jung Sok qui manie les deux personnalités avec beaucoup de sincérité et de fraîcheur !
Les intrigues policières m’ont paru parfois un peu confuses, les tenants et aboutissants des personnages pas toujours bien précisés, mais au fond ça ne gêne pas trop, encore une fois ce sont les rapports entre les deux hommes qui sont le vrai fil conducteur du drama.
Pas le drama du siècle, mais très agréable quand même et j’avais très envie de revoir Cho Jung Sok depuis son très joli rôle dans The king 2 hearts !
Un de ces dramas d'action palpitant où l'amnésie joue un grand rôle
ProfileDrama: Time Between Dog and Wolf
Revised romanization: Gaewa Neukdaeui Shigan
Hangul: 개와 늑대의 시간
Director: Kim Jin-Min Lawless lawyer, Pride and Prejudice, Road N°1,
Writer: Han Ji-Hoon, RoadN°1 Ryoo Yong-Jae My Holo love, Psychopath diary…
Network: MBC
Episodes: 16
Release Date: July 18 - September 6, 2007
Runtime: Wed. & Thurs. 21:55
Language: Korean
Country: South Korea
Distribution :
Lee Jun Ki (Lee Soo Hyun)vu dans le film « le roi et le clown », dans les dramas Iljimae, My girl, Arang et le magistrat, Gunman in Joseon, Two Weeks, Moon loyers, Lawless layer, Flower of evil…
Jung Kyung Ho (Kang Min Ki) vu dans Beating again, Heartless city, Prison playbook, Life on Mars, Hospital playlist, Road N°1
Nam Sang Mi (Seo Ji Woo) vue dans Chief Kim, Gunman in Joseon, …
Lee Ki Young (Kang Joong Ho) vu dans Tazza, Phantom, You’re all surrounded, While you were sleeping, Wok of love, The fiery priest, Designated survivor 60 days, Vagabond…
Sung Ji Ru (Mr Byun) vu dans You’re all surrounded, A korean odyssey, ….
Kim Kap Soo(Jung Hak Soo) vu dans SKKS, IRIS 1 et 2, Tazza, Possessed, Chino, Jeseon X-Files, My layer MrJoe, The K2, Mr Sunshine, Hospital Playlist…
Choi Jae Sung (Mao) vu dans Gunman in Joseon, Revolutionary love, Designated survivor : 60 days, …
Synopsis : (Asianwiki)
Après que sa mère soit brutalement assassinée par la Triade en Thaïlande, Soo-hyun (Lee Joon-Gi]) est adopté par l'agent du NIS Kang Joong-ho, et il grandit avec Min-ki (Jung Kyoung-Ho) comme des frères. Min-ki et Soo-hyun deviennent tous deux des agents NIS plus tard. Un jour fatidique, Soo-hyun rencontre Ji-woo (Nam Sang-Mi) après l'avoir vue pour la dernière fois en Thaïlande alors qu'il était enfant. Ils commencent à sortir ensemble. Un jour, Soo-hyun ruine une mission lorsque les souvenirs supprimés du jour où sa mère est morte refont surface dans son esprit. Le directeur du NIS, Jung, confie à Soo-hyun une mission d'infiltration dans la Triade et Soo-hyun prend le poste. Soo-hyun simule sa mort et assume une nouvelle identité pour devenir membre de la Triade. Avec sa fausse identité et son nouveau nom, il rôde dans les ruelles de Bangkok ...
Ce que j’en ai pensé :
J'ai fini TBDAW. J'ai beaucoup aimé ce drama bâti sur le ressort de la vengeance, l'affaire se corsant du fait que l'homme à abattre est le père (biologique) de la chérie du héros, situation cornélienne s'il en est !
Le héros, interprété par Lee Jon Ki, est tout à fait très bien dans le registre de la colère, de la douleur, (très belle scène de révélation de la vérité épisode 13)de la tendresse, de l'amitié fraternelle, des combats, enfin dans tous les registres, quoi ! Mais j'aime aussi beaucoup celui qui joue son frère (adoptif) Min Ki qui se sort très bien du rôle de l'homme au grand cœur toujours fidèle et loyal sans tomber dans la fadeur ou la niaiserie de ce genre de personnage. Mention spéciale à l'homme qui va aider et soutenir les deux frères jusqu'à l'ultime limite, Mr Byun, qui apporte une note de fantaisie et d'humour tout en restant le pilier sur lequel chacun va s'appuyer au moment voulu. Et aussi le chef du NIS, Jung, dont je me demande si il n'a pas eu un moment l'intention de se barrer avec la caisse ??? froid, manipulateur, odieux. Sans oublier Girafe, le garde du corps qui ne doit pas dire plus de trois mots dans toute l'histoire.
La jeune fille de l'histoire, très jolie, et bien c'est l'héroîne type, je l'aurais bien secouée d'importance quand elle veut à tout prix se jeter dans la bagarre mettant ainsi la vie de tous en danger !!
L'histoire suit son cours, avec rebondissements et coups de théâtre (si l'amnésie n'existait pas, que feraient nos scénaristes ?? ) mais si je l'ai suivie avec grand plaisir, je pouvais la laisser chaque soir sans trop de difficulté jusqu'au lendemain, et à la fin je n'ai pas éprouvé ce sentiment de "j'en veux encore ! " comme pour Iljimae ou Mars par exemple. Il a manqué un poil de quelque chose, je ne saurais pas dire quoi, ou il y a eu un peu de longueur diffuse peut-être.
Bon, la fin pour moi est confuse, je ne suis pas sûre d'avoir tout compris ! Mimidd dis-moi ce que tu en penses :
Spoiler:
Mao dit bien à SooHyun qu'il est son fils, mais en vrai ou simplement qu'il le considérait comme tel ? parce que dans ce cas c'est le frère de JiWoo !!!
Et le bébé, c'est bien la fille de Ming Ki et de sa collègue de bureau ? (j'ai cru quelques secondes que c'était un cadeau d'adieu de Kay à Ji Woo !! )
Et on peut penser que Ji Woo et Soo Hyun vont se retrouver à Paris.
Enfin, au sujet du fait qu'il n'est pas reconnu
Spoiler:
quand il revient, je ne dirai pas tout à fait ça : Ji Woo le reconnaît instantanément quand il la fait monter dans la voiture, mais elle est extrêmement choquée, après tout elle a pleuré à son enterrement (très belle scène d'ailleurs où Ming Ki donne toute sa mesure) et tout le monde la persuade que ce n'est pas lui, et ensuite elle n'arrive pas du tout à s'en persuader, le doute reste toujours là. par contre, étant agent du NIS, ils ont sûrement un dossier avec empreintes et ADN et là, il n'y aurait pas dû avoir un doute !!
Le fait que Li Jon Kee soit immortel est encore une fois avéré, le meilleur étant la chute dans le port pour s'échouer à des kilomètres de là dans les rochers, trèèèèèèès forte la Panthère. mais ça ne me gêne pas, c'est la loi du genre, c'est un drama, pas un documentaire sur la vie des espions !!
En résumé, drama tout à fait recommandable, très distrayant, avec bogossitude pratiquement à tous les plans (particulièrement en costume pas cravate, col de chemise ouvert, argument trèèèès constructif ! )
L'histoire du coucou qui prend le nid de l'autre est éternelle...
Impossible de ne pas penser à Parasite, du fait de son succès mondial, mais Hospitalité est bien antérieur, non que Bong Joon Hoo ait « copié », car les histoires de parasites qui envahissent l’espace d’un autre ne sont pas nouvelles, depuis le coucou, et en France nous avons eu « Harry, un ami qui vous veut du bien »dont j’ai un souvenir assez glaçant !Le film de Fukada, lui, choisit volontairement dès le départ le ton plutôt comique, d’ailleurs le dénouement est sans drame, avec simplement un grand ménage à faire dans une maison ravagée par une horde de squatters… ça aurait vraiment pu finir en tragédie, on ne la sent pas loin, derrière les répliques drôles et le culot incroyable de M.Kagawa, mais Fukada l’a délibérément laissée de côté, et je dois dire que j’ai aimé ce choix, qui permet d’apprécier ce film sans se sentir étouffé par l’angoisse que ce genre de situation peut impliquer (c’est mon cas, l’image de la perte de l’espace vital, du choix de vie me gêne considérablement ! ) Il y a quand même une critique assez acerbe de la lâcheté inhérente au refus de se laisser aller à être soi-même : dire à quelqu’un « va t’en de chez moi ! » n’est pas si simple quand l’adversaire utilises toutes les armes sociales pour vous donner mauvaise conscience ! D’ailleurs M.Kagawa n’est pas le squatter égoïste qu’on imagine, mais un homme qui a un projet social et qui prend en charge avec talent mais sans scrupules une communauté…
Un mot sur l’acteur qui interprète M.Kagawa avec un brio, une faconde et un abattage impayable ! C’est sûr que le pauvre Kiki a peu de chance de lui résister !
Au total, c’est un film bien moins ambitieux que ceux déjà vus, mais où la maîtrise de cadrage et et de réalisation et de direction d’acteur de Kôji Fukada est déjà bien présente. C’est un moment divertissant, drôle mais qui laisse quand même des questions sur la société japonaise…
L'amour d'un père pour sa fille... et son talent d'épéiste.
je me suis laissée séduire par ce film (on se demande pour quoi !) et je n'ai pas du tout été déçue !Oui, l'histoire est simple, mais suffisamment intrigante par les silences de Jang Hyuk et par quelques flash back très bien placés qui expliquent son mutisme et son amour inconditionnel pour la fille qu'il a élevée seul ,pour qu'on ne lâche pas le fil.
C'est pour elle qu'il repart au combat, et quels combats !! Jang Hyuk a très bien entretenu sa forme physique d'ancien champion de taekwendo, même si on sait que c'est "du cinéma" ça tient vraiment la route au niveau du réalisme, et le sang gicle juste au bon moment, et pour une fois ce n'est pas flouté comme dans les dramas ! En plus, la coiffure échevelée façon « Dae Gil » lui va très bien !
En fait le personnage est en train de perdre la vue, il n'est pas vraiment aveugle comme le dit faussement la 4è de couv' du DVD !
J'avais tout à fait le sentiment d'être dans un de mes sageuks habituels, car une bonne partie de la distribution est composée d'habitués (le seigneur Lee n'est autre que le Dr Do de "romantic doctor " et le reste à l'avenant). Ils n'en sont tous que meilleurs, c'est un casting solide et qui encadre parfaitement Jang Hyuk et sa performance. Pas de cris, ou de rires bizarres, mais une voix un peu sourde, peu de paroles, ou de gestes, seuls les regards parlent ! Et Dieu sait qu'ils sont expressifs !
Il faut quand même parler de Joe Taslim, qui fait un"méchant"très convaincant !
Joe Taslim est un acteur et artiste en art martial indonésien d'origine malaise et chinoise . Il a également été membre de l'équipe nationale indonésienne de judo de 1997 à 2009 et il donne parfaitement la réplique (enfin l’épée en main ! ) à Jang Hyuk
Il m'a semblé revoir Dae Gil, l'homme fidèle à un seul amour, ici à un seul roi, portant une blessure ineffaçable ! et comme le disait une amie, j’ai eu peur qu’il connaisse la même fin !
Je n'ai pas remarqué la musique, ce qui, chez moi, est très bon signe ! mais le travail de photo, cadrages et réalisation était excellent, les scènes de combat remarquablement chorégraphiées !
Il y avait quelques belles images de galop dans la brume, mais malheureusement je ne peux plus les capturer !
ça m'a donné furieusement envie de revoir "Chuno"... (d'ailleurs, depuis je l'ai revu ! )
le démon qu'on pourchasse est en faitlemal en chacun de nous
Bon, Il apparaît tout de suite que nous évoluons entièrement dans le domaine de la possession démoniaque et de tous ses attributs, soit des scènes plutôt gores (surtout les deux premiers épisodes) et assez violentes.En général je ne m’intéresse pas vraiment à ce genre-là, sauf que là il semble que ce soit le premier drama d’horreur, alors qu’il y a déjà nombre de films de cette catégorie et j’étais curieuse de voir ça, d’autant que le gore, la possession démoniaque et tout ce qui s’en suit me laissent plutôt froide et ne me donnent ni cauchemars ni attirance particulière, parce qu’en général je trouve ça aussi ennuyeux que les histoires de sexe : répétitif, sans originalité et mal joué !
Sauf que …
Sauf que là ce n’est pas le cas ! D’abord les scènes de possession ne sont utilisées qu’à bon escient, elles sont bien faites (pour le genre, hein ? ) et surtout l’intérêt du drama est dans la rencontre de trois personnages très différents, dont le seul lien est un destin tragique, ce qui les dresse les uns contre les autres au début…
La recherche et la poursuite en vue de l’élimination du démon se rapporte à la recherche et l’arrestation d’un horrible meurtrier, ce sont les moyens qui changent et le recours au spirituel qui sort de l’ordinaire. Cette tension et l’approfondissement psychologique des personnages donne au drama un intérêt certain, une grande force et une belle originalité, si on supporte les scènes disons… pénibles !
Les acteurs sont très bons, parce que rendre crédible ce qu’ils incarnent n’est pas à la portée de tous, et surtout le jeune voyant Hwa Pyung et la policière Kil Young bien que Mateo aussi soit très bien, sans oublier les seconds rôles, l’ami chaman et le détective Go, vraiment remarquables ! Je relève encore une fois une héroïne sans mièvrerie, très simple et naturelle, paraissant sortie de la vraie vie. Je crois que les Coréens ont compris que même dans les dramas une policière ne court pas dans la rue en mini jupe et talons de 12 cm avec un maquillage qui aurait demandé une heure !!
La fin est très belle, bien que la scène dans la mer qui la précède soit un poil trop longue, même si très puissante, mais elle m’a convenu parfaitement, dans le droit fil de la logique de l’histoire. De plus j’ai beaucoup aimé les quelques lignes d’explication des scénaristes concernant le pourquoi du choix de cette histoire improbable !
Il y a deux chansons, très discrètes, bien placées, et à part ça une Bande son de circonstance, vu les scènes d’angoisse supposées !
Mon souci : l’obsession du réalisateur (déjà soulignée dans Voice) pour la couleur rouge et verte des éclairages de scènes « angoissantes » comme s’il voulait être sûr qu’on a compris ! Mais on s’y fait et le reste m’a vraiment plu !
Je le conseille pour les cœurs (et estomacs) bien accrochés !
Un detective quien a vude dure et un débutant : bromance et réussite assurée.
Je le dis tout de suite : j’ai beaucoup beaucoup aimé ce drama ! En premier lieu, j’étais soulagée qu’il n’y ait ni socio/psychopathe, ni fils de meurtrier, ni maladie incurable ou bizarre et qu’on ait affaire à des gens ordinaires dans leur bon et leur mauvais !ça ne les rends pas fades ou quelconques pour autant !
Kang Oh Chang est le flic blanchi sous le harnais, qui n’a pas d’avancement parce qu’il a tendance à marcher sur les pieds de la hiérarchie par amour de son travail bien fait, et il est affublé d’une sœur en cours de divorce que la perte de la garde de son fils rend hystérique et insupportable !
Le jeune lieutenant Oh Ji Hyeok est assez froid, fermé et individualiste, solitaire, extrêmement perspicace et un poil mystérieux !
La journaliste adore son métier, a un idéal très haut de sa profession, mais au dessus de tout elle admire et respecte son patron Yoo Jung Seok, rédac’chef de son journal.
Les autres personnages sont à l’avenant, et le scénariste leur a écrit des scènes souvent drôles, ou touchantes, très réalistes et des dialogues vivants qui permettent aux caractères de se dessiner peu à peu, ce qui fait qu’à la fin on les connaît tous individuellement, ce n’est pas la masse des figurants anonymes, chacun existe vraiment. Les rapports entre eux sont très justes, avec la bonne dose d’amitié, de mépris, de rancune ou d’ambition. D’autre part, ils ne sont pas tous sympathiques, même ce qui ne sont pas « les méchants », et parfois ils sont louches mais sympas quand même !
L’intrigue est parfaitement menée, les voiles tombent peu à peu, les vérités cachées sont déterrées une à une, on se dirige vers la résolution de l’énigme avec du suspens (je n’ai pas deviné qui était le vrai coupable avant les policiers eux-mêmes…)d’une façon progressive et équilibrée, comme au cours d’une vraie enquête.
La première moitié monte avec intensité vers un pic d’émotion, après lequel l’action retombe comme on retomberait aussi après une forte commotion le temps de reprendre ses esprits, puis ça repart très vite et là ça ira jusqu’au bout. Pour moi, il n’y avait pas 5 minutes de trop, pas de longueurs, simplement un changement de rythme imposé par l’histoire elle-même !
Autre très bon point : le réalisme. Il n’y a pas de débordement d’hémoglobine, façon « Voice » mais les poursuites, bagarres sont très vraisemblables, et il n’y en a que le nombre nécessaire pour que ça reste dans la mesure du possible d’une brigade de policiers de quartier.
Pour finir, un grand coup de chapeau aux acteurs, tous excellents même les petits rôles, tous parfaitement dans leur personnage, et les lauriers vont au personnage principal : Son Hyun Jo, que j’avais croisé ici et là mais qui ici assume le poids de tout le drama, incarnant parfaitement l’homme simple, faillible comme nous tous mais qui ne peut pas vivre sans que la vérité éclate et que l’innocence soit reconnue. C’est l’homme qu’on aimerait avoir comme copain, ami, grand frère, d’ailleurs ses hommes l’adorent et un jeune est rentré dans la police « pour être comme lui ».
A côté de lui, légèrement en retrait, jetant souvent un regard ironique sur son chef et ses éclats de voix tonitruants, mais solide, sûr, intelligent, le lieutenant, joué par Jang Jeung Jo que j’avais déjà remarqué dans « Chocolate »,. A mon avis ce garçon ira loin. Il a une intelligence du personnage, un instinct et une justesse de ton qui ne s’apprennent pas. Moi qui adore la bromance, je me suis régalée de la relation quasi filiale qui finit par s’établir entre les deux homme si différents.
Lee Elijah campe une journaliste encore pleine d’idéaux, qui admire son patron, et qui va avoir à faire un choix terrible et surtout à l’assumer ensuite. Elle aussi est très juste, pas du tout l’héroïne chichiteuse souvent vue dans les dramas. J’aime qu’elle fasse des choix qui ne sont pas ceux habituels des dramaturgies dramaesques. Cela lui donne une réelle humanité.
Dernier point : l’OST est très belle, parfaite et IL N’Y A PAS DE CHANSONS !!!!
Conclusion : excellent drama policier aux airs classiques mais avec une grande richesse d’écriture et une belle atmosphère d’humanité.
Il ne veut que vivre en homme simple et soigner sa fille et va devenir un héros !
Je n’ai jamais vu de « méchants » aussi résistants que dans ce drama, particulièrement l’horrible reine, tenace comme un chiendent dont aucun désherbant ne vient à bout !Et à un moment, un des sbires assassins lancés à la poursuite de Choi Won lui dit : ma parole tu dois avoir neuf vies ! et c’est vrai ! Le nombre de fois où on pourrait croire que ce coup-ci il va y passer (tout en comptant les épisodes restants, ce qui rassure !) c’est un record ! Je n’ai pas compté, hein, mais c’est presque à la fin de chaque épisode qu’on le voit les yeux exorbités par la terreur attendant le coup fatal…mais non ! Au début de l’épisode suivant un évènement providentiel ou une âme charitable vient arrêter la lame de l’assassin/policier/bandit/homme de main qui la brandit au dessus de sa tête !
Alors dit comme ça on peut croire que c’est un mauvais drama ! Eh bien pas du tout ! En fait, pour un sageuk, il est plutôt réaliste, car le Roi et le Prince sont assez désarmés devant la haine tenace et farouche de leurs ennemis, comme tout un chacun qui se refuse à utiliser des armes immorales, alors que l’ennemi, lui, ne se gêne pas ! Et justement les difficultés sans cesse renaissantes, qu’il faut combattre à chaque fois, les compromis honteux qu’on est bien forcé d’accepter (le pouvoir n’est jamais aussi absolu que l’on croit) donnent un aspect très crédible à l’histoire, même si je ne pouvais pas m’empêcher de rigoler quand Won se faisait (encore) arrêter et qu’il arrivait (encore !!) à s’évader !
La romance est présente, la principale très discrète et raisonnable et celle à sens unique de So Baek agaçante au début, puis touchante et émouvante, cette petite fille gâtée devant se résigner à ne pas avoir tout ce qu'elle veut !
L'OST est belle, comme souvent dans les sageuks, chanson agréable et pas trop présente, partie instrumentale très harmonieuse, en particulier le thème du couple principal.
A mon avis il n'aurait eu que 18 épisodes ça n'aurait pas nui, on pouvait enlever une ou deux arrestations/évasions, il n'y a pas de longueurs, juste un peu trop de coups de théâtre un peu répétitifs, mais tel quel il est très prenant, on ne s'ennuie pas du tout !
Les acteurs sont bien, surtout ceux déjà vus et revus, on sent qu'ils connaissent la musique ! Lee Dong Wook n'est pas toujours à l'aise avec le costume, surtout dans les premiers épisodes, et il prend de l'assurance et de l'aisance au fur et à mesure !
Donc, tout à fait recommandable !
Confier la justices aux "like" sur un smatphone, est-ce une si bonne idée ?
Ce drama est présenté comme une dystopie, et il n’est pas mauvais d’en rappeler la définition :(wikipedia)
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre.
Ici, il est évident que la volonté de rendre la justice la plus transparente possible en y associant le peuple par le moyen des réseaux sociaux et des applis de smartphones démontre largement les dangers inhérents à ces idées qui pourraient paraître bonnes, avec leurs dérives dictatoriales et populistes qui vont avec !
Ce que j’en ai pensé :
Drama passionnant, qui tient en haleine par la force de l’histoire (la vision assez terrifiante d’une justice expéditive rendue par les clics des gens sur leurs smartphones, ) et par les différentes enquêtes qui s’y infiltrent, soit des enquêtes par épisodes, soit le fil rouge qui suit tout le drama concernant l’incendie de la maison du juge Kang.
Drama passionnant par la puissance des personnages principaux, aux personnalités extrêmement bien écrites, fouillées, jamais manichéennes, avec assez de zones d’ombres et d’ambiguïtés pour ne pas tomber dans ce piège. La relation amour/désir/haine entre Yo Han et Sun A est magnifiquement écrite, soutenue par le talent remarquable des deux acteurs, Ji Sung et Kim Min Jung. De tous les rôles de Ji Sung que j’aie vus, c’est celui-ci qui m’impressionne le plus, et pourtant sa carrière se caractérise par des choix de personnages difficiles ! Kim Min Jung, je ne l’ai vue que deux fois, mais chaque fois aussi impressionnante dans la diversité des choix de personnages. Jin Young fait une entrée remarquée dans le monde du drama, j’ai hâte de le revoir sur le petit écran ! Sa relation quasi filiale avec Ji Sung est une superbe bromance à la fois tragique et profondément chaleureuse. La filiation est d’ailleurs un fil rouge important du drama, recherche d’un père parti trop tôt, absence d’un frère aîné très aimé… La jeune actrice de 16 ans (l’âge du rôle !) Jeon Chae Eun est aussi à surveiller dans l’avenir, elle donne une vérité, sensibilité et fraîcheur au personnage de la jeune sœur paraplégique de Yo han.
Face à ces personnages, on voit s’agiter un groupe d’hommes et de femmes qui touchent parfois au burlesque, mais un burlesque tragique, marionnettes ridicules poussant au maximum de la caricature ce qu’un régime dystopique pourrait donner ! L’opposition entre l’exagération débridée de ces personnages et la rigueur, glacée et totalement maîtrisée du juge Kang et de la secrétaire Jung A donne une force supplémentaire au drama. Entre les deux, Ga On et son amie d’enfance policière Soo Hyun, ainsi que la jeune sœur de Yo Han, cherchent leur équilibre, quelle route choisir, qui suivre, et s’interrogent sur comment survivre et ne pas perdre son âme.
Ces trois groupes de personnes assurent un équilibre au drama, qui lui permettent de ne jamais tomber dans un genre particulier mais de rester à la limite de plusieurs…
La réalisation joue sur le côté « démoniaque » du juge Kang, qui n’est en fait qu’un art consommé de la manipulation, mais laisse entrevoir par des cadrages, des couleurs, des musiques, des décors très étudiés une atmosphère presque fantastique et surnaturelle. Cela donne un ton très particulier au drama, à la limite de plusieurs genres, sans jamais trop charger l’un d’entre eux : policier, fantastique, psychologique, satyrique, social, et même horreur… Cet équilibre des genres se maintient parfaitement presque jusqu’au bout, et c’est là qu’intervient mon bémol : les trois derniers épisodes sont alourdis par trop de flash back, en particuliers certains déjà vus et revus, et par l’abus des ralentis. C’est dommage, on passe vraiment très près du drama parfait !
Ceci dit, c’est un défaut que je reproche souvent aux dramas coréens, mais c’est peut-être justement ce qui fait que d’autres les préfèrent ! C’est une affaire de goût, et cela n’empêche pas ce drama d’être vraiment excellent !
L’OST est superbe, en plus, donc je le recommande chaleureusement !!
Lesaut dans le temps, ça marche toujours pour réparer les erreurs passées !
C’est une très jolie comédie, pleine d’humour, pas idiote, montrant d’une façon légère mais juste les coulisses du monde des idols et leur aspect « jetable ».Le personnage central va évoluer très agréablement de la tête à claque capricieuse vers l’homme adulte et responsable, ce qui est amusant sachant que ça va quand même être une formation accélérée, nous il nous a fallu 20 ans et lui ce sera en quelques mois ! L’acteur Yoon Si Yoon s’en sort très bien, il abandonne assez vite le côté jeu excessif qui est à mon avis son défaut pour trouver un ton juste et entrer complètement dans son personnage. Le reste de la distributions est excellente, Cha Tae Yoon parfait dans le manager amoureux timide depuis 20 ans, Lee Dos Hwa touchant en vieil homme qui doit accepter sa maladie, l’ensemble est équilibré, et laisse une impression de gaîté douce et chaleureuse. Un très bon drama doudou !
Deux "monstres" pourront-ils s'entraider ?
Attention spoiler !A chaque fois une chose bien, et une autre médiocre, des îles sur une mer de banalité.
Jamais drama ne m’aura fait autant passer du « j’adore » au « bof ! »
un début très intéressant, puis on retombéedans le banal avec les premières relations entre Fille et Garçon (on a déjà vu ça 100 fois ! le mec imbuvable, la fille qui ne l’aime pas du tout et paf ! Ils tombent amoureux !) puis redémarrage de l’intérêt par les transformations de la fille, et par l’adaptation de chacun au problème de l’autre,
Les transformations, excellents moments de drôlerie, de finesse et d’émotion, en particulier les deux dernières. C’est un temps fort du scénario, parce que ça met les personnages en face d’eux -mêmes, et j’ai beaucoup aimé qu’ils hésitent, qu’il se demandent chacun de leur côté s’ils pourront supporter, en particulier la transformation en vieillard affreux…Très très beau moment !
Puis retombée ronronnante ensuite dans la relation amoureuse, heureuse, certes, mais sans véritable histoire, (les gens heureux n’en ont pas, c’est bien connu ! ) ils s’aiment, il se le disent, ils s’aiment, ils se le redisent et beaucoup de jolis bisous et même du fan service ! Et puis ça redémarre avec l’excellent épisode 13, d’abord extrêmement réjouissant par l’entrée de Do-jea dans le trio d’amis, et ses essais de gaîté… drôle, touchant, et ensuite avec la révélation (que j’avais devinée de suite, mais bon, pas grave.)
La tension reste maintenue par la réaction de Se Kye, tout à fait légitime quant on y réfléchit ! En général, le coup de « je t’aime je te quitte » me porte sur les nerfs, mais là il faut bien avouer que c’est parfaitement justifié en tous cas très compréhensible. Les scènes entre les deux sont émouvantes, ainsi que celle où Do-jae se rapproche de U Mi et EuhHo dans son chagrin et sa solitude. Et là il faut tirer le chapeau à l’acteur, qui sait magnifiquement rendre la solitude, la naïveté (relationnelle) la sincérité profonde du personnage. Il m’a énormément touchée, et émue !
Et puis arrive le coup de l’opération ! Outre que ce n’est pas du tout opérable, même si vous allez en Suède, cela abîme l’histoire. Il remet sa vie en danger et c’est ça qui va guérir la culpabilité de Se Kye ? ça va plutôt l’achever, je crois ! Et la façon dont c’est traité au niveau du scénario ! Paf ! Un an après, c’est fait, et c’est réussi, passons à la suite ! Une nouvelle et profonde rupture de rythme !
Et là arrive le catastrophique dernier épisode, d’un ennui, mais d’un ennui….. Tout s’affadi, se banalise, les personnages secondaires perdent leur intérêt, Sa Ra se comporte à nouveau en enfant gâtée et traite Euh So comme un jouet alors que c’est le fait que sa personnalité était forte qui lui avait plu ! Leur relation, de très intéressante et originale devient quelconque et archi vue ! Et il renonce à sa vocation (pourquoi pas ?) mais on ne sait même pas ni comment ni pourquoi…
Bref, ce dernier épisode m’a fait oublier tous les bons aspects (nombreux) du drama et m’a laissé une sensation de vide total, et de perte de temps… Si je devais le revoir, je le sauterai, tout simplement !
Un mot sur les acteurs : j’ai déjà parlé de Lee Min Ki, mais les autres aussi sont très très bons, les trois femmes et le secrétaire (j’adore sa relation avec son boss !! très originale ! j’aurais aimé une amorce de quelque chose avec la présidente U Mi ) et je redis encore que les relations entre eux sont fortes et réalistes, ils se posent vraiment la question : est-ce que je pourrai vivre avec elle si ce n’est plus elle ? ça c’est vraiment un point fort du drama pour moi. Le frère et la sœur aussi, même quand elles s’arrangent, la vraie nature des deux reste présente !
Bon, les deux « méchants » sont assez insignifiants, ils auraient pu ne pas exister, mais j’aurais regretté la scène de Chat Yoo Ri courant terrorisée par tous les passants, très drôle !
Bref, c’est un vrai pavé, pour un drama dont je ne suis pas sûre de pouvoir dire que je l’ai aimé, mais pas sûre du tout de dire que je l’ai pas aimé non plus !!
Un policier détruit par la perte d'une collègue se sert du talent d'une jeune flic.
J’avais très peur de retrouver une copie conforme de « Voice » tant le thème est semblable : flic cassé aidé par une jeunette qui a un pouvoir particulier.Aussi j’y suis allée avec prudence, surtout pour retrouver Jang Hyuk, pas vu depuis Wok of Love où il était nettement dans l’ombre de JunHo. En plus j’avais trouvé que dans Voice, justement, il ne m’avait pas autant convaincue que d’habitude, un jeu trop forcé, un personnage excessif… Mais c’était sans doute la faute de son réalisateur, car, là il est parfait.
il faut dire d’ailleurs que l’originalité du drama tient dans l’écriture des personnages. La jeune flic, par exemple, n’est pas une surdouée dotée d’un pouvoir quasi magique ! Elle a seulement une excellente mémoire visuelle, qui lui permet, en se concentrant, de faire revenir des images précises de lieux ou de personnes. Elle est jeune, débutante, assez maladroite, même, et on la voit quasiment apprendre le métier au cours de l’enquête. Encore une fois, Jang Hyuk, bien qu’ayant un rôle très important dans l’intrigue, n’est pas toujours présent, son caractère ne se pliant pas facilement aux protocoles, il travaille seul en retrait, la blessure de la mort de sa fiancée jette une ombre constante sur son personnage qui ne vit que pour savoir qui a ordonné cette mort…
Comme toujours il y a les bons flics et les mauvais, sauf que cette fois ce n’est pas pour l’argent que certains ont oublié leur devoir, les motivations des uns et des autres sont suffisamment nuancées pour donner une bonne vérité aux personnages. La découverte de l’identité du coupable est très bien amenée, et suffisamment bien construite pour qu’elle soit vraisemblable.
C’est OCN, on retrouve les couleurs verdâtres, les lumières rougeoyante et les scènes assez brutales et sanglantes… C’est la marque de fabrique d’OCN. J’ai bien aimé ce drama qui m’a tenue jusqu’au bout sans pourtant m’inciter à passer des nuits blanches. Bien meilleur que « Voice » mais en dessous de « Lies within » et « Watcher », sans parler de « the Guest » qui les domine tous !
Tazza, l'enfer du jeu, engrenage infernal...
J‘ai mis beaucoup de temps à entrer dans ce drama (les jeux de cartes ne me passionnent pas car je n’y comprends rien ) et c’est bien parce qu’il est dans la filmo de Jang Hyuk qe je me suis acharnée. Et justement ce côté « étude d’un milieu » est intéressant et donne toute sa puissance au drama, qui serait autrement une banale rivalité amoureuse.L’accent est mis tout le temps sur la spirale infernale qu’est le jeu, sur les masses d’argent qui y circulent, sur les haines et les rivalités qu’il suscite, le désespoir qu’il engendre, et cela donne un ton fort et passionnant au drama. Il y a quantité de péripéties, retournement de situations, et coups de théâtre, l’histoire est plutôt bien ficelée, même si certains évènement de la fin, je les voyais venir gros comme un Casino de Las Vegas !!
Mais c’est bien amené, tout s’emboîte correctement et logiquement. Il y a bien quelques invraisemblances scénaristiques (Jang Hyuk qui se cache derrière une monture de lunette et une moustache aussi épaisse que la queue d’une souris … .) mais rien d’extraordinaire dans la « vraie vie des dramas »
La bande son est bien belle, avec quelques chansons fort jolies (il n’y en a pas trop et on les entend assez peu, en tous cas pas dans les moments palpitants)et il y a surtout l’interprétation vraiment excellente !!!
Je suis de plus en plus admirative devant la facilité avec laquelle Jang Hyuk verse de larmes .. et la quantité phénoménale de nourriture qu’il peut ingurgiter en une fois …mais quel acteur !!! Et quand il se bat j’adore le voir !!! Parce que c’est lui, il est champion de taekwando et ça se voit !! Il est vraiment vraiment très bien, avec une gamme très étendue dans l’émotion, la fantaisie, un visage où tout se lit, enfin, c’est mon chouchou et je l’aiiiimmeeeeuuuuuu !!
Le reste est tout à fait à la hauteur, Kim Gab Soo est glaçant de cruauté sous des dehors patelins, les deux femmes assurent parfaitement leur rôle, ni trop sucrées ni inutilement pestes , Kim Min Joon nous brise le cœur à le voir descendre une pente infernale, (il a une scène où il m’a tiré des larmes … )et les seconds rôles sont excellents ! Mention spéciale à « reporter Kim » qui est juste parfait, à tuer, et la fois pitoyable, à l’ami fidèle Hwang Ryul qui ne lâche jamais Goni au maître de Go stop, au mystérieux One Ear, vraiment une excellente distribution !!!
C’est un chef d’œuvre, allez-vous dire ? Eh bien non, parce que 21 épisode c’est beaucoup trop !!! 16 (comme « Friend our legend, bien aussi dense et intéressant) auraient largement suffit. La mise en place est trop longue, il y a des longueurs (non dans l’histoire, mais dans des ralentis interminables, des aller-retour de caméra trop nombreux entre deux protagonistes etc, ). Avec une réalisation resserrée, plus sèche, plus directe, il aurait été parfait !
Il y a aussi la fin (la manie de hurler le nom de celui qui passe l’arme à gauche 50 fois en pensant que ça va le ressusciter peut devenir lassante ) vraiment sans surprise mais j’ai aimé les dernières images au marché aux poissons de Busan
Il est quand même à classer dans les « bons »dramas, à vous de voir si les cartes ne vous rebutent pas !! Mais il y a quelques parties de poker très intenses et fort palpitantes !!