Toujours le Docteur Grognon, médecin légiste, au cœur de l'histoire...
Dans cette seconde saison, le légiste grognon est un peu moins présent et le scénario général est plus construit et plus riche en intrigues, complots et corruption.Cette fois il va y avoir un fil rouge tout du long, en plus des autres enquêtes, fil rouge dont l’origine se situe dans la saison 1. Là dessus va se greffer l’ambition démesurée du nouveau procureur Kal Dae Chel dont les dents rayent le parquet, et la veulerie et la lâcheté du chef procureur (cher Ahn Suk Han ! Il fait ça si bien !! ) avec en plus des crimes en série, et un Dr K qui nettoie les scènes de crime… On n’a pas du tout le temps de s’ennuyer !
mais….
Oui, il y a un mais : la fin, qui est extrêmement frustrante, et qui appelle à grands cris une saison 3, saison qui est très incertaine, le réalisateur ayant démissionné de la maison de production… Pour l’instant c’est dans les limbes ! Mais on a bien attendu 3 ans DrRomantic 2, avec un nouveau réalisateur !
Quelques personnages sont partis, mais l’unité est maintenue par leur apparition ponctuelle. Les nouveaux sont excellents particulièrement le procureur Do Ji Han, (et le début du commencement d’une idylle avec Eun Sol) et ceux qui sont restés ont acquis de la maturité (la jeune Eun Sol, les policiers). Le seul qui ne change pas le docteur Grognon, ana Baek Beom, égal à lui-même, mais si excellent que même ses ennemis le reconnaissent !
En dernier, la BO est très bien, discrète et bien en situation. Les dialogues sont vivants, avec des pointes d’humour, des moments émouvants et du suspense assez intense !
En conclusion, ces deux saisons sont hautement recommandables !! Distrayant, et suffisamment intelligent pour qu’on n’ait pas l’impression d’avoir perdu son temps !
L'adolescence se termine, il faut faire des choix, heureusement qu'il y a les amis...
Au premier abord, c’est un school drama basique, mais en fait c’est beaucoup plus fin que ça ! A travers le personnage de Shuji, son rapport avec les autres, l'image qu’il s’est créée délibérément, c’est toute la problématique de l’acceptation de soi qui est en jeu. Pourquoi se sent-il obligé de se cacher derrière ce garçon qui ne lui ressemble pas ? On dirait qu’il n’y a pas de choix entre être populaire à tout prix ou être harcelé ! C’est la tyrannie de l’image que l’on donne !C’est le contact avec Akira, dont les gestes sont peut-être maladroits, mais dont l’esprit est lucide et qui est un être libre, qui va l’amener à comprendre pourquoi il a fait ce choix. Akira a décidé qu’il était son ami, et il va le soutenir et l’aider à s’affranchir de ce masque. La « production » de Nobuta sera le moyen d’abord inconscient, puis accepté, pour Shuji, de devenir lui-même, qualités et défauts compris.
Les trois personnages se complètent parfaitement au long de ce drama aux dialogues bien écrits, souvent très drôles. Comme souvent chez les Japonais, il y a une pointe de fantastique, un zest de burlesque, et si j’ai aimé la fin par sentimentalité, j’aurais préféré que le drama s’arrête au départ de Shuji, symbole de son nouveau départ dans la vie, sans masque et sans mensonges… Mais, bon, les deux amis jouant dans les vagues à la toute fin, ça fait quand même plaisir ! Les acteurs sont très bons, ainsi que les seconds rôle (la principale bizarre et le libraire qui est aussi prêtre shintô sont deux éléments qui participent à l’ambiance particulière et chaleureuse de ce drama que j’ai revu récemment avec grand plaisir !
Un lycéen de 17 ans du 21è siècle se retrouve au 17è siècle dans un Japon en guerre...
J'ai commencé Nobunaga concerto, (2 épisodes dont le 1 dure 1 h15) et en fait de concerto c'est assez déconcertant...Mis à part le fait que non, on ne peut plus du tout prendre Oguri Shun pour un lycéen (mais ils pensent à quoi, les scénaristes ? ) ce drama est assez intrigant parce que Saburo n'est pas le seul voyageur du temps, et surtout que sa personnalité n'a rien à voir avec le vrai Nobunaga.
Bon ça donne des scènes assez drôles, car il met un peu de temps à comprendre qu'il n'est pas tombé dans le scénario d'une reconstitution historique... Mais à partir de la moitié de l'épisode 2, Oguri Shun devient plus à l'aise avec le personnage, et s'installe bien dans le rôle, soutenu par Ozamu Mukai qui est parfait depuis le début (vu qu'on ne l'a pas obligé à jouer un gamin, lui ! )Le "niveau supérieur de conscience"(définition personnelle d'Oguri Shun) n'est pas de mise pour le moment, on a plutôt affaire à un garçon pas très doué, naïf et trouillard, qui se retrouve en pleine période Sengoku...
Ce qui m'a fait vraiment un drôle d'effet, c'est Yagira Yûia, qui joue le frère de Nobunaga. Dès que je l'ai vu j'ai su que j'avais déjà vu cet acteur, et je me suis précipitée pour chercher où... En fait il jouait dans le film de Kore-eda, Nobody knows. Je me disais "mais je ne le revois pas dans ce film, il n'y avait pas d'homme adulte..." quand j'ai compris qu'en fait il avait 14 ans à l'époque et jouait le rôle principal, un gamin de 12 ans, ce qui lui a valu le prix d'interprétation masculine à Cannes en 2004, première fois pour un Japonais, et première fois aussi jeune... Il était époustouflant dans ce rôle, et là, il fait une impressionnante prestation aussi !
Je me demande vraiment comment tout ça va tourner !! parce qu'enfin, il y a l'Histoire, quand même !!
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Eh bien j'ai fini "Nobunaga concerto" avec un très grand plaisir, sauf les 5 dernières minutes mais qui ne gêneront pas celles et ceux qui ne connaissent pas du tout l'histoire de Nobunaga... parce que c'est quand même du grand n'importe quoi !
Ce drama commence d'une façon tout à fait abrupte : en 5 mn, Saburo se retrouve au XVIè siècle, rencontre Oda Nobunaga à qui il ressemble comme deux gouttes d'eau et se trouve forcé par ce dernier de prendre sa place à la tête du clan Oda... Une fois l'hypothèse de départ posée (mettre un lycéen de 2014 dans la peau d'un samouraï d'il y a 5 siècle) on n'y revient plus ce n'est manifestement pas l'intérêt de l'histoire !! )
Menée au début sur un ton fantaisiste de comédie de situation, l'histoire va évoluer petit à petit dans une atmosphère plus sérieuse, plus dramatique, car Saburo, contraint et forcé, va finir par devenir un samouraï, mais sans perdre ce que sa vie au XXIè siècle lui a appris, qu'il essaie vainement de faire cadrer avec la guerre civile ambiante... ... Et ce n'est pas facile de faire coïncider les deux.
Dire qu'il n'y a pas de longueur c'est peu dire, car en fait on passe au galop tout le "règne" de Nobunaga ou presque, et on le laisse quand il entre dans le temple du Honno-ji... si vous connaissez l'histoire, vous savez ce que ça veut dire, sinon, ça n'a aucune importance !
Oguri Shun mène tout le drama de main de maître, à la fois naïf, maladroit, puis impliqué, souvent drôle et souvent émouvant, et Ozamu Mucai lui donne parfaitement la réplique, jouant un contrepoint parfait. Kou Shibasaki incarne parfaitement Kicho, l'épouse, et Takayuki Yamada incarne très bien le traître (il en faut toujours un !! )
Je n'aime pas trop ce qu'ils ont fait de Ieyasu Tokugawa, et encore moins de Hideyoshi Toyotomi, mon shogun préféré, mais encore une fois, si on ne connait pas l'Histoire, aucune importance !!
En bref c'est un divertissement très agréable, je ne me suis pas ennuyée une seconde, et j'ai trouvé marrantes et incongrues les espèces de robes de chambre en pilou (ou en flanelle... )à carreaux qui composent la majorité des tenues d'Oguri Shun, un bizarre composé de tradition et de moderne...
Edit : je ne vois toujours pas le rapport avec un concerto...
Fascinant voyage dans le temps ! Celui-ci ne dure que le temps de 9 bâtonnets d'encens...
Ce drama m'a accrochée, emportée, tenue en haleine, captivée, et même après l'avoir fini, j'y repense souvent, tant l'histoire est passionnante, parfaitement ficelée et d'une logique implacable. Logique qui nécessite quand même l'acceptation d'entrée de jeu que nous allons assister à des déplacements temporels, mais une fois admise cette hypothèse de départ, tout est construit comme une mécanique sans une faille, enfin, je n'en ai pas trouvé quant à moi, et pourtant je suis très critique pour ce genre d'histoire !!La force du drama (de même que dans QIHM, écrit et réalisé par la même équipe) c'est de ne pas manipuler de douteuses données scientifiques mais de tabler d'entrée de jeu sur la magie, et sur le pouvoir des objets magiques, dont la maîtrise échappe complètement aux pauvres humains tentés de jouer à Dieu.
Sun Woo se battra contre l'implacable force du Destin...
Les acteurs... non, l'acteur, Lee Jin Wook, est absolument remarquable, de justesse, d'émotion, de finesse, et il va entrer dans mon top 10 (si je le refais un jour ...). je me demandais tout du long pourquoi il me plaisait autant, c'est que c'est un acteur "sans retouche", si vous voyez ce que je veux dire, dont le charme et la beauté ne semblent rien devoir à autre chose qu'à la Nature, et cela lui donne un aspect authentique et réel assez rare pour être souligné.
J'ai trouvé un très léger bémol : le sur-jeu insupportable du "méchant"(je ne pouvais plus endurer ses grimaces à la fin ) et aussi un peu celui du meilleur ami, ou de l'héroïne, celle-ci dans la tradition de l'héroïne "rentre dedans" insistante, et bruyante, tout au moins au début, après elle devient très très bien !
La musique, je l'ai à peine remarquée, ce qui est un très bon signe, peu de chansons, très discrètes, et Dieu merci sans les paroles !!!
Un papay qui veut apprendre la danse classique et que sa mémoire abandonne...
Navillera : sens du titre : I am Korean so I know NAVILLERA meaning.Navillera is old Korean. Usually Korean aren't use it. Navillera means beautiful with some soft. In the Joseon Dynasrt, they use the word when they watching traditional dance. 춤을 나빌레라하게 춘다. Like this. 나빌레라 is like a butterfly. Butterfly is 나비 and 레라is hearing like meaning beauty. So 나빌레라 meaning beauty like a butterfly. I am not an expert if I wrong. And I am not good at English so I must wrong grammer. (https://www.reddit.com/r/kpophelp/comments/lpkdp9/what_exactly_does_navillera_mean/)
D’excellentes idées : mettre la danse classique en fond de drama, ce n’est pas courant. Mettre en couple vedette un homme de 70 ans qui n’a jamais dansé avec une future étoile de 23 ans, chacun devant apprendre de l’autre non plus . Chae Rok maîtrise la danse, et M.Sim a l’expérience de la vie, et un cœur généreux. Le tronc central du drama sera le relation de ces deux hommes, duquel partiront les branches d’intrigues secondaires : la relation au père, la relation à la maladie, l’amitié… Chae Rok devra apprendre à ouvrir son cœur, et M.Sim à se confronter son ennemi secret…
Mais le très gros défaut du drama, c’est la réalisation, molle, avec des plans trop longs, et si le drama avait été resserré en 10 épisodes, ça aurait été bien meilleur. Il y a aussi les scènes de danse de Chae Rock, qui ne font guère illusion. Il est bien évident que Song Kang a fait des efforts pour acquérir la posture, et certains gestes, mais on voit bien que tous les plans de sauts et d’enchaînements, ce n’est pas lui, mais un vrai danseur en doublure. Si ça se voit c’est à cause du réalisateur qui alterne sans grâce les gros plans de l’acteur et les plans lointains de la doublure. C’est toujours le même enchaînement, et à la troisième fois on a compris ! De plus Song Kang n’est pas très à l’aise, son jeu s’en ressent, un peu mécanique et forcé. Dommage, il est superbe, un peu trop bien bâti pour un danseur, en général ils sont très minces mais pour une fois qu’on n’a pas un squelette on ne va pas s’en plaindre !
Le reste de la distribution est parfait, avec en tête Na Moon Hee, l’épouse de M.Sim et Park In Whan, (M.Sim). les membres de la famille qui vont affronter une situation inhabituelle, le maître de ballet, son ex femme, les anciens compagnons de foot de Shae Rok, tous sont très bien.
En conclusion, si on passe sur les défauts signalés (qui ne sont pas vraiment rédhibitoires, sinon je l’aurais lâché avant la moitié…) c’est un drama très intéressant par son scénario et par les questions qu’il pose et les réponses qui sont suggérées.
Les Dieux ont la manie d'envoyer en punition sur la Terre ceux qui ont fait des bêtises ...
C’est un de ces dramas où la mythologie coréenne vient se mêler à la vie quotidienne, comme on peut le voir dans Korean odyssey, par exemple, ou Hôtel Del Luna et, comme toujours la famille et ses liens puissants n'est pas loin. C’est moins ambitieux, mais plus rigolo, ça se prend beaucoup moins au sérieux, et ce n’est jamais vraiment tragique ! Weol Ju est devenue une tenancière de bistrot au très mauvais caractère, qui s’emporte pour un rien, et c’est son assistant Gwi qui en prend pour son grade, mais il semble avoir une grande patience et une bonne raison de beaucoup en supporter !!La guérison des douleurs donne lieu à de petites histoires dans la grande, entraînant le défilé de quelques personnages pittoresques et de situations amusantes. La technique pour aider un couple en mal d’enfant devient une course contre la montre très drôle ! Les personnages sont tout sauf sérieux, ça me faisait penser à la mythologie grecque revue dans la Belle Hélène. Les acteurs sont tout à fait à l’aise dans leurs rôles, particulièrement Hwang Jeung Heum, que je préfère cent fois ici que dans la pleureuse de « secret love » ou même dans « Kill me Heal me » (enfin, les épisodes que j’en ai vus ! ) La comédie légère lui va bien, mais il faut qu’elle fasse attention, il ne lui reste que la moitié de la figure, si elle continue ça va devenir difficile !! J’ai aimé Choi Woon Young, que je connaissais surtout en personnages antipathiques (Doctor prisoner, Nokdu flower…)faire ici un très joli personnage, fiable, affectueux, et plus si affinités…
En bref, c’est un drama très agréable, très distrayant, et 12 épisodes, donc pas le temps de mettre toutes les inutilités qui alourdissent généralement les dramas, même pas de « je-t’aim-je-te-quitte » ni même d ‘amnésie !
Les dialogues sont enlevés et souvent drôles, la musique plutôt bonne, en tous cas les chansons ne m'ont pas gênée, c'est déjà bien !
Une fille pauvre mais débrouillarde et un riche héritier, mais c'est sidrôle !
La première fois que je l’ai vu, (il y a autour de 10 ans !), c’était pour Lee Jun Ki que je découvrais, et le drama m’avait donc déçu, car il n’y est pas très à l’honneur, et Lee Dong Wook ne m’avait pas inspiré grand chose !Je viens de revoir My Girl, après quelques centaines de dramas et la re-découverte de Lee Dong Wok dans « Goblin »… Eh bien c’est un drama charmant et drôle, aux dialogues pleins d’humour et de fantaisies, aux situations où le comique se mêle avec bonheur au côté romantique.
Tout cela fait que la situation parfaitement convenue et totalement éculée est très bien soutenue et que la mayonnaise prend très bien…Tout au moins dans la première moitié, allez, disons les 2/3 !
Parce la dernière partie oublie la fantaisie et tombe dans le mélo, la scène archi classique « je-t’aime-mais-je-te-quitte » , le goût du sacrifice et la présente envahissante de l’ex de Kong Chan alourdissent considérablement cette comédie pétillante jusque là. C’est dommage, mais bon, la plus grande partie est quand même très sympa !! Mais là où c’est tr!ès difficile à regarder, c’est au niveau du changement des acteurs ! Ils ont 15 ans de plus, vous allez me dire ! Certes ! Mais en 15 ans on gagne des rides d’expression, une maturité, mais pas une figure de plus en plus lisse, de plus en plus osseuse, et là je parle de Lee Jun Ki !
Je venais de voir Flower of Evil, et vraiment revoir My girl juste après ça vous fiche une claque !!! Lee Dong Wook, sauf qu’il est extrêmement maigre supporte mieux le regard en arrière, mais Lee Jun Ki !! C’est affligeant, et affolant ! qu’est-ce qu’il peut faire de plus à son visage pour ne pas avoir l’air d’avoir 38 ans, et plus tard 48, ce que je lui souhaite ? Enfin, ça je ne le verrai pas, heureusement !
Pour en revenir à My Girl, l’écriture des personnages est soignée pour les deux principaux, les autres sont très peu approfondis, particulièrement Lee Jun Ki qui est mal utilisé, chaque fois qu’il pourrait intervenir dans l’action ça tourne court… On peut le supprimer de l’histoire sans que ça change quoi que ce soit ! N’oublions pas la garde-robe incroyable de Lee Dae Hee, qui devait avoir une prime au nombre de vêtements et accessoires qu’elle pouvait porter !!
La bande son est très humoristique (j’ai même reconnu au passage quelques danses hongroises de Brahms), très enlevée et joyeuse, ce qui change des hurleuses romantiques des dernières années et des murmurants et gémissants à la mode aujourd’hui !
Ce drama est parfait comme drama-doudou, si on ne craint pas de se heurter brutalement au changement de Lee Jun Ki !
La jeunesse idéaliste peu parfois faire bouger les lignes et avancer les choses !
Ce que j’en pense :Eh bien, beaucoup de bien !! Tout est dans la confrontation d’une jeune idéaliste à la réalité, à la fois de la Justice qui n’est que ce qu’elle est : humaine, donc faillible, et de la hiérarchie administrative, avec deux lourds handicaps : elle est jeune, elle est femme !! Il n’y a aucun travail d’enquête dans le drama, l’affaire arrive bouclée devant les juges et à eux de se dépatouiller avec le dossier et leur propre lecture dudit dossier.
Par le biais des procès et de la vie des juges on va avoir un aperçu de la persistance tenace du sexisme, malgré, soyons juste une bonne tendance à l’amélioration, à la difficulté de sortir de la fameuse morale « suivant que vous soyez puissant ou misérable les jugements de cour vous ferons blancs ou noirs »
Des amitiés se nouent, des amours commencent, des haines s’installent ,des rancunes se tissent, la vie, quoi ! Juste ce qu’il faut de romance pour éclairer tout ça, mais ce n’est clairement pas le but de l’histoire !
La fin, belle et bonne, ne tombe pas dans le bisounours grâce à un départ, et à la tonalité générale plutôt nostalgique des dernières scènes.
Les acteurs sont excellents, justes, sincères, ils nous font croire à leur personnage (un méchant peut-être un poil caricatural ?? Mais si peu ! ) et un grand bravo au juge Han, Sung Dong Il est vraiment génial, Go Ara pleine de sensibilité et L(je déteste ce pseudo ridicule ) est parfait, donnant une belle profondeur à un personnage en demi-teinte qui ne s’impose pas en « jeune premier » classique.
Je ne me souviens pas de chansons sauf une seule que j’aimais bien, donc de ce côté-là c’est tout bon !
Drama à voir pour sa chaleureuse humanité !
Perdre la mémoire peut parfois permettrede commencer par se retrouver.
J’ai beaucoup aimé ce drama qui mêle très habilement les problèmes créés par cette maladie, (comment l’accepter, comment vivre avec, comment l’entourage va vivre avec), avec des intrigues typiquement juridiques autour de la traditionnelle histoire de corruption sur fond de crimes qu’on a dissimulés à grands renforts d’agent et de pouvoir.Les histoires s’entrelacent habilement, ce qui fait qu’on ne s’ennuie pas. Les scènes où les premiers symptômes de la maladie se manifestent sont très bouleversantes, l’angoisse de Tae-suk perdu dans une rue de Séoul est palpable, surtout que l’acteur Lee Sung Min y est particulièrement excellent.
La réaction de son entourage, (sa femme, son fils, ses deux assistants) est aussi très émouvante par le mur invisible de protection qu’ils vont bâtir autour de lui et leur soutien sans faille.
Belle bande son, chansons à la fois discrètes et belles, bien en situation, interprétation générale excellente. Comme toujours on voudrait piétiner le méchant, mais comme l’acteur mesure 1,95 m on hésitera !
la fin est très bien, très juste, avec ce qu’il faut d’espoir et suffisamment de réalisme !
Donc tout à fait recommandable !!
Deux êtres cassés que tout sépare s'aident à revivre.
Eh bien il est mon N°1 depuis que je regarde des dramas !Mars, c’est l’histoire de la rencontre de deux personnes qui en ont vu de dures, qui ont été profondément blessées, mais qui, grâce au sentiment puissant qui naît entre eux, vont réussir à sortir de la hantise de leur passé, non à l’oublier, mais à continuer et et avancer.
Mars, c’est l’illustration du triomphe de la jeunesse, une jeunesse blessée, bafouée, sur une réalité sordide, sur un monde où les certitudes s’effondrent, par la force d’un amour profond et pur et par les amitiés que ces deux êtres perdus suscitent autour d’eux.
La force de cette histoire c'est sa clarté simple, jamais ils ne doutent de leurs sentiments, l'amour est une évidence acceptée, pour eux deux puis peu à peu pour ceux qui les entourent, leur professeur, leurs amis, leurs parents... Ils se parlent sans détour, sans faux semblants, sans non-dits pourrissant la situation.
Le point culminant du drama, pour moi, est le moment où Ling comprend quel est le secret terrible de Qi Luo (que nous savons depuis le début) et sa détresse muette est profondément bouleversante. Le long chemin du retour vers la lumière se fera pourtant.
Chen Ling, c’est Zhou Yu Min(dit aussi Vic) Il a quasiment l’âge du rôle, il crève l’écran par son rire éclatant, sa détresse et son angoisse profondes, il est lumineux et parfois tragique, la couleur rouge l'accompagne, sur lui où dans son environnement elle est présente tout au long de l'histoire. Pour moi, c’est son meilleur rôle !
Vu dans Meteor garden 1 et 2, Silence, sweet relationship, Wish to see you again, Black & White…
Han Qi luo, c’est Barbie Zhu, qui incarne parfaitement cette jeune fille brisée qui reprend peu à peu le goût de vivre, dont on voit revenir peu à peu le rire et la lumière.
Vue dans Meteor garden 1 et 2
An Jun Can c'est Tong Dao, le Mal incarné. Certains ont dit qu’il était inutile et n’apportait que plus de noirceur à une histoire somme toute assez sombre, mais non, car il est la matérialisation symbolique de l’ombre que Ling porte en lui, d’un passé douloureux, d'un présent difficile, de la folie qui rôde. Il est l'Ombre que suscite toujours la Lumière, qu'il faut combattre, et vaincre.
On dit que les deux acteurs principaux sortaient ensemble et je pense que cela a sûrement aidé à créer cet accord harmonieux entre eux. Toute la distribution est excellente et le ton général du drama n'est jamais sinistre, ni lugubre, il y a de l'émotion, de l'angoisse, mais aussi du rire, de la joie communicative, la jeunesse, quoi !
C’est un drama taïwanais de 2004, les moyens sont modestes, le son pas terrible, l’image un peu grenue, mais il y a une vraie recherche de profondeur dans les dialogues, ancrés dans la réalité, un travail étudié dans les prises de vue récurrentes de vertigineux escaliers ou d’immeuble à la hauteur angoissante suggérant les descentes aux enfers… ou la mort, … ou l’ascension vers la lumière.
Un mot sur l’adaptation : le drama est l’adaptation d’un manga japonais, et il reproduit l’original aux détails vestimentaire du héros près ! Cependant, tout en respectant la grâce et la délicatesse du manga l’adaptation taïwanaise a su lui donner chair en n’édulcorant ni les dialogues ni les situations.
Pour moi, chaque nouvelle vision est une nouvelle découverte de ce drama !
Bon le défaut, (il faut bien en trouver un) c'est comme toujours dans les dramas taiwanais une musique quelconque (sauf la chanson d'ouverture) et envahissante, répétée jusqu'à satiété avec en plus les paroles en chinois et en français par dessus !!! Et encore on a de la chance qu'il n'y ait pas de bandeau d'idéogramme défilant sur le côté de l'image comme dans je ne sais plus quel drama ! mais on est tellement pris par l'histoire, par l'empathie envers les personnages, qu'on oublie ce défaut !
Quant à la fin, eh bien, je l'aime, parce que c'est la Lumière qui l'emporte sur l'Ombre, et que, ma foi, ils l'ont bien mérité !
En faisant cette présentation, j'ai découvert que l'acteur qui incarne Tang Dao est mort à 31 ans d'un cancer du foie. J'en étais très triste, il était si jeune, beau et plein de talent !
Le duo improbable d'un espion et d'un acteur de film d'action = une bromance !
Le drama commence sur les chapeaux de roue, puis ensuite il y a des hauts et des bas, mais dans l'ensemble ça se tient jusqu'au bout sans trop de mal, et même plutôt agréablement !!J'ai eu peur à un moment de voir l'héroïne entrer dans le personnage de l'idiote qui pour aider le héros fait n'importe quoi et le met au bord de la catastrophe au lieu de se tenir juste tranquille et le laisser faire son boulot, mais non, l'écueil a été dépassé et l'héroïne reste tout à fait sympathique jusqu'au bout !
J'ai beaucoup aimé l'acteur célèbre, qui apporte une touche d'humour par son côté mégalo, qui cache en fait un grand cœur. Mais pour le héros, je trouve quand même que Park Hae Jin est vraiment trop marmoréen et qu'il ne passe pas grand chose dans ses expressions, ou plutôt l'absence de celles-ci ! Je n'ai pu m'empêcher de penser à "Healer" (même principe de héros sombre et mystérieux pas trop regardant sur la morale) et me souvenir avec émotion de tout ce que Ji Chang Wok fait passer, lui, dans un regard et un quart de sourire ! Il faudrait que je voie Park Jae In dans autre chose (et pas CITT où là aussi il ne laisse pas passer grand chose derrière son horrible coiffure)pour me faire une autre idée de lui ! (vu depuis dans « My love from the stars » et « Doctor Stranger » et il m’a beaucoup plus plu !! Et j’adore son grand nez qui n’a pas été refait ! )
Au niveau OST on n'échappe pas à la hurleuse de service qui entre en action systématiquement à chaque scène demandant un peu d'intimité et de sentiments... Mais ce n'est pas trop souvent !
Autrement il y a foule de visages connus et reconnus dont celui-ci :
Jang Hyun Sung, que je n'arrête pas de croiser et recroiser en ce moment (Signal, WYAS, Man to man, Woman in a suitcase, ) et je dois dire qu'il est toujours excellent, dans l'ordure de service (Signal ) ou le héros vertueux (While you are sleeping...) il méritait une mention !
Au total, c'est un bon drama, qui se regarde avec plaisir, mais pas dans mon top 10 pour autant !
Les contraires s'attirent et plus on se déteste au début, plus on s'aime à la fin !
J’ai beaucoup aimé ce petit drama sans prétention, qui, sans prendre de grands airs, réussit quand même à aborder le harcèlement sexuel, la violence en couple, et la tension stressante à laquelle les policiers peuvent être soumis.Le ton reste toujours dans la comédie, les rencontres des deux héros sont souvent explosives et fort frôles, chacun considérant que l’autre est plutôt dérangé ! ! Les acteurs sont excellents ! Je découvre ici Jung Woo, qui n’est pas une jolie crevette refaite et dorée sur tranche mais un homme « ordinaire », mais quand même plutôt très bien foutu !! Il joue avec beaucoup de naturel, aussi bien le mauvais caractère que l’apaisement, montrant alors beaucoup d’humanité et de compréhension. Od Yeon Seo est parfaite dans cette femme qu’on prend au début pour une psychopathe bourrée de tocs mais qui va se révéler peu peu. Elle ne perd jamais son sens de la répartie et son énergie et ces deux-là que tout leur entourage respectif traite de « fou/folle » finissent pas conclure qu’en fait ils sont les seuls à ne pas l’être !
Le format est facile, 13 épisodes de 35 mn, et il convient très bien au propos.
Je le conseille vraiment pour passer un bon moment sans ‘ennuyer, avec un scénario bien ficelé et pas bête, et de très bons acteurs (mention spéciale au comité de femmes qui « gère » la résidence ! )
Le crash d'un avion détruit bien des vies, et entre autres celles des personnages du drama.
Ce que j’en ai pensé :J’en ai pensé beaucoup de bien, car ce drama réunit ce que j’aime vraiment : de beaux personnages charismatiques, une enquête tout à fait passionnante et par dessus tout ce qui me met en joie : la bromance !! Et ici on en a une de première classe !
Il y a aussi une belle amitié entre les membres du groupes, qui ont une confiance sans faille en Kang Woo.
L’histoire en elle-même est archi classique, on sait clairement où sont les méchants et qu’ils vont certainement payer la facture à un moment ou un autre, (le plus logique serait que ce soit la fin !) Mais les enchaînements d’évènements sont très bien agencés, le suspens est toujours maintenu (malgré un petit ralentissement ver les 13/14 mais pas au point qu’on veuille accélérer ! ) et tenu jusqu’au bout ! Les personnages sont bien campés, certains mauvais depuis le début, (et quels mauvais, de plus en plus mauvais, on va dire !) d’autres vont se poser des questions et hésiter, d’autres franchiront par amitié des barrières qu’ils n’auraient jamais osé sauter…
Les dialogues sont bien écrit, particulièrement les échanges piquants entre Min Jun et Ha Ri, ou Kang Woo et Min Jun, mais par dessus tout l’intérêt est maintenu par l’excellence de l’interprétation !! Je n’ai vu Yoo Ji Tae que dans Healer, où déjà il avait un peu ce personnage protecteur, et ici il est excellent, dans la douleur extrême, dans l’émotion, ou dans la ténacité du chien enragé qui ne lâche pas sa proie ! Le duo avec Woo Do Whan fonctionne à la perfection. Woo Do Whan incarne avec talent un personnage ambigu, plutôt cynique et sans trop de scrupules cachant un cœur profondément blessé et un remord constant. Chacun des deux hommes va donner à l’autre le moyen et l’occasion de sortir de la spirale du regret et de se rouvrir à la vie. Il y a deux personnages féminins, chacun bien en place aussi, Ryu Hwa Yung est l’agent qui n’a peur de rien, qui maîtrise sa vie et son passé, et elle ne s’en laisse pas compter par le beau Min Jun ! L’autre femme, Hong Soo Hyun donne une belle crédibilité à une personne tiraillée un moment entre deux positions puis découvrant peu à peu sa vraie nature.
Alors oui, il y a une petite romance, petite mais plutôt jolie, qui ajoute une fleur au bouquet d’humanités que forme cette équipe disparate qui a su créer entre ses membres un fort sentiment d’appartenance à une sorte de famille de substitution.
Au total, c’est un drama qui laisse le sentiment chaleureux de l’amitié, triomphant du malheur et du désespoir. Moi qui déteste l’idée même d’une seconde saison pour les dramas, je retrouverais à l’occasion avec plaisir cette fine équipe de chasseurs d’escrocs parce que j’ai eu de la peine à les quitter !
Rencontres, amours, séparations, re rencontres... l'histoire éternelle mais si bien racontée !
L’aspect « télé réalité » donné à l’histoire par la présence invisible de l’enquêteur, auquel les personnages s’adressent régulièrement en regardant directement la caméra, donc à nous, plus les épisodes courts (35 mn)donnent à ce drama un côté très original.Les personnages font même parfois du placement de produit en direct, comme dans une vraie émission de télé. Les séquences son courtes, les flash-back utiles parce qu’explicatifs et on n’en abuse pas ! Les choses semblent simples, le ton est léger, l’humour présent, puis peu à peu la complexité du cœur humain, la même pour tous, rend cette série assez universelle !
Encore une fois ce sont les femmes qui ont la plus forte personnalité, chacune dans son style, et il semble que les dramas coréens traduiraient peut-être une évolution positive de la façon d’envisager la condition féminine.
L’un des couples va se briser, parce que l’homme, qui aime pourtant sa femme profondément, ne peut accepter qu’elle ait choisi un mode de vie qui n’entre pas dans le cadre des règles sociales. L’héroïne dit clairement que l’amour n’est pas sa priorité, mais plutôt la recherche de sa propre connaissance et l’acquisition de l’indépendance financière… Entre parenthèse, je ne sais pas si j’aurais cette belle lucidité en face d’un Ji Chang Wok beau, gentil plein d’attentions et amoureux fou… Mais ceci est une autre histoire !
La réalisation est enlevée, ça ne traîne pas en plans infinis sur des échanges de regards, ou en répétitions sans fin du même plan sous différents angles (je n’aurais pas cru dire ça d’un dama coréen un jour ! parfois ça va presque trop vite ! )
Les acteurs sont excellents, particulièrement le couple vedette, mais le reste aussi, et ils assument tout à fait le principe du soit-disant reportage, ce qui met leur jeu sur deux plans : entre eux et en face de la supposée caméra.
J’ai trouvé la fin frustrante, puis je me suis rappelé que je détestais les fins bisounours ou chacun trouve sa chacune « et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfant ». C’est une fin qui n’en est pas une, parce qu’on a eu une tranche de la vie de ces 3 couples qui va continuer après le départ de la caméra et de l’interviewer, donc rien n’est gravé dans le marbre, le triste comme le joyeux !
La musique, pas fait attention, donc c’est parfait !
Au total, je recommande vraiment ce drama, qui offre des séquences de soleil, mer et plage, et aussi de neige avec beaux manteaux, pétillant mais cependant long en bouche !
le twist temporel soutenu par la comparaison médecine orientale/médecien moderne
Naturellement Heo Im et Yeon Kyung vont se rencontrer, et … Vous devinez la suite !Ce n’est pas là que réside l’originalité du récit ! Evidemment il va y avoir le choc culturel entre Joseon du XVIe et Corée du XXIe ! Et là c’est un vrai plus du drama, car il n’y aura pas de gags ridicules ni de situations trop invraisemblables (sauf le fait du voyage temporel, mais c’est l’hypothèse de départ)
Heo Rim, enfin, Ki Nam Gil interprète magnifiquement, l’ébahissement, l’incrédulité, la curiosité, d’un grand médecin oriental confronté à la médecine moderne et à la vie moderne elle-même. Même quand Heo Rim s’adapte peu à peu il reste toujours venu de loin, d’ailleurs il doit traduire le hangul en chinois pour comprendre les panneaux écrits… C’est toujours amusant ce genre de situation pleines d’anachronisme !
Il y aura plusieurs aller-retours temporels au cours du drama, voulus, ou pas, et cela permettra à Heo Rim de comprendre que rien ne change vraiment sous le soleil, qu’en Corée comme à Joseon, les relations, la fortune, la naissance sont toujours nécessaires à l’ambition, et que le choix de vie réside ailleurs, dans la raison profonde du désir d’être médecin, la même quelle que soit l’époque : la fortune, ou le soin du patient !
C’est un drama réconfortant, avec sa dose d’humour, d’émotion, d’amitié et de tendresse (la romance s’apparente plus à la tendresse qu’à la passion) ses méchants et ses gentils, pas trop caricaturaux, le triangle amoureux est à peine esquissé, l’essentiel du drama restant le chemin personnel que les deux héros doivent parcourir chacun, pour se trouver eux-même et faire de leur rencontre improbable et peut-être sans lendemain un nouveau départ.
En bref, je l’ai beaucoup aimé, et j’ai découvert Kim Nam Gil, que je ne connaissais pas, du coup je vais sûrement regarder « the fiery priest » !