This review may contain spoilers
C'est le genre de sageuk qu'on imagine comme une comédie romantique pas terrible. En réalité, c'est un drama plus intéressant qu'il n'y paraît. Contrairement à Our Blooming Youth qui n'a jamais décollé, The Secret Romantic Guesthouse accroche dès son deuxième épisode.Le quatuor est le meilleur point de ce drama. Il offre une dynamique intéressante et rythmée avec son humour, ses doutes et ses révélations.
Yoon Dan O (Shin Ye Eun) est une aubergiste sympathique qui tente de garder son auberge ouverte. Shin Ye Eun n'est pas une actrice qui me fait vivre de grandes aventures et ici, il lui manque ce petit quelque chose pour pleinement s'approprier son personnage.
Kang San (Ryeon Un) est un personnage qui prend tout son sens aux côtés de ses compères, notamment lorsque le Veilleur entre en scène. Cela dit, son personnage prend des décisions inexpliquées.
Jung Yoo Ha (Jung Gun Joo) est à mes yeux le personnage le moins travaillé alors qu'il y avait de quoi ajouter du piquant à son intrigue. Si l'acteur est bon, le personnage, lui, manque de charisme.
Quant à Kim Si Yeol (Kang Hoon), il possède l'arc narratif le plus immersif. L'acteur avait déjà marqué les esprits dans The Red Sleeve et il recommence sans aucun problème ici. Son intrigue aura suscité pas mal d'intérêt au fil des semaines - dont moi qui ne regrette pas un instant d'avoir voulu continuer ce drama pour ce personnage.
Mention spéciale à Hyun Woo en tant que roi Lee Chang. Les scénaristes ont misé sur le fait d'avoir un roi qui plonge vers la folie plutôt qu'un homme diabolique, une idée bien mise en scène et interprétée avec justesse.
Côté intrigues, elles sont bien amenées et dynamiques. On trouve quelques fausses pistes afin de perdre un peu le spectateur. Cependant, il reste malgré tout possible de démêler soi-même le vrai du faux.
L'axe narratif autour du Veilleur reste celle m'ayant le plus animée. J'aime les identité cachée et les super-héros. Le Veilleur était un peu comme mon super-héros mystère en ère Joseon ahah. D'ailleurs, ses scènes de combat sont entraînantes et lisibles, tout comme sa révélation qui reste poignante jusqu'au bout bien qu'on fini par deviner son identité. Cela arrive plus tôt que je ne l'avais pensé, c'est mon unique reproche.
Quant aux romances, je n'ai pas trouvé la romance principale intéressante, contrairement à la seconde qui était beaucoup plus brute d'intensité. Elle a totalement éclipsé la première à mes yeux.
C'est un bon drama avec des intrigues bien menées. Malgré des lenteurs et scènes traînant, la paire de personnages différents qui se complètent permette de donner vie à ce sageuk plus sympathique qu'il n'y paraît.
Was this review helpful to you?
Un drame extraordinairement touchant
Lorsqu'on s'attaque à des sujets comme celui-ci, il est facile de tomber dans l'insulte en un tour de main. C'était également ma crainte principale. Celle de voir un personnage tourné au ridicule.Cependant, dès les premières minutes, le ton est donné. On est loin d'une caricature grossière ou insultante. Yu In Sik aborde avec respect chaque situation, mettant en avant son personnage atteint d'autisme avec en prime une photographie lumineuse et soignée.
Pièce maîtresse du drama, Park Eun Bin est spectaculaire dans son rôle. Elle amène un profond travail sur sa voix et sa gestuelle. C'est une actrice talentueuse, elle l'a démontré plus d'une fois. Cela ne fait que lui ouvrir de nouvelles portes. De la musicienne à la manager d'une équipe de base-ball en faisant un crochet par l'incarnation d'un prince hérité, elle aiguise ses couteaux et il semblerait qu'aucun rôle ne lui résiste.
Le reste du casting est également important. Chaque personnage apporte une dynamique. On reprochera seulement le manque de présence de Kang Tae Oh qui aurait mérité un peu plus d'attention. Bien que, en toute honnêteté, la romance n'était pas vraiment ce qui m'intéressait le plus, étant plus focalisée sur les affaires traitées.
Chaque épisode (voir deux) traire une affaire. On ne tombe jamais dans le sensationnel ou le mélodrame. Young Woo ne remporte pas chaque affaire, cela amenant ainsi que plus de réalisme. Mieux encore, la série ne se targue pas d'une quelconque leçon de morale. À aucun moment nous avons cette impression, le drama nous laisse libre et en proie avec nos propres réflexions.
C'est un drame humain qui nous partage de belles valeurs au travers de différents personnages avec une petite pointe de romance (si vous souhaitez seulement de la romance, cela ne vous satisfera pas, sachez-le).
Was this review helpful to you?
Coup de cœur pour ce petit bijou unique
Bien que j'ai tardé à le regarder, je ne pensais pas une seule seconde tomber sous son charme. Rares sont les projets qui ont un tel impact émotionnel sur moi, mais "Run On" y parvient sans difficulté.Tout comme "Do You Like Brahms?", il a fait palpiter mon cœur, me soufflant à quel point ce genre de petit bijou est toujours un moment unique lorsqu'on le découvre.
Qu'ai-je aimé ? Tout ! Des personnages magnifiques et travaillés, interprétés avec justesse par l'ensemble du casting. Mention spéciale pour Im Si Wan qui était tout simplement parfait dans son rôle. Tout comme Shin Se Kyung qui nous offre une interprétation différentes des personnages féminins habituels.
Les dialogues sont bons et poussent à nous questionner en retour tandis que l'histoire évolue tranquillement. D'ailleurs, on appréciera le fait que le scénario n'est pas pollué par une multitude de sous-intrigues inutiles ou futiles. Les différents thèmes abordés apportent un réel intérêt et ne font que renforcer la fraîcheur que le drama dégage dans sa globalité en lui offrant une saveur unique. Car c'est le mot clé pour moi. Il est unique !
Certains n'aimeront pas le considérant comme trop lent ou sans scénario particulier. Et c'est compréhensible ! Il existe des tas de dramas dont je ne comprends pas le succès, simplement parce qu'ils ne m'ont pas transporté, comme celui-ci. Mais comme "My Liberation Notes" que je regarde actuellement avec une passion aussi vibrante que pour "Run On", ce n'est pas un drama qui nous raconte une histoire précise. C'est une évolution constante, la construction de soi et de nos choix. C'est aussi un drama que je regarderais avec le même enthousiasme dans quelques mois (peut-être même quelques semaines).
En bref, un casting merveilleux et des personnages travaillés et soignés (preuve étant que c'est un point non négligeable), une belle photographie et une romance qui a fait s'emballer mon cœur par sa discrétion et sa sincérité. Je ne pouvais que tomber amoureuse de ce petit bijou.
Was this review helpful to you?
This review may contain spoilers
Ne renaîtra de ses cendres...
Malgré les avertissements sur la fin, je tenais à vraiment le terminer. L'ai-je regretté ? Oui, mais pas uniquement à cause de la fin.J'aime croire que les scénaristes avaient dans l'idée de faire une suite étant donné qu'il s'agit d'une adaptation. Cependant, n'ayant pas lu l'œuvre originale, ce n'est qu'une supposition.
Niveau personnage, on reste sur des portraits qui fonctionnent plus ou moins bien. Le problème au niveau des personnages c'est le manque total d'unité du couple principal, Feng Wu (incarnée par Yang Chae Yun) et Jun Lin Yuan (interprété par Xu Kai Cheng).
Yang Chae Yue ne m'avait pas laissé une bonne impression dans l'unique drama que j'avais vu la trouvant beaucoup trop théâtrale Ironiquement, c'est tout le contraire pour Dance of the Phoenix. Elle manque d'expression au point de rester stoïque la majeure partie du temps et donne l'impression de ne pas aimer son amant, Jun Lin Yuan.
En parlant de ce dernier, Xu Kai Cheng n'est pas exempt de défauts. Sa performance n'est pas mémorable et il semble faire acte de présence pour la forme.
Ils sont aussi raides l'un que l'autre et ne dégagent aucune source de sympathie.
Quant aux personnages secondaires, certains sont bons d'autres sont les clichés des méchants, mais cela reste agréable.
Côté histoire, le drama est agréable et possède de bonnes idées avec des effets spéciaux au-dessus de la moyenne pour la plupart (je rappelle qu'il date de mi-2020, certains effets d'aujourd'hui sont moins bons). L'intrigue prend son temps au point de trop le prendre...
Dès la seconde moitié, tout devient si lent ! Tout au long du drama, on sait que Feng Wu doit réveiller son maître - ce maître ultra-puissant qui peut sauver tout le monde. La libération arrive tellement tard. Et le maître... bah il ne sert pas à grand chose en fin de compte...
Et c'est ainsi jusqu'au dernier épisode qui est clairement le pire de tous. On reste avec des tas de questions et ça se termine avec une telle coupure que c'est à se demander si les scénaristes ont vraiment une fin ou si c'est une blague de mauvais goût. Pourquoi en arriver là ? Aucune idée...
À l'occasion, si j'ai la possibilité de lire le roman, je le ferai. En attendant, je reste avec mes frustrations.
Was this review helpful to you?
Étonnamment décevant
Quand je repense à la façon dont les scénaristes ont tissé cette fameuse (b)romance unique entre Wen Ke Wing et Zhou Zi Shu de Word Of Honor, je ne peux qu'imaginer ce à quoi pourrait ressembler un boyslove de la part de la Chine.In Your Heart est arrivé avec quelques enjeux. Allait-il prendre le même chemin que Addicted ? Il faut rappeler que tout le monde n'a pas aimé Addicted - ce qui est mon cas. Comment la romance allait-elle se profiler ? Ça avait bien débuté. Un joli générique, deux acteurs qui passent plutôt bien à l'écran. On sent un manque de moyens, mais ce n'est pas le pire que nous ayons vu dans un BL. L'histoire était banale. Juste deux amis d'enfance dont l'un est amoureux et l'autre, on ne sait pas vraiment. C'est tout ! Ni plus, ni moins. C'est assez pauvre. J'attendais plus de matière sur l'intrigue. Le temps passe et les personnages sont là. Ils manquent de développement, mais avec 8 épisodes au tableau, on accélère. Les personnages secondaires servent-ils vraiment à quelque chose ? On pourra dire qu'ils n'éclipseront jamais le duo principal, mais à quoi bon les ajouter à l'intrigue s'ils ne sont qu'une partie du décor ?
In Your Heart ne révolutionne rien. Le jeu d'acteur est passable, rien de bien vivant, mais nous dirons que ça fait le travail. J'ai déjà vu bien pire dans les drames chinois, alors. Et lentement, les amis deviennent cette vapeur toxique avant que l'un des personnages prenne le mauvais filon et ça y'est. On s'engouffre dans la brèche du dernier épisode qu'on avait évité jusque là.
L'épisode final est une déception. Sur 20 minutes, on retire les génériques et les flash-back (dont il est composé à 80%) on se retrouve avec 20% (15% ?) de scènes inédites dont une scène sur laquelle on aurait aimé faire l'impasse. Non, forcer la main de son/sa partenaire pour faire des roulades dans les draps n'est pas correct. Mais à force, je fini par penser qu'en Chine ces comportements sont acceptables et plus ou moins dans les normes.
Le montage n'est pas agréable. Le son est parfois mauvais (bruit ambiant). La musique ne marque pas (ou du moins, elle ne m'a pas interpelé).
J'étais enthousiaste à l'idée de ce drame simplement parce que « Chine + boyslove » ne sont pas communs dans la même phrase. Il est évident que la Chine a encore du chemin à faire pour nous offrir de jolies romances entre garçons - ce qui est assez fou quand on voit le succès des couples gays chinois sur les réseaux sociaux. En attendant, ils maîtrisent la bromance et c'est déjà un grand pas.
Was this review helpful to you?
This review may contain spoilers
Quand la beauté physique se confronte à la beauté du cœur
Si vous êtes dans un mauvais état d'esprit, moralement fragile ou ultra-sensible, Shadow Beauty n'est pas pour vous. Ce n'est pas un drama qu'on regarde pour se détendre. D'ailleurs ce n'est pas pour rien qu'il est classé pour les plus de 15 ans. Sa cruauté morale pourra en affecter plus d'un.Le drame pointe deux sujets qui ont une place assez importante dans nos vies actuelles.
Le premier, le harcèlement scolaire. Ces dernières années on relate de plus en plus de victimes. D'une petite injure à une simple bousculade, cela peut prendre des proportions énormes au point d'aller jusqu'à l'irréparable. C'est un « phénomène » tristement courant en Asie, dont la Corée du Sud. Si vous suivez un peu l'actualité ou même des artistes de l'industrie du divertissement, alors vous n'ignorez probablement pas les acteurs, idoles et autres qui étaient victimes ou bourreaux.
Si une majorité des dramas traitant du genre ne font qu'effleurer les scènes, Shadow Beauty nous montre une majeure partie d'entre-elles. Ce qui choque le plus à mes yeux reste le fait que personne ne vient en aide à Ae Jin. La preuve étant qu'une personne harcelée est presque normale.
Le second point, c'est évidemment la culture de la beauté. Lorsqu'on pense à la Corée du Sud (et même l'Asie en général), on ne peut s'empêcher de voir de belles apparences. Pourtant, la beauté n'est-elle pas suggestive ? Comme le mentionne Miyu dans son commentaire, je regarde également des dramas dupuis des années, il est évident que la beauté est devenue une obsession. Les maquillages parfaits, les peaux parfaitement lisses au point que cela enlève tout le naturel.
Pourtant qui a décidé qu'un tel était beau et qu'un tel ne l'était pas ? Qui a décidé que "ceci" était la norme en beauté ?
Cela fait le lien avec Ae Jin qui devient Genie sur les réseaux sociaux. Une personne complètement différente au point que cette personne n'existe physiquement pas. Mais elle devient populaire parce qu'elle est « socialement » belle aux yeux de la société. Cela remet également en avant le fait que ce qu'on trouve sur les réseaux sociaux n'est pas la vérité.
Plus globalement, certaines zones m'ont laissé dans une épaisse fumée. Je n'ai pas compris certaines directions ni scènes. Quant à la romance, elle n'avait pas d'intérêt à mes yeux. Cela ne m'a pas empêché de continuer à regarder. Je ne m'en souciais juste pas.
Ce qui m'a le plus séduite reste le jeu d'acteur et la réalisation. Le scénario est vide devenu secondaire. J'étais comme fascinée par la réalisation que j'ai trouvé d'une froideur réelle et parfaitement adaptée au genre. C'était comme se faire lentement avaler par une lumière qui est bien plus sombre que les ténèbres.
Côté casting, rien à redire. Shim Dal Gi livre une performance parfaite. Son personnage est touchant et on ressent une profonde affection pour elle. On veut lui tendre la main et l'aider, pourtant on assiste impuissants à son enfer.
Choi Bo Min des Golden Child était bon également bien que certains aspects de son personnage m'échappent.
Quant à Hong Seok de Pentagon, il confirme à mes yeux son bon goût dans l'acting.
Shadow Beauty porte bien son titre.
Cependant à ne pas oublier que la beauté physique ne reste qu'une image qu'on projette. Elle ne pourra jamais égaliser la beauté du cœur.
Was this review helpful to you?
This review may contain spoilers
Fin avortée malgré son délicieux arôme d’hémoglobine !
All of Us Are Dead démarre avec de nombreuses promesses et nous plonge dans les sources (inconnues à ce moment de l’intrigue) du virus. En effet, cet adolescent victime d’un harcèlement dur et violent est également cobaye pour son père, professeur de sciences. En réalité, la source même du virus est intéressante et amène tout au long de la série d’étonnantes réflexions sur la nature humaine. Un peu dans les traces de Happiness, c’est un fil rouge qui nous laisse penser que peut-être le virus agit différemment chez chacun.Au cours des premiers épisodes, il est évident que le drama nous embarque avec lui avec ses pressions sociales et la place de chacun dans la société. Au fil des minutes, on découvre nos personnages principaux, on s’attache à eux – comme on aime en détester d’autres. En plus du lycée, la série offre également une vision extérieure du lycée dans le monde politique et militaire qui apporte que plus d’intérêt (et de frustration quant aux choix de chacun). Jusqu'à son dérapage…
All of Us Are Dead possèdent des failles. Tout d’abord, les romances entre les personnages. Elles n’apportent rien de particulier et n’auront même pas les qualités d’émouvoir. Pire, elle ne font que déséquilibrer le rythme. Certaines morts sont plus émouvantes que des adieux entre deux personnes supposées s’aimer. Avec cela, on ne pourra que se sentir frustré par les sacrifices et morts inutiles. Après tout, il reste 10 minutes et le quota de morts n'est pas atteint. Alors qui y passe ? … Au travers des es sacrifices que fallait-il voir ? L’espoir ou la sagesse ? Il était dommage de prendre les chemins habituels, d’autant plus que le contexte avait de quoi remettre en cause ce qui est déjà fait. Faire mourir une majorité des personnages dans les derniers épisodes est un code qui ne fait plus ses preuves aujourd’hui.
Il est difficile de trouver une satisfaction totale dans un survival, notamment quand s’annonce la fin. Il n’est pas rare que les fins soient ouvertes. De plus, Netflix possède deux failles récurrentes (et pas seulement dans ses productions sud-coréennes) : des fins précipitées et ouvertes. All of Us Are Dead ne fait pas exception et les deux nous sont offertes sur un plateau. Entre un épisode final qui s’accélère et une fin qui n’est qu’une occasion pour une suite…
Malgré les défauts mentionnés (et ceux non mentionnés), All of Us Are Dead est un excellent moment porté par un casting excellent, des zombies convaincants et esthétiquement sublimes avec de l'action à revendre. Non sans oublier cet humour tordant dont on avait absolument besoin en dépit des choix scénaristiques.
Was this review helpful to you?
Tout dépendra de vos attentes
Un drama qui se regarde, mais se révèle pauvre dans son intrigue et son développement. En revanche, si vous venez pour du skinship vous serez servis.On attend pas qu'il nous offre la lune sur un plateau d'argent. Cependant, on pouvait espérer un peu plus de matière, tant sur le scénario que le portrait des personnages.
S'il possède de jolies scènes de skinship, elles deviennent rapidement futiles lorsqu'on se retrouve avec des personnages qui n'ont pas grand chose à se raconter entre deux envolées de vêtements.
L'intrigue aurait pû être amusante, mais elle est amenée pauvrement ce qui ne l'aide en rien.
Malgré tout, les acteurs sont plutôt bons et à l'aise dans les scènes de peau. Je regrette que les personnages soient si peu développé. D'une certaine façon je m'y attendais.
Ça se regarde rapidement et ça s'oublie tout aussi vite.
Was this review helpful to you?
Takumi-kun Series 1: And The Spring Breeze Whispers
1 people found this review helpful
À regarder pour la nostalgie
Nous serons tous d'accord pour dire que ma note est plus élevée que ce qu'elle devrait être. Je le reconnais. Ce premier volet n'est plus très jeune (bientôt 15 ans), pourtant c'était avec une pointe de nostalgie que j'ai revu ce premier film avec à sa tête Tomo Yanagishita et Keisuke Kato après... Et bien, après des années depuis mon premier visionnage.L'image est vieille (c'est difficile de trouver une version regardable, car introuvable à l'achat en streaming alors en DVD, je n'en parle même pas). L'intrigue est clichée à souhait, les actions sont rapides pour ensuite devenir trop lentes, c'est parfois confus et laisse le téléspectateur ahuri pendant de longues secondes. Tout s'enchaîne. D'ailleurs, le film cumule les clichés et manque de réalisme. Même les personnages sont de l'ancienne époque. Et pourtant... Si ce n'est pas crédible, on y trouve un certain réconfort et des vagues de souvenirs qui reviennent. Les "nouveaux dramavores" n'apprécieront peut-être pas ce film (ni les suivants de la licence). Pour les autres, la nostalgie l'emportera sûrement.
Au final, j'ai aimé le revoir et redécouvrir l'histoire malgré les défauts. Il m'a rappelé mes premiers amours du drama avec son intrigue maladroite, ses mauvais plans et ses dialogues niais au possible.
Was this review helpful to you?
This review may contain spoilers
Comment avoir l'air de souffrir pour délivrer une émotion ? Leçon n°1 de Sanari
Les adaptations de manga en live-action, c'est toujours un pari risqué. Peu importe la force qu'on tente d'y mettre, c'est difficile de se détacher du support original lorsqu'on le connaît - ce qui est mon cas. Et c'est ce qui est arrivé...J'ai apprécié l'image ainsi que l'utilisation de la lumière naturelle. Le choix des acteurs était plutôt bon. Je ne me formalise pas tellement aux visages. Mais pour le reste, c'est le casse-gueule assuré.
Sanari dans le rôle de Mafuyu était mauvais. Tout au long des épisodes, j'avais l'impression de voir le gars souffrir pour transmettre ne serait-ce qu'un soupçon d'émotions. Autant dans le manga Mafuyu est touchant et on ressent une affection énorme pour le personnage, mais ici ? C'est le pire personnage du drama. On voudrait juste lui dire d'arrêter le massacre. Qu'il soit insensible aurait mieux fonctionné.
On peut aussi bouder l'absence évidente de Akihiro et Haruki qui n'ont pas assez de place dans le drama.
L'autre point, c'est la romance. On sait que Mafuyu et Uenoyama finiront ensemble, on l'a compris assez vite. Cependant, la relation est tellement forcée qu'elle perd tout son naturel, sa surprise et sa fluidité. Aucune profondeur, aucun développement. C'est à peine si la surface est effleurée.
Ils ont tourné Given comme on pense un manga/anime et non un live-action. Et c'est la pire chose à faire. Si vous avez lu le manga ou vu la version animée, restez-en là.
En fin de compte, cette adaptation vivra dans l'ombre de son œuvre originale, car incapable de jouir et forger sa propre identité.
Was this review helpful to you?
Court dans sa durée (4 épisodes d'en moyenne 50 minutes chacun), il place rapidement une rivalité entre les deux protagonistes. Bien que les deux zozos ne s'apprécient pas, à aucun moment ils ne deviennent foncièrement mauvais l'un envers l'autre. Au contraire, on y trouve une forme de respect (dégagée par les valeurs sportives) et un équilibre (dû à une bonne écriture).
Un drama sympathique et regardable dans la soirée, cependant si le sport est le seul argument, il lui fait défaut.
Was this review helpful to you?
Et bien, c'était aussi décevant que la première saison...
Après des misères lors de la première saison, j'avais quelques espoirs dans sa suite. D'autant plus que l'intrigue se déroule 7 ans plus tard. Et bien, cette saison est aussi décevante que la précédente.Sept ans plus tard, les choses n'ont pas changé. Ils sont incapables de communiquer, les intrigues sont un réchauffé de la première saison, tandis que certains personnages changent du tout au tout sans raison. De ce fait, certains personnages sympathiques de la première saison deviennent pénibles et lourds, tandis que d'autres sont profondément ennuyeux.
Comme pour la saison précédente, c'est l'alchimie du couple principal qui empêche le bateau de toucher le fond, et cela malgré les derniers épisodes qui sont une corvée. Cela dit, First et Ja étaient intéressants aussi.
Bref. Oui pour les performances des acteurs, non au reste.
Was this review helpful to you?
Divertissant !
Il est facile de le comparer avec My Journey to You. Cela dit, ce sont deux dramas sensiblement différents dans la construction de l'histoire, la production et le budget.L'histoire est globalement la même, mais son traitement est différent. En effet, la FL ne cache pas son intention de tuer le ML dès le départ. L'ambiance est moins sombre avec pas mal d'élément de comédie et il n'est pas non plus un wuxia. Cela permet de lui donner ses petites différences pour le rentre attrayant jusqu'au bout. L'histoire est facile à suivre entre deux tentatives de tuer l'autre, mais le scénario sait quand s'arrêter sur ce point (et c'est agréable).
Les acteurs sont bons, tant FL que ML au point de me donner envie de m'intéresser à leurs précédents et futurs projets. Les costumes sont de bonne qualité, ainsi que les décors. La bande son est jolie et s'accorde aux scènes. Quant à l'image, elle est très bien avec de bons plans.
En bref, contrairement à MJTY, je n'ai pas spécialement envie de le revoir, mais il reste un drama divertissant sur ses quatre heures et des poussières avec un casting sympathique et une bonne bande son.
Was this review helpful to you?
My Journey to Jiuchen...
My Journey to You est un wuxia à l’atmosphère captivante, renforcé par un casting remarquable et une réalisation à couper le souffle. Un drame mémorable entre intrigues, liens familiaux et arts martiaux sur fond de liberté.Avec pour toile de fond le désir de liberté et le devoir, il se dégage de ce wuxia une atmosphère sombre et élégante aux liens familiaux complexes, mais solides. J’ai été séduite par My Journey to You dès les premières minutes, avec ses couleurs froides et sa brume ambiante. Le suspense et le mystère qui s’articulent autour de sa noirceur ont donné encore plus de corps afin de s’y plonger et de s’y intéresser davantage.
L’histoire suit la mission de Yun Wei Shan, une espionne de l’organisation Wufeng. Cependant, un événement chamboule l’ordre actuel. Gong Zi Yu (Zhang Ling He) se retrouve à la tête de la famille Gong. Cette dernière vit en retraite dans la vallée de Jiuchen, un endroit fortement surveillé. La famille Gong se divise en quatre lignées légitimes : Shang (les armes), Zhi (le poison et les armes dissimulées), Jue (le monde extérieur) et Yu (la défense intérieure). Face aux désaccords des autres lignées, Gong Zi Yu va devoir rapidement faire ses preuves et se montrer à la hauteur de son statut de Sword Wielder avant que la famille Gong ne s’écroule.
Les espionnes ne sont pas qu’un artifice, mais un pan entier de l’intrigue qui prend son temps pour se mettre en place, se construire et se révéler. Yun Wei Shan lutte constamment, partagée entre sa mission et son affection grandissante pour Gong Zi Yu. Mais également sa quête de liberté, ce qu’on lui promet si elle parvient à réussir sa mission. Elle partage de longs échanges avec Shang Guan Qian (Lu Yu Xiao), également envoyée par Wufeng. Elles sont redoutables dans leurs échanges courtois aux multiples sous-entendus.
Elles s’entraident, mais restent continuellement méfiantes l’une envers l’autre. Yun Wei Shan ne lui fait jamais totalement confiance, et à raison. Il est évident que Shang Guan Qian ne souhaite qu’une chose, atteindre son objectif. D’ailleurs, la douceur qu’elles dégagent offre un contraste radical avec leurs motivations. À elles deux, elles sont la parfaite définition du proverbe : l’ennemi(e) de mon ennemi(e) est mon ami(e).
Cependant, l’histoire garde en son centre la famille Gong et les secrets qu’elle conserve précieusement. Tout d’abord, Gong Zi Yu de la lignée Yu. Réputé pour être un homme à femmes, et incapable de s’investir dans les affaires familiales. Pourtant, c’est aussi celui qui voit le bien-être humain avant le pouvoir de son statut. Le fait d’être désormais le Sword Wielder va le pousser à être mature, bien qu’il agisse parfois sur des coups de tête.
Ensuite, Gong Shang Jue (Cheng Lei). Il appartient à la lignée Shang. C’est un personnage vif, intelligent, calculateur et un brillant combattant. Cependant, il est difficile de savoir ce qu’il pense vraiment, et c’est ce qui rend le personnage si fascinant. Enfin, Gong Yuan Zhi (Tian Jia Rui), de la lignée Zhi. C’est un expert dans l’utilisation de poisons et d’armes dissimulées. Il est le frère adoptif de Shang Jue. L’amour fraternel qu’il resset est d’une force extrêmement touchante. Bien qu’impulsif et parfois cruel, il a une confiance aveugle en Shang Jue, mais doute constamment des autres.
Parmi les autres personnages, on peut citer Jin Fan (Sun Chen Jun) qui occupe la place de garde personnel de Gong Zi Yu. Mais aussi Gong Zi Shang (Jin Jing), l’unique sœur de la résidence Gong. De plus, je me dois de mentionner le duo formé par Gong Zi Shang et Maître Hua (Liang Xue Feng). Il tranche entre comédie et sincérité avec dynamisme.
La romance est un arc utile de My Journey to You, car il permet de faire progresser l’intrigue de façon intelligente. Cependant, elle ne devient jamais le thème principal. Yun Wei Shan et Shang Guan Qian n’ont qu’un but, remplir leur mission. Et c’est en ce point que le drame renforce son potentiel. Elles ne deviennent pas des femmes aveuglément amoureuses. Après tout, l’amour est une menace pour elles.
Yun Wei Shan et Gong Zi Yu ont une relation douce et naïve. Yun Wei Shan ne fait aucun effort pour séduire Gong Zi Yu, parce qu’il tombe amoureux dès le départ. Ainsi, la relation entre Shang Guan Qian et Gong Shang Jue est plus intéressante. Gong Shang Jue est méfiant et ne lui accorde jamais sa pleine confiance. C’est une relation sombre, incertaine avec une certaine toxicité, car basée sur le mensonge majoritairement. Ou la manipulation, voir les deux en même temps. Par conséquent, on se demande s’ils sont réellement amoureux, ou si ce n’est qu’un jeu de facettes, même sur son final.
Bien que le rythme soit plutôt lent, l’histoire est bien conçue. Certaines scènes s’étalent sur quinze minutes, ce qui les rend extrêmement longues. Cela contraste complètement avec les combats qui sont dynamiques et entraînants – à mes yeux, les combats de My Journey to You sont parmi les meilleurs. Or, il est agréable de voir le rythme s’accélérer dans les derniers épisodes et apporter un nouveau souffle au drame qui explose littéralement en émotion et en action.
Le final est intéressant, bien qu’il ait suscité pas mal de contrariétés (c’est justifiable, je l'étais aussi). C’est difficile d’offrir une fin parfaite pour un wuxia comme celui-ci, notamment lorsqu’il laisse tant de possibilités. Ce n'est pas une fin poubelle ou fraîchement sortie d'un chapeau magique. Elle reste cohérente.
Pour finir, la mise en scène de Guo Jing Ming est impressionnante et met en lumière les décors, les costumes et les personnages. Il réussit à capturer leurs visages et leurs mouvements de manière divine. Je pense notamment à Cheng Lei et Tian Jia Rui. Ce sont deux beaux acteurs, mais Guo Jing Ming a capturé l’essence même de leur charisme au travers de sa caméra. Enfin, la bande originale est magnifique et s’accorde parfaitement aux scènes.
« La fleur de laurier est dangereuse, mais charmante. Elle représente l’envoûtement. Mais la signification de la fleur de laurier représente également la victoire. »
– Gong Shang Jue
En bref, malgré un rythme lent (qui s'accélère dans les derniers épisodes) et un final qui n'est pas pleinement satisfaisant, My Journey to You est un wuxia fascinant grâce à son atmosphère sombre, sa cinématographie exceptionnelle, son intrigue ainsi que ses personnages captivants.
Was this review helpful to you?
This review may contain spoilers
L'incompréhension (j'ai (définitivement) rien compris)
Incompréhension. C’est le mot le plus approprié pour résumer ma pensée de ce KBL. Malgré sa collection de critiques élogieuses sur MDL, il reste un mystère que j’ai essayé de percer. Sans succès ! Pour commencer, le concept était original et ludique. C’était amusant de suivre la jauge d’affection de Yeo Woon en fonction des efforts de Myung Ha. Allait-il réussir à rendre Yeo Woon heureux ? Cependant, les choses se sont mélangées en cours de route sans vraiment trop de raisons claires.Pourquoi Yeo Woon devient une toute autre personne en un changement de scène ? À quel moment est-il devenu si souriant et amoureux ? D’ailleurs, d’où vient ce « je t’aime » prononcé à la volée ? Yeo Woon trouvait en Myung Ha un refuge ? Une façon de fuir son quotidien ? Effectivement, la quête principale était de rendre Yeo Woon heureux. D’une certaine façon, Myung Ha y est parvenu, mais pourquoi cela donne une impression d’inachevé ?
Par la suite, l’intrigue prend une nouvelle tournure. Le système se retrouve bourré de bugs perturbant ainsi l’équilibre de Myung Ha. De ce fait, le rythme s’accélère et le drama devient trop gourmand pour gérer l’ensemble. Les questions se bousculent afin de percer les raisons des bugs du jeu. Un rééquilibre des choses ? Le but était d’apprendre à Myung Ha le vrai sens de l’amour ? À moins qu’en effet, le but était que Myung Ha apprenne à aimer et à s’aimer ? On ne sait pas vraiment vers où l’histoire veut nous diriger.
Bref, Love for Love’s Sake n’est pas mauvais dans son fond. C’est juste un de ces dramas qui resteront un mystère pour moi malgré sa jolie photographie et son casting sympathique.
Was this review helpful to you?