Petite et mignonne balade sentimentale
Our Dating Sim est un adorable drama qui ne révolutionne pas le genre, mais possède une narration fluide avec des personnages attachants. Une tranquille balade sur fond de comédie romantique.Sa plus grande force se trouve dans ses personnages. Tout d'abord, Lee Wan. Un jeune homme tranquille et travailleur qui dans un élan de courage va assumer ses choix et ses envies. Le personnage va évoluer tout au long des épisodes, jusqu'à comprendre ses propres sentiments. Lee Jong Hyuk livre un personnage timide et mignon, mais d'une grande force de caractère.
Face à lui, Gi Tae. Taquin, mais bienveillant, c'est un homme confiant qui ne cache plus ses sentiments à l'égard de Lee Wan. Lee Seung Gyu nous offre un jeune homme confiant, mais sans l'autorité habituelle.
Entre taquineries, sourires et souvenirs, ils offrent une belle chimie à l'écran avec une douce sensibilité.
Le drama est court, mais Lim Hyun Hee nous livre les bons moments afin de donner une petite saveur sucrée à l'ensemble. Le montage est fluide et les scènes post-générique sont agréables en plus de ne pas casser le rythme.
En bref, Our Dating Sim possède un bon rythme avec des personnages sympathiques et mignons tout en évitant les situations embarrassantes du genre.
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Un drama guérison qui manque de vie
Au début, Summer Strike me vendait du rêve. Il promettait un éloignement des tracas quotidien, une grande bouffée d'air frais - dont j'avais personnellement besoin. Et pourtant...On retrouve bien une partie du dépaysement promis. Mais aussi du meurtre, du complot, des personnages antipathiques et toxiques au possible ainsi que l'éternel policier qui ne sert pas à grand chose.
Im Si Wan est rayonnant dans son rôle, mais tristement fade. Kim Seol Hyun est chaleureuse, mais étonnamment distante. Shin Eun Soo et Bang Jae Min sont mignons. Tous les personnages souffrent d'un manque de développement les rendant ainsi vides de sens. On va jusqu'à se demander si Lee Yeon Reum (Kim Seol Hyun) et An Dae Beom (Im Si Wan) sont les personnages principaux.
L'histoire peine a décoller. Les personnages ne changent pas vraiment - pour ne pas dire qu'ils ne changent pas du tout. Le scénario est un condensé sans saveur.
Tout est relatif et personnel. Pour ma part, Summer Strike est un drama qui manque de vie.
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Mais qui payera la facture ?
Voilà une bonne façon de résumer mon point de vue sur Welcome to Wedding Hell.C'est un drama que j'avais envie de découvrir et où les possibilités ne manquaient pas. Avec la thématique du préparatif de mariage, la foire aux idées était immense. Le stresse, la frustration, la peur, la remise en question, les hésitations ou encore les imprévus... Pourtant, Welcome to Wedding Hell n'en explorera qu'une seule : l'argent.
Peu importe la scène ou la trame de l'épisode, tous les moyens sont bons pour revenir sur le même problème, l'argent. Encore et encore. Parce qu'en Corée, l'argent c'est toute une histoire, mais je ne vais pas m'étaler là-dessus.
En plus de l'unique thématique réellement mise en avant, on y découvre des personnages peu travaillés. Bien que sympathiques, cela ne suffit pas. On ne croit pas en leur future union et encore moins à leur amour - et les flash-back n'aident pas.
Le futur marié est totalement déconnecté de la réalité qu'on en vient à se demander pourquoi il veut se marier. Quant à la future mariée, elle en devient insupportable avec un tempérament passif/agressif qui refuse de se remettre en question une seule seconde.
Welcome to Wedding Hell devient rapidement un drama superficiel où l'amour n'existe pas et où l'argent semble être le seul moyen de se marier heureux.
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Takumi-kun Series 3: The Beauty of Detail
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Beaucoup d'erreurs techniques (mais la nostalgie (encore))
Il est évident que cette série m'empêche d'être impartiale. Je ne cesse de regarder les films avec nostalgie - je me répète sur mes avis à ce sujet, mais je veux vraiment insister sur ce point. Je vois tous les défauts, mais dramavore depuis un siècle, je ne peux pas l'accuser ou le pointer du doigt comme je le fais avec des productions récentes. Je m'amuse sincèrement à les revoir et ça me replonge dans les souvenirs. Je ne me rappelle plus de comment je me sentais en les regardant la première fois, mais c'est un détail.Ce troisième film est celui qui connaît le plus d'erreurs techniques. La lumière est terrible. Sur un plan, nous avons une lumière naturelle et chaude et le plan suivant, c'est sombre et froid, puis on revient sur le premier plan etc. C'est difficile. La caméra est tremblante sur la majorité des scènes et les angles sont parfois étranges. Ce sont les principaux défauts que je retiens.
La relation entre Takumi et Gii n'est pas au beau fixe non plus. Gii agit de façon stupide et sans qu'il ne le réalise, les vieux démons de Takumi refont surface. Dernièrement, j'ai discuté avec Fan2Dramas sur cette série et nous étions d'accord sur la relation "dominant/dominé" qui s'est installée dès le second. On ressent vraiment cette direction dans le troisième - qui étonnamment, semble être le plus apprécié de la série. En revanche, l'OST était marquant - de mémoire, c'est celui qui me plaît le plus.
Malgré ses défauts, je ne cache pas que j'apprécie toujours mes revisionnages de cette série.
Eh?
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Takumi-kun Series 2: Rainbow Colored Glass
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De nouveaux visages pour ce nouveau volet
Ce deuxième volet aborde un thème plus sombre. On délaisse presque la romance (Takumi/Gii) pour concentrer notre attention sur Takeshi, joué par Yuta Takahashi. La maladie et la mort vont donner le ton à ce film, tout en essayant d'offrir une vision différente. Comme dit précédemment, malgré le thème abordé, la romance n'est pas entièrement effacée et va mettre à mal la relation entre Takumi et Gii. Pourtant, on va retrouver de nombreuses scènes longues/lentes et inutiles. On voit un réel manque de communication du couple Takumi/Gii (et quand on regarde le troisième volet, le problème n'est pas réglé).D'une certaine façon, c'était comme si personne n'avait vraiment tranché sur l'intrigue principale, vous voyez ? Les deux idées étaient bonnes alors elles se sont mélangées sans équilibre.
Ce volet est celui qui souffre le plus sur son ensemble. C'est amené avec beaucoup de maladresses.
Le nouveau casting n'est pas responsable. Bien que je regrette Tomo Yanagishita, on ne peut nier que Kyosuke Hamao reprend bien le flambeau de Takumi - mais l'écriture de son personnage fait grincer quelques dents, c'est vrai. Quant à Gii, c'est Daisuke Watanabe qui reprendra les traits - ce qui personnellement ne me dérange pas non plus. D'ailleurs, on peut noter que les deux acteurs possédaient une attraction légère, mais intéressante.
Encore une fois (et comme pour toute la série), à regarder avec un œil nostalgique. Parce qu'au final, même si j'ai quelques reproches à faire, la nostalgique l'a encore emporté (bien que la note soit légèrement salée, mais au-dessus de la moyenne malgré tout).
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Doux, franc et suffisant
Doux, réconfortant et mignon avec une émotion légère et subtile qui donne le sourire.Kim Hyeong Won et Jung Jae Won sont parfaits dans leurs rôles. Aussi attachants l'un que l'autre. On devine les questions muettes et les non-dits. Le premier épisode se concentre davantage sur Mingyu, tandis que le second s'axr sur Jaesung nous permettant ainsi de découvrir davantage de l'un et l'autre.
La photographie est simple, mais jolie. L'audio est bon, ainsi que les musiques discrètes. La douceur qui se dégage de ce court-métrage fait que la relation semble unique et précieuse.
C'est doux et honnête. Et personnellement, ça me suffit.
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La romance l'emporte sur l'e-sport, dommage !
J'étais assez confiante une fois les dix premiers épisodes passés. Cela dit, je ne m'attendais pas à ce que l'univers e-sport soit effacé pour laisser place à la romance. Bien qu'on ne s'éloigne jamais de la scène e-sport, la romance va prendre de plus en plus de place donnant ainsi l'impression de parfois avoir affaire à un tranche de vie.Cheng Xiao n'a que deux expressions à son actif : neutre et narquois. Son manque d'émotions ne permet pas de s'attacher à elle, au contraire, c'est l'effet inverse qui se produit. Elle apparaît comme une fille avec un sacré ego, ce qui ne joue pas en sa faveur. C'est une belle fille, oui, mais elle ne transmet rien. Sa meilleure amie est plus expressive qu'elle. C'est un bon personnage, mais qui se retrouve gâché à cause d'une mauvaise interprétation.
En revanche, Xu Kai s'impose sans problème. Si dans ses précédents projets il avait tenu ses rôles sans pour autant marquer les esprits, il inverse la tendance en tant que capitaine. Il porte son rôle comme une seconde peau, bien que de taquin il passe à nounours mielleux avec sa partenaire. Encore une fois, la romance impacte quasiment tous les aspects de l'histoire.
Concernant la scène e-sport, c'est une compétition féroce. Le problème de Falling Into Your Smile c'est qu'ils ont centré l'intrigue sur un seul élément perturbateur : l'arrivée de Tong Ya dans une équipe. Soit une fille dans un milieu essentiellement masculin. C'est dommage parce qu'il existe tant de possibilités, notamment en Chine où de nombreux joueurs pro ont de sacrés casseroles et de quoi inspirer.
La BO était très bonne. Mention spéciale pour Everytime des WayV et le titre des Seventeen.
L'animation vidéoludique était formidable et de toute beauté.
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Comme un petit bonbon plein de douceurs
J'ai appris une leçon au fil de mes aventures dramalesque : regarder les romances modernes chinoises lorsqu'elles sont terminées (ou presque) surtout si le synopsis ne me fait pas de grandes promesses ou ne tire pas son épingle du jeu (oui, on peut dire que je ne regarde les romances chinoises qu'après diffusion). Si je pouvais avoir autant de retenue lorsqu'il s'agit de drames historiques... *soupire* De plus, Our Secret ne possède que 24 épisodes ce qui est plus que raisonnable pour la romance chinoise qui est habituée au format des 40 épisodes si ce n'est plus.On démarre avec Ding Xian a l'université avant de repartir en arrière, au collège. Ainsi, on découvre comment Zhou Si Yue et Dong Xian se sont rencontrés, pourquoi ils ne s'appréciaient pas et comment ils sont tombés amoureux. De fil en aiguille on nous montre tout et peut-être qu'on nous en montre un peu trop sur la période collège/lycée. Le public visé est clairement adolescent et je n'en suis plus une. Est-ce que c'était complètement ennuyeux pour autant ? Pas du tout. J'ai vraiment apprécié ce moment. Comme dit plus haut, c'est une vraie douceur.
On est sur relation (très) lente. Sur 24 épisodes, ils commencent à se fréquenter qu'à partir de l'épisode 21. La partie collège/lycée étant vraiment longue, ils ne deviennent un couple que très tard dans la série. Les plus impatients auront peut-être du mal. Tout comme les plus amateurs de peau. Quelques baisers très brefs (mais mignons). Il est évident que le scénario est plus axé sur les interactions avec quelques douceurs, mais sans jamais franchir la limite.
Les acteurs sont bons. Chen Zhe Yuan possède "ce" truc qui lui permet de dégager une aura différence de tous les autres ML de drame similaire. Quant à Xu Meng Jie (ou Rainbow Xu), on sent qu'elle a moins d'expérience, mais elle s'en sort bien. Cependant, sa voix boudeuse pourra de temps en temps irriter plus qu'autre chose. Les personnages secondaires sont également superbes avec une belle amitié entre tous.
En réalité, y'a pas grand chose à dire. Pour moi, le drame offre de la douceur, de la niaiserie (oui, j'ai de temps en temps fais mon petit bruit de bestiole heureuse). Our Secret était comme mon petit bonbon du soir. Parfois, certains drames sonnent comme si vous alliez tout détester. Mais pour une raison inconnue, ils donnent juste une sensation confortable et dans lequel on aime se perdre.
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Quelques plumes ont brûlées en route...
Wei Guang (Jeremy Jones Xu) est un fonctionnaire et fin stratège. Derrière ses talents de stratège et son regard sombre, on découvre surtout une loyauté sans faille et un amour sincère envers son pays. C’est également un homme intelligent et dévoué qui ne laisse pas ses émotions l’influencer dans ses actions ou ses choix. Bien qu'il soit moralement solide et sache faire preuve d'une grande patience et d’un calme fascinant, il faudra attendre un moment avant que le réalisateur tranche sur la façon de nous le montrer.Ye Ningzhi (He Hong Shan) est une jeune acrobate intelligente qui sait faire preuve d’astuces pour se sortir des ennuis. Avec de belles valeurs morales, on pourrait croire que le personnage sortirait de l’ordinaire pour offrir un caractère unique. Au fil des épisodes, on peut noter une certaine évolution. L’atout majeur du personnage reste dans ses valeurs et ses principes. Ses motivations sont honnêtes, mais cela amène des situations ahurissantes et nous font douter sur le tempérament de Ye Ningzhi. On pourrait penser qu’après plusieurs épisodes, son caractère prendrait une forme plus mature. Ainsi, l’actrice se retrouve à devoir composer avec un personnage qui ne convient pas toujours et remet en doute sa performance – car aux côtés de Jeremy Jones Xu, He Hong Shan pourrait paraître comme une débutante.
Legend of the Phoenix connaît une belle paire de personnages. Entre le roi – jaloux, déméritant et avide. Ban Linger – mauvaise jusqu’à la racine des cheveux. Yan Kuan qui se présente comme un méchant intéressant tout au long de la série. De même pour Yan Zheng. Or, celle qu’on retiendra en particulier est l’impératrice, Zheng Shu Jun incarnée par Cao Xi Wen. Apparaissant comme une impératrice froide et sans émotions, lorsqu’elle retire son masque, c’est une personne bonne et généreuse.
Côté histoire, on reste sur les mêmes intrigues : des complots. La politique prend une énorme place, mais avec autant d'épisodes et de fossés, il y a quelques faiblesses, rendant certains épisodes confus ou inutiles. Parfois, les scénaristes se perdent et usent de facilités qui font perdre un certain intérêt. L’intrigue devient prévisible, tandis que les personnages souffrent inutilement.
La romance est torturée, sans aucune raison valable. On fait souffrir les personnages dans l'unique but de leur en faire baver. Par contre, on ne pourra qu'admirer leur fidélité. Leur amour était puissant et malgré les barrières, ils n'ont jamais cessé de s'aimer. Encore une fois, le seul reproche est qu'il n'y avait pas vraiment de but concret en les faisant souffrir. Quant à la fin. Elle est satisfaisante dans ses grandes lignes, mais extrêmement décevante sur la façon dont elle est amenée et montrée. Les choses arrivent et soudain, rideau ! J'ai eu l'impression de me faire avoir par le scénariste.
Il ne faudra pas s’y tromper. Les premiers épisodes seront une épreuve pour certains avec un personnage féminin enfantin ainsi qu’un style ringard. Au-delà, le drame gagne en maturité, bien que la plupart des choix de Ye Ningzhi soit absurde dans le meilleur des cas. Cependant, la qualité des décors et la beauté des costumes viendront renforcer l’ambiance.
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Rendez-vous directement à HIStory5, ne passez pas par la case HIStory4...
J'ai conscience de perdre mon temps avec cet avis. Il suffit de voir les notes de MDL et les retours de certaines personnes. Pourtant, je ne peux pas simplement m'asseoir et ignorer la merde malsaine véhiculée par H4. Je ne vais pas y mettre les formes non plus. Après tout, je ne peux pas mettre plus de 1.- Le fan service.
Lovely Writer avait abordé le sujet sous un angle intéressant, mais ici, c'est tellement gênant. On suit une personne qui dépasse complètement les limites morales afin de satisfaire son fantasme infondé. C'est de la folie.
- Le stalking.
Non, stalker quelqu'un ce n'est ni « trop beau », ni « trop romantique » et encore moins « normal », peu importe la relation dans laquelle vous êtes. Le stalking, c'est le fait d'épier quelqu'un. Ce n'est pas saint ! Il ne faut pas confondre celui/celle qui va regarder ce que fait son/sa crush de temps en temps et celui/celle qui traque chaque fait et geste d'une personne.
Le plus délirant sur ce point reste le fait que j'ai vu des gens s'offusquer de cette pratique dans des dramas hétéros, mais trouver ça acceptable dans H4. Hé ! Ce n'est pas parce que ce sont deux gars que tout est permis.
- L'alcool.
Ce bon vieux pote. C'est l'excuse de tous les mots et faits toxiques d'un drama (et pas seulement dans H4). Chaque fois, l'alcool devient l'excuse parfaite pour se rapprocher de quelqu'un, faire une confession ou agir comme un moins que rien et être pardonné par la suite. C'est le parfait rebondissement pour les prises de conscience des personnages. À croire qu'aujourd'hui, pour être entier et honnête, il faut avoir bu. C'est triste.
- Tentative de viol et viol.
Je ne vais pas sortir les définitions, mais je pense qu'on sait tous et toutes ce que cela veut dire. Que ce soit fictif ou non (d'ailleurs, le refrain « c'est fictif » il faut arrêter, hein), le viol ne devrait jamais être accepté ou normalisé. Cela devrait encore moins devenir une excuse pour se rapprocher de quelqu'un et aboutir à une relation. Avoir une relation intime avec une personne incapable de donner clairement son consentement est un abus sexuel. Faut vraiment pas être net pour tolérer ce genre de connerie.
Je trouve ça tellement ahurissant de lire des commentaires sur le fait qu'on devrait ignorer certaines parties de l'intrigue sous prétexte que l'autre couple est bon. Ou de voir des comparaissons entre un couple toxique et une agression sexuelle.
Réveillez-vous ! Y'a rien de romantique, saint ou normal là-dedans.
Je n'ai pas le courage de répondre aux quelques personnes qui disaient que de toute façon ce genre de dramas sont écrits « par des femmes hétéros pour des femmes hétéros » parce qu'il s'agit d'un des pires arguments. Peu importe qui vous êtes. Le genre et la sexualité n'ont aucun fichu lien avec le fait de tolérer le ramassis de saletés qu'est H4.
Je ne comprends pas comment un tel scénario est passé. Peut-être parce que le seul HIStory om Lin Pei Yu est absente est celui-ci ? Je comprends encore moins les acteurs qui ont signé pour ça !
Pour moi, H4 est ce qui se fait de pire dans le BL. C'est une production irrespectueuse envers toutes les personnes représentées, dont le téléspectateur qui voit une licence massacrée par des fantasmes tordus, immoraux et illégaux.
Dites, à quel moment sommes-nous tombés si bas pour tolérer ça ?
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Ambiance poétique au crépuscule
C'est un joli moment avec ces ambiances propres aux J-Dramas. Malgré une narration parfois trop lente, les personnages sont attachants avec des évolutions intéressantes (quoique facile pour l'une d'entre elles) ainsi qu'une mignonne BO.Le jeu d'acteur est bon dans son ensemble avec des personnages aux traits clichés pour certains (on ne change pas une recette qui fonctionne, je présume), mais gênants pour autant.
Soramame peut sembler à la limite du désagréable sur le premier épisode, mais il s'agit seulement d'une façon de contrer sa tristesse. Une fois qu'elle se sent en sécurité, elle révèle un caractère vif et attachant. Suzu Hirose livre une jolie performance aux émotions prenantes sans besoin de surjouer ou d'abuser des larmes.
Oto est en partie son contraire. Beaucoup plus calme de caractère et plus silencieux, il va rapidement devenir l'épaule sur laquelle Soramame va s'appuyer lorsque tout va bien, mais aussi lorsque ça ne va pas. Ren Nagase incarne à la fois la sagesse et la bienveillance, mais lors des scènes où son émotion est palpable sont les meilleures.
Difficile de ne pas mentionner Kyoko, une grand-mère / propriétaire unique en son genre. Mari Natsuki donne une femme qu'on adore immédiatement derrière ses tenues originales et son caractère vivant.
Le reste du casting est bon.
Les facilités scénaristiques sont de la partie. Notamment sur la raison originale de pourquoi Soramame est-elle si douée pour la mode. C'était prévisible. De même pour certains problèmes qu'elle rencontre. De ce fait, son évolution professionnelle n'est pas une nouveauté et se révèle plutôt facile.
Malgré tout, voir Soramame et Oto se soutenir mutuellement dans leurs rêves respectifs est la plus jolie partie de ce drama. Chacun devient le soutien de l'autre et peu importe si ça fait mal à la fin, ils refusent d'être égoïste et d'empêcher l'autre d'accomplir son rêve.
La narration est lente - et trop rapide sur son final. Si vous attendez de la romance pure, vous serez déçu.e.s. L'amour plane autour d'eux, c'est évident. Mais comme beaucoup de J-Dramas, c'est avec subtilité où les jeux de regards et les gestes seront plus importants.
Bref, Hold My Hand at Twilight est un doux moment avec des personnages attachants et à l'ambiance poétique unique des dramas japonais.
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Les fleurs n'ont pas eu le temps de fleurir
Et bien... Our Blooming Youth avait tout pour être un merveilleux bouquet. Un bon et joli casting ainsi qu'une intrigue jonglant entre malédictions, meurtres et romance dans l'ère Joseon. Malheureusement, les fleurs ne fleuriront pas.Le premier épisode est bon. Il met en place les personnages et les situations auxquelles nous allons être confrontés. C'était une bonne façon de nous projeter les grandes lignes. Il suffisait ensuite de relier tout ça avec des personnages, des actions et... ah ! Pas vraiment, en fin de compte.
Les personnages sont moyennement intéressants. Park Hyung Sik amène une image sympathique au Prince héritier avec un caractère sensiblement différent. Cependant, il n'est pas non plus le plus mémorable qu'on puisse avoir, son personnage manque cruellement de développement.
Jeon So Nee compose son personnage (Min Jae Yi) de façon désinvolte, si bien qu'elle devient ennuyeuse entre deux répliques. Déguisée en homme ou dans sa propre peau de femme, elle reste peu engageante.
Si on sent une franche solidarité entre femmes (notamment entre Min Jae Yi et Jang Ga Ram (incarnée par Pyo Ye Jin)) ainsi que quelques ondes de modernité, cela ne suffit pas.
L'action manque. On préfère nous la raconter. Pourquoi ? On préfère aussi nous relater des conversations plutôt que d'assister à la réelle conversation. Pourquoi, encore une fois ? Quel est l'intérêt ?
Sur le papier, Our Blooming Youth avait un incroyable potentiel (avec son lot de complot politique, cela va de soit). Mais au final ce n'est jamais devenu palpitant tant sur son intrigue que sur ses personnages.
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La vengeance aux traits de Song Jong Ki (et un drama qui ne plaira pas à tout le monde)
Il faut le savoir, c'est un drama qui ne plaira pas à tout le monde. On parle d'économie, de finance et de vie politique.J'ai aimé ce drama pour son ambiance à la fois vengeresse, justicière et passionnée. Lorsqu'on voir les personnages s'emballer sur des idées et propositions, des débats intenses ou de sombres manigances, c'est explosif.
D'autant plus quans vous avez connaissance des futurs évènements à venir après un retour dans le passé. Il utilise ses connaissances et change donc l'espace-temps, mais cela n'impacte pas l'intrigue, car ce n'est pas son but. Le voyage dans le temps n'est pas important, la raison en revanche l'est.
Le casting est de haute volée. Mais ceux qu'on retiendra n'est autre que Song Joon Ki et Lee Seung Min. Voir leur relation prendre vie et s'animer au fil des épisodes était incroyable. Cette constante balance entre chien et chat puis grand-père et petit-fils était magifique.
La fin reste la seule réelle note amère de Reborn Rich. En revanche, en se concentrant sur les motivations de Hyeon Woo dans la peau de Do Joon, les choses s'emboîtent et il est plus intéressant de se concentrer sur ce point.
En fin de compte, si vous n'accrochez pas tout de suite, il y a peu de chance que vous puissiez apprécier le drama dans sa globalité. Pour ma part, j'étais dedans avec son intrigue incroyable et notamment son casting qui est ce qui donne cette force brute à Reborn Rich.
C'est une histoire de revanche sur un groupe surpuissant. C'est aussi une repentance. Et peut-être l'envie de renaître riche aussi.
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Les combats sont incroyables et surtout, ils ne lésinent pas dessus. Les scènes sont longues et évolutives. Nos héros reçoivent autant qu'ils donnent. On ne change pas soudainement de scènes pour y revenir plus tard et découvrir que le combat s'est achevé par magie. Au contraire ! Tu veux de la baston ? Tu en as !
Le slow-motion est sensationnel. Et j'insiste sur le mot, sensationnel. Ce n'est pas la première fois que je me fais la réflexion, le cinéma asiatique maîtrise clairement cette technique. Et lors des scènes de combat, autant dire qu'il est utilisé avec soin et ça fonctionne.
Le reste du film est très bon. Les costumes sont de bonnes factures, tout comme les décors et les CGI. De temps à autre, j'ai eu l'impression de voir du District 9 (film de 2009) ou sur les tenues/costumes/mécaniques de voir quelques clins d'œil au jeu Death Stranding (sorti en 2019).
Son défaut ? L'image. Malheureusement, on se retrouve avec l'impression que le film est en bas débit. Ainsi, la qualité de l'image n'est pas aussi spectaculaire que prévu. Si vous souhaitez chipoter, on pourra également dire que le scénario est assez classique. Mais encore une fois, je préfère un scénario simple et correct que complexe et mauvais.
Malgré son image, le cinéma sino-hongkongais n'a pas à rougir. Bien que Warrior of Future ne casse pas les codes du genre, il possède des bases solides sur lesquelles il est plaisant de s'attarder.
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Romance sur piste glacée
To Fly With You ne vient pas révolutionner le genre. D'ailleurs, sa trame peut faire penser à Skate into Love. Cela dit, il reste un drama entraînant malgré quelques longueurs.La partie sportive apporte une matière au drama, tandis que la romance sert plus pour amener le côté mignon. Cette dernière est jolie. Pour ma part, la partie sport est celle qui avait tout mon intérêt. Cela dit, si vous ne voulez que de la romance, ce n'est peut-être pas le drama idéal pour ça.
En revanche, il est dommage de voir qu'encore une fois les stylistes semblent cultiver un mépris envers les personnages féminins. On peut très bien s'habiller de façon sportive et être élégante. Cela ne semble pas être l'avis des stylistes qui offrent des tenues peu flatteuses (tant sportives que dans la vie de tous les jours) aux personnages féminins.
Mention spéciale à la BO qui s'avère dynamique et prenante. Il est rare que la musique soit mauvaise dans les dramas sportifs - dont ceux traitant de l'esport.
En bref, c'est un joli drama sportif avec sa pointe de romance et un casting agréable.
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