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Suivre ou confronter sa destinée ?
« De nombreux films parlent d'histoires d'amour. Mais vous savez pourquoi on ne se lasse pas de les regarder ? Car chaque film parle d'une histoire d'amour différente. L'amour est une histoire. Le message de l'amour est facilement transmit aux spectateurs car tout le monde sait ce qu'est l'amour. Je veux que vous trouvez quelle histoire vous voudriez raconter. Brisez l'enveloppe d'une belle histoire avec de superbes effets visuels, pour revenir à l'essence même de votre histoire que vous voulez raconter. »J'ai adoré cette réplique parce qu'elle est représentative de La Pluie. C'est une histoire d'amour qui remet en cause l'idée des âmes-sœurs dans une romance simple et qui n'a pas besoin d'énormément d'artifices pour fonctionner.
Je ne suis personne pour imposer ma définition de l'amour, mais je pense honnêtement que peu importe la personne avec qui on est, la relation doit rester amusante d'une façon ou d'une autre. Et à un moment, Saengtai et Phat ne s'amusaient pas ensemble, puis ils ont retrouvé cet amusement si caractéristique d'une relation amoureuse.
Alors, je ne vais même pas essayer de ne pas le faire parce qu'il faut en parler : l'intimité des personnages. C'était magnifique... Les scènes intimes étaient sexy et belles. Les baisers étaient renversants (je peux vendre une partie de mon âme au diable pour de tels baisers dans des dramas). Ces scènes étaient incroyables avec une belle ambiance et un respect mutuel qu'on a rarement l'occasion de voir.
Contrairement aux autres personnes, je n'ai pas trouvé de « trous béants » dans l'histoire. Il y a quelques étrangetés ou des directions qui sont sans surprise (cf, la montagne). Mais rien qui ne m'ait empêché d'apprécier ce drama. Certes, plusieurs points dans l'intrigue auraient dû arriver plus tôt, notamment à la scène entre Lomfon et Saengtai. Pourtant, c'est plein de tensions. Ce moment où Saengtai entend sa voix, lorsqu'il se retourne et où ils s'observent. La scène est incroyable, mais elle aurait dû se produire bien avant. À ce moment, il ne reste que deux épisodes. C'est trop peu...
D'ailleurs, j'ai aimé la réaction de Phat suite au baiser. On brise l'image de l'homme parfait, d'autant plus que Phat l'avait prévenu. D'accord, je ne cautionne pas la violence, mais comme dit précédemment, le mignon chaton peut aussi devenir un tigre féroce.
À côté, la scène suivante entre Thian et Lomfon est aussi pleine de sens. L'un accuse, l'autre est blessé. Puis soudain, les rôles s'inversent. Entendre Thian partager ses sentiments m'a broyé le cœur. Pfiouh !
J'aime beaucoup l'idée d'une deuxième saison. Tant pour le final de Thian, que le fait d'avoir laissé Phat et Saengtai. Les quelques questions en suspens pourront peut-être trouver leurs réponses dans cette possible suite. La Pluie n'est pas parfait, j'ai passé un très bon moment. C'est un drama que je peux facilement revoir dans quelques mois, et peut-être que je découvrirais de nouvelles choses.
En bref, la pluie est un phénomène ravissant et le drama lui rend joliment honneur. Malgré ses imperfections, c'est une plaisante romance où l'idéologie d'âmes sœurs est remise en question sans pour autant discréditer quiconque.
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Oh my OOO !
Ce n'est pas du grand cinéma avec une intrigue profonde. Cependant, si vous aimez OnlyOneOf (ou même sans les connaître, d'ailleurs), les magouilles de l'industrie et les formats courts, avec aucun doute que ce petit drama pourra vous distraire le temps de sa durée.Si vous ne connaissez pas le groupe (ou si vous ne l'aimez pas), peut-être que vous ne trouverez rien à ce drame. D'un autre côté, je n'aime pas l'idée de dire que c'est un drama pour les fans de OOO. C'est expéditif vis-à-vis de ceux qui n'ont jamais entendu parler d'eux (même si, je pense, que tous les amateurs de BL connaissent au moins le MV de LibidO) qui est merveilleux (si ce n'est pas le cas, vous savez quoi faire)). Personnellement, j'aime leur musique et leur style, mais je n'écoute pas religieusement ce qu'ils font. En fait, je vois ce drama comme une façon originale de faire parler du groupe.
Quoiqu'il en soit, on parle de fan service. Une pratique courante dans l'industrie maintenant et qui a envahie les réseaux sociaux. L'idée de briser l'image glamour du fan service est intéressante, mais elle sera peu exploitée. L'intrigue est là, mais peu consistante.
Les membres du groupe ne sont pas de grands acteurs, mais ils arrivent à mieux s'en sortir que certains acteurs actifs de l'industrie depuis plusieurs années. À titre comparatif (et personnel), Bump Up Business est bien meilleur que des KBL comme The Tasty Florida, My Sweet Dear ou First Love Again. Les deux premiers n'avaient pas de scénarios et des performances discutables, et le dernier (FLA) s'est royalement planté sur son casting en mettant un tiktokeur mignon, mais sans talent pour jouer (non, je me suis toujours pas remise de la scène de larmes).
En bref, c'est un webdrama rapide et facile. Les membres du groupe sont charmants pour la plupart, beaux pour d'autres et parviennent à être assez naturels pour créer l'illusion le temps du visionnage.
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Le sel était à l'heure, mais le miel et le sucre ne sont jamais arrivés
Le titre semblait être un bel indice du sucre à venir. Même le résumé promettait une petite lampée de miel. Cependant, c'est un pot de sel saupoudré de quelques miettes que j'ai trouvé.C'est vrai, je n'attendais pas grand chose de Sugar Sugar Honey. Une histoire simple, mais bien racontée me rend tout aussi heureuse qu'une histoire tordue et complexe. Cela dit, j'espérais y trouver un réconfort sucré. Typiquement ce qu'on recherche dans une petite romance - qui en plus met en scène un chef pâtissier.
Certes, le casting est bon. Kawazu Asuka est ravissante. Nagatsuma Reo est croquant avec ses cheveux longs. J'ai adoré leur différence de taille (péché mignon assumé), mais c'est tout... Il n'y a aucune attraction entre eux, aucun intérêt. Ils sont ensemble, mais pourquoi ? Aucune idée. Ils le sont, et c'est tout. La FL est un paillasson pour une ancienne adversaire et... et rien ! On découvre qu'ils viennent de la même ville et... et rien, encore ! Parfois, l'amour n'a pas besoin d'explication, mais ici, c'est vraiment prendre les mots aux pieds de la lettre.
En fin de compte, c'est adapté d'un manga et mit en scène comme tel. Ce qui ne fonctionne pas. L'histoire est fade et manque cruellement de profondeurs et d'émotions.
En bref, Sugar Sugar Honey est un titre trop salé pour une histoire qui se voulait sucrée.
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Déchirant, mais d'une grande beauté
Eternal Yesterday est un drame magnifique qui mérite une attention unique. Cependant, si vous êtes dans une période émotionnellement fragile ou en vrac (comme c'était mon cas lors de mon premier visionnage à sa sortie), attendez d'aller mieux. Cela faisait un moment que j'avais envie de le revoir, et bien sûr je ne l'ai pas regretté.Les avis déjà publiés vantent ses mérites et pour être tout à fait honnête, je vais dans la même direction. C'est une romance dramatique avec une pointe de fantastique sans que cette dernière ne soit trop ou ne soit absurde. C'est comme un couple qui se sépare à l'aéroport. Sauf que ce couple a la possibilité de se revoir, à la fin de Eternal Yesterday, l'un reste et l'autre non... C'est déchirant, mais beau. La tristesse est une émotion puissante et capable de livrer des œuvres uniques, c'est le cas ici. Si vous n'aimez pas les fins tristes, ce drame n'est pas pour vous, bien qu'il soit dommage de passer à côté.
Inoue Sora et Komiya Rio ont donné vie à leurs personnages et ont créé ensemble une alchimie unique. Ils ont donné un sens particulier à leur histoire d'amour - tant dans leur amitié que leur relation. Les cœurs battent à l'unisson, mais ils se brisent en même temps, parce qu'on le sait. Peu importe les surprises et rebondissements, la fin est la même pour tous.
C'est une histoire d'amour unique, soumise à l'épreuve du temps. Et c'est cruellement beau.
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BL Drama no Shuen ni Narimashita: Crank Up Hen
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Un drama gentillet tout en douceur.
I Became the Main Role of a BL Drama m'a rappelé les premiers JBL. Des romances légères et gentilles qui mettent en avant certains sujets, mais sans jamais devenir des incontournables. Ce sont des dramas mignons, des histoires qui font du bien sur le moment et dont on se rappellera vaguement dans quelques mois. Cela n'en fait pas de moins bons drames qu'un autre, pas du tout. Son empreinte est juste différente. Et à mes yeux, c'est exactement la façon dont je vois I Became the Main Role of a BL Drama.Les thématiques abordées sont intéressantes. Tout d'abord, celles autour du personnage de Aoyagi Hajime. Le manque d'estime et de confiance en soi - dont une cause parentale. En effet, Aoyagi Hajime est au collège lorsque ses parents divorcent et ils se disputent sa garde. Non pas pour lui, leur enfant, mais pour ce qu'il pouvait apporter dans le portefeuille. On parle également du fait de toujours être considéré (même des années plus tard) comme le personnage d'un seul projet. À titre comparatif, on peut penser à Daniel Radcliffe qui aurait pu ne jamais réussir à s'enlever l'étiquette du sorcier. Akutsu Nichika était magnifique dans son rôle mettant en avant une délicate sensibilité sans en faire trop.
On parle aussi de fanatisme avec le personnage de Akafuji Yuichiro. C'est un acteur populaire et apprécié, mais il cache aussi quelques secrets. Il stan Aoyagi Hajime au point que son manager n'ait qu'une crainte, qu'il craque. Plutôt qu'être un stan, être un fan aurait suffit. Aujourd'hui, le fait de stan quelqu'un est moins extrême alors qu'à la source, on parle d'un fan extrême. Ce n'est pas le premier stan représentait dans un BL, mais ce niveau de fanatisme n'est pas quelque chose que je trouve amusant, au contraire. Ce trait de caractère de côté, Akafuji Yuichiro est un acteur passionné et une personne aimable et agréable. Abe Alan offre un chouette personnage.
Le reste du casting était également très bon. Ah... Et bien sûr, j'adorerais une série (ou un (long) épisode spécial) sur les managers. Saluons ensemble le syndrome du couple secondaire, ahah.
C'est un drama gentil et léger qui traite de plusieurs sujets, mais sans entrer dans les grands drames. Trois épisodes mignons et appréciables jusqu'à sa conclusion malgré une romance discrète.
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Petite brise de douceurs (et pluie fine (petit coup de coeur))
A Breeze of Love n'est pas parfait ni très original. Certains vont l'aimer, là où d'autres ne comprendront pas son intérêt. Mais j'ai vraiment (genre vraiment beaucoup) aimé ce drama pour des tas de raisons explicables et inexplicables. A Breeze of Love est typiquement le genre de BL que j'aurai plaisir à revoir dans quelque temps et qui, je sais, me laissera encore un sourire traînant aux lèvres, parce qu'il est doux et frais.J'ai adoré les personnages. C'est sûr qu'ils ne sont pas parfaits. Lee Do Hyun est le personnage le moins creusé des deux. On sait qu'il aime le basket et qu'il garde une rancune envers Dong Wook, mais pas plus. Quant à Dong Wook, son insomnie n'est pas développée et ça ne m'a pas dérangé plus que ça. En réalité, des gens qui souffrent d'insomnies sans raison, ça existe. Et malgré ce manque de développement, j'ai aimé chaque moment avec eux - ensemble ou non. J'y ai vu beaucoup de non-dits qui peuvent être mal interprétés, mais ce n'est jamais devenu ultra dramatique pour des prunes. Dong Wook a plusieurs fois été capable de se livrer quand il le fallait et Do Hyun a été assez intelligent pour l'écouter. J'ai aimé le côté saint de leur relation.
Le meilleur ami (Yang Seung Joo) était une bénédiction. D'ailleurs, je n'ai pas compris pourquoi les gens ont boudé la fin sur ce personnage. Ce n'est pas comme si les choses s'arrêtaient en cours de route le concernant. Au contraire, on nous fait comprendre qu'il a attiré l'attention de quelqu'un et qu'il connaît, lui aussi, son happy-end.
Mon seul vrai reproche, c'est la relation qui ne débute qu'au dernier épisode. L'attraction entre les personnages est là, mais elle n'a pas été exploitée plus que nécessaire. La relation (j'insiste sur le mot « relation ») ne débute qu'à l'épisode 8. Si la romance existe depuis le début, il est dommage de ne pas en avoir plus. Je ne parle pas de scènes intimes, non, mais plus d'interactions en tant que couple. Bien qu'on nous en offre ici et là, on n'a pas le temps de pleinement l'apprécier.
Ça me frustre toujours de voir à quel point les KBL sont ridiculement courts notamment lorsqu'ils ont d'aussi bonnes bases (je n'ai pas lu le webtoon dont il s'inspire). De ce fait, j'apprécie sincèrement quand de petites productions veulent donner un maximum (avec en plus une photographie sublime). Mais souvent, une histoire moins chargée est plus louable sur un format aussi réduit. Le format de 8 épisodes est plaisant, quand les épisodes sont plus conséquents. Comme mentionné dans un précédent avis, le jour où nous aurons droit à des KBL et des épisodes d'au moins 45 minutes, ce sera Noël chaque jour de diffusion.
Bref ! A Breeze of Love est le genre d'histoire d'amour qui n'a pas besoin de grandes explications. Elle est sincère et simple, et c'est suffisant.
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Une série légère et agréable sans prétention (et la découverte de nouveaux visages)
En commençant Twins, je n'avais pas d'attente particulière si ce n'était de m'amuser dans un drame sportif. Je me répète, mais j'adore la thématique du sport et les productions qui tournent autour. Le topo avait l'air amusant, alors pourquoi pas ?Je vais commencer par les acteurs/personnages, parce que je n'arrive pas à comprendre pourquoi quasiment tout le monde a décidé qu'ils étaient mauvais ? La dernière fois que j'ai apprécié un drama thaï avec des acteurs débutants c'était The Yearbook (de mémoire, elle peut me faire défaut). Ici, nous avons une grande majorité d'acteurs débutants, dont les deux acteurs principaux (je considère Ryan comme un rookie, car c'est son premier rôle principal) et même si ce n'est pas parfait, c'était bien mieux que certains acteurs réguliers de BL thaïlandais de ces dernières années. Et surtout, ça fait tellement plaisir de voir de nouveaux visages.
C'est vrai, les personnages ne sont pas les pommes les plus mûres du panier.
Zee/Sprite qui ne sait plus jouer du jour au lendemain et qui tente de copiner avec son équipe, personne ne trouve ça louche... Zee est une tronche de cake. Sprite est plus sympathique même si je reconnais avoir eu un peu de mal au début. On fait facilement la différence entre les deux grâce à leur caractère bien distinct. Et de toute façon, Zee ne sait que faire la tronche.
Pour un premier rôle, Frame Ritchanon Sriprasitdacha ne s'en sort pas trop mal. Son jeu est un peu forcé et il semble raide dans sa gestuelle, mais c'était assez décontracté pour une première. J'attends de le revoir dans un futur projet.
First est mon personnage préféré. J'ai adoré la façon dont il parle en silence. Les mots dans les yeux. Le pauvre gars s'est fait balader par les jumeaux sur toute la ligne, mais il garde son calme parce que depuis le début, on ne le montre pas comme un sang chaud. À mes yeux, c'est le personnage le mieux écrit. Je sais que pas mal de personnes ont boudé le fait qu'il pardonne vite et que tout arrive très tard, mais comme l'a mentionné Fan2Dramas dans son avis, le fait de voir au fil de la diffusion ou de tout voir d'un coup peut nuancer la façon dont on perçoit l'ensemble. Et comme la vérité se dévoile tardivement, on ne va pas non plus pleurer pendant des heures.
Ryan Panya Mcshane était excellent dans son rôle. J'espère sincèrement le revoir dans un nouveau projet très prochainement et dans un rôle principal, évidemment. Le gars possède un vrai potentiel qui ne devrait pas être ignoré plus longtemps. J'ai même envie de croire qu'il pourrait être excellent dans des drames quotidiens thaï. Franchement, il a un truc.
Ryan est ma petite découverte de ce drama. D'une certaine façon, j'ai vu en lui ce que j'avais adoré en Man Trisanu Soranun (Jeng de Step by Step). Je n'ai absolument aucune explication pour ça, mais je voulais le mentionner... Quoique, j'ai adoré Man dans des costumes et j'imagine que First serait tout aussi élégant. Bref.
Pour la romance des deux zozos. L'alchimie entre les deux est là. Peut-être qu'elle n'est pas au point de faire exploser le thermomètre, mais elle est là et ils sont bons ensemble. Ils ont fait en sorte que ça fonctionne. Leurs baisers sont sublimes (celui de l'after-nuit-coquine dans les draps est si simple, mais si mignon). J'ai adoré me moquer des répliques clichées et ringardes à double sens et plus simplement de ce qu'ils dégageaient. C'était amusant !
Les autres personnages/acteurs sont tout aussi bons. J'ai apprécié la dynamique de l'équipe de volley. Pour ceux qui ne sont pas fans des drames de sport, il ne fait aucun doute qu'ils pourront quand même passer un bon moment. Le sport est présent, mais ne devient pas étouffant. Le drame n'est pas centré autour du volley et du jujitsu. Mon seul regret est la disparition d'un personnage, mais sans en savoir plus.
Au sujet de l'histoire...
Ok, ce n'est pas parfait. Des tas de choses se produisent sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. Certains rebondissements ne ne surprennent personne. On n'a pas de suite quant aux conséquences des actes de tels ou tels personnages. Pourquoi Zee est-il aussi aimable qu'une râpe a fromage ? Tong et Boy ont des motivations pitoyables. Les parents sont... Bah, ils existent et voilà. Les quiproquos entre First et Sprite/Zee - First, t'es mignon, mais connecte deux neurones une petite seconde, tu veux bien ? Les malentendus ont un peu alourdis l'ensemble, c'est vrai.
Cependant, mon principal regret concerne la relation des jumeaux qui n'est pas exploitée alors qu'il y avait de quoi faire quelque chose. Pas forcément dans un style "tout est bien qui fini bien" et tout le tralala, mais avoir un peu plus de matière.
D'ailleurs, pourquoi les gens ont-ils décidé que Twins était un Not Me 2.0 ? D'accord, y'a un échange de jumeaux et c'est tout, littéralement ! Les deux séries n'ont rien en commun. Dans un autre monde, peut-être qu'elles seraient potes, mais en attendant, chacune est dans son propre monde sans rien en commun. À ce compte là, je peux dire que Twins est un You're My Sky 2.0. Sauf que non, toujours pas. Mais pourquoi ? Les deux séries ont la thématique du sport en commun. Mais toujours pas, non. Bref, je m'étale pour rien sur ce point alors qu'en réalité, on s'en fiche.
Pour résumer, Twins n'est pas parfait. Oui, Twins est avec des acteurs débutants. Et c'est vrai, quelques scènes n'étaient pas utiles sans parler des erreurs sur les intrigues. Pourtant, cela ne lui enlève en rien son côté divertissant. D'autant plus qu'il tente/offre quelque chose de nouveau plutôt qu'un énième BL scolaire avec des dialogues qui n'ont plus rien de surprenant et où le casting devient le caméo d'un caméo étant lui-même un caméo.
PS : Bon bah... Je me suis (encore) laissé aller, hein. Désolée.
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Une discrète histoire d'amour
Je ne sais pas tellement quoi en penser. Ce n'est pas un drama que j'ai envie de revoir, mais je ne l'ai pas complètement détesté non plus. En réalité, j'ai apprécié le côté très léger et effleuré en surface des premiers épisodes. Les choses deviennent plus concrètes sur la suite, mais sans non plus être un labyrinthe émotionnel. Certains éléments n'étaient pas nécessaires, mais globalement, une forme de douceur se dégage et c'est un point que j'ai aimé.Le personnage de Liu Lu était adorable. Je l'ai trouvé d'une grande douceur, justement. Xuan Chen a rendu son personnage mignon et aussi doux qu'un chaton bien que parfois un peu trop niais. Pourtant, c'est le personnage qui m'a fait sourire et m'a réchauffé le cœur plus d'une fois.
Gu Jing est le visage plus dur avec un caractère plus marqué. Je ne suis pourtant pas convaincue par Stan Huang qui me paraît assez raide. Ce qui est dommage pour avoir aperçu quelques extras hors tournage où il semblait beaucoup plus lumineux.
Côté histoire, c'est un bon divertissement mais il est inutile d'en attendre de grandes choses ou des rebondissements à profusion. C'est l'histoire d'un auteur de roman qui va tirer son inspiration d'un propriétaire d'un restaurant de nouilles. C'est aussi simple que ça et pour une dizaine d'épisodes, c'est suffisant bien que les premiers épisodes puissent sembler longs pour certains.
En bref, VIP Only est un drama court et léger qui pourrait être comparé à un amour qui se veut discret, tout simplement.
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Rouler des mécaniques… Mmh, presque !
Honnêtement, le début ne m'a pas emballé, mais quelque chose me disait de ne pas m'arrêter tout de suite. Vous savez cette intuition qui vous murmure de continuer, et vous ne savez pas comment ni pourquoi, mais vous le faites. Et bien, c'était ça ! Alors oui, Pavel et Garfield étaient deux bonnes motivations. Cela dit, aussi cool que soit Pavel et aussi charmant que soit Garfield dans ses tenues noires, leurs beaux yeux n'auraient pas suffit. Entre-temps, l'épisode 07 (ou 08 ?) est arrivé, et c'est à ce moment que j'ai réellement trouvé de l'intérêt à l'histoire.Pour moi, Pit Babe est scindée en deux parties. La première se concentre sur la course automobile, qui permet également de mettre les couples et la majorité des personnages en place. La seconde partie est lorsqu'on sort la tête du garage. À partir de celle-ci, j'ai vraiment aimé la tournure de l'histoire.
Tout d'abord, la première partie.
À mes yeux, c'est trop lisse. Et cela vient d'une fille ayant grandi avec un grand-père et un père qui travaillent dans un garage rempli de voitures et de motos en tous genres. Si les écuries professionnelles sont d'une qualité irréprochable, dans un drame comme celui-ci on s'attend à un peu plus de cambouis sur les mains.
De même pour les courses. On sent les limites du budget dans les arrières plans. Pas de foule, pas de spectateurs, pas d'acclamations. C'est vide. Tout est trop propre alors qu'on parle de bagnoles et qu'un peu de cambouis sur la joue peut faire la différence.
De ce fait, j'ai tendance à penser que cette partie avait pour but de rendre les personnages « cool », tout en plaçant les antagonistes et les problèmes à venir.
Ensuite, la seconde partie.
Depuis le début, la plupart des personnages sont là, mais ils n'apportent pas forcément grand chose. Certains peuvent même passer pour des figurants. Tandis que les autres sont présents, ils disparaissent quelques épisodes puis reviennent d'on ne sait où… Malgré tout, j'ai adoré le virage dans cette seconde partie. Elle apporte de l'action avec un solide bagage émotionnel. D'accord, c'est parfois tiré par les cheveux avec des plans foireux et où les gentils sont stupides, mais ça reste rythmé et entraînant pour qu'on reste accroché jusqu'au bout.
Cette seconde partie offre un bon mélange de romance, action et émotion.
Côté casting et pour aller à l'essentiel, Pavel (Babe) était bon. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu, c'était plaisant. Son jeu s'est considérablement amélioré depuis 2 Moons et son charme s'est accentué de la meilleure des façons. Pooh (Charlie) m'a parfois donné l'impression de surjouer (et parfois d'être un peu psycho), mais il est resté assez sympathique.
C'était agréable de revoir Nut (Way) et comme pour Pavel, son jeu a beaucoup évolué depuis Oxygen. Pop (Winner) et S (Tony) étaient des raclures que j'ai adoré détester. Sailub (Alan) et Pon (Jeff) sont un petit bonbon qui, si on n'y fait pas attention, pourrait voler la vedette sans problème.
Pour finir, Ping (Pete) est clairement sous exploité, tout comme Garfield (Kenta). D'ailleurs, puis-je mentionner à quel point ma frustration est immense vis-à-vis d'eux ? Sérieusement ? Rien de plus ? Aucun regard, aucun échange, pas même un petit signe ? Humpf !
Pour résumé, la première partie a rencontré un fort succès. Il est inutile de faire un dessin sur les raisons principales de son succès. Cependant, Pit Babe révèle tout son potentiel grâce à sa seconde partie et nous dévoile un univers entraînant, jonglant entre romance, action et émotion, le tout avec une belle photographie.
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Imparfait, mais ça fonctionne
Malgré les critiques assez mitigées et négatives autour de Chains of Heart, c'est un drama que j'avais prévu de regarder avant même sa diffusion. Je suis toujours enchantée lorsqu'un drama s'éloigne des bancs d'école ou souhaite nous proposer quelque chose de différent. C'est vrai que Chains of Heart n'est pas parfait, semble confus plus d'une fois et est une blague de mauvais goût quant à son final, mais il reste une proposition franchement honnête si on accepte de fermer les yeux ici et là.À trop être sur le qui-vive, il devient plus facile d'assembler les pièces du puzzle. Chains of Heart n'est qu'un 1000 pièces, donc les contours sont assez rapides à faire. Par la suite, la confusion peut rendre la tâche plus ardue, mais on fini toujours par soit essayer et réussir, soit attendre que le drama réponde à sa propre confusion. Malgré tout (et ce n'est que mon avis de faiseuse de puzzles de 1000 pièces) l'histoire tient la route grâce à une pointe de subtilité sur certains aspects de l'histoire.
Certes, certaines scènes sont vraiment trop théâtrales. Plutôt que d'être prise dans le feu de l'action, j'étais plus secouée de petits rires. Mais si vous aimez le BL, alors vous êtes désormais capables de prendre une majorité des intrigues et scènes d'action avec le sourire plutôt que trop de sérieux. La proposition de départ était honnête et nous change des décors de ces dernières années, donc je suis toujours preneuse dans l'idée.
D'ailleurs, les décors sont superbes. On quitte les grandes villes pour de magnifiques plans en forêt. C'était très agréable et rafraîchissant.
Pour remettre dans le contexte (et parce que je ne reprends que le résumé et ne mentionne rien que vous ignorez à ce stade). Ken et Din étaient ensemble. Din disparaît et Ken se retrouve donc seul. Deux ans plus tard, Lue croise la route de Ken.
Afin de placer l'histoire, on assiste à de nombreux flash-back sur la relation entre Ken et Din. J'ai eu quelques regrets quant aux flash-back de Ken et Din. C'était beaucoup de scènes intimes. Si au fil des épisodes ça ne reste pas cantonné aux roulades dans les draps, c'était un chouïa de trop. La détresse constante de Ken depuis la perte de Din est clairement montrée. Cela montre également que leur relation n'était pas seulement charnelle. Au travers de petites scènes quotidiennes, on sent tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Même si, encore une fois, la détresse de Ken est trop accentuée après six épisodes. Mais je chipote.
Je ne vais pas m'étaler sur la romance par crainte de spoiler sans le vouloir. Je vais seulement dire que l'histoire entre Ken et Lue manque un peu de subtilité. Une réplique hilarante dans l'épisode 07 envoie clairement balader la subtilité dans toute sa splendeur ahah. Mais c'est une romance qui fonctionne et qui est très plaisante sur son évolution et qui trouve son apogée lorsque les masques tombent.
La famille de Din envers Ken est exceptionnelle. C'était une très belle relation avec tellement de bienveillance et d'amour. En temps normal, les belles-familles sont diaboliques, mais ici, c'était juste rafraîchissant d'avoir une entente aussi saine.
Les antagonistes sont un peu (beaucoup) caricaturaux, mais d'un autre sens, les héros aussi, donc dans l'idée ça fonctionne.
En revanche, la fin est indigne. J'ignore si c'est le cas dans le roman original, mais c'est franchement décevant de s'impliquer tant pour cette fin. Paf, générique ! Ok... Au départ, je voulais mettre un 8/10 à l'histoire, mais le final me fait retirer un point.
Bref ! Est-ce que je le recommande ? Oui, mais tout en ayant conscience que la fin pue. Autrement, ça reste un drama entraînant qui sort des sentiers battus avec un très bon équilibre entre famille, amis, romance et action.
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Le meilleur ennemi de l'Homme, c'est l'Homme lui-même !
L'idée de donner un visage commun à la laideur des actes commit pendant la colonisation de la Corée par le Japon est excellente. Si bien que La Créature de Kyŏngsŏng est un excellent drama sur ce point.Pour ma part, j'ai été incapable de me prendre d'affection pour les personnages. Ils étaient en danger ? Ils risquaient de mourir ? Je ne m'en souciais pas plus que ça. J'en ignore les raisons. Pourquoi j'étais si hermétique aux personnages ? Aucune idée !
Et pourtant, cela ne m'a pas empêché d'être entraînée par l'histoire. Elle possède les bons ingrédients pour m'accrocher (et cela malgré un final que je trouve sujet à débat, mais j'y reviendrais ci-après). Dont l'horreur et l'anticipation avec un côté fantastique (ou de SF, je suis encore partagée sur ce point).
À mes yeux, la créature est sous-exploitée. Oui, sa nature de tueuse redoutable est avancée et mise en scène plus d'une fois, mais tuer pour tuer n'était pas son unique intérêt, j'imagine. J'ignore si Kang Eun Kyung développera plus en profondeur dans la deuxième saison, mais j'ai trouvé qu'il lui manquait un rôle. Bien sûr, sans la créature on aurait seulement un drama historique de guerre. Avec elle, on obtient un drama historique de guerre d'anticipation. Elle fait la différence, mais elle ne semble que figurante même si elle représente à merveille le reflet des actes perpétrés lors de la colonisation de la Corée par le Japon.
Les décors sont superbes tout comme l'ambiance qui jongle entre l'angoisse, l'effroi et la tension. Jung Dong Yoon s'amuse beaucoup avec les lumières, nous bloquant parfois la vue ou nous mettant au même niveau que les personnages, ignorant ce qui avance dans le noir des sous-sols.
Je vais rapidement parler de la fin ouverte que j'ai trouvé décevante. J'ignore si elle était prévue dès le départ ou si Netflix veut un peu plus de gâteau. Le final apporte avec lui de nombreuses questions. D'autant plus que la suite se déroulerait à notre époque. Au fil de la première partie, tout nous poussait à croire que la créature était une déesse, car parfaite. D'autant plus qu'une réussite est rarissime. Sauf qu'il traine toujours un œuf ou deux quelque part - même quand ce n'est prévu. Mais comment expliquer deux réussites ? Ou trois ? Et pourquoi pas quatre ? Mieux encore, pourquoi passer de 1945 à aujourd'hui d'une saison à l'autre ? En fait, ce final enfonce beaucoup de portes. Pour cette raison, j'aurais préféré une fin fermée, quitte à rouvrir une porte ou deux sereinement.
Certes, le battage médiatique autour de La Créature de Kyŏngsŏng pourra en décevoir plus d'un. C'était mon cas lorsque j'ai commencé à me rendre compte que les personnages n'avaient aucun intérêt à mes yeux (et encore moins une romance qui n'a rien à faire là), ainsi que des scènes longues qui traînent pour rien.
Cela dit, je ne peux pas m'empêcher de voir un drama qui amène un vent de fraîcheur à l'Histoire coréenne sous couvert d'une œuvre à la fois historique et fantastique pour l'illustrer.
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Un film d'action post-apo entraînant
Il n'est pas nécessaire d'avoir vu Concrete Utopia pour voir Badland Hunters. Le film se suffit à lui-même et tant mieux. Si on sent qu'il manque un bagage sur les personnages, cela n'enlève en rien le bon moment qu'on passe devant ce film.Les scènes d'action sont excellentes. J'aime les univers post-apo pour des tas de raisons. Mais lorsqu'on ajoute de bonnes scènes d'action, tout devient plus intéressant. Badland Hunters n'est pas avare et offre tout un spectacle. Les scènes sont à la fois visibles, explosives et rapides, mais aussi d'une fluidité impressionnante.
Qu'on le compare à Mad Max, en revanche, me fait un peu hausser un sourcil. Parce que je suis une grande fan de la franchise de George Miller, mais aussi parce qu'à mes yeux, le film n'a que son genre post-apo en commun. Donc, non. N'attendez pas un Mad Max coréen, ce serait trompeur.
Le casting est superbe. De Ma Dong Seok en tant que boxeur sans pitié. Lee Jun Young qui amène la pointe d'humour, mais se révèle plus profond qu'il n'y paraît. Ahn Ji Hye qui casse des gueules avec classe. Et bien sûr Lee Hee Jun en tant que médecin fou, mais où son personnage s'avère plus développé qu'il n'y paraît.
Quoiqu'il en soit, Badland Hunters est un film d'action post-apo simple et efficace avec des scènes de combat spectaculaires.
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Côtoyer la mort et faire face à l’honnêteté humaine
Lin Chun Yang s’intéresse tout particulièrement à l’Homme et arrive à nous engager, émotionnellement. De plus, le réalisateur ajoute des images d’archives, cela apporte une force supplémentaire. Au travers de son long-métrage, Lin Chun Yang capture l’honnêteté humaine et nous force a côtoyer un virus mortel de près. Personne n’est vraiment préparé a affronter la mort.Le cinéma asiatique sait comment mélanger les genres comme nul autre. Sur fond de thriller dramatique et frôlant l’horreur, la mise en scène renforce le sentiment d’étouffement, tant par l’ambiance que l’absence de fenêtres. Et lorsqu’on aperçoit l’extérieur, c’est un violent bain de lumière qui nous rappelle qu’entre les murs où nous sommes prisonniers, le temps est compté.
D’ailleurs, l’aile B (où les malades sont transférés) ne possède pas de fenêtres. Comme si l’espoir n’avait pas ou plus sa place. Lorsque les portes se referment, plus rien ne passe. Le temps semble suspendu. Il y avait du mouvement et soudain, il n’y a plus rien. Le lieu devient rapidement anxiogène, tant par son couloir que par la peur de An Tai He à chacune de ses respirations.
Ce sont les personnages qui portent le film et non l’inverse. Lin Xin Yan rappelle à ses consœurs et confrères les valeurs d’une telle profession. Zong Jin You (Hsueh Shih Ling) n’abandonne pas son travail d’investigation. L’égoïste Zheng Xia (Wang Po Chieh) est témoin de nombreux actes nobles ce qui le pousse à se remettre en question et a trouver sa redemption. An Tai He (Tseng Jing Hua) est sûrement le personnage le plus émouvant, lui qui représente une grande partie du personnel médical en temps de crise. Malgré la peur qui le ronge, il traite les patients atteint du SRAS comme les autres. Au point de sauver la vie du patient qu’on suppose être celui qui l’a contaminé. Malgré la couche de protection face au virus, Tseng Jing Hua transmet des émotions brutes à l’écran et donne une force unique à son personnage.
L’ensemble du casting offre des performances solides et franches. Ils représentent tous plusieurs facettes de l’Homme au travers des choix qu’ils doivent faire. Ils ont le choix, mais lequel feront-ils ? On ressent les peurs, les inquiétudes et le courage dont chacun se nourrit pour avancer.
Enfin, l’ambiguïté quant aux sorts de Zheng Xia et An Tai He. Le film s’achève alors qu’ils se regardent et la question se pose : se reverront-ils ?
C'était intelligent de mettre en lumière le milieu hospitalier, notamment après la pandémie du Covid 19. D'une certaine façon, l'approche de Eye of the Storm me fait penser à celle de The Days de Nishiura Masaki et Nakata Hideo. Ce n'est pas un film catastrophe, c'est la mise en lumière de l'Homme lorsqu'il doit faire des choix qui peuvent mettre sa vie en danger.
Bien que le film soit un peu trop court pour exploiter tout son potentiel, il parvient à nous toucher, émotionnellement. Si, en plus, vous êtes une personne empathique, il ne fera que vous immerger davantage.
Finalement, le film aurait mérité quelques longues minutes de plus afin de traiter chaque personnage à leur juste valeur. Quant à son autre défaut, c’est d’arriver après tous les autres et d’avoir malgré lui l’étiquette du film pandémique.
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Les liaisons (pas très) dangeureuses
J'ai oublié le jour où j'ai entamé mon visionnage de Tempted. Il remonte à un moment où il était encore disponible sur Netflix. Depuis, les droits d'exploitation ont expiré c'est pour dire...Pendant mon visionnage, je ne pouvais pas m'empêcher de voir trois enfants jouer aux grands. Un trio (très intéressant) qui s'amusent comme des adultes, mais ils n'ont absolument pas conscience de ce qu'ils font, parce qu'ils savent qu'en retour il suffira de quelques larmes pour tout pardonner. Briser des cœurs, des couples, des mariages ? Quelle importance tant que ça nous amuse... Rien qu'avec cette vision, le scénario risquait de ne pas fonctionner à mes yeux. Et c'est ce qui est arrivé.
Parce que "Les Liaisons Dangereuses" c'est vieux. C'est difficile de l'adapter ou de s'inspirer même librement d'une telle œuvre, car sacrément problématique dans ses grandes lignes. Bien que Saito Chiho l'ait bien adapté dans son manga, à l'écran c'est une autre paire de manche. Surtout avec un casting comme celui-ci dont une idole d'un groupe populaire.
Le trio (Kwon Shi Hyun, Lee Se Ju et Choi Su Ji) est la pièce principale. On arrive plus ou moins à saisir l'amitié entre eux. En y réfléchissant davantage, on peut même y voir une forme d'amour. Pourtant, ils ressemblent plus à un trouple toxique les uns pour les autres qu'à trois amis.
Cependant, on ne peut enlever les performances de chacun qui sont excellentes. Bien que leurs personnages soient moyens, chacun tient son rôle et arrive à lui donner quelque chose.
Du côté de Joy, je ne lui ai trouvé aucun intérêt - que ce soit son personnage d'une fadeur totale que sa performance d'actrice qui n'a rien de satisfaisante (et qui se confirmera dans ses deux projets suivants).
Je me dois aussi de mentionner qu'en temps normal, on trouve une forme de punition envers les personnages. Parce que le spectateur aussi espère avoir une forme de satisfaction, une justice. Tempted semble délaisser ce point et je pense sincèrement que c'est une raison supplémentaire pour moi de ne pas l'apprécier plus que ça.
Le problème de Tempted, c'est de prétendre s'inspirer des Liaisons Dangereuses, mais on ne trouve rien qui puisse réellement donner cette impression. On s'approche plus de "Sexe Intentions" de 1999.
En revanche (et c'est à mes yeux ce qui sauve le drama en lui-même), la bande originale est excellente, l'image nette et le montage correct. Et le trio qui, malgré son côté détestable, voit trois acteurs briller dans leurs rôles.
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Un plaisir non coupable avec un fort pouvoir de communication
Un podcast sur le sexe dirigé par deux femmes dans la trentaine ? C'est le topo de Hit the Spot et il y parvient brillamment.Le plaisir féminin est un sujet parfois sensible, notamment dans des pays encore très conservateurs et traditionnels. La femme et le plaisir ne sont pas franchement des sujets populaires et pourtant ! Hit the Spot joue des coudes et arrive à transmettre suffisamment pour délier quelques pensées et déculpabiliser des femmes qui pourraient se sentir mal à l'idée de vouloir expérimenter de nouvelles choses ou de simplement ressentir du plaisir.
On fait la rencontre de Hee Jae (interprétée par Ahn Hee Yeon) et Mi Na (incarnée par Bae Woo Hee) qui se retrouvent responsables de l'animation d'un podcast sur le sexe. Bien que peu motivées au départ, l'idée d'avoir un mois de congés payés vont les pousser à accepter et elles vont y trouver peut-être un peu plus que ce qu'elles cherchaient, notamment Hee Jae.
Hee Jae est en couple depuis cinq ans avec Hyeon Woo (joué par Choi Woong). Un imbécile égoïste et médisant qui possède un fil de pensées pas si unique : s'il aime alors sa partenaire aussi. Que ce soit au lit ou ailleurs. Pourtant, dès la première émission du podcast, Hee Jae va remettre en question sa vie intime avec Hyeon Woo. Tandis qu'elle tente d'aborder le sujet avec douceur, Hyeon Woo prend la mouche et l'accuse d'être responsable, que si elle n'a pas d'orgasme depuis cinq ans alors c'est sa faute à elle. Dans une société patriarcale, cela ne surprend pas qu'un homme refuse de croire que sa partenaire ne ressent pas de plaisir particulier. Il y a une forme d'ego assez sensible. Ainsi, sans être frileux, le drama aborde dès son premier épisode la question des jouets sexuels et de l'orgasme.
Ce n'est pas difficile de s'attacher ou soutenir Hee Jae dans ses choix. Et ça se ressent que plus encore avec l'arrivée du magnifique Kang In Chan (interprété par Park Sun Ho), un auteur populaire en sexologie. Plutôt que de rendre l'attraction immédiate, Yoon Ra Young laisse les deux protagonistes se rapprocher avec les questions et les besoins de Hee Jae. In Chan est un personnage qui fait palpiter les cœurs. Mon cœur a loupé quelques battements sur certaines scènes ahah.
Hee Jae et In Chan forment un duo brûlant à l'écran, tandis qu'ils explorent chacun des aspects différents dans leur relation jusqu'au moment où leur relation connaît un chamboulement un peu décevant. Si le choix de Hee Jae de prendre du temps pour elle est louable (et entièrement mérité), c'est sur la durée que ça reste déroutant. Elle semblait refuser de faire quoique ce soit après cinq années de relation, on nous la montre ensuite en vacances sur un mois et soudain, In Chan revient avec son magnifique et parfait sourire et la situation se résolve d'un coup, dommage.
De l'autre côté, nous avons Mi Na qui est l'opposée de Hee Jae. Elle aime les relations purement charnelles, les sentiments restent dehors. La façon dont elle gère sa vie est amusante et pleinement assumée. On aime cette femme même sans s'y identifier. Mais derrière son air de femme fatale, on découvre aussi une femme fragile qui connaît un passé douloureux. Cela explique alors ses envies de sexe, mais les problèmes en moins. Jusqu'à l'arrivée de Woo Jae (incarné par Choi Kwang Roy), un homme qui semble bourru, mais sexy comme le diable. Leur relation est à la fois amusante et tendre. Mi Na est une femme touchante qui connaît une part de vulnérabilité et qui décide de l'assumer, ce qui la rend que plus forte à mes yeux.
C'est un drama excellent qui traite de sujets tabous dans certains pays. Un beau message pour les femmes qui ne devraient pas avoir peur d'assumer leur désir ou de ressentir des envies (ou au contraire ne pas avoir envie). Au milieu d'une amitié brillante et solidaire avec des relations intéressantes. J'espère que nous aurons plus de dramas comme celui-ci, abordant fièrement des thématiques fortes qui, aujourd'hui, ne devraient plus faire culpabiliser quiconque.
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