Dignité et moralité se confrontent...
Avoir le droit de mourir dans la dignité tout en respectant la morale et la loi, c'est le fil rouge exploré par Spare Me Your Mercy. Dans une histoire dynamique et tendue pour un final d'exception, c'est un drame puissant qui chamboule la morale et la pensée.L'euthanasie est un sujet délicat, mais important. En ce point, la série soulève de nombreuses questions. Euthanasier et commettre un meurtre sont deux actes différents, mais la finalité est la même, non ? Et si les conditions s'y prêtent ? Et si, au contraire, d'autres y voient un moyen d'assouvir des pulsions ? Pour autant, comment pouvons-nous laisser des personnes souffrir de la sorte ? Un patient, souffrant, est-il suffisamment sain d'esprit pour prendre une telle décision ? La famille est-elle vraiment bien placée et sera-t-elle capable de faire un choix ? Dans un même temps, comment un inconnu, qui ne sait rien d'un malade, peut-il statuer sur la façon dont il rendra son dernier souffle ? La loi est inégale tout autant qu'elle est supposée être dénuée de sentiments. Mais que fait-on des exceptions ?
La narration est restée neutre, et c'est ce qui fait de Spare Me Your Mercy un drama aussi spectaculaire. Il n'y a aucune forme moralisatrice ou culpabilisatrice. Chacun est libre d'être pour, contre ou indécis sur le question. L'enquête est plus pour la forme, bien qu'elle alimente le fond. Tout au long des épisodes, les pensées, les actes et les échanges entre personnes s'opposent. La psychologie est plus élevée que je ne l'avais imaginé, ce qui fait monter les tensions. La romance est discrète, si bien que, pour moi, Spare Me Your Mercy est avant tout un thriller. Or, elle n'est pas dérangeante, au contraire, je l'ai apprécié.
L'histoire atteint son apogée lors de la confrontation entre Kan (Tor) et Thiu (JJ). Les deux acteurs ont fait un super travail sur leur personnage. Cela dit, Tor a été le plus impressionnant. Derrière son apparence de médecin chic, il y avait des émotions si brutes et franches. Cette confrontation a offert le meilleur de son personnage. JJ avait de bonnes scènes, et le final lui a aussi rendu justice sans trop de jeu de sourcils.
Aelm (Boss) était également un personnage intéressant, tout comme Gandhi (Somsak) qui était l'un des plus fermement opposé à la pratique. Il y avait de bonnes confrontations qui alimentaient sans cesse la machine de savoir si c'était bien ou mal.
Le final est exceptionnel. Cela s'est terminé exactement comme ça le devait, ce qui en fait la meilleure fin. Aussi triste qu'elle soit, l'histoire ne pouvait se terminer autrement.
En bref, Spare Me Your Mercy est un drame aux thématiques lourdes, mais où la narration neutre lui rend honneur et parvient à rendre l'ensemble fascinant. Avec sa touche romantique au cœur de ce thriller, les personnages sont malmenés sans jamais manquer de respect à la pensée de chacun.
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Romance simple aux quelques imperfections joliment dissimulées
Si Cosmetic Playlover manque de matière et parfois d’ambiance, c’est un drame qui suit gentiment son cours.Il est plaisant de voir deux hommes dans l’industrie du maquillage sans être des stéréotypes. J’ai aussi apprécié le pied d’égalité sur lequel ils sont. Ils débutent différemment, mais ils rencontrent, chacun leur tour, une jolie évolution professionnelle. Et cela, même si la profession n’est qu’effleurée. D’ailleurs, c’est agréable de voir l’arc romantique priorisé sur l’arc professionnel. Contrairement à Perfect Propose qui avait complètement étouffé sa romance au profit du travail d’Hiro.
Comme beaucoup de JBL, c'est la complémentarité des personnages qui vient faire la différence. D’un côté, Sahashi Toma. Un jeune homme lassé, mais franc qui voit en Mamiya une raison de croire en quelque chose. De l’autre, Mamiya Natsume qui manque de confiance et se met souvent sur la défensive.
Leur histoire se développe doucement avec de sympathiques scènes de flirts et de bons baisers. La relation manque un peu de matière et connaît un schéma qui se répète. En effet, Mamiya ignore son charme et Sahashi met un point d’honneur à repousser chaque homme qui s’approche trop près de lui.
En bref, Cosmetic Playlover est une romance chaleureuse et confortable qui manque parfois d’ambiance, mais sait rester efficace. Comme un maquillage naturel, c’est léger et frais avec ce qu’il faut pour camoufler les quelques imperfections.
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Unintentional Love Story ne m'a pas convaincue, The Time of Fever l'a fait !
Je n'avais aucune d'attente lorsque j'ai lancé le premier épisode. Unintentional Love Story ne m'avait pas emballé, au contraire, je l'avais même trouvé ennuyeux. Le couple secondaire (Ho Tae et Dong Hee, donc) avait piqué ma curiosité, mais il y avait un fossé important quant à leur histoire.L'intrigue est simple et légère. Pourtant, la façon dont elle est mise en scène et portée par le couple principal la rend attirante et jolie. C'est doux avec une émotion mesurée. En réalité, j'ai envie de comparer ce drama aux premières pluies d'été. Elles sont rafraîchissantes, mais réconfortantes. Exactement comme lui.
La complémentarité des personnages donne une direction unique à l’œuvre qui prend joliment vie. L’extraverti et dissipé Ho Tae qui contraste avec l’introverti et studieux Dong Hee. J’ai adoré la façon dont Yang Kyung Hee a capturé les visages avec des ambiances fidèles aux émotions de ses personnages : douces et intenses, partagées et franches, parfois innocentes. C’était encore plus émouvant que son projet précédent, The Director Who Buys Me Dinner.
Connaissant la fin de USL, celle de The Time of Fever sonne différemment à mes oreilles. Cependant, elle ne rend pas honneur aux personnages (mais celle de USL non plus). Cela dit, elle reste libre d’interprétation (tant positive que négative). Et c’est peut-être le seul point discutable de cette histoire qui reste, malgré tout, joliment porté par un casting sympathique, une photographie ravissante et une bande originale subtile.
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Et si le mal venait de l'intérieur ?
Outside est un film franchement divertissant et jouant avec la tension. Il possède des décors naturels et beaux (notamment les interminables champs de canne à sucre), un casting excellent, un scénario surprenant et une musique parfaite (le dix est mérité).Carlo Ledesma nous dévoile une famille. Les parents qui semblent à peine se supporter, et leurs deux garçons qui sont, malgré eux, victimes d'une dynamique familiale pesante. Cette dernière va ne faire que s'intensifier au fil de l'histoire, tandis que les secrets se révèlent. Le film ne tente pas de nous les cacher, au contraire, c'est clair et intelligemment distillés. On suit l'histoire, on devine et on voit le chaos qui se renforce.
La psychologie des personnages est ce qui dynamisme l'histoire, car les zombies ne servent que de fond dans ce monde désolé. L'action se concentre majoritairement sur la famille, tandis qu'on découvre le passé et les traumatismes du père, ainsi que l'égoïsme de la mère.
Certaines scènes font mal au cœur, mais renforcent toujours plus la valeur humaine de ce film qui est bien plus qu'il n'y paraît. D'ailleurs, il me fait penser au film taïwanais « Eye of the Storm », sorti l'année dernière (il me semble). Boudé, parce qu'il avait l'étiquette du film pandémique, mais renfermant tellement plus. Outside est plus au moins similaire dans son idée. Encore des zombies ? Oui, mais le film va bien plus loin que ça... Certes, il n'est disponible que depuis hier, il n'a pas encore eu le temps de faire son chemin, mais sait-on jamais !
Bref, c'est un film divertissant qui s'amuse avec les nerfs des personnages, tandis qu'on réalise avec quelques sueurs froides que l'enfer n'est peut-être pas le putréfié qui traîne la patte dans l'ombre, mais ceux qui ont encore le cœur qui bat.
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Je prête allégeance au seigneur démon de Luo Yun Xi...
Visuellement spectaculaire, Till the End of the Moon s’ouvre sur le seigneur démon plongeant le monde dans le chaos. D’un commun accord, Li Su Su est envoyée cinq cents ans en arrière afin d’empêcher son éveil. Désormais, dans la peau de Ye Xi Wu, le rythme ralentit et met en place ses personnages et son histoire.À mes yeux, Luo Yun Xi en tant que Tantai Jin vole au-dessus de l’ensemble de la distribution. Il est la parfaite incarnation du seigneur démon, un personnage plus complexe qu’il n’y paraît. De sa posture impériale, à sa gestuelle élégante, de son regard sombre et maléfique jusqu’à son sourire menaçant. Tout en lui hurle le mal de la façon la plus fascinante qui soit. Derrière ce visage démoniaque, se cache aussi un arc où l’homme est blessé. Le mortel traité comme un chien qui hurle en silence, faute de mieux.
Ensuite, Bai Lu en tant que Li Su Su et Ye Xi Wu. C’était intéressant de voir les nuances de ses personnages. De Li Su Su, la cultivatrice idéaliste, et Ye Xi Wu, la mortelle courageuse. L’ensemble de ses personnages étaient reconnaissables. Cependant, je regrette qu’en tant que Li Su Su, elle n’ait pas montré davantage d’expressions faciales. De plus quant au personnage qui tourne en rond dans un cycle de confiance et de non confiance. Bai Lu est incroyable, mais son personnage de Li Su Su n’est pas complet.
Il était aussi plaisant de retrouver Deng Wei (Xiao Lin), ainsi que Chen Du Ling (Ye Bing Chang). En revanche, il est regrettable d’avoir sacrifié l’un des plus attrayants couples secondaires, Pian Ran (Sun Zhen Ni) et Ye Qing Yu (Geng Ye Ting). Leur histoire d’amour était passionnante, mais pour une raison quelconque, les scénaristes l’ont massacrée. Et c’est une des tâches de ce xianxia, l’écriture.
L’œuvre originale est sûrement bonne, mais son adaptation manque de finesse, tant dans les intrigues que dans les personnages. L’histoire se découpe en différents arcs et chacun possède sa ligne temporelle. C’est un drama avec beaucoup d’intrigues et de détails. Cela vient renforcer l’univers, mais aussi noyer le téléspectateur sous une tonne d’informations. Si chaque élément possède une explication, parfois cela pousse les personnages à être stupides dans le seul but d’arranger le fil de l’histoire.
Tous les personnages conservent leur mémoire tout au long de l’histoire. Cela permet de changer la dynamique habituelle des tribulations comme dans Ten Miles of Peach Blossoms ou du thé de l’oubli de Miss the Dragon. Personnellement, j’ai aimé l’idée de ne pas sceller le seigneur démon dans une abysse, mais de remonter dans le passé pour empêcher son réveil. J’ai décidé de le regarder bien après sa diffusion, et j’ai eu raison. Je n’ai pas cessé de m’en nourrir comme avec My Journey to You ou The Spirealm. En plus de cela, c’était utile parce que je n’avais pas oublié certains éléments des épisodes précédents, contrairement à un visionnage au rythme de la diffusion.
Même s’il s’agit d’une production au budget conséquent, certains maquillages étaient mal réalisés. Quand les perruques n’étaient tout simplement pas une insulte aux acteurs et aux téléspectateurs. Avec un tel budget, il est décevant de voir un manque de soin sur ces points. Pour être honnête, lorsqu’on regarde TTEOTM dans son ensemble, 40 épisodes semblent peu compte tenu de la richesse et de la complexité de l’histoire. Les intrigues, les sous intrigues, les personnages principaux, les secondaires récurrents et ceux dans les différents arcs. Tout est condensé, cela donnant l’impression de manquer de souffle, car des sacrifices sont faits pour tenir en 40 épisodes d’environ 50 minutes chacun.
« Je suis responsable des péchés. Les dieux sont la lumière de ce monde, et j’en suis l’ombre. J’ai été seul dans le Royaume des démons pendant je ne sais combien de temps. Un jour, j’ai compris quelque chose. Il y a des péchés dans ce monde parce qu’il y a trop de douleur et de bonheur, la famine et la satiété, le chaos et l’ordre. Tous ceux-ci naissent les uns des autres. C’est comme ça depuis la nuit des temps. Si tel est le cas, la douleur ne sera pas éliminée. Pourquoi ne puis-je pas aller dans l’autre sens et me débarrasser de la pureté et de la lumière de ce monde ? »
– Seigneur démon
En bref, Till the End of the Moon possède une intrigue captivante, malgré une écriture qui ne lui rend pas justice. Il serait dommage de ne pas s’y attarder, ne serait-ce que pour les personnages solides et ses CGI d’une bonne qualité pour la plupart. Bien qu’il ait des faiblesses diverses, cela reste l’un des meilleurs drames de 2023.
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Le nanar romantique de l'été...
Prendre de l'eau dans la bouche et faire boire son/sa partenaire, c'est aussi dégoûtant que de partager une brosse à dents. Il faut vraiment arrêter avec ça ! Maintenant que c'est dit…Il ne faut pas attendre grand chose d’un drama typique de l’été qui a pour unique intérêt de mettre en scène des personnages stylés, tout en faisant l’impasse sur la logique. Le scénario est un prétexte au rapprochement physique. C’est un drame de l’été dans les règles de l’art, peut-être même un peu plus. Les coutures de l’intrigue ont lâché avant même qu’on ait tiré dessus pour tester la solidité. Et si l’histoire n’est pas folichonne, les personnages non plus.
Wen Xi est d’une stupidité aberrante. Elle est le stéréotype de la demoiselle en détresse qui attire les ennuis par le simple fait de respirer. Bien sûr, elle enchaîne connerie sur connerie et ne remet jamais ses plans (foireux) en question. Après tout, ML est toujours prêt à voler à sa rescousse. C’est la première fois que je vois Fang Jin. Aucun doute sur le fait qu’elle est ravissante, mais elle manque cruellement d’expressions et de gestuelle.
Face à elle, le porteur désigné, Xu Zhe Qing. Un homme d’action possessif avec des bras d’acier. Le personnage est l’archétype du beau mec qui n’a pas froid aux yeux pour sauver sa belle. C’est une caricature assumée, et c’est sûrement ce qui le rend intéressant d’une certaine façon, parfois même ringard. Ren Yun Jie semble à l’aise, cela dit son jeu manque un peu de charme.
Comme dit plus haut, l’histoire est un fourre-tout. Tout est fait pour rapprocher les personnages, même lorsque leur vie est menacée. Pendant mon visionnage, j’ai eu l’impression que les scénaristes essayaient de rendre le couple « instagrammable » en les mettant en scène de façon à correspondre aux tendances couple des réseaux sociaux. C’est une idée intéressante. Embrace in the Dark Night se prête parfaitement aux formats des réseaux sociaux. D’ailleurs, le couple connaît une importante différence de taille (1m87 contre 1m60/65). Beaucoup d’acteurs chinois peinent à trouver des rôles en raison de leur taille. Et si, personnellement, je suis friande des petites différences, ici, j’avais seulement de la compassion pour eux.
Quoiqu’il en soit, toutes les cases (ou presque) du nanar sont cochées. Je ne vais pas m’en plaindre, parce que j’aime vraiment les nanars (de monstres), mais la romance est un nouveau cap. En soit, je n’ai pas débuté ce drame pour son histoire ou ses personnages. Pour moi il est amusant à regarder même si la cohérence n’a jamais prit racine. Autant se tourner vers My Lethal Man qui connaît une meilleure intrigue ainsi qu’une romance plus réaliste et brûlante (et puis, le regard de feu de Fan Zhi Xin est un sacré argument).
En bref, Embrace in the Dark Night n’est pas un drame que je recommande, pourtant, je ne peux pas cacher que son côté nanardesque m’a tiré plus d’un rire. Son scénario est jonché d’incohérences, son action persistante est ridicule (la scène des freins coupés est épique) et les personnages sont des clichés horribles. Pourtant, c'est un nanar qui obtient presque la moyenne, parce qu'il faut bien l'avouer, j'ai (beaucoup) ri.
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Un scénario plat (et souvent absurde), mais une romance palpitante
C'est sûr, My Lethal Man n'est pas original, au contraire. Il cumule les clichés et les situations qui ont pour but de secourir la FL en difficulté par le charismatique et mystérieux ML. Et ça tombe bien, parce que tout est dans le couple principal qui dégage une alchimie entraînante. En réalité, la romance est le seul intérêt de ce drama. Si on l'enlève, il ne reste plus grand chose, donc...Le topo de départ pouvait être intéressant, mais le réalisme n'était pas convié lors de l'écriture du scénario. Tant pis ! Cependant, le rythme rend l'ensemble digeste et on se laisse prendre au jeu, même si parfois l'histoire ne fait aucun effort. Les antagonistes sont (comme dans tous C-Dramas du genre) identifiables dès le départ etc. Rien de neuf sous les cocotiers sur ce point. De toute façon, la romance l'emporte sur tout !
C'est la troisième fois que je vois Fan Zhi Xin, et il me charme à chaque fois. Tant en homme mystérieux, cruel et froid comme la glace. Mais aussi en tant qu'homme amoureux. D'ailleurs, il semble à l'aise lorsqu'il s'agit de tourner avec des femmes plus âgées que lui. Et il est fort probablement que ça aide sur la partie où il devient un petit chaton tout mignon.
En revanche, c'est la première fois que je vois Li Mo Zhi. Derrière ses grands yeux plein de larmes, on y voit une actrice solide qui transmet une belle sensibilité. Si son personnage n'est pas mon préféré dans les romances, j'ai apprécié la façon dont elle a dépeint son personnage en évitant de tomber dans la fille stupidement amoureuse et grinçante de niaiserie. Son seul défaut est de ne pas avoir eut de poigne plus tôt, mais les scénaristes ne semblaient pas d'accord sur ce point.
L'alchimie du couple est au rendez-vous. Les personnages sont intéressants, même s'ils ne sont pas des exemples. Les baisers sont magnifiques, le couple dégage un certain attrait qui nous donne envie de continuer pour savoir où ils vont arriver. Même si on se doute de la fin, le cheminement reste intéressant.
Du côté des autres personnages, la meilleure amie (Rao Mei Na) est débile (et ce n'est pas affectueux du tout). Le garde du corps (Yuan Shuai) n'agit que lorsque ça sert l'histoire et le hacker de génie (Fang Xiang) ne semble pas si ingénieux que ça. Leur triangle amoureux n'a aucun intérêt, d'ailleurs. Mais le personnage de Rao Mei Na m'a tellement agacé que j'imagine ne pas avoir porté plus d'intérêt que ça. Quant à Tang Lin et Chang Zhe Kuan avaient un potentiel, mais ils ne servaient qu'à faire progresser l'histoire.
Bref, est-ce qu'il mérite absolument le détour ? Non. En revanche, ne pas avoir d'attente quant au fil rouge de l'histoire permet de ne pas trop s'embêter et de simplement apprécier la romance.
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Une curiosité aux sentiments mitigés...
C'est assez compliqué de parler de cette série parce qu'elle laisse des sentiments mitigés tout au ayant quelques points intéressants…Playboyy pue le sexe, littéralement. Le sexe, la dépravation, la sueur et la douleur. J'ai eu besoin d'un peu de temps pour arriver à la fin (je ne recommande pas de la binge-watch), mais c'était une curiosité qui me donnait envie d'aller jusqu'au bout. Et peut-être que le regard sauvage de Koawoat était aussi une raison de ma ténacité, ahah.
À mes yeux, la plus grande réussite de cette série est son ambiance. Dès le premier épisode, il y a une tension qui s'installe. C'est à la fois érotique, sexuel, sensuel, chaud, humide, mais aussi curieux. De temps en temps, ça devient plus lugubre ne serait-ce que par la direction prise par l'intrigue, pour finalement revenir à des hommes nus qui s'amusent dans les draps (ou ailleurs). Parfois, ça sonne comme un vieux porno ringard. Certaines scènes sont tellement horribles qu'elles en deviennent drôles tout en ayant une forme d'attraction... Honnêtement, c'est souvent embarrassant. Mais à titre comparatif, j'étais plus à l'aise devant Playboyy que Secret Crush on You (que j'ai abandonné après trois tentatives).
Je ne pense pas qu'il faille prendre l'histoire au sérieux. C'est tiré par les cheveux avec une enquête qui s'entremêle à des romances et à des règlements de compte. Je n'ai pas compris l'intérêt de certains personnages. La fin me laisse perplexe… Je ne l'ai pas suivi à la loupe. Cependant, je n'ai pas le souvenir que cela pouvait prendre cette direction. Je ne suis donc pas très emballée par une suite, mais après tout…
Difficile de ne pas parler des scènes de sexe. Elles sont particulièrement osées pour certaines, mais elles sont bien réalisées. Ça colle à l'univers de la série. Pour prendre un exemple, les scènes de Kiseki: Chapter 2 étaient audacieuses oui, mais elles ne dégageaient rien, contrairement à celles de Playboyy. Qu'elles plaisent ou non, elles ont une ambiance et dégagent quelque chose (un sentiment, une tension...). Pour cette raison, j'ai ajouté 0.5 à ma note globale, parce qu'on ne peut nier l'aplomb des acteurs.
Je pense qu'il est important de mentionner que vous ne pouvez pas aimer/regarder Playboyy si vous êtes mal à l'aise avec la nudité ou des actes durs. On voit beaucoup de fesses, de torses transpirants et des actes qui peuvent déranger et peut-être choquer pour les plus sensibles. Personnellement, je suis une personne très pudique lorsqu'il s'agit de mon corps et de mes sentiments, mais la nudité des autres ne me dérange pas du tout. Je n'étais donc pas mal à l'aise devant la majorité des scènes. Il faut également accepter de voir des scènes où les personnages se font malmener et où certains s'en sortent alors qu'ils devraient être en prison pour la quatrième fois en moins de trois minutes, mais bon… Comme dit plus haut, c'est une histoire qui ne doit pas être prise très au sérieux.
Pour résumer, Playboyy est une série étrange qui tangue sans cesse entre la curiosité et le ridicule. Je ne pense pas l'avoir aimé, mais je ne pense pas l'avoir détesté non plus. C'est un entre-deux bizarre qui me pousse à ne pas recommander cette série, mais à ne pas non plus la condamner. Je pense que chacun réagit de façon différente vis-à-vis d'elle. Essayez et vous verrez ?
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Sympathique, mais vraiment pas nécessaire
J'ai adoré la série originale, si bien qu'avec le final, je m'attendais à une seconde saison. Cependant, l'épisode spécial, avec sa fin ouverte, semble plus être un prétexte pour placer les nouveaux personnages (dont un possible couple GL) et relancer le feu autour de Tharn/Phaya.En soit, ce n'est pas un épisode décevant, mais l'intrigue est d'une grande facilité pour pas grand chose. Si l'épisode avait apporté quelque chose aux personnages avec un fil policier pour fond, cela aurait été compréhensif, mais ce n'était pas tellement le cas. Comment mentionné ci-dessus, c'était comme s'il fallait placer quelques personnages pour une future intrigue. Cela dit, le rapide passage sur la nature de Phaya s'avère plutôt décevant.
Pour tout dire, je ne regarde quasiment jamais les épisodes spéciaux (qu'ils soient courts ou longs). Si ça arrive, c'est généralement parce que je tombe dessus par hasard. Je n'en attendais donc pas grand chose, mais c'est dommage de l'avoir utilisé pour si peu.
Malgré tout, les CGI sont toujours aussi bonnes. Le montage est un peu étrange, mais cela n'est pas dérangeant. Quant au casting, il reste efficace et à la hauteur.
En bref, un épisode spécial pas mauvais, seulement inutile.
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Confrontation dynamique et amusante entre deux époques
Avec l'adaptation chinoise qui arrive prochainement, j'ai eu envie de revoir ce drama qui m'avait tant emballé quelques années plus tôt. Un second visionnage tout aussi amusant !C'est un drama simple, mais riche qui jongle entre histoire, comédie et romance. La confrontation entre deux époques apporte du dynamisme tant dans la façon dont le scénario se joue que l'interaction entre les personnages. En deux heures, Kim Ji Hyun délivre une belle histoire simplifiée avec une touche d'Histoire (notamment les débuts du hangeul) sans pour autant négliger sa comédie et sa romance qui progressent en rythme.
L'ensemble de la distribution est brillante. Yoon Doo Joon en tant que roi est un mélange d'amusement et de convictions. Kim Seul Gi dépeint une adolescente flemmarde, mais débrouillarde, parfois un peu bête et attachante, sans jamais tomber dans le cliché. Difficile de ne pas mentionner l'un de mes acteurs préférés, Go Gyu Pil, un habitué des seconds rôles qui, pourtant, apporte toujours du corps à ses personnages. Je pense également qu'il s'agit d'un des meilleurs rôles de Ahn Hyo Seop. En soit, les personnages sont excellents avec quelques enjeux ici et là, mais sans tomber dans les stéréotypes d'aujourd'hui.
En fait, ce qui est formidable avec Splash Splash LOVE, c'est la façon dont l'histoire n'a besoin que de deux heures. Aujourd'hui, les drames (historiques ou non) sont longs (parfois lents) avec de nombreuses scènes inutiles ou des intrigues usées et clichées. Des dramas qui sont difficiles à terminer ou avec lesquels on doit jouer de l'avance rapide. Pourtant, la réalisatrice démontrait déjà en 2015 qu'une histoire de 02 épisodes peut être toute aussi complète qu'une histoire de 16 ou 20 épisodes. Ce qui en fait un drame agréable à (re)voir.
Bref, Splash Splash LOVE est un sageuk qui mêle comédie, romance et Histoire. Avec un casting brillant, l'histoire garde son rythme et démontre que le chemin le plus court est parfois le meilleur pour raconter son histoire.
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Un xianxia classique, mais efficace !
C'est vrai, l'histoire reste dans les classiques du xianxia. Cependant, The Legend of Shen Li équilibre les genres avec des personnages matures. Ces derniers sont au cœur de l'histoire. Shen Li, Seigneur du Ciel Azur et Xing Zhi, le dernier dieu immortel encore vivant.La romance est très lente, mais elle correspond au rythme de l'histoire. Cela dit, le milieu est particulièrement lent. Mon regret quant à la romance est que Shen Li et Xing Zhi ne rencontrent jamais de réelles barrières. Au départ, Xing Zhi ne doit pas tomber amoureux au risque d'être puni. En fin de compte, il peut aimer Shen Li sans punition ? Pourquoi les anciens dieux ont-ils étaient punis et lui non ? S'ils s'aiment, leur romance est lisse et sans accroches particulières. À titre comparatif, l'arc des parents de Shen Li m'a passionné et j'aurais adoré en avoir davantage.
Je regrette également le traitement du personnage de Mo Fang qui avait pourtant tout du rôle de l'antagoniste malgré lui et qui pouvait alors partir en quête de sa rédemption. Mais non ! Globalement, les méchants sont décevants et clichés. Ils font le mal, ils sont tués et c'est tout. Je pense que la romance a pris le dessus sur l'ensemble de l'histoire.
Les CGI sont très jolies et généreuses. Les costumes sont très beaux pour la plupart. L'OST était un peu répétitive, notamment le thème principal de Shen Li. Enfin, les figurants auraient pu être mieux dirigés, cela aurait évité de les voir en fond en train d'échanger des coups dans le vide, littéralement.
Bref, c'est un xianxia qui possède un scénario peu original, mais les personnages matures et les effets visuels ne cessent de nous entraîner jusqu'à son final satisfaisant.
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Exploration du concept de l'amour...
Aimer, c'est un concept immense qui demande un peu plus que quelques mots pour l'expliquer. Aimer, c'est ressentir quelque chose de l'intérieur. Quelque chose que chacun perçoit avec ses propres émotions. Nous sommes tous différents face au concept de l'amour. Certains ressentent une attraction émotionnelle ou physique. D'autres aiment les connexions seulement intellectuelles ou spirituelles. Des réponses, il en existe plus d'une. Si on peut jouer avec les mots afin de donner une réponse plus ou moins universelle, elle n'est pas plus vraie qu'une autre, ni plus mauvaise.Night Dream ne tente pas de nous donner une réponse précise. Simplement parce que celle mise en scène n'appartient qu'à Night et Dream. Et c'est un point que j'ai aimé dans ce court drama et qui me fait l'apprécier, malgré ses défauts.
Night est en dernière année de littérature et peine à terminer son projet de roman, parce qu'il ne parvient pas à saisir le concept de l'amour. Par chance, il retrouve Dream, un ami de lycée, alors qu'ils s'étaient perdus de vue. Ces retrouvailles chamboulent Night qui a toujours ignoré les battements de son cœur pour Dream.
Dream fait preuve de lâcheté plus d'une fois. Après tout, c'est lui qui embrasse Night, mais c'est aussi celui qui prend la fuite. La première fois, il s'est éloigné. La deuxième, il était ivre et ne se rappelle de rien. La troisième, il a fui. C'est particulièrement frustrant, d'autant plus que sa lâcheté le pousse à dire et à faire des choses idiotes.
Night est un vrai sucre. Après ce qu'il a vécu, il a pris la décision de partir (entendez par là, disparaître), et a décidé qu'il protégerait le cœur de Namwan et de Dream. Plutôt que de rendre les gens responsables de ses sentiments, il a préféré les enfouir. Et même lorsqu'il devait s'y confronter, il se tenait droit, peu importe à quel point son cœur pouvait lui faire mal à ce moment-là.
Le couple fonctionne bien, mais chacun aurait mérité un meilleur développement. Notamment Dream, afin qu'on puisse mieux creuser ses émotions, car celle de Night sont assez claires depuis le début. En réalité, la lâcheté de Dream n'est qu'une frustration pour le spectateur. Mais une frustration qui manque de profondeur.
Les deux acteurs étaient bons, nous offrant aussi un baiser magnifique. En fait, ce sont deux baisers (un du passé et l'autre au présent) combinés dans une même scène. Si sur le papier c'est brouillon, le montage l'a rendu attractif au point d'avoir envie de le revoir quatre ou cinq fois (ne me jugez pas, j'aime vraiment beaucoup les baisers de cinéma, je n'y peux rien).
En revanche, je ne comprends pas l'ajout d'un énième personnage lors de l'avant dernier épisode. Il n'y avait que peu d'intérêt sur son utilité. De même quand au final qui est précipité.
Dans l'ensemble, c'est une production jolie et intéressante, bien qu'elle soit un peu trop courte et chargée en perturbations pour un tel format (6 épisodes d'une 30aine de minutes). Cependant, le rythme est entraînant et nous laisse peu de temps inutile. En bref, une histoire imparfaite, mais avec du charme.
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Sans caractère...
Kiseki Chapter 2 rejoint l'équipe de My Dream, Bite Me et compagnie. Des dramas pas totalement mauvais, mais où l'impression globale est telle qu'ils en deviennent pas (ou peu) recommandables.Mon plus grand souci est son manque de consistance et de caractère. Pour moi, il n'a aucune identité qui lui soit propre. Il existe, c'est tout. L'image est nette, mais elle manque d'une ambiance. Un peu comme les séries vietnamiennes. Elles ont des idées et du potentiel, cependant l'absence d'une ambiance brise le charme. Après visionnage, j'aime bien me rappeler d'un dialogue, d'une scène, d'un plan, d'une musique, voir d'une émotion qui m'a traversé. Ici, je n'ai rien retenu sauf un roulement d'yeux (le mien).
De plus, je n'ai pas particulièrement aimé les scènes intimes. J'applaudis les acteurs pour leur audace, mais les scènes (tournées ainsi) n'étaient pas nécessaires. D'autant plus qu'elles ne possédaient aucune ambiance, encore une fois. Elles manquent de charme, d'élégance et de cette pointe de subtilité.
Bref, Kiseki Chapter 2 est un drame en demi-teinte qui ne trouve jamais son identité. Malgré le bon travail des acteurs, c'est une histoire qui manque de profondeur et de caractère pour en garder un souvenir.
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Première place pour l'intrigue sportive, dernière place pour la romance
J'ai commencé ce drama en raison de l'intrigue sportive. La romance était un plus dans l'histoire. Si le côté sportif est satisfaisant, la romance fini en dernière place.Toute l'histoire baigne dans l'industrie automobile. La plupart des personnages ont le nez dedans depuis qu'ils savent marcher. C'est un monde de passionnés, tant par les pilotes que les ingénieurs et ça se sent.
Shen Xi est une ingénieure intelligente, mais très distante et fermée. Chen Mo Bai est un pilote passionné et lumineux. Le contraste entre les deux aurait pu être intéressant, si Shen Xi n'avait pas été un tel mur de briques. Pendant toute la durée de l'histoire, elle ne montre rien à part une ou deux esquisses de sourire. La direction du personnage n'est pas bonne. Bien sûr, c'est une femme introvertie, hantée par son passé. Mais être aussi fermée tout du long ? Non ! Je ne vais pas remettre en cause Alice Ke, car je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu ailleurs que dans Copycat Killer qui est un film assez sombre, donc je n'ai pas de recul sur son jeu. Mais c'était un personnage intéressant, bien que décevant et absolument pas attachant.
En tant que duo (on parle de couple qu'au dernier épisode de toute façon), on comprend qu'une relation de confiance est capitale. Chen Mo Bai ne remet jamais en doute la parole de Shen Xi. En retour, si elle doute une ou deux fois de Chen Mo Bai, elle capitule, car la confiance va dans les deux sens.
En revanche, lorsque l'un rencontre un problème, l'autre vient à sa rescousse et c'est tout. Ils n'avancent jamais ensemble, c'est dommage. De plus, le schéma se reproduit tout au long de l'histoire.
La romance n'est pas franchement engageante. Si on sent les sentiments de Chen Mo Bai, c'est bien différent du côté de Shen Xi. On peut sentir que l'amour plane, mais ça ne se concrétise jamais vraiment.
En soit, ce n'est pas un mauvais drama, car il est clairement axé sur le côté sportif. Raison pour laquelle je l'ai commencé - donc sur ce point, je suis pleinement satisfaite. En revanche, la romance s'est avérée inexistante. Pour moi, il s'agit d'un drame sportif avant tout.
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This review may contain spoilers
J'adorerais les voir s'inviter à dîner pour une seconde saison
J'ai aimé ce drama. L'histoire est intéressante, même si elle manque cruellement de temps pour se développer. Les situations sont précipitées et s'enchaînent avec un rythme rapide. Pourtant, c'est bien géré afin de rendre l'ensemble digeste. Ce n'est pas un marathon qui m'a donné l'impression de perdre mon souffle. Au contraire, c'est une histoire vive, mais à laquelle je me suis accrochée avec envie.Le casting est formidable, notamment le couple principal qui fait illusion. Le temps manque ce qui se répercute sur leur relation, mais ce couple m'a conquise de leur premier regard, jusqu'à leur dernier sourire. L'élégance du personnage de Min Yu Dam et la douceur du personnage de Seol Dong Baek se sont parfaitement associées.
Park Young Woon et Park Jeong Woo ont trouvé le bon équilibre pour chacun d'eux avec quelques interactions mignonnes qui se sont améliorées au fil de l'intrigue. Il suffit de voir les baisers : le premier était moyen, le deuxième un parfait rattrapage et le troisième mignon. Un bon équilibre pour la fan de baiser de cinéma que je suis.
Même si le personnage de Denis m'échappe quant à son réel intérêt (je ne connais pas l'œuvre originale), la performance de Jang You Sung est excellente. Au départ, j'ai pensé que Denis avait un lien avec les vies antérieures, mais il s'est avéré que non. Pour cette raison, il est celui qui met le feu plus qu'autre chose.
<< SPOILER >>
La fin m'a rappelé Kissable Lips (et ça tombe bien, c'est la même réalisatrice). C'est une fin audacieuse. Cependant, cela ne veut pas pour autant dire que c'est la fin de l'histoire. Ce n'est qu'un chapitre qui se ferme et un nouveau qui vient tout juste de commencer.
De plus, et contrairement à Kissable Lips, nous avons un événement qui active le paramètre de l'espoir. Ce qui n'était pas le cas de KL (qui a été durement critiqué pour les mêmes raisons que TDWMD, son final). Descendre un drama parce qu'il ne va pas dans son sens, c'est dommage, mais bon.
<< / SPOILER >>
C'est un drama que je peux revoir dans quelques mois avec plaisir, parce qu'en réalité son réel défaut, c'est d'être trop court. Une frustration récurrente dans le KBL.
Pour résumer, c'est un drama trop court pour exploiter tout son potentiel, pourtant The Director Who Buys Me Dinner dégage un charme unique avec des personnages attrayants et une jolie note d'espoir.
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