Une dystopie effrayante
Moon Yoo Seok, auteur de "Miss Hammurabi", nous pond ici une oeuvre diamétralement opposée. Bien que le thème soit récurrent, le ton ici n'est plus le même.A l'instar de "Taxi Driver", le spectateur est interrogé sur cette fameuse justice qui est tout sauf juste.
Le scénario brillamment écrit nous dérange et nous interpelle. Peut-on au nom de la justice manipuler l'opinion publique? Manier les preuves? User de stratagème immoral? Appliquer implacablement les pires sévices au criminel?
C'est à travers le juge Kang Yo Han que nous voyons cette dystopie effrayante et sombre où pouvoir et ambition sont impunément injugeable.
Ai-je aimé? oui
Ai-je été frustré? oui
Ai-je été dérangé? oui
Il faut donc avouer que pour adhérer à cet univers sombre, il faut aussi quelque part, au fond de nous, sans fausse pudeur adhérer aux propos de Kang Yo Han et ses méthodes.
Le monde qui nous est présenté est une société fictive où à travers un système judiciaire en temps réel, un show judiciaire via une application, des juges tranchent sur des crimes. Les spectateurs de l'application sont alors invités à s'exprimer permettant au juge de choisir ensuite la sanction selon la fureur de la populace.
Le drama repose presque entièrement sur le personnage du juge Kang Yo Han. Ji Sung, toujours aussi incroyable, porte pratiquement le drama à bout de bras!
Si je dois faire abstraction de toute l'admiration que je lui porte, il faut reconnaitre en toute objectivité que Ji Sung donne une dimension et une profondeur incroyable à Kang Yo Han. Toute la subtilité de son jeu se retrouve à travers ses expressions où se s'enchevêtrent un désir implacable de rendre justice et une envie profonde de protéger ceux qu'il aime. L'attitude détachée face aux adversaires du juge tranchait vigoureusement une fois confronté à sa nièce par exemple ou durant ses moments d'humanité et de solitude. J'ai adoré voir ce personnage suivre ce chemin choisi, un chemin de croix, sans hésitation, sans remords, persuadé qu'il était de sa vérité. Loin de toute hypocrisie, Kan Yo Han soutenait sa vision de la justice, de sa vengeance, sans sourciller.
Nous pouvions être mal à l'aise face à ses méthodes discutables, mais j'avoue que je n'ai jamais pensé qu'il était en tort. Excessif, peut-être...
Face à lui, une actrice qui n'a plus rien à prouver! Kim Min Jung. Elle était excellente dans le magnifique "Mr Sunshine", elle brille de nouveau ici. Son personnage, tout en ambiguïté, explose l'écran à chacune de ses apparitions. Classe, superbe, machiavélique, Jung Sun Ah est un personnage qu'on adore haïr. Elle est typiquement le personnage qu'on aimerait voir basculer : les raisons de ses actions n'étaient certes pas excusables mais oh tellement compréhensible!
Son parcours la menant jusqu'à sa fin, bien que prévisible, nous a déchiré le coeur. Habilement, le scénariste nous donne envie de la soutenir bien qu'elle pourrait être définitivement classé dans la catégorie "psychopathe". Mais quelle psychopathe!
....Je dois parler des deux autres protagonistes....hum, mais pour être franche....
Je ne les ai pas aimé.
Ni compris.
Ni soutenu.
Kim Ga On. Bien que ce personnage soit quelque part une sorte de rédemption pour Kan Yo Han, je n'ai pas cessé de grincer des dents. Sa remise en question permanente envers Kan Yo Han était frustrante, à tel point que je ne cessais de maugréer des insanités envers lui et Yoon Soo Hyun.
Le pays part en sucette avec des psychopathes à la tête, des crimes impunis, des meurtres et des victimes en cascades.
Non, non.
Ga On et Soo Hyun pense que le plus important est d'arrêter le juge Kan Yo Han qui, bien que violent et extrême je le reconnais, punit de VRAIS criminel supposé impunissable... On se retrouve dans une situation ubuesque et absurde où le fait de voir des criminels riches et puissants sortir la tête haute d'un procès ne semble pas impacter le moins du monde les autres protagonistes.
Cet acharnement injustifié envers Kang Yo Han, basé sur des suppositions scabreuses et manifestement une antipathie envers le juge, devenait fort lourd et agaçant. A tel point, que j'avais parfois envie d'éteindre la télévision.
La réalisation du drama est superbe et visuellement magnifique. La représentation de cette dystopie, sombre et cruelle, la palette de couleur à travers les scènes de la ville la nuit par exemple, était parfois à couper le souffle.
Le grotesque et l'ambition nauséabonde des antagonistes étaient d'une violence magistrale.
J'ai d'ailleurs adoré les costumes des juges que cela soit durant les procès ou ceux revêtus à la fin.... Tout cela apportait cette intensité nécessaire nous permettant d'apprécier le côté le plus sombre que chacun d'entre nous pourrait renfermer. J'avoue m'être posé cette question " et si j'avais le choix d'appuyer sur cette application, que ferais-je?".
Les épisodes finaux dérangent. Peut-être par ce que la situation que nous vivons actuellement s'y reflètent étrangement : un virus, une manipulation médiatique, un président qui pète un câble et qui terrorise la population....
C'est donc un très bon drama dépeignant une société dystopique frisant le totalitarisme, où seul un personnage se tient debout à sa façon contre cette mainmise abusive du pouvoir. Divertissant, dérangeant et qui permet selon chacun une certaine réflexion sur la société actuelle.
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Hajimete Koi wo Shita Hi ni Yomu Hanashi
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Un must to see!
Oh mon Dieu! Mille fois OMG! "Un jour, tu tomberas totalement amoureuse d'un drama japonais" j'aurai ri à en perdre toutes mes dents...et pourtant, ne jamais dire "Fontaine je ne boirai pas de ton eau!". Un seul, unique, drama japonais, et me voilà bien marri...(je ne suis pas une amatrice de Jdama...j'ai eu tort).Pour commencer, je vais de suite mettre les points sur les i. j'entends d'ici les cris d'orfraie de la pensée bien pensante. Oui, c'est mal, très mal une romance entre un lycéen de 17 ans et de son professeur de 32 ans. Oui, oui c'est immoral. On le sait tous.
Mais.
Ici, Harumi ne fera jamais rien d'immoral. Rien. De rien. Et tant pis pour ceux en mal de sensation forte. Elle restera droite jusqu'au bout. Et cela malgré tout l'amour qu'elle porte à Yuri. Malgré tout l'amour que lui porte Yuri.
Deuxième point sur les i. 14 ans d'écart n'a jamais, jamais, jamais JAMAIS empêché les personnes de s'aimer. Que cela soit 7 ans (c'est du vécu!). Que cela soit 10 ans. 15 ans ou 20 ans. Non, jamais. Et dire que l'on n'a jamais vu ce type d'amour autour ne veut pas dire que cela n'existe pas. Oui, avoir 7 ans de plus que mon mari, l'avoir connu alors qu'il n'avait que 18 ans (un bébé quoi), l'avoir épousé lorsqu'il venait de fêter ses 20 ans et être encore mariée 20 ans plus tard doit peser sur mon objectivité...Yuri le dit si bien " Love, isn't enough?" maintenant que cela est dit...
Ce drama a été incroyable. Un coup de coeur phénoménal! Même chéri en a été accro ( à tel point qu'il n'a eu de cesse de m'en presser à chaque fin d'épisode). Et cela malgré une réalisation qui je dois bien l'avouer a été un peu faible. Comme quoi.
Le scénario : Yuri Kyohei, lycéen de 17 ans, en décrochage scolaire rencontre Harumi Junko. Harumi a 32 ans et pense que sa vie n'est qu'échec sur échec. Elle est professeur dans un "cram school", ces écoles privées qui coûtent la peau des fesses dont le seul objectif est de donner des cours particuliers aux lycéens afin de leur faire passer les examens universitaires et plus particulièrement la réputée université de Tokyo. Harumi touchée par le désir de Yuri de réussir son entrée à TODAI bien que son niveau soit au plus bas en fera une obsession : Elle le fera entrer quoiqu'il advienne à TODAI.
La relation entre Yuri et Harumi dépassera très vite le simple stade élève-professeur. Et cela se complique avec le retour de Yamashita, l'ex-amoureux de Harumi, et de Masashi, son cousin amoureux d'elle depuis 20 ans....
A lire cela, rien d'excitant n'est-ce pas? AHHH mais, non, ce drama est PLUS que cela. Ce drama frôle la perfection. Nous avons ri (mais tellement ri...). Nous avons pleuré. Nous avons adoré chaque scène, chaque personnage, chaque rival.
Ce drama, basé sur le manga en 13 volume de Mochida aki, est une perle :
- La romance ! Punaise, si j'avais su qu'un jour, je craquerais totalement pour un personnage aux cheveux roses, j'aurais ri à m'en faire mal le gosier. Et pourtant, dès le premier épisode, lorsque Harumi pose sa main sur la tête de Yuri, j'avais déjà le coeur qui s'emballait férocement. Yuri a remporté mon adhésion à 200%. C'est plus qu'une romance. C'est un lien de confiance absolu et d'amour le plus pur et le plus sincère qui m'ait été donné de voir depuis....heu, je ne sais plus à vrai dire. C'est bête, mais leur relation m'a un peu rappelé Godai et Kyoko de "maison Ikkoku". C'est peut-être pour cela que j'ai autant adoré ce drama. Leur relation platonique n'a pas été exemptée de moment magique qui amène des papillons dans les yeux. Ces moments pleins de drôleries n'en étaient pas moins adorables et sexy...
- Harumi Junko. Je ne sais comment décrire ce personnage. 32 ans et pourtant, au vu de ses réactions et de son comportement, elle aurait pu être la lycéenne et Yuri l'adulte. La description de Yuri lui correspond bien " weird adult". Ses réparties drôles et savoureuses sont excellentes et parfois cocasses, non pas d'humour mais de par ses réactions enfantines et tellement naïves. Son innocence et sa simplicité en faisait un personnage attachant et émouvant. La force de Junko, de croire en Yuri, était incroyable. Sa volonté de vouloir rester droite et de ne pas faire inutilement du mal ne l'a jamais quitté et c'est ce qui la rend admirable. Les mots de Miwa à Yuri résume assez bien son amie : " C'est bien de l'aimer. Attends d'avoir 18 ans. Sinon, Junko ne le supportera jamais. Elle en souffrira comme une folle". L'actrice Fukada Kyoko (que je ne connais pas, car je ne suis pas familière des dramas japonais) a été parfaite. Elle est jolie comme un coeur, ses yeux et sourire sont dosés à la perfection. Nous avons hâte de la retrouver dans un autre de ses dramas (Lupin no Musume).
- Yuri Kyohei. Mon Dieu. Voilà, je pourrai tout au plus dire cela. Mais cela ne rendrait pas justice à notre héros aux cheveux roses. Il faut être japonais pour oser créer un tel personnage. Et surtout pouvoir le rendre follement sexy et si mature. Tout le long du drama, nous n'avons cessé de sourire bêtement dès que Yuri interagissait avec Junko. Son calme et sa maturité étaient inattendu pour un lycéen de 17 ans. Des trois amoureux de Harumi, il est incontestablement le plus adulte. Et le plus beau. Et le plus amoureux. Avec le sourire le plus ravageur qui soit (surtout avec la dernière scène finale...). Oui, je m'emporte.
- Les rivaux : C'est bien la première fois que j'ai autant adoré des rivaux amoureux . A tel point que j'en ai pleuré et que j'aurais aimé que Junko puisse être 3 Junko. Que cela soit Yamashita ou Masashi, ils ont été des rivaux adorables et fair-play. Nous n'avons jamais eu de complots pourris à trois francs six sous, ni de haine aveugle, ni de mépris. Bien au contraire, entre nos 3 "boys", tout a été toujours plein de respect. Voire d'amitié.
Yamashita est celui qui m'a le plus surprise. Sa cool attitude et ses réparties fines et drôles (et coquines hahaha) avec Yuri ou Junko ont rendu leurs moments épiques. Pour ne rien gâcher, Yamashita est un bel homme (mon coeur de femme qui parle encore une fois), typiquement le personnage japonais dans les mangas auquel on ne sait si on ne le préfère pas un peu parfois au personnage principal. Il a d'ailleurs une des meilleures répliques du drama. Lorsque Yuri lui demande pourquoi il l'aide, ce à quoi répond Yamashita : "Il n'existe que deux types de personnes. Ceux qui agissent pour leur propre bonheur. Et ceux qui agissent pour ceux qu'ils aiment. Si tu es heureux alors Junko sera heureuse." N'est-ce pas cool comme répartie??
Masashi, l'infortuné cousin . Maladroit et plein de bonne volonté, il est impossible de ne pas l'aimer. Ses vaines tentatives d'attirer l'attention de Junko sont extrêmement touchantes et on ne peut que vouloir au plus profond de nous même que Masashi réussisse. Son monologue à Yuri malade et qui feint de dormir m'a fendu le coeur et résume très bien cette souffrance qu'il endure depuis 20 ans " Tu as le luxe de l'aimer ou de la détester. Je serais probablement le cousin fiable pour toujours. Tant que je serai son cousin, Il n'y aura jamais d'amour. Ou de haine." Ahh pauvre pauvre Masashi...
- N'oublions pas : Miwa, la meilleure amie délurée et totalement déjantée. Elle est tout bonnement génial! Ses répliques sont tellement drôles et intelligentes à la fois. Eto Mika qui apparait en tant que rivale numéro 1 de Junko et qui se révèle être une précieuse amie fidèle et loyale. Momota Tomona, rivale numéro 2 de Junko, deviendra d'ennemie à amie pour notre plus grand plaisir, car il faut avouer qu'elle a su devenir un personnage plein de charme et drôle ( oui, oui le drama est 100% drôle, si vous ne l'avez pas encore compris ^^). Gori-san, le malheureux et dépité amoureux qui se fond dans le décor mais qu'on aime bien tout de même ?. Umeoka Michizane a été une surprise car je ne m'attendais pas à ce que ce personnage, directeur du "Cram school", devienne un soutien inconditionnel de Junko et de Yuri.
- L'OST : Il n'y a qu'une seule chanson. "Happy birthday" de Back Number. Amplement suffisant. Une superbe chanson comme savent si bien le faire les japonais et qui surtout accompagne magistralement et toujours au bon moment les scènes importantes du drama, les rendant plus intenses et plus excitantes. Un pur régal!
Une superbe leçon de vie derrière la légèreté du drama. Peut-on être heureux malgré ses échecs? Qu'est ce être un adulte? Les rêves se terminent-ils avec l'âge adulte? Puis-je aider les autres si j'ai moi-même échoué? Et le fait d'aider les autres à réussir n'est-il pas tout simplement une réussite en soi?
Ce drama se regarde d'une traite. Et cela monte très vite à la tête comme des bulles de champagne. Grâce notamment au ton léger, décalé et drôle du drama. Ici, point de conflit exténuant et de drame sous-jacent. Nenni, pas de vilain prêt à faire choir les personnages lamentablement. Il n'y a que des héros adorables, sexy, drôles et pleins de bonne volonté à aider, à aimer et à se soutenir. De vrais héros! De vrais héroïnes! On en ressort heureux, le coeur léger, le sourire encore imprimé sur les lèvres. 10 épisodes vraiment trop courts.
Alors oui, cela fait un peu "bisounours" mais, si si, parfois, souvent même, nous avons besoin de tendresse, d'amour pur et sincère, de rire, d'amitié sans équivoque, de rêve réussi.
Cela peut faire niais, mais il parait que cela peut changer le monde. On aurait tort de s'en priver.
Ce drama se hisse définitivement dans mon top 10. ??
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Un chef d'oeuvre intelligent et émotionnellement intense
Je commencerais tout d'abord : Nirvana in Fire a été mon premier drama chinois. Il y a 3 ans, je me suis décidée à en regarder un. Avant tout par ce que j'avais honte. Honte de ne pas connaitre ce que mon propre pays faisait. Trop préoccupée par les séries US durant mon adolescence, que j'ai abandonné il y a 10 ans au profit des Kdramas, je n'ai jamais senti le besoin de regarder des dramas de chez moi. Peut-être avais-je été traumatisée par ce que regardaient mes parents. Tous ces vols acrobatiques et surréels ne m'inspiraient guère et pour tout vous avouer la réalisation de ces dramas amenait souvent un petit sourire de dédain (je ne vous avais pas dit que j'avais honte?) que je cachais vainement à mes parents. Et puis, j'ai eu ce désaccord avec mon Gege de coeur, et cela m'a amené à réfléchir (cela m'arrive) sur "pourquoi ai-je autant d'apriori sur ces séries chinoise ?". Etait-ce ma façon de renier le moi perdu? Ou bien ce déni total à une époque où chinois ne rime pas avec joie dans un pays qui aime à se glorifier du superficiel et aime tant à jeter aux ordures ce qui ne pense pas "eux"? J'avoue, que tout n'est que prétexte. Tout n'est que lâcheté, je n'avais juste pas envie de crier haut et fort "chinoise et fière de l'être". De clamer que peu importe ce que fait ou ne fait pas mon pays d'origine, je suis et reste profondément chinoise. Peu importe que mes grands-parents aient fuit. Peu importe que ce pays n'ait daigné aider les abandonnés du Cambodge. Peu importe que je sois française maintenant. Je suis et je reste.Ceci étant dit, j'avais choisi au hasard un drama et cela est tombé sur Nirvana in Fire. Une claque (bien méritée) qui m'a bien prise au dépourvu. Nirvana in Fire est tout sauf une série B. Tout sauf une série sur-jouée. Tout sauf une série à petit budget. Nirvana in Fire est un chef d'oeuvre. Et encore aujourd'hui peu lui arrive à la hauteur, je ne vois que Joy of Life pour lui damner le pion, et encore tout est une question de goût ; le sérieux de Nirvana in Fire ou la joie de vivre et l'insolence de Joy of Life. Hum....
Nirvana in Fire est à l'origine un livre, "Lang Ya Bang " de Hai Yan. Le livre est un succès phénoménal en Chine (ses ventes se voient multipliés sur Amazon) et est affectueusement surnommé le "Comte de Monte Cristo" chinois. L'auteur Hai Yan sera elle -même la scénariste sur les deux Nirvana in Fire. C'est aussi une des raisons selon moi de l'écriture minutieux et superbe des deux dramas.
Le drama est un succès foudroyant en Chine et en Corée du sud. Les journalistes et spectateurs mettent l'accent sur le souci du détail historique et des costumes, de l'étiquette et des coutumes de l'époque dans une critique élogieuse.
Nous savons que les chinois ont à coeur de ne pas voir les dramas dénaturer leur Histoire. C'est donc une histoire fictive qui a pour fond historique la période de la dynastie nord et sud, entre 420 et 589.
L'histoire semble banale : Un massacre sanglant où périssent 70 000 soldats, massacre ordonné par l'empereur Xiaoxuan de Liang. Un survivant, Lin Shu. Suite à ce massacre, Lin Shu passera par un traitement médical qui le laissera dénué de toute force physique et méconnaissable physiquement. Lin Shu deviendra alors Mei Chang Su, le très respectable chef de l'alliance Jiangzuo. Il reviendra 12 ans plus tard afin de se dévoiler la vérité sur ce massacre.
Une manipulation planifiée sous tous les angles. Anticipée pour tout cas d'imprévu.
Ce drama est incroyable. De par l'intelligence de l'écriture. De par le génie de Mei Chang Su. De par l'émotion qui s'en dégage. De par cette relation puissante entre Mei Chang Su et le Prince Jing. De par la romance incroyablement douloureuse entre Mei Chang Su et Ni Huang!
L'intrigue est superbement faite. Terriblement intelligent et diabolique! Les complots, et je suis très loin d'être une fan de complot politique, trop compliquée pour mon petit cerveau, sont jouissifs à tel point qu'on en devient accro dès le premier épisode. Un véritable jeux d'échecs mené avec brio par Mei Chang Su. Une manipulation de A à Z maitrisée avec un génie rarement atteint. Car pas une seule fois, Mei Chang Su ne perdra réellement la main. Cela peut paraitre ennuyant, on peut se dire " ah quoi bon regarder un gars qui gagne dès le début?". Non, mille fois non, nous regardons avec émerveillement les vilains se faire petit à petit prendre dans la toile d'araignée. Nous ne pouvons nous empêcher de nous lever et de nous exclamer quand ces mêmes vilains tombent au fur et à mesure. Car tout est si habilement dévoilé, ni trop vite, ni trop lent, qu'il est impossible d'en deviner à l'avance les plans qui fourmillent dans le cerveau de Mei Chang Su.
Je n'ai jamais vu un être aussi implacable et redoutable que Mei Chang Su. Son intelligence se marie à merveille avec sa bonté et sa pureté de coeur. Car en plus, d'être un génie en stratégie, Mei Chang Su a un coeur qui déborde d'amour et de pureté! Sincèrement, il est un HEROS. Faible physiquement. Mourant et agonisant seul. Mais déterminé à mener à bien sa mission. Remettre tout en ordre. Redonner ce qui appartient à celui qui est en droit, le Prince Jing. Tout cela, en nous donnant cette impression de tristesse et de solitude qui ne le quitteras jamais.
j'ai adoré la relation d'amitié intense entre Mei Chang Su et le Prince Jing. Une amitié solide et faite de loyauté et de respect. L'un s'appuyant sur l'autre. L'autre se fiant de sa vie sur l'un.
La relation entre Mei Chang Su et la princesse Ni Huang, sans vous en dévoiler de trop est une tragédie romantique! leur amour est d'une telle pureté et d'une beauté tragique.
Si la fin est ce qu'elle est, je ne regrette pas ce voyage incroyable. L'alchimie entre les divers personnages sont inoubliables, car il y'en a bien d'autres que je n'ai pas cités, et c'est cette alchimie relationnelle, le charisme des personnages qui font la force de ce drama.
La réalisation est superbe, les costumes sont magnifiques. La photographie est parfaite et les scènes d'actions sont agréables à regarder. Les couleurs sont chaudes et les paysages grandioses. Si je n'ai qu'un drama à recommander, même si vous n'aimez pas les complots politiques, même si vous n'aimez pas les dramas historiques, même si vous ne comprenez pas le chinois, même pas si vous ne lisez pas l'anglais (quoique ce drama est sous-titré en français), même si vous avez des à priori sur les dramas, chinois ou coréens, je vous dirais, celui-ci (par ce qu'il est arrivé avant "Joy Of Life"....) sans hésitation.
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Un titre prometteur et décevant
Depuis "Descendant of the Sun" je fais une fixation sur les séries avec des militaires (un fantasme de jeunesse et Song Joong ki doit y être pour beaucoup). J'avais beaucoup aimé "Crash Landing on you" (ma crise d'hystérie d'ado n'a pas encore atteint son summum) c'est donc avec joie que j'apprend qu'une série type militaire était planifiée. Et pourtant, je vais devoir déchanter très vite...La série n'est pas mauvaise en soi mais pas assez prenante pour que j'y ai pris un réel plaisir. 10 épisodes étaient peut-être, de manière assez contradictoire, insuffisants. Il y avait encore tant à raconter, tant d'interrogation inachevée...
J'ai apprécié le côté SF du scénario, assez intéressant sans être d'une grande originalité (le coup du virus est assez classique). Mais tout cela a été selon moi sous-exploité. Et beaucoup d'incohérence, de non sens dans le scénario.
Je n'entrerais pas dans le détails afin de ne pas gâcher le plaisir de ceux qui veulent le voir. Mais une petite équipe qui est loin d'être l'élite se voit assigner une mission à haut risque avec des cibles surhumaines? Hum, j'ai eu du mal à adhérer (mais pourquoi pas).
L'histoire de la caméra : pourquoi? quand? comment? (ou alors j'ai raté quelque chose en allant à la pause pipi...). D'ailleurs, mon mari me disait "j'espère qu'ils ne vont pas nous faire le coup du caméscope dans l'eau qui fonctionne encore 23 ans plus tard", cela n'a pas loupé.
Que faisait la cible dans le village, qui était-elle? Pourquoi des couleurs différentes? L'ennui est donc qu'on nous pointe dans une direction et puis, plus rien. C'est plutôt frustrant.
La relation entre les personnages est très loin (TRES) d'être forte, réelle, fusionnelle...L'alchimie entre Yong Dong Jin et Son Ye Rim est proche du néant. On nous montre trois fois rien, on ne sait donc ni comment et ni pourquoi il y a eu une relation entre ces deux là. Ce qui a pour conséquence un manque d'empathie de la part du spectateur. Je m'attendais à plus de bromance entre les soldats, un peu comme dans 'Descendant of the sun" et puis, non, un semblant d'amitié.
Suis-je un peu dure? insensible? peut-être, mais je n'ai pas réussis à m'attacher à un seul des personnages, et à ce niveau là, il m'était donc dur de sympathiser avec eux. Et puis il faut avouer que les vilains de l'histoire manquent cruellement de charisme et d'intelligence...Bref, un drama qui avait du potentiel et qui au final s'est un peu cassé la figure et qui ne restera pas dans ma mémoire longtemps.
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une si grande attente....pour rien!
Ah mais je l'attendais. Depuis Nirvana in Fire, je suis une admiratrice inconditionnelle de Wu Lei.Il en faut bien. Après tout, cette année, mon chéri Nam Goong Min ou bien les soeurs Hong ont été mes plus grosses déceptions... Je pense, et ce n'est que mon avis, que ce type de rôle ne vont pas du tout à Wu Lei....
Des choses positives? hum....les premiers épisodes sont loin d'être mauvais et j'ai fort apprécié le début de la romance. Les personnages secondaires étaient amusants et drôles.... et puis, au bout de 10 épisodes, voire avant, je me suis rendue compte que cela tournait en rond...
Passons donc aux choses négatives :
La romance! c'est le GROS point noir de ce drama. Mais punaise, l'auteur (si vous m'avez un peu lu vous devez savoir que j'ai aimé "Go Go squid", "scarlet heart" et surtout ADORE " One and Only") a vraiment écrit une mauvaise romance... TOUT dans ce drama tourne autour de ce couple, qui est loin d'être de ce que j'ai pu voir de meilleur dans dramaland. La romance est ennuyeuse, c'est fou, les conversations sont d'une banalité incroyable et les interactions sombre sans aucune alchimie....Pas un seul instant je n'ai cru à leur histoire ou n'ai voulu les voir ensemble. Pire, le couple passe son temps à s'embrasser, à s'enlacer, à se toucher, à se regarder dans le blanc des yeux....AHHHHH mais c'était juste horrible! Je n'ai rien contre un drama 100% romance, mais ici je me suis sentie gênée, les scènes nous implique dans une intimité un peu malsaine. C'est un couple où il. ne se passe RIEN pendant 30 épisodes. Pas d'obstacles. Pas d'évolution. Sans aucun intérêt si ce n'est leur coup de foudre mutuel./ Il n'y a rien à raconter, rien à voir. Et c'est horrible de voir un personnage masculin qui se jette sur le personnage féminin à la moindre occasion : l'embrasser alors qu'elle se refuse, la toucher toutes les minutes, la coincer dans un coin.....Je n'ai rien contre un badass qui se montrerai un peu trop entreprenant (Xiao Liu!), mais ici, c'est too much.... C'est dans tous les épisodes. Je ne compte plus les nombres de fois où la nenette dit "non", certes un peu faiblard, mais un non reste un non...J'ai donc trouvé le comportement Lin Yi Yang trop déplacé et pas vraiment respectueux de Yin Guo....Il a 27 ans, elle en a 21.... Et si Yi Yang est un peu lourd en tant qu'amoureux transi, Yin Guo est la personnification même de la nana qui m'horripile le plus : parfaite, pure, gentille, chouineuse, soumise qui ne connait pas la défaite...j'avoue que sa façon de pleurer et parler m'a vite taper sur les nerfs...
Si vous vous attendez à des scènes intenses durant les compétitions de billards, passez votre chemin. Ici, le billard n'est qu'une façade, une scène pour nos tourtereaux. On n'apprend rien, mais strictement rien du billard. Un peu de "pin pong life" n'aurait pas été de refus, c'est à dire quelques petits explications sur ce monde aurait été le bienvenu. Et les personnages? ahahahaha. Ils sont tellement parfaits, des champions, que cela soit Yin Guo ou Yi Yang, je ne vois pas l'intérêt de parler de joueurs à qui tout réussi.... Ils sont aimés de tout le monde, ils jouent à la perfection, ils sont le couple parfait (sans disputes, sans malentendus, sans rivaux...), Mr et Mme parfait! Aucun intérêt en ce qui me concerne.
Bref, c'est en ce qui me concerne un drama dont l'ennui a eu vite raison de mon envie de voir Wu Lei jusqu'au bout. A la place, je me jette sur le drama de Yang Zi, "love endures" qui sans être la romance du siècle a au moins le mérite de me faire rire aux éclats.
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Du rire et une jolie romance, un été qui s'annonce sous de beau auspice !
Il pleut. Si pour certains vacanciers, c'est une plaie durant la période estivale, c'est une aubaine pour le nord de la France. Avouons que pouvoir rire de bon coeur sous son plaid, alors que l'orage gronde est plutôt plaisant.L'intrigue nous amène cette fois dans le royaume des mortels où se côtoient taoist et démon. La sémillante Yan Hui expulsée de son clan y rencontre l'esprit millénaire dragon, Tian Yao. Ce dernier à la recherche de certaines parties de son corps, éparpillés à travers les 4 coins du monde après une trahison de sa fiancée Su Ying, comprend rapidement que Yan Hui possède une partie de ce qui lui appartient. Et voilà notre duo de choc, envers et contre tous, sur les routes afin de reconstituer notre dragon millénaire.
Envers et contre tous. C'est un peu le thème de notre drama. Derrière le ton léger et drôle, du moins durant la première partie, se cache le problème de cette normalité que l'humanité a imposé depuis des siècles. A travers l'histoire de Yan Hui et de Tian Yao, c'est l'universalité de la différence qui nous est montrés. Qui est le monstre? Qui est l'humain? Cette peur de l'inconnu, cette idée de ce qui est différent est obligatoirement mal. J'ai vraiment apprécié la morale de l'histoire et c'est joliment mis en scène à travers les différents couples humain/démon mais aussi ce rejet que chaque protagoniste rencontre au sein même de son clan.
J'aime que rien ne soit blanc ou noir, la nuance se glisse partout que cela soit chez les humains ou les démons.
L'humour omniprésent allège considérablement l'atmosphère et on se surprend à rire de bon coeur, du moins dans la première partie. La seconde partie devient plus dramatique et perd un peu ce côté étonnant et loufoque mais n'en reste pas moins agréable à suivre.
Les personnages? c'est le point fort et une belle réussite dans ce drama.
Yan Hui est le personnage central de ce drama. C'est un personnage féminin pétillant de vie dont la joie et la bonne humeur ont illuminé le petit écran de ses répliques détonnantes d'intelligences et de drôleries! J'ai totalement craqué pour ses actions inattendues et ses mimiques ultra "cutes"! J'ai adoré sa force et sa féminité, c'est un personnage superbement interprété par Zhou Ye! Je découvre cette actrice et j'avoue que j'ai été bluffée par son jeu. Je pense que Yan Hui fut le pilier de ce drama.
Tian Yao, moins exubérant, apporte ce contraste nécessaire dans notre duo, rendant le côté loufoque de Yan Hui encore plus évident. Leur couple fut adorable malgré je l'avoue une petite perte d'intensité pendant une partie du drama (je vous laisse deviner à quel moment....).
Les personnages secondaires ont été soignés, et nous prenons beaucoup de plaisir à suivre chacune de leur histoires.
C'est donc un drama extrêmement agréable à suivre avec une sacrée bonne dose de bonne humeur!
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Un zeste d'histoire, une pincée d'action musclée et jouissif, une touche d'humour...
Ma critique concernera le film 1 et 2. Je sais, mais ce sont les vacances et je suis en mode "lazy".Les actualités parlent de vague de chaleur, mais ici dans le nord, la pluie domine ces derniers jours notre belle campagne. Ce qui nous permet de rester bien au chaud et de regarder des films à tout hasard trouvé dans mon disque dur. A tout hasard? Pas vraiment, Ado1 lisait déjà le manga et n'a donc pas hésité à nous clamer " ah oui, trop bien ce manga" et hop nous voilà parti pour les deux premiers films de cette saga ma foi plutôt rondement bien menée.
Posons l'Histoire. Avec un grand H. Oui, car l"intrigue se passe durant la période des Royaumes combattants en Chine. Inspirée de la vie du général Li Xin et de l'empereur Qin Shi Huang , l'histoire nous raconte le rêve de Li Shin (prononciation japonaise) de devenir le plus grand général de tous les temps. Il est évident que l'intrigue sera "romancé" afin de nous vendre un film à l'action musclé. Bien loin d'un documentaire, cela a tout de même le mérite de nous donner ensuite (ou pas) d'en savoir un peu plus sur cette période de l'Histoire. Après tout, Qin Shi Huang deviendra l'empereur unificateur de la Chine et aura à son compte la standardisation de l'écriture, la monnaie, les poids, les mesures, les soldats en terre cuite et celui qui aura commencé la fondation de la Grande Muraille de Chine...Quant à Li Xin, il est décrit comme un général brave et courageux et ayant apporté une grande aide à l'empereur durant les batailles des royaumes combattants.
La réalisation, sans atteindre l'excellence de la sage "Kenshin" est dynamique avec des couleurs chaudes oscillants entre des tons sombres et ocres. Nous sommes plongés dans l'intrigue sans fioriture . Rapidité ne veut pas dire bâclé, le scénario prend le temps de nous faire apprécier les relations entre nos protagonistes. La simplicité de l'intrigue nous permet de suivre avec intérêt l'avancé de la guerre et les enjeux de l'état de Qin.
L'action est fluide et les combats dynamique. La petite touche d'humour typiquement japonaise parsemant les films déride, le film n'a pas vocation à se prendre au sérieux et c'est tant mieux. Le sentiment de se trouver devant un manga ou un animé est très plaisant, bien que parfois "absurde", nous n'en voulons pas au réalisateur puisque c'est un parti pris.
Le jeu d'acteur est plus qu'honorable et on apprécie grandement les personnages que cela soit principaux ou secondaires. Une petite mention au général Ouki qui provoque un sentiment entre respect et effroi. Son sourire carnassier et la lenteur voulue d'une voix lancinante engendre une impression de perversion (à la limite du psychopathe) très vite démentie par des actions qui piquent notre curiosité.
C'est donc avec une grande impatience que nous attendons le film numéro 3 qui ne saurait tarder, puisque prévu pour juillet 2023!
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This review may contain spoilers
Après 2 saisons magistrales, une troisième décevante
Moins.Epique, intense, émotionnelle, drôle. Ce n'est pas un mauvais drama, mais tout est moins.
Les points positifs :
- Docteur Kim bien sur! Si je me lance sans hésitation dans une 3 troisième saison, les yeux presque fermés, c'est essentiellement pour cette figure paternelle.
- Le retour de Kang Dong Joo ! Il n'y a rien à faire, Dong Joo et son arrogance innée reste mon chouchou...
- L'annonce du retour de Yoon Seo Jung.
- Lee Kyung Young qui nous interprète un rôle où il ne tient pas le rôle du "méchant".
- La même équipe gagnante : Oh Myung Shim, Park Eun Tak,Nam Do Il, Mister Goo
- Un Woo Jin mature et dont les actions m'ont impressionnés par une sagesse digne de son maître.
Les points négatifs ( et qui ont malheureusement fait baissé mon intérêt au fur et à mesure des épisodes) :
- Un docteur Kim présent mais qui passe un peu au second plan. Je trouve dommage que sa présence ne serve plus qu'à "consoler" les protagonistes (qui en ont fait des c*** ries )ou à leur donner des conseils d'un ton paternel.... C'est personnel, mais je préfère le docteur Kim des deux premières saisons : un ton caustique et des répliques cinglantes, tout cela avec un sourire carnassier et un regard ironique. Ne vous attendez pas à retrouver la folie légendaire du docteur Kim ici et c'est aussi ce qui m'a fortement déçue.
- Des romances fades, ennuyeuses. Le drama a trop tourné autour des couples et de leurs "problèmes". SI les romances avaient été ne serait-ce qu'un tout petit peu adorable ou drôle, soit. Mais cela fut terne et ennuyant....Aucune dynamique entre les couples et des problèmes vus et revus des centaines de fois sans apporté grand chose à l'avancé de l'intrique ou des personnages.
- Des personnages secondaires bien moins intéressants et qu'on a plus envie de taper qu'autre chose (Jang Dong Hwa par exemple).
- Je n'aimais pas Cha Eun Jae, et je ne l'aime toujours pas. Peut-être est-ce dû à l'actrice qui n'arrive pas à me convaincre. Mais son comportement avec l'arrivé de Dong Joo n'a fait que confirmer la "stupidité" du personnage. Avoir la mort d'un des patients sur la conscience ne semble pas du tout la déranger, vu qu'elle ne cesse de proclamer avec fierté" en avoir sauvé un autre, mais avec une belle outrecuidance, elle n'a pas honte d'accuser Dong Joo (qui faut-il le rappeler est tout de même son supérieur......) d'avoir fait une opération "illégale", hors de sa compétence, lorsque madame s'était absentée pour aller sauver une vie dans un service qui n'est pas le sien. C'est tout de même plus que grossier....Elle peut n'en faire qu'à sa tête, mais pas les autres. Le peu de respect que j'avais pour ce personnage vient donc de s'évaporer....
- Les histoires m'ont peu touché, je pense que la redondance des scènes d'opération y est pour quelque chose.
- Des antagonistes peu charismatiques et qui n'ont jamais été un challenge pour Docteur Kim.
- Une facilité scénaristique qui indique que la scénariste devient un peu fainéante (la pluie plus que bienvenue, la députée impliquée par 3 fois avec l'hôpital....).
- Et Kan Dong Joo!!! On en fait tout un tintouin, une carte cachée, un talent intense blabla...au final, son panache fut de courte durée et l'impression désagréable qu'il n'a servit à rien persiste jusqu'à la toute fin....
C'est donc un drama qui se regarde avec une certaine indifférence et qui est loin d'être à la hauteur des 2 premières saisons.
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Si peu de temps pour si tant d’amour
Un drama de 2 épisodes. 2 fois 60 minutes. Soit l’équivalent d’un long métrage. Le seul défaut de ce mini drama à mes yeux ? Le format trop court…Dan Bi est une lycéenne somme toute banale, elle n’est pas forcément jolie, et ne brille pas par une intelligence hors norme. Son niveau scolaire tire plutôt vers le bas ce qui aura tendance à la rendre nerveuse la veille de son examen de fin d’année.
Voilà notre petite étudiante en chemin, avec tout l’encouragement d’une mère qui le sait, vers un bien difficile moment.
Dan Bi, et je la comprend bien, rechigne et fuit. Fuir des chiffres honnis. Fuir des nombres dictateurs. On la retrouve, sous une pluie salvatrice, priant, psalmodiant à Qui ou Quoi veut bien l’entendre une solution, une cachette, un n’importe quoi qui pourrait bien la sauver. Certains, de ce que j’ai pu en lire, parlent de pouvoir. Mais point de ceci à mon humble avis. Je dirais que cette flaque d’eau représente bien un trou, cet endroit qui nous permet à toutes et tous de nous cacher illico presto lorsque tout va mal.
Dan Bi en traversant le temps, comme je l’envie, y rencontre de manière peu fortuite une personne loin d’être ordinaire, le roi Seojong le grand ! Pour qui s’intéresserait un peu à l’histoire de la Corée, SeoJong n’est autre que l’inventeur de l’écriture coréenne, le Hunmin Jeongeum, autrement dit le hangeul. C’est un alphabet qui devait remplacer le système chinois, trop complexe.
Alors oui, tout est romancé, tout est simplifié. Mais à vrais dire, nous passons 2 heures à sourire bêtement et à rire aux éclats, que demander de mieux, si ce n’est, il est vrai que l’Histoire soit respecté un minimum. Je n’ai pas le bonheur de m’être penchée sur l’Histoire de la Corée. Un jour, lorsque le 6ème aura la bonne idée de me laisser lire, je ferais surement quelques recherches sur ce petit pays si intéressant.
l’Histoire, sans être à la virgule prés de ce qu’on peut y lire sur Wikipédia, s’intéresse au balbutiement des inventions de l’époque, dont la mesure des pluies et la naissance de l’écriture hangeul. Sans entrer dans les détails, le scénario arrive à nous y impliquer et à nous donner envie d’en apprendre plus.
Mais revenons à Dan Bi et Seojong.
Rafraichissant et tellement drôle. Voilà ce qui me viendrait à l’esprit tout de suite. Nous passons la première heure à rire des déboires rencontrés par Dan Bi mais aussi par Seojong. Le choc futur/passé est attendrissant et nous nous amusons devant la soudaine aptitude de Dan Bi à enseigner des choses telles que Pythagore à Seojong. Leur complicité est magique et leur fou rire addictive.
La progression de la relation n’est ni lente, ni rapide. Elle est d’ailleurs tellement naturel qu’il nous paraît inconcevable que ce couple ne puisse finir ensemble…
Il m’est souvent arrivé de pester. Déjà fini ? Une suite ? tels que "Gu Family Book" ou "the three musketeers", nous rêvions qu’une fois, Oh une seule fois (en occultant "Dream High" ou les "reply") que ces coréen puissent nous pondre une saison 2, et ce mini drama n’y échappe pas. Son parcours sans faute en 2 épisodes était parfait….mais, je n’aurais pas dit non à 12 voire 16 épisodes…mais cela n’engage que mon avis bien sur.
Ah Kim Seul Gi….une actrice que j’ai découvert avec "Flower boy next door !" et que j’affectionne vraiment beaucoup. J’ai prié, les genoux infléchis et les bras secrètement levés afin de la voir un jour dans un rôle principal. Il m’était je l’avoue pénible de la voir en second rôle dans « Oh My Ghostness » ou frustrée dans « Surplus Princess »… Quel bonheur de la voir briller dans ce mini drama ( Et voilà pourquoi il aurait fallu plus que 2 épisodes!!!), car bien loin des standards de la beauté classique ou sensuelle qu’on nous impose, son grand sourire de vamp et ses yeux pétillants de joie apportent une intensité et une lumière provocante qui nous éblouirait presque. J’aime sa façon de jouer, toujours juste, de surjouer le ridicule mais qui amène tant de rires, sa voix haute perchée si particulière qui contient tellement de sensibilité. Une actrice impressionnante et qui nous aura encore une fois bluffée. Je suis fan. Totalement. Et je trépigne d’impatience de la voir encore, enfin, dans un rôle principal.
Yoon Du Jun est un « idol », il appartient au groupe Highlight. Il est donc un novice dans le domaine cinématographique. J’ai été agréablement surprise, ce qui est d’ailleurs étonnant vu le nombre de fois où de jeunes acteur/actrice ont pu me surprendre. Yoon Du Jun a su interpréter Seojong le grand avec brio et humour. La scène des multiplications avec Dan Bi restera épique en ce qui me concerne.
Les personnages secondaires, sans être transcendants, on retrouve d’ailleurs souvent les mêmes dans les rôles de ministre, sont sympathiques. Je pense notamment à la Reine So Hyeon et au garde du corps. J’ai trouvé dommage que ces deux personnages n’aient pu être développés en profondeur.
Un drama intelligent, drôle (très) et touchant, 2 heures que nous ne voyons pas passer, des acteurs qui ont su interpréter majestueusement leur rôle. Dois-je encore inciter à se lancer sans hésitation au visionnage de ce petit bijoux ?
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Un excellent drama!
Le pourcentage de chance de tomber sur une autre perle tout de suite après "Under the skin" n'était pas très élevé, devrais-je aller cocher mes numéros de loto? Trèves de plaisanterie, passons aux choses sérieuses.Du plus loin que remontent mes souvenirs d'enfance, une mini série de 3 épisodes a fait rêver la petite fille que j'étais, découvrant le monde des voleurs de haut niveau : "Si c'était demain", ah oui, oui, cela ne date pas d'hier, 1986 tout de même.... Je revois Tracey faussement accusée et devenant une sacrée voleuse accompagnée de Jeff Stevens (dont j'ai eu pendant longtemps le béguin), ah c'était un tout autre monde, une autre façon de conter les histoires.
Puis sont arrivées les 3 fameuses soeurs Kisugi! Oui, oui les soeurs Cat's Eye qui ont bercé mon adolescence, indémodable. Manga, animé, OST, tout est encore dans ma mémoire.
Depuis, sans être ni une fan absolue ni une novice, de Hong Gil Dong en passant par "Ocean Eleven" et Arsène Lupin, j'en ai vu, entendu ou lu.
Ce fut donc avec une petite appréhension que je me lance dans le visionnage de "Be Reborn" après quelques critiques élogieuses glanées en diagonale. C'est déjà un exercice difficile que de pouvoir captiver l'auditoire mais encore plus difficile de garder cet intérêt du début à la fin.
"Be Reborn" fera donc partie désormais de ces dramas qui ont su nous harponner dès le synopsis, un drama qui, dieu merci, a su être d'une intelligence redoutable.
Mais pas seulement.
Un drama avec cette pincée d'humour qui bien souvent fera la différence à mes yeux.
Un drama mettant en scène un superbe duo, qui une fois n'est pas coutume, surenchérira à qui sera le plus malin, sans omettre la touche d'émotion nécessaire à la réussite d'une amitié hors norme.
Vous l'aurez compris, un drama qui selon moi réunit quasiment toute l'exigence du drama de l'année :
Le scénario : Un voleur. Pas vraiment. Wen Jie fait bien partie d'une famille très connue de voleur, de l'arrière grand-père jusqu'au père. Voulant rompre avec ce cercle, le jeune homme s'en est éloigné depuis la mort de ses parents, refusant tout contact avec le cercle des voleurs. Face à lui, un officier de police, Luo Jian, dont les principales enquêtes seront d'arrêter ces-dits voleurs. Le duo se formera naturellement avec pour chacun une raison différente d'enquêter sur ces vols, des raisons qui au final vont les rapprocher indéniablement.
Le scénario, simple de prime abord, va s'intensifier au fur et à mesure, entrainant le spectateur dans une course contre ces voleurs, avec bien sur un vrai "boss" de fin. Nous sommes dés le début happés par l'intrigue qui pianote sur un suspense où se mêle l'intelligence de nos protagonistes aux ruses des voleurs. C'est dynamique et les scènes de cambriolage pertinentes et intéressantes. Peu de fois où nous aurons l'envie de ronchonner face à la stupidité des actions que cela soit de la part des protagonistes ou des antagonistes. L'intérêt des ces vols se dévoilent petit à petit, comme un puzzle qui doucement se dessine. Rien n'est laissé au hasard et il m'est arrivé plus d'une fois de m'exclamer de stupeur ou de me creuser les méninges afin de comprendre la subtilité des situations. Je suis loin d'être versée dans cet art, mais j'oserai tout de même penser que l'expérience de la lecture ou de mes visionnages me permettent tout de même de pouvoir anticiper ou comprendre ce type de scénario.
L'intensité des épisodes est un savant mix d'actions et de dialogues épiques...Ce qui nous amène au gros gros gros point fort de ce drama.
Les personnages : Nous avions eu droit à un fantastique duo dans "Under the skin", ici encore, pour notre plus grand bonheur un duo un peu unique dans son genre grâce à l'écriture mais aussi au jeu d'acteur.
Je vais commencer par un des rares officiers de ce genre dans l'univers du drama, Luo Jian !
Depuis " Reset", je cherche désespérément un autre Zhang Cheng, et dieu merci, je n'ai pas attendu bien longtemps. Luo Jian est LE policier par essence ; si tous les officiers de la police, réels ou pas, pouvaient n'avoir que 10% de son intelligence, de son humour, de sa perception de voir les choses, de sa sincérité...le monde irait tellement mieux. Un personnage qui brille non seulement par son observation et sa fine déduction, mais aussi par ses qualités humaines. Rarement grincheux, n'usant jamais de violence (vous savez, cette violence policière qui est si souvent perçu comme "normal" dans une série ou un film) que cela soit dans ses actes ou ses mots, Luo Jian est un personnage maniant habilement un humour subtil, une attitude posée et parfois ironique tranchant sur la finesse de ses observations. Son absence de rébellion pourrait surprendre, notamment lorsque Su Ying fait son apparition ; au lieu de le trouver obséquieux, je l'ai au contraire trouvé fort intelligent d'éviter la confrontation, ce qui lui permet de ne se concentrer que sur l'essentiel. C'est bien connu, les conflits peuvent très vite gâcher le quotidien et nous épuiser. Le scénariste, Dieu merci, nous offre donc un protagoniste inoubliable et excellent tant par ses qualités humaines que par ses compétences de policier.
Sa relation avec Wen Jie était un délicieux mélange de "super pote" mais avec un brin d'attitude paternel. Soucieux en permanence de la sécurité de Wen Jie, le capitaine Luo ne s'arrête pas pour autant à cela. Il va plus loin, tissant ainsi une amitié assez unique en son genre, faite de complicité et de respect, une amitié entre un quadragénaire et un jeune de 20 ans, un vrai délice. Cet écart d'âge donne lieu à des dialogues drôles et touchants, mais qui nous donne ce sentiment un peu étrange qu'ils sont pourtant sur le même pied d'égalité. Ce fut réellement un soulagement et un plaisir de le voir déclamer cette confiance presque aveugle en Wen Jie, une foi qui ne manquait pas de surprendre son entourage. C'est une qualité rare de nos jours, que de laisser le bénéfice du doute avant de juger une personne, et surtout de ne pas laisser la facilité des préjugés assombrir un jugement, je pense notamment au drama que je regarde actuellement "From now on, showtime!", lorsque Seul Ha apprenant l'identité de Cha Woong, je n'ai pu m'empêcher de soupirer "si cela avait le capitaine Luo, il n'aurait jamais rejeté la faute du grand-père, si faute il y a, sur le petit-fils...". C'est ce qui rend ce personnage ultra adorable. Zhang Yi (张译) est un acteur chevronné qui a déjà son actif beaucoup de dramas dont "Reborn" et de film comme "The Eight Hundred" (un magnifique et émouvant film que je recommande chaudement). J'avoue, je ne connais pas très bien Zhang Yi, et pour une première rencontre avec cet acteur, ce fut un coup de foudre, confirmant que le talent supplante superbement ce physique d'Apollon que l'on retrouve trop souvent ces derniers temps. Jonglant avec nonchalance entre le sérieux et le comique, l'acteur a su nous faire rire avec trois fois rien et nous épater avec son jeu subtil. C'est un acteur que je me fais fort de suivre avec assiduité dorénavant.
Et son partenaire? Zhuang Wen Jie est un étudiant en droit et sa volonté de vouloir apprendre la vérité sur son père vont le pousser à se retrouve face à Luo Jian et aux criminels. Si dans les premiers épisodes, Wen Jie nous épate par ses pensées et actions astucieuses, nous découvrons petit à petit un personnage sensible, mature. Bien que souffrant de la perte de ses parents et du statut de son père, le personnage ne brûle ni de vengeance ou de rancune envers la société. Bien au contraire, choisissant une voie à l'opposé de son père, et sans jamais se dénaturer, Wen Jie devient un étudiant en droit avec la ferme intention de vivre une vie normale. Après sa rencontre avec Luo Jian, Wen Jie gagne en confiance, ses blessures et son sentiment de n'être que le fils d'un voleur disparaissant petit à petit. Ici aussi, le scénariste nous offre l'écriture d'un personnage doué d'une sacré intelligence et d'un raisonnement juste, quelque soit la situation. J'ai adoré les interactions entre Wen Jie et Luo Jian, qui sont pour ma part une paire incroyable d'enquêteur redoutable, et si je dois émettre un bémol, j'aurais aimé les voir interagir un peu plus!
Karry Wang (王俊凯) est un acteur que j'ai plutôt apprécié dans "Eagles and Youngster" mais sans m'avoir jusque là impressionné. C'est surtout à travers ses chansons que j'ai pu le découvrir, en tant que leader du groupe TFboys. Je pense que son jeu doit encore s'améliorer, surtout en face d'acteurs plus aguerris où l'on sent encore ses faiblesses. Mais pour être honnête, il est encore jeune, son potentiel est bien présent.
Je le dis souvent, et ce depuis "Joy Of Life", la qualité d'un drama se voit aussi à travers l'importance de petits détails comme les rôles secondaires. Ici, vous ne serez pas déçu. Que cela soit l'officier Liao Shuang et ses traits d'humour bien placé , Su Ying dont je m'attendais à ne pas apprécier, un peu comme Lu Hai Zhou (Under the Skin), elle apporte pourtant une petite touche d'humanité supplémentaire à Luo Jian dû à leur passé et leur relation un peu alambiqué. Ou encore Lin Zhi Yue que nous voyons peu et qui nous apporte pourtant cette petite touche de romance adorable. Ou Les antagonistes à la hauteur ou presque de nos génies. Des antagonistes ni tout blanc, ni tout noir, mais avec un sens remarquable du détails qui leur ont permis de tenir la dragée haute à Luo Jian et Wen Jie. Certes, il nous a été relativement facile de deviner qui était le mastermind, mais cela ne nous a pas empêché de prendre beaucoup de plaisir, voire même d'essayer de comprendre les rouages du scénario.
En conclusion, ce drama est une perle absolue, à voir de toute urgence. Avec le pack "Reset", "Under The Skin" et "Be Reborn", vous serez réconcilié, si fâché vous l'êtes, avec des genres qui tendent à s'empâter un peu.
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Un excellent drama mais pas pour tous.
Mal à l'aise. Serait la première chose qui me viendrait à l'esprit. Le drama dérange et pendant longtemps cela colle à la peau.J'ai lu les théories par la suite, les suppositions et les avis de ce drama, avis d'ailleurs quasi unanimes. Bien que que j'applaudisse sur la réalisation bluffante du drama et son scénario complexe, j'avoue ne pas y avoir accroché pleinement.
L'atmosphère lourd du drama ainsi que les thèmes abordés ne pourront pas plaire à tout le monde. Je fais partie de cette catégorie. Un univers sombre où le peu de lumière existante est très vite étouffée. Nous ressortons d'ici perturbés, troublés. Le questionnement sur l'être humain et ses raisons, le pourquoi et le comment sont au coeur de l'histoire. La fatalité et la tragédie s'y côtoient, me donnant l'impression de relire du Caligula. La folie de ce conte de fée grinçante est-elle réelle? Lorsqu'on sait que ceci est basé sur un fait réel, des frissons d'horreurs me parcourent l'échine malgré moi.
Beaucoup de choses ont dû être détournées à cause de la censure chinoise, mais le livre semble aborder de manière plus crue la problématique du drama. Les fuites du script et de certaines scènes permettent de cerner un peu mieux la psychologie de certains personnages, les rendants encore plus monstrueux...
Il est difficile de parler de ce drama sans avoir à dévoiler la vérité de cette histoire, vérité qui, bien que prévenu, choque tout de même.
L'interprétation des acteurs, et plus particulièrement ceux des enfants, sont extraordinaires. Habités par leurs personnages, ils nous délivrent une démonstration en force de leur talent. Toute la subtilité de leur jeu a énormément eu un impact sur ce que nous devons croire ou pas. Bravo à ces talentueux génie en herbe!
La réalisation est de très bonne facture et le parti pris de filmer avec une lumière crue nous donne encore plus ce sentiment d'étouffement. Ici point d'Apollon et de Vénus aux manières "cute", la représentation des protagonistes est sombre, soulignée par un environnement décrépi et parfois glauque comme la chambre d'hôtel ou le bateau ainsi que le teint basané des enfants.
L'OST n'est pas de ceux à écouter lorsqu'on veut chantonner pendant le grand ménage du printemps ou sa douche. Des sonorités métalliques qui donnent froid dans le dos. Tout a été pensé pour nous déranger, jusqu'à la musique, jusqu'à la fable de Descartes, jusqu'à l'opening....
Garder donc en mémoire que ce drama doit être regardé sans avoir rien lu dessus, à l'aveuglette afin d'en apprécier les rebondissements.
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La comparaison pourrait prêter à sourire, elle illustre pourtant mes pensées sur ce drama.
Une histoire telle que « The wolf » me fait souvent de l’oeil. Sur papier, elle avait des atouts aguichants. Je suis une accro des « childhood sweetheart ».
Mais aussi et surtout.
Des héros masculins froids, impassibles. Un personnage qui a l’allure d’un « vilain », d’un anti-héros. Je signe tout de suite ! Je pense notamment à "Love Better Than Immortality" avec Shangguan Qiu Yue.
Un garçon élevé par des loups et vivant une jolie amitié/romance avec la fille d’une noble famille. C’est du déjà vu, j’avoue pourtant aimé ce genre d’histoire. J’avais été un peu déçue par « My Mowgli Boy » et j’en attendais donc un peu beaucoup.
Un meurtre : en découle une accusation injuste envers le garçon loup qui sera le point de départ d’un malentendu entre eux. Malentendu qui durera 8 ans.
Le garçon loup grandit loin de son amie d’enfance et deviendra l’enfant adoptif de l’empereur Chu Kui en tant que Prince Bo. D’enfant loup au sourire lumineux et naif, notre héros deviendra un prince à l’apparence froide et cruelle. C’est ainsi que notre héroïne, Mai Zhai Xing retrouve son amour d’enfance.
La première partie du drama a été l’équivalent du grand huit en ce qui me concerne. Tout un panel d’émotion intense me faisant passer du sourire béat au battement de coeur désordonné.
Prince Bo.
Sans lui, je n’aurai pas tenu aussi longtemps.
La froideur de son attitude et ses mots mordants ne l’en rendaient que plus attachant. Sa solitude et la souffrance qu’il s’infligeait au nom de l’amour et de ses péchés ont été insoutenables. Je ne compte plus le nombre de fois, où je me devais de me retenir de hurler de frustration.
Comme dit plus haut, je souhaiterais voir des personnages de cette trempe un peu plus souvent.
Je n’aime pas les personnages incompris, les personnages portant sur leur épaule le poids des erreurs d’autrui. Il n’y a rien de plus horripilant qu’un personnage se sacrifiant encore et encore au nom de tout un tas de chose. J’avais vite abandonné « Everyone wants to meet you » ou « Irreplaceable love ». Dans « Everyone wants to meet you », le lien du personnage masculin avec sa mère, malsain selon mon ressenti, et son désir de vouloir la couvrir et de l'aider au risque de gâcher sa propre vie avait rendu très vite le drama pénible à suivre. Pire, dans "Irreplaceable Love", Li Luo Shu n'avait plus de vie propre, ne vivant que sous l'identité d'un autre pour le bien d'une femme qui n'était même pas sa mère....Des personnages torturés et qui subissent sans rechigner le regard des autres, se sacrifiant tout le long d'un drama n'est pas exactement ce qui me fait frémir. Je m’en détourne, souvent sans remords.
Mais ici, cela fut impossible.
Comment un personnage peut-il dégager autant de « badass attitude » tout en ayant l'aura d’un enfant au coeur brisé?
Comment un homme peut-il être auréolé de tant de sensualité tout en étant aussi simple et pur dans ses sentiments?
Diablement sexy et pourtant si « enfantin ». C’est ainsi que m’est apparu Prince Bo.
La force de ce bougre d’homme semble surnaturelle et impressionne, rendant les scènes d’action agréable à regarder, il vaut mieux éviter de se trouver confronter à ce type d'adversaire.
Mais ce qui m’a le plus surprise est l’intelligence de ses actions, de ses raisonnements et surtout, sa capacité à garder son sang froid en toute occasion. Toutes ces fois où les provocations de Zai Xing auraient pu le rendre en colère ou lui faire perdre sa belle contenance, il a su garder la tête froide. Il a été fort amusant de le voir railler sans aucune honte sa belle ou Ji Chong. Les réparties de Bo Wang furent un délicieux mélange de sarcasme et de tendresse implicite.
Sa relation avec Ma Zhai Xing est pétillante d’alchimie, du moins durant la première partie du drama. Chacun de ses gestes affole le coeur et ses regards remplis de tendresse nous font sourire béatement. Chacune de ses expressions agacées ou ses soupirs contraints avaient le don de nous faire rire (de faire fondre la soi- disant blasée que je suis...)
C’est avec impatience que j’attendais chacune de ses apparitions, de ses interactions avec Xing’er. En toute honnêté, je pense que Zhai Xing n’a pas vraiment mérité tout cet amour, tout ce sacrifice. Le couple que forme Bo Wang et Zhai Xing est adorable et d’une intensité sensuelle. Ce qui est finalement contradictoire avec mon ressenti. Avec ma pensée persistante que Xing’er n’aurait pas dû recevoir ce trop plein d’amour.
Je pense que cela est surtout dû au charisme incroyable de Bo Wang. La magnifique scène où Bo Wang, au village, sur le pont, écoutant le vent et tendant sa main pour attraper le sachet (jeté peu avant) devant les yeux de Xing’er résume bien le personnage. Le silence de ce moment a été parlant au-delà de simples mots. La magie de cet instant où Bo Wang ne fait plus qu’un avec la nature, le rendant à mes yeux bien plus émouvant que n’importe quel personnage de ce drama. Les nombreuses fois, où de loin, son ombre observant de loin sa belle est un crève coeur.
Ses actions n’ont pas fait l’unanimité dans la communauté de dramaland, certaines voix allant jusqu’à lui reprocher ses gestes un peu trop brutaux, voire à la limite de l’agression sexuelle (une seule scène si cela peut rassurer les puristes, ne serait-ce qu'un peu). Ce qui est discutable et je pense qu’en effet certaines scènes peuvent « choquer ». Une "agression" qui trouve son raisonnement dans ce désir de donner une image volontaire d'homme brutal et cruel, ne s'embarrassant pas de douceur si besoin. Chacun sera libre ou non de comprendre le geste de Bo Wang.
Bo Wang n’a jamais eu en tête de faire sciemment du mal à Xing’er. Bien au contraire, son seul et unique but étant de l’éloigner de lui afin d’éviter qu’elle ne soit en danger. Qui plus est, étant lui même en partie impliqué indirectement dans la mort de sa famille, ses remords et la douleur ressentis de ne pas avoir pu faire quoique ce soit pour elle, notre héros prend la décision de repousser sa belle, même si cela doit impliquer un comportement sauvage et diabolique.
Ces nombreuses fois, où son regard contredisait la dureté de ses mots...
Le maintien de sa décision l’honorait de par son obstination, jusqu’au bout, il essaiera tant bien que mal de passer aux yeux du monde comme un être sans coeur. Une phrase entendue dans « My fated Boy » (fantastique drama d’ailleurs) que prononce An An à l’encontre de son cousin s’applique à merveille à Bo Wang « Ce qui importe n’est pas ce que tu penses. Ce qui importe ce sont tes actions! ». Bo Wang prend donc le parti d’agir. Sa loyauté sans faille ne s'arrête d'ailleurs pas à Xing'er. Il est regrettable que durant la seconde partie le scénariste ait perdu de vue ce lien qui l'unissait à ses frères d'armes, à son jeune frère, et que cela ne devienne au final qu'un bonus, un détail sans importance.
Ce fut donc avec un réel agacement de voir Xing’er lui tourner le dos. Le meurtre de sa famille et la révélation de son identité aurait pu m’inciter à plus de tolérance et de compréhension. Que nenni ! Toute l’intensité et la douceur de leur échange durant la première partie a été violemment balayé dès la « pseudo » révélation du massacre. A ce tournant de l’histoire, je n’ai cessé de croire que quoiqu’il advienne, Zhai Xing irait férocement chercher la vérité. Tenterait de voir au-delà des apparences. Ignorerait les faux-semblants.
Comment-a-t-elle pu oublier ne serait-ce qu’une seconde ses propres agissements 8 ans auparavant? Etant la mieux placée pour deviner, comprendre les mensonges de Bo Wang, je n’ai pu qu’être profondément déçue par son manque de confiance envers lui. J'en suis venue à penser qu'elle avait envie d'y croire.
Xing’er est dépeinte comme une personne intelligente. Les premiers épisodes nous la montrant enquêtant sur le meurtre, nous incitaient à croire qu’elle en ferait de même 8 ans plus tard…La douleur d’apprendre la « vérité » sur le crime à l’encontre de sa famille est évidement justifiée. Sa colère a bien raison d’être. Mais une fois la souffrance « retombée »? le choc des révélations passé? Où est donc passé la supposée intelligence de Xing'er, son obstination à vouloir trouver la vérité? Quelle déception que cette vérité vienne d'un autre. Encore plus décevant fut la réaction de Xing'er (elle devrait prendre des cours auprès de Shi Yi, "One and only", sur ce point là). Je pense que cela n'a pas été à la hauteur des sentiments de Bo Wang.
C’est donc une seconde partie incompréhensible qui aura eu raison de mon intérêt pour ce drama. Il m'était difficile de voir Bo Wang s'enliser un peu plus dans ce quiproquo, se laisser insulter et mépriser par tous sans fléchir. Si je me suis entêtée à regarder jusqu'à la dernière minute, ce fut donc essentiellement pour lui et aussi un peu pour le trio de bras droit qui l'accompagnait ainsi que Yao Ji. Une fois n'est pas coutume, j'aurais souhaité voir Bo Wang finir avec la "vilaine" de l'histoire.
Je dois tout de même concéder que le couple Bo Wang et Xing'er fonctionne très bien. Ils sont adorables et leur interactions sont pétillantes. Chaque geste, chaque regard est rempli d'amour. Leur baisers et leurs étreintes sont sensuels et passionnés. Sincèrement, durant la première partie, j'avais le coeur tout en émoi à chacune de leur preuves d'affection. La scène où Bo Wang vient donner une petite leçon de tir à l'arc à Xing'er donne des papillons comme on aimerait en avoir plus souvent!
Yao Ji fut la surprise de ce drama. D'apparence mesquine et sournoise, le spectateur apprend progressivement à l'apprécier. Il est dommage qu'elle n'ait pas de passé ou d'histoire, nous en apprenons au final très peu sur elle. Ce peu là nous la rend attachante et sa loyauté envers Bo Wang me donnait envie, sincèrement, de la voir prendre une place plus importante. L'actrice Xin Zhi Lei (辛芷蕾) que j'avais découvert avec plaisir dans le génial "Joy Of Life", nous livre une "méchante" au charisme indéniable.
Li Qin (李沁) n'est pas une novice loin de là, sans parler de mon drama chouchou "Joy of Life" où elle a été la princesse au pilon de poulet, Wan'er, nous la retrouvons aussi dans "Fight Break Sphere" au côté de Leo Wu (吴磊) ou encore "Princess Agent". Son jeu est égal à ce que j'ai pu voir par le passé, elle est une bonne actrice sans avoir eu encore ce rôle qui la rendrait inoubliable. Elle est super jolie et joue très bien les personnages "cute" et joyeux. Mais je pense que la douleur et les personnages torturés ne sont pas un domaine qu'elle maitrise encore. Je changerai peut-être d'avis après avoir vu d'autres drama avec elle comme " The song of Glory".
Darren Weng (王大陸) !!!! Je vais éviter d'être hystérique ^^ et objective. Darren Weng n'a pas eu de rôle significatif dans dramaland. Il a beaucoup tourné dans les films comme "Fall in love at first kiss" (remake de l'incontournable "Itazura na Kiss") ou "Our Time". C'est donc peut-être son premier vrai grand rôle dans un drama si on ne compte pas "Ghost Blows Out the Light: Finding Hu Ba Yi" où il avait aussi le rôle principal.
Ici, Darren Weng nous délivre une interprétation magistrale de Bo Wang. Son jeu de regard parfois mi-figue mi-raisin, parfois désabusé, en passant par toute une palette nuancée de tendresse et de douleur nous fait fondre comme neige au soleil. A travers la stature imposante du prince ou ses rictus narquois, le spectateur voit l'enfant qu'il est resté, l'amoureux qu'il n'a jamais cessé d'être. Et c'est ce qui le rend attachant. Je n'ai jamais perdu de vue l'essence de ce qu'il était malgré ses actions et la dureté de ses paroles.
La rareté de ses sourires tranchait vigoureusement avec la violence et la sauvagerie de ses expressions. Sauvagerie qui n'était pas sans nous rappeler bien sur le loup. Mon seul regret? qu'il n'y ait pas plus de scènes avec les loups et la relation qu'il entretenait avec eux. Darren Weng a été fantastique et c'est avec impatience que j'attend son prochain rôle, quelqu'il soit.
Il y a bien sur d'autres personnages, comme Ji Chong. Sean Xiao (肖战) n'a pas ici son rôle le plus marquant. Selon moi, Ji Chong n'avait pas la carrure pour être le rival de Bo Wang. Je l'ai trouvé "trop". Gentil. Complaisant. Amoureux. Collant.
Bao Na était plus intéressante et ses sentiments progressifs envers Ji Chong étaient supra "kawai" et super agréable à suivre. Je trouve peut-être dommage de la faire adhérer totalement aux histoires de Xing'er sans donner une chance ne serait-ce que minime à Bo Wang de se justifier. Surtout au regard de son amour inconditionnel du début. Guo Shu Yao (郭書瑤) est elle aussi une actrice chevronnée. Le seul drama où je l'ai vu auparavant était "Attention Love", un drama taïwanais, où elle a joué l'inoubliable "Angelina" !!!
La production du drama est de qualité. Cela se ressent à travers la diversité des costumes qui représente bien la spécificité de chaque personnage : Bo Wang le loup, sombre et sobriété, Zhai Xing en papillon toute colorée et en légèreté, Ji Chong en aigle harnaché de brun et Bao Na en cheval remplie de fanfreluche clinquante. Ce qui n'est pas étonnant en soi, quand on sait que Chen Tong Xun (陈同勋) fut en charge des costumes. N'oublions pas qu'il s'est occupé des costumes de "Douluo Continent" ou le très populaire "The Untamed".
L'OST apporte cette touche musicale rendant le drama parfois encore plus épique et intense. La bande son est signée ici Jolin Tsai (蔡依林), une compositrice/chanteuse/actrice taïwanaise presque aussi populaire que Jay Chou (周杰倫).
Pour finir sur une petite touche de culture, j'ai appris durant le drama que certains personnages et faits étaient historiques. Notamment, Bo Wang (博王). De son vrai nom Zhu Youwen (朱友文) fut réellement un enfant adopté par l'Empereur Taizu et fut en conflit avec son frère ainé Zhu Yougui (朱友珪), étant tous deux prétendant au trône. Il fut d'ailleurs assassiné par ce dernier en 912 après l'assassinat de l'Empereur Taizu.
Une jolie romance avec un des héros les plus captivants qui soit (et sexy). Malgré une deuxième partie moins intéressante et une fin bien moins dramatique que je le craignais (je dois avouer que je regardais au même moment "One and Only"), je ne regrette pas d'avoir passé du temps (avec Bo wang!) sur 49 épisodes.
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Un drama ultra rafraichissant!
Un énième school drama, une totale réussite, selon moi.Ce drama est basé sur le roman "The Second Group of Three Years in Morinaga High School" de Xiao Ni Zi qui est aussi l'auteur de "devil's kiss", un drama que j'ai adoré (malgré tous les défauts de réalisation). Il n'est donc pas étonnant que j'ai pu autant accroché et aussi rapidement aux personnages et à l'histoire.
Dès le premier épisode. Où l'on met en place l'histoire. Une école. 2 groupes. les "intellectuels" et les "sportifs". J'ai dit oui de suite.
Nous le savons, depuis (presque) toujours, ces deux mondes ont parfois du mal à s'entendre. Et ici, cela n'échappe pas à cette règle. Les deux groupes ne se mélangent pas. Ne se connaissent à peine, chacun étudiant dans son aile respectif. Ce qui vous le pensez bien n'est pas correctement politique. On décide donc de supprimer les 2 groupes et de les fusionner. Et cela ne tarde pas à arriver : les désaccords et malentendus entre les "sportifs" et les "intellectuels".
Jusqu'ici, rien de très nouveau. Ni de transcendant. Et pourtant, j'ai adoré. du début à la fin. Pas une seule fois, je ne me suis ennuyée. Pas une seule fois, je n'ai accéléré les épisodes. Bien au contraire, j'ai été jusqu'à prendre le pass-VIP afin de pouvoir voir la suite le plus rapidement possible. Une torture. D'ailleurs, je ne recommande pas de commencer un drama qui n'est pas fini.
(Presque) Tout repose surtout et avant tout sur les liens qui vont lier les personnages. J'aime quand la force vient de cette loyauté indéfectible, de cette amitié indestructible, de cet amour altruiste et indéracinable...Et ici, nous ne sommes pas déçu!
Dois-je commencer par le meilleur??
Li He et Cai Xi ! Ils sont un des couples les plus rafraichissants, mignons, et adorables qui m'ont été donnés de voir cette année. Et cela dès leur première rencontre! Leur romance est d'un naturel incroyable. Cela avance tel un fleuve tranquille mais inexorablement. Dès le début, nous savons qu'ils seront fait l'un pour l'autre. Leur chamaillerie de départ se transforme rapidement en une attirance que chacun ne cherchera à peine à cacher. Et c'est ce qui fait un des plus grands charmes de nos tourtereaux. Bien que la confession ne vienne que très tardivement, ils en viennent naturellement à "être ensemble" sans être ensemble. Habituellement, cela peut apporter une certaine frustration de voir les protagonistes se chercher, mais pas ici. Ils ne se cherchent pas puisqu'ils se sont trouvés. C'est ce qui fait la différence. Li He ne cache pas son intérêt pour Cai Xi et vice versa. Ils ne le crient pas haut et fort mais suffisamment pour éviter toute ambiguïté et confusion entre deux.
Leur relation n'est pas juste une romance, elle est aussi une amitié où le mot confiance a toute sa place. J'ai adoré les voir se reposer l'un sur l'autre en toute confiance. Le seul malentendu durable entre eux n'a pas entamé d'un seul atome leur confiance l'un envers l'autre. Et ils sont choupinets comme tout. Leurs interactions sont drôles et leur taquinerie nous fait sourire bêtement. Les petites jalousies et attentions de Li He adorables. Et les sourires de Cai Xi, ses regards envers lui à craquer!
Dur de ne pas fondre devant eux.
Dai Lu Wa est une actrice que j'aime beaucoup, surtout depuis "Cross Fire", elle est fantastique et elle nous le démontre encore une fois ici. C'est une actrice, qui me semble-t-il n'est pas doublée (ce qui est rare), qui joue avec une sincérité désarmante et avec naturel. j'attends avec impatience son nouveau drama "Love Crossed".
Xia Zhi Guang. Mon nouveau chouchou coup de coeur (la liste commence à devenir un peu longue...). C'est un membre du groupe X Nine et n'avait jusqu'ici joué que des rôles secondaires. C'est donc son premier rôle en tant que "first lead". Je ne sais si le personnage était bien écrit ou si Zhi Guang a su apporter cette étincelle nécessaire qui a rendu Li He si attachant. J'attend son prochain rôle afin de m'en faire une idée plus précise.
Le drama ne s'arrête pas à Li He et Cai XI. Bien au contraire!
Ning Ze Yu est le second lead, celui qui est d'office la seconde roue et qui ne peut regarder que de loin le couple principal.
Et pourtant, son personnage est bien plus que cela. Ce n'est pas un personnage/outil qui a été écrit pour faire avancer le couple principal. C'est un personnage à part entière, avec ses envies, ses frustrations, sa relation familiale. Un personnage que j'ai pris grandement plaisir à voir évoluer. L'affection qu'il a pour Cai Xi est réelle, altruiste et ne sera nullement entachée par un quelconque acte d'égoïsme de sa part. Son amitié avec Li He sera vrai en dépit de leur rivalité amoureuse.
Leur amitié devrais-je dire. Car Li He et son amitié et loyauté envers Ze Yu ne flanchera jamais. Ni Ze Yu envers Li He. Et ce fut juste fantastique de les voir se chamailler, rivaliser sans jamais une once de malveillance, de s'entraider solidement et d'être toujours honnête l'un envers l'autre. Pas seulement ces deux là. Mais aussi Ye Jing Xi, qui arrive tardivement, et qui ajoute du piment à ce trio amoureux, pardon à ce quatuor amoureux. J'en ris encore au souvenir de leur rivalité bienveillante, de leur taquinerie mais surtout de leur amitié flirtant outrageusement avec la romance, un équilibre savamment dosé. Bien que mon coeur n'a jamais douté de Li He, j'ai tout de même eu beaucoup d'affection pour Ze Yu et Jing Xi, et beaucoup de peine aussi lors de leur déconvenue... Dans tous les cas, leur amitié était superbe et m'a rappelé celle que l'on voit dans "Mr Sunshine".
Le second couple, une fois n'est pas coutume, est mignon comme tout, Lin Chuan et Han Ya Yi. J'ai sincèrement presque autant adoré ce couple que le celui de Li He et Cai Xi. Han Ya Yi est l'amie formidable et clairvoyante par excellence. Elle m'aura bien fait rire avec ses mimiques adorables.
J'ai aussi adoré le frère de Cai Xi, Hao Xi. Hahaha, le frère qui a des centaines de fan, qui n'a pourtant pas le physique d'un Don Juan et qui se révèlent être le bras droit de Cai Xi avec beaucoup d'humour et de subtilité, du moins autant de subtilité qu'un frère peut avoir (c'est à dire celui d'un éléphant!).
Une mention spéciale pour les parents de Li He qui sont GENIAUX! ils m'auront bien fait mourir de rire, des parents aussi ouverts d'esprits, aussi drôles et aussi délirants, j'en veux bien moi aussi (nan, mais je vous aime quand même papa, maman).
Le couple de prof était super sympathique et, bien que peu présent, ont su apporter cette petite touche de drôlerie et de sagesse envers leurs élèves, tout comme les apparitions du proviseur.
Donc.
Une histoire fondante avec une romance incroyablement douce et sucrée, une histoire fondée sur le respect des uns et des autres, sur la force et l'union d'amis, une histoire simple qui a su me toucher, me faire rire, qui a sur me rendre accroc jusqu'au dernier épisode. A consommer sans modération.
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Un des meilleurs e-sport drama
Je suis une ex-gamers, je suis donc naturellement attirée par ce genre de drama. Depuis "King's avatar" qui a été un vrai coup de coeur et un marathon intense je ne pensais pas voir un autre drama de ce genre qui serait un autre coup de coeur.Ma note est maximale. Par ce que j'ai ri. joyeusement. Par ce que j'ai vibré. intensément. Par ce que j'ai pleuré. Par ce que Lu Han.
Un drama que j'ai dévoré en 1 semaine. Cela aurait pu être plus court si mon mari et mes deux ados ne m'avaient rejoint. Et c'est pour dire. Mes deux ados de 10 et 13 ans sont resté scotchés alors qu'ils sont loin, très loin d'être bilingue en chinois ou anglais.
L'histoire est prenante dès le départ, le concept est original. La rencontre entre Xiao Feng et Xiao Bai nous a fait battre le coeur, et leur histoire d'amitié qui défit le temps est magnifique. Les romances, les 3, ne sont pas en reste. Elles ne débordent pas sur la trame principale et sont adroitement parsemées tout le long du drama. Elles sont adorables et plus d'une fois nous nous surprenons à sourire bêtement et à rire aux éclats. Les relations sont habilement construites et nous adorons les voir grandir et rêver sans faille tous ensemble, je parle de la 1 coin team et de la continue team. Car de qui est incroyable, ce que je ne trouve pas souvent, c'est qu'on s'attache à TOUS les personnages. Du passé et du présent. Et Dieu que ce fut bon de les voir TOUS à la fin. Ils grandissent, mûrissent, échouent et gagnent ensemble. Leur histoire d'amitié est indéniablement de celle qui font bouger des montagnes.
j'ai particulièrement aimé ce time travelling. Bien sûr, cela reste de la science fiction et je n'oserais pas dire que cela est parfaitement et logiquement écrit. Peu m'importe. J'ai adoré. Et j'attendais moi même ce moment avec impatience où Xiao Feng et Xiao Bai se connectaient pour se parler. J'ai adoré leur complicité grandissante. leur confiance. Leur loyauté. Mon ado de 13 ans s'est exclamé plus d'une fois " si seulement ils pouvaient être mes potes!" .
Les scènes d'actions sans être aussi incroyable et intense que dans "King's avatar" étaient intéressantes et originales. J'ai vraiment aimé ce concept de les voir réellement évoluer dans le jeu. Cela ne m'a pas vraiment dérangé de ne pas voir autant de scène d'action, je pense que le drama tourne principalement autour de la construction des personnages, de ce qu'ils traversent.
La bande son est vraiment bonne et certaine chanson comme celle chanté par Lu Han apporte une grande dimension au drama, on est immergé dans le jeu en même temps qu'eux.
En fin de compte, nous avons bien cette impression d'appartenir à leur groupe d'ami, et ce fut avec beaucoup de tristesse que nous avons vu arriver la fin de ce petit bijou.
Le jeu d'acteur n'a rien à envier aux coréens. Vraiment. Nous ressentons intensément leur tristesse et leur joie. Et puis Lu Han. Il est incroyable....Je l'avais découvert dans "sweet combat" mais il ne m'avait pas marqué particulièrement. Et dans "Cross Fire", il m'a bluffé et transporté dans son monde avec une telle facilité. Mon ado aurait souhaité que Xiao Feng soit réel. Et moi aussi ^^
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Un de ces school dramas qui vous touche en plein coeur!
Un de ces school dramas qui vous touche en plein coeur!Le synopsis est plutôt simple : Chi Zi et Bo Wen sont amis depuis presque toujours. Bo Wen est un étudiant populaire qui cache aux yeux des autres ses problèmes familiaux. Seule, son amie d'enfance Chi Zi est au fait de ces secrets. Sa propre famille y étant étroitement mêlée à ces histoires de famille. Jia Li, une des meilleures amies de Chi Zi, espère apporter son soutien à Bo Wen, se rapprochant petit à petit de de ce dernier. Quiproquo et malentendu se tissent alors lentement entre Chi Zi, amèrement jalouse de cette promiscuité, et Bo Wen.
Une très bonne surprise, malgré un scénario simple et qui sent le déjà-vu, un drama qui m'aura pourtant gardé éveillé pendant 2 bonnes nuits. Je ne mentirais pas, j'ai une préférence pour les schools dramas, qui plus est si ce sont des "childhood sweetheart". Syndrome d'Adachi, je suppose.
Je pensais avoir affaire à un simple school drama, rapidement je me suis aperçue que celui-là était un peu différent de ce que j'avais déjà pu voir.
Yu Chi Zi est attachante autant de par ses qualités que par ses défauts. Sa joie de vivre, sa gentillesse mais aussi ses travers comme sa jalousie et sa hargne, toutes ces émotions auxquels chacun d'entre nous avons eu à affronter au moins une fois, nous sont dépeints ici sans fioriture. Cela la rend moins parfaite, plus humaine. Plus proche de nous. Il est aisé de s'y identifier. De retrouver l'adolescente que j'ai été il y a...une éternité. Yu Chi Zi ne cesse d'avoir ces réactions que l'on pourrait lui reprocher. Sa jalousie la rendant parfois mauvaise, parfois pathétique. Et parfois juste nous. Je n'ai pu qu'éprouver une profonde sympathie à son encontre.
Sa relation avec Bo Wen m'a fait battre le coeur durant ces 24 épisodes (cela ne m'était pas arrivé depuis belle lurette).
J'ai tout simplement adoré leur relation conflictuelle. Leur interaction nous montrait toute la subtilité et la frontière entre l'amitié et l'amour. Cette minuscule ligne rouge qui très souvent ne s'alarme pas lorsque nous nous en approchons d'un peu trop près (oui, quelques souvenirs d'antan...). Tout le long du drama, et cela ne m'arrive pas souvent, je me suis mainte et mainte fois demandé si Chi ZI et Bo Wen finiraient ensemble ou pas...
J'ai adoré Bo Wen. Personnage nonchalant, honnête et droit, il apparait de premier abord un personnage classique. Rapidement, je me suis posée cette question, et cela jusqu'à la presque fin, "est-il amoureux de Yu Chi Zi?" (voui, question existentielle quoi). Frustrant? non, pas vraiment, car bien que la romance de ces deux amis d'enfance soit en filigrane, les liens qui les unissent sont omniprésents. De par les flashback. De par leur chamaillerie. De par leur complicité. Mon petit coeur s'est plus d'une fois serré devant les regards éperdus de Bo Wen, ne comprenant jamais les raisons des éclats de colère de Chi ZI. J'ai apprécié de le voir totalement perdu et confus face à Chi Zi, ses sentiments pour elle étaient tellement justes. D'une certaine façon, intenses. Sans aller dans l'extrême. Une amitié qui se cache. Le fait de se fâcher avec elle, de rire avec elle, de se moquer d'elle pour au final ne revenir que vers elle, j'avoue que cela aura bien fait battre mon coeur plus d'une fois.
C'est un drama qui m'a beaucoup touché, surement dû aux souvenirs que cela a soulevé dans mon inconscient, des émotions presque oubliées, des images fanées par le temps mais toujours vivace, voilà ce que ce drama m'a fait vivre. Un peu comme l'extraordinaire "Lovely Us" ou "When we were Young". Sans avoir les qualités de ces deux derniers drama, il reste un coup de coeur, un drama que l'on sirote doucement en hiver.
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