Le bel exemple d'un ratage
C'est un drama que j'avais envie de voir depuis un petit moment, je ne suis pas une fan absolue de Xiao Zhan mais je l'ai beaucoup aimé dans "Douluo Continent" et j'aime beaucoup sa voix et sa façon de jouer.Le drama avait plutôt bien commencé et s'annonçait prometteur bien que la réalisation ne soit pas, comme d'habitude, quelque chose dont on devrait applaudir.
Et puis.....non, le drama traîne en longueur (J'ai dû zapper toute la seconde moitié du drama), l'histoire patine et la romance tourne en rond.
Tout est cliché. Cela pourrait ne pas être un défaut, j'ai déjà vu des dramas remplis de cliché mais tellement bien fait, tellement bien joué que l'on dévore sans modération chaque épisode, comme le récent F4 Thailand (absolument magnifique!). Mais ici! le cliché devient un défaut. Et quel défaut....
La romance est ennuyante et la différence d'âge, thème que j'adore en temps normal, est ici mal traité! Est-il possible de créer une protagoniste plus jeune qui ne soit pas immature et pleurnicharde s'il vous plait??? Pourquoi est-il possible de créer un protagoniste plus jeune mais tellement sexy, tellement drôle et mature mais pas l'inverse?? Je pense à "My fated boy" où la différence d'âge de 7 ans était un délice entre nos deux protagonistes donnant ainsi lieu à des situations émouvantes et sensuelles, ou encore "Promise Cinderella" et sa relation faite de chamailleries émaillées de tendresse nous offrant une multitude de scènes drôles et de romantisme accrue. Ou encore "Hajimete Koi wo Shita Hi ni Yomu Hanashi" avec l'un des protagonistes les plus matures qui soit dans cette tranche d'âge !! Dans ces 3 dramas, la différence d'âge est bien présente mais les protagonistes sont sexy, sensuels et leur maturités rafraichissantes. Ne parlons pas de leur façon d'aimer qui nous donnent l'impression de voir des arc en ciel partout.... C'est donc ce qui fait défaut (entre autre) dans ce drama. Pas de feu d'artifice, pas de sensualité au détour d'un baiser.
Lin Zhi Xiao est typiquement le personnage féminin qu'on a envie de secouer. Ses pleurnicheries nous cassent les pieds (si je puis me permettre) mais ce qui est pire à mon sens, c'est sa manie d'en vouloir à tout bout de champs et sans aucune raison valable à notre pauvre docteur. Les conclusions hâtives qu'elle en déduit, notamment grâce à la stupidité sans nom de ses copines, sont d'une absurdité profonde! Ce qui conduit à des disputes qui ne devraient même pas exister et qui nous fait soupirer toutes les SECONDES, dispute qui a le don d'amener le protagoniste masculin à venir s'excuser à chaque fois (bien qu'il ne soit pas réellement voire pas du tout en tort, et je suis pourtant la première à arguer que dans une relation les torts sont presque toujours partagés...).
J'espère sincèrement ne pas avoir été aussi infantile lorsque j'avais 20 ans....
Ne parlons même pas de ses 2 autres copines, plus spécialement San San....Plus agressive, plus stupide et plus bourrée de préjugé, il ne doit pas en avoir beaucoup dans dramaland....ou sinon, je les ai toutes loupés. Chacune de ses apparitions me donnait une folle envie de fuir. Est-il possible de ne pas créer de personnage secondaire d'aussi mauvaise foi, de nature aussi violente sous couvert de "femme forte"?? Juger sans prendre en compte l'autre, ces 3 copines y excellent avec démesure...
Les romances secondaires sont donc ennuyantes et inutiles, et sans avoir de sens réel.
Pour ne pas changer.
Bien que Yang Zi soit une actrice que j'aime beaucoup, ici, elle a été mauvaise. Son personnage est mauvais. Elle n'a pas pu le sauver. Elle ne semble pas savoir jouer du violoncelle. Ce qui ne serait pas rédhibitoire. Mais la façon de filmer et sa façon d'y jouer sont tellement mauvais, que l'on ne peut s'empêcher d'en rire. Cela en devenait grotesque. Dans les dramas de sport, on arrive bien à rendre les scènes de compétition crédible, non? Je pense à "Ping Pong life" par exemple. Ou réellement magnifique, comme dans "To fly with you" et ses scènes de patinage...
Xiao Zhan n'a pas été mauvais mais c'est loin d'être un rôle majeur pour lui. C'est même un peu réducteur je trouve. Et il faut avouer qu'en tant que docteur, nous n'avons pas eu beaucoup de scènes transcendantes. Je pense qu'il aurait été possible de mêler habilement le thème de la médecine à une romance, un mix de "Doctor Romantic" et de "My fated boy" aurait été génial. Dommage.
C'est donc un drama qui m'a déçue et dont j'ai fini par ne plus rien en attendre dés la seconde moitié. Un drama qui regorge de cliché, de réalisation médiocre, de protagonistes frustrants (seule Sunny Hao a été un coup de coeur dans ce drama), de personnages secondaires horribles et de rivaux fades sans aucunes profondeurs.
Bref, un drama qui ne mérite pas selon moi (et c'est bien la première fois que je l'écris, bien que je l'ai déjà pensé pour d'autres dramas) le tapage médiatique.
(Le seul petit point positif : les bonus en fin d'épisode que j'ai trouvé adorables. C'est marrant, par ce qu'à travers ces petits bonus, le jeu de nos deux tourtereaux semblait tellement plus naturel et spontané...)
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touchant et émouvant
Un sujet tabou. Une romance interdite. Et mon coeur s'est enflammé pour nos deux tourtereaux.Kuroiwa Akira, 15 ans. Tombe follement. Naïvement. Amoureux. De Suenaga Hijiri, 25 ans, son professeur.
Tout simplement.
Réciproquement.
Non, non pas de pédophilie, comme j'ai pu lire. Juste une histoire entre un homme, jeune certes, et une femme. Leur amour qui violemment éclot à leur insu est pourtant traité avec une grande douceur. Avec beaucoup de poésie.
Nous sommes témoins des démons intérieurs d'Hijiri devant cet amour qu'elle ne devrait pas ressentir. De l'incompréhension d'Akira devant ce sentiment inconnu.
Est-ce immoral? Toute la société bien pensante l'a en tout cas condamné.
C'est donc une guerre que Hijiri et Akira doivent mener.
Contre eux même pour commencer.
Contre la mère d'Akira.
Contre le regard inquisiteur du monde.
Et c'est ce qui m'a été le plus difficile durant les 11 épisodes. J'ai été pris à la gorge devant la souffrance et les cas de conscience d'Hijiri. L'impuissance juvénile d'Akira. La première partie se termine sur cette phrase, poignante d'Akira : " Sensei, vous m'avez demandé ce que je voulais faire plus tard! Sensei, je veux devenir un adulte!". Point d'immoralité, leur amour ne sera pas sacrifié à l'autel de l'infamie, Hijiri fuit et tournera le dos à ce qu'elle pense être un acte criminel et immoral. Ils se verront 3 ans plus tard. 5 ans plus tard, le point final.
Les scènes entre Akira et Hijiri sont empreints de pudeur et de passion contenues. Je ne vais pas vous mentir, j'aurais aimé plus d'intensité, mais cela aurait été immoral n'est ce pas? leur simple baiser était déjà au regard des autres un crime passible d'emprisonnement.
(A me lire, on pourrait penser que je soutiens ces amours interdits. Après tout ma propre histoire...)
Je citerais Haraguchi Ritsu, mon personnage préféré dans ce drama, " l'amour n'a que faire du bien ou du mal. Il ne sait qu'aimer. De tout son coeur." Le comportement d'Hijiri, à mes yeux, n'a jamais été pris en défaut. Elle a toujours su se contenir vis à vis d'Akira.
Chaque personnage, que cela soit la mère d'Akira, le fiancé d'Hijiri, l'amoureuse d'Akira ou la directrice du collège d'Akira, aussi détestable ou pathétique qu'il soit dans mon esprit n'a au final agit que selon leur rôle. J'ai apprécié par exemple la phrase de l'ancienne directrice au dernier épisode à la mère d'Akira :
"Vous n'avez rien fait de mal. Tout est de la faute d'Hijiri. Vous avez agit en tant que mère. Vous avez protégé votre enfant".
Il était difficile pour chacun de comprendre l'impensable. D'accepter l'absurde. Le ridicule comme le dira Kawai.
Haraguchi Ritsu en personnage controversé a apporté cette touche de femme forte et fragile à la fois. Plus d'une fois, j'ai été émue par cette femme. Ses paroles abruptes et franches étaient souvent démenties par son regard aigu et l'intelligence de ses réparties. Son amitié sincère et son soutien envers le couple a été un bol d'air frais. Haraguchi Ritsu fut le seul personnage à comprendre et soutenir clairement Hijiri du début jusqu'à la fin.
Si vous souhaitez savoir si Hijiri et Akira finiront ensemble....je vous invite à les suivre tout au long des ces 11 épisodes.
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Ne jamais abandonner.
Un magnifique voyage où l’on en sort heureux. Un conte de fée qui nous donne à croire, profondément, en l’humanité. J’en suis ressortie pleine d’espoir, plein de rêves en tête. La leçon de vie est bouleversante et lorsqu’une pincée d’humour et des paillettes de romance viennent en saupoudrer le tout, cela serait bien bête de bouder son plaisir.Le titre. Pour une fois, c’est ce titre qui ne me tentait guère. Je boude un peu les dramas qui ont pour thème le monde des affaires. Et pourtant, encore une fois, j’ai eu tort. D’ailleurs, ce titre aurait dû s’appeler « Start-up, follow your dream », car il s’agit bien ici de protagoniste se cherchant, se tâtant et courant au final sans peur vers leur rêve, mordant leur vie à pleine dent. Et c’est aussi pourquoi j’en suis tombée amoureuse.
Le parcours d’une start-up, ici sous toutes les coutures. Cela peut paraitre rébarbatif, et pourtant, cela fut un réel plaisir que d’apprendre le fonctionnement d’une start-up, le jargon de ce monde, les écueils mais aussi les espoirs qui vont avec. De ce que j’ai pu lire en enquêtant un peu à droite et à gauche, car je suis loin d’être une experte en la matière, le drama est très bien documenté et les aspects du monde des start-up sont proches d’un documentaire. S’entourant d’expert en la matière, le scénariste s’est assuré de savoir parler d’un sujet qui a été peu évoqué par le passé. La cancre que j’étais et qui dessinait durant les cours d’économie aurait apprécié ce type d’apprentissage…
C’est donc avec une certaine excitation que nous suivons leur parcours, priant tous les dieux de les voir réussir.
Agonisant avec leur angoisse mais applaudissant à leur victoire, pour un peu et je me pensais faire partie intégrante de leur équipe.
Se mordre les lèvres lors des compétitions, j’avoue y avoir pris mon pieds.
C’est donc un carton plein pour un thème qui était tout sauf passionnant à mes yeux.
L’atout majeur de ce drama ne repose pas seulement sur cela. Comme souvent, donner vie à des personnages et leur insuffler un charisme qui crève l’écran est selon moi ce qui m’obligera à y rester scotchée telle une glue.
C’est donc sans surprise que ce drama y a excellé haut la main. Il faut savoir qu’au commande de cette perle il y a tout de même Oh Choong Hwan, réalisateur du géniallissime (c’est un mot?) « Hotel Del Luna » qui rappelons-le possède l’héroïne la plus méchante, la plus drôle et la plus émouvante du monde! (j’exagère un peu?, ah bon…).
Mais pas que.
Il y a aussi le fantastique et drôle « While you were sleeping » avec un de mes duos préférés Suzy/Lee Jong Suk, et « You who came from the star« , magnifique drama (magnifique Kim Soo hyun surtout hahaha).
La scénariste est quant à elle, Park Hye Ryun, celle qui nous a pondu « Dream high » (oui, peut-être un peu cheesy aujourd’hui, mais sacrebleu le genre cheesy qu’on adore sans savoir pourquoi!), « While you were sleeping« , « Pinocchio » (Un drama qui une fois n’est pas coutume, m’aura fait aimé les journalistes) et surtout « I hear your voice« , drama qui aura fait battre mon coeur à la folie, d’ailleurs mon premier noona drama.
Le couple principal est adorable et dès les premières minutes où leur regarde se croise, la magie s’opère toute seule. Je lis rarement les critiques avant de me lancer dans un drama, cela m’évite des préjugés, et j’ai été loin de me douter que le couple que forme Suzy, avec Nam Joo Hyuk à l’écran avait soulevé autant les foules. Je mentirai si je disais que je n’avais pas une petite préférence pour Kim Seon Ho au départ. Ce n’était pas tant pour l’acteur que j’apprécie grandement, mais plutôt pour ces premiers instants où leurs destinées, Seol Dal Mi et Han Ji Pyung, vont étroitement se croiser. Pendant plus de la moitié de l’épisode, je pensais sincèrement qu’elle finirait avec lui (nan, je ne vous gâche pas la surprise, car il n’y a pas réellement de suspense à ce sujet là), il est après tout son premier amour…et puis, vint le chevalier à l’armure blanche, sur ces dernières secondes, leur regard qui se croise. Ce fut, à cet instant, une évidence, que rien ne viendra, pas une seule fois n’entacher cette certitude, que Seol Dal Mi et Nam Do San sont destinés.
Un couple maladroit et drôle, avec ces moments d’émotions intenses que savent si bien faire les coréens. Bien que Seol Dal Mi ne sache pas que Do San ne soit pas l’auteur des lettres, il est indéniable que son amour pour lui prend réalité dès leur premier rencontre. Je n’ai pas eu le syndrome du second lead, je pense que Han Ji Pyung a eu tout le temps qu’il fallait pour aller vers elle. Durant plus de la moitié du drama, il n’a pu qu’être dans l’ombre et bien que cela ait été un peu parfois dur de le voir ainsi, je ne vais pas vous mentir, j’ai été à 100% avec Nam Do San.
Mais au-delà de ce couple, ce que j’ai adoré est la relation que chaque personnage entretient les uns envers les autres.
L’amitié qui lie Lee Cheol San, Kim Yong San et Nam Do San.
J’avais peur de voir leur réussite leur monter à la tête, ou que leur lien ne se brise sur les rochers de la gourmandise ou de la traitrise. Rien de tout cela, amis maintenant, amis toujours.
La relation familiale si chère au yeux des coréens est bouleversante. Le point central ici est la grand-mère, Choi Won Deok. Incroyable grand-mère! Elle est le pilier qui réunit et mets tout le monde d’accord. Je ne compte plus les fois où j’ai dû discrètement essuyer mes larmes tout en me retenant de renifler….Choi Won Deok est une personne au grand coeur qui a su donner une affection immense sans compter à ceux qu’elle aimait. Drôle, combative et attentionnée, elle est la grand-mère que je veux être plus tard!
Je pensais naïvement que la mère qui avait honteusement abandonné sa fille ainsi que la soeur, typiquement envieuse, allaient être une épine pour Seol Dal Mi. Quelle erreur de ma part. J’ai adoré Cha Ah Hyun, qui sans aucune honte, divorce et décide de prendre sa vie en main. La voir lutter et regagner l’estime de soi afin de trouver sa place était drôle et rafraichissant en même temps. Elle retrouve sa place de mère d’une manière naturelle qu’il est impossible de lui en vouloir ne serait-ce qu’une seconde.
Et c’est bien la première fois qu’un personnage ayant fait une chose que je réprouve (je ne suis pas parfaite, non plus…) m’a donné envie de l’absoudre en l’espace d’un sourire, celui qu’elle a eut envers sa fille lors du pari entre Seol Dal Mi et Seol In Jae, au premier épisode. La suite me donnera amplement raison.
Et Seol In Jae? A la minute où je l’ai vu, le sentiment qui en ressort est de se dire qu’il y a des gifles qui se perdent…Et puis petit à petit, étrangement, le spectateur se rend compte d’une chose étrange. Malgré la dureté de ses mots, malgré son sourire méprisant, c’est une femme blessée, une femme qui se cherche aussi….Son évolution du début à la fin est remarquable. Tout en restant fidèle à son image, nous ressentons ce petit truc dans son attitude qui la rend différente. J’ai apprécié qu’elle n’ait pas été transformé en une harpie avide de gagner et de prouver avec force le bon sens de son choix. Au contraire, c’est le personnage qui m’aura fait le plus pleurer! Je ne m’y attendais pas du tout, mais alors pas du tout! L’épisode, avec ses yeux de pandas (ceux qui l’auront vu, comprendront) m’a fait pleurer comme un bébé. Kan Han Na a comme d’habitude incarné à la perfection son personnage.
Le côté loufoque et drôle est aussi apporté par les parents de Nam Do San, peu présent mais qui apportent beaucoup de rire à chacune de leur apparition. Ma scène préférée? Quand Park Geum Jung demande à son fils d’enlever sa doudoune? J’en ris encore.
Fait plutôt rare chez moi…j’ai totalement adoré le couple secondaire! Totalement inattendu, je n’aurais vraiment pas parié sur eux dès le départ. Et pourtant, ils nous l’ont rendu non seulement possible mais tellement attachant et adorable que je n’ai pu m’empêcher de penser en mon for intérieur qu’ils avaient un peu volé la vedette à Seol Dal Mi et Nam Do San….
Venons-en au protagonistes principaux. Le meilleur pour la fin, me dira-t-on.
J’ai mis ce drama de côté pour une seule et unique raison : Suzy. Je suis inconditionnellement une fan de Suzy depuis ses débuts. Cela ne me rajeunit pas n’est ce pas? Je l’ai découverte à ses débuts avec le groupe des Miss A et son premier drama « Dream High« . Je me souviens des critiques qui ne cessaient de pleuvoir sur sa façon de jouer, je me revois debout contre vents et marées à la défendre bec et ongles. Si je devais être honnête, bien qu’ayant eu le coup de foudre pour cette actrice, elle n’avait pas particulièrement brillé dans « Dream High« . Mais du chemin a été fait depuis, et il serait de mauvaise de foi de ne pas reconnaitre une nette progression, une amélioration de son jeu. Elle est la seule actrice que je trouve belle dans ses délires ubuesques….preuve en est la scène où elle pense que l’on a dessiné sur son visage après s’être endormi le visage collé à la fenêtre du bus. Ou bien elle est la seule (à mes yeux) à se déhancher comme une folle tout en étant gracieuse. La seule qui a ce côté chic et en même temps maladroit. Bref, je n’en démordrais pas, elle est mon idole de toute façon!
Ici, encore, elle ne m’a pas du tout déçue, apportant la Suzy touch et rendant Seol Dal Mi craquante dans ses délires farfelues.
Seol Dal Mi a cette force qui la fera se lever et marcher afin de réaliser ses rêves.
Cette force qu’elle a su transmettre à Nam Do San, Han Ji Pyung, à sa soeur, ne l’abandonnera jamais. Vacillera tout au plus telle une flamme pendant la tempête. Mais ne s’éteindra jamais.
Si certaines de ses décisions ne sont pas toutes sensées, et parfois en souffrant, elle ira tout de même jusqu’au bout de ses choix. Ses faiblesses ont été aussi sa force.
Nam Do San est celui qui a évolué le plus spectaculairement. De jeune adulte manquant d’assurance à un adulte qui prend pleinement conscience de ses atouts, il est vivifiant de le voir s’envoler, prendre de l’assurance et démontrer ainsi qu’il sait où il va.
Han Ji Pyung n’est pas le perdant de cette histoire, bien au contraire. Il est non seulement le mentor de l’équipe, celui qui sans les critiques constructifs n’auraient pas permis une victoire aussi éclatante de SamSan tech. Mais il est aussi celui qui a permis à notre couple principal de se rencontrer et de grandir.
Il est question dans ce drama de suivre son rêve.
De ne jamais abandonner sans avoir essayer.
De ne pas voir peur de l’échec.
De croire….
….Et de naviguer sans carte….
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La cure de vitamine nécessaire pour cet hiver!
Si je devais élire le couple le plus adorable, le plus drôle, le plus fou, le plus « woaouh » de cette dernière décennie, je pense que Lin Yang et Lu Zheng An sont bien placés pour faire partie de mon top 10, voire mon top 5.L’histoire? deux familles qui décident bien avant la naissance de leur progéniture de les marier si jamais ils ont des enfants de sexe différents. Voilà tout est dit. Et?? c’est tout? Oui, et c’est là le génie de la scénariste. Transformer une histoire classique (les mariages arrangés étaient monnaie courante il y a peu, voire encore de nos jours) en une pépite d’or, un diamant brut, une perle rare. Tout d’abord et surtout l’atout principal de ce drama : le couple principal ! Mamamia ! Ce couple avec 7 ans de différence est une totale réussite!
Les petites scènes qui introduisent chaque épisode sont une idée de génie. J’avais l’habitude des petites scènes de fin qui donne une vision différente de l’ensemble de l’épisode, je pense notamment à « You who came from the star » ou encore plus récemment à « Mysterious Love« . Ici, ce sont des scènes d’introduction sur l’enfance de Lin Yang et Lu Zheng An qui sont contées afin non pas de nous apporter un éclairage nouveau, mais plutôt pour nous faire comprendre ce lien extraordinaire qui les lie depuis leur naissance. Ces scènes d’enfance sont drôles et bouleversantes. Chaque scène nous fait comprendre sans ambages leur lien si particulier, leurs actions une fois devenus adultes, la profonde relation qu’ils entretiennent aussi avec leur parents, et les parents entre eux. J’ai tellement adoré ces moments, j’ai dû m’exclamer presque à chaque fois « AH!!! c’est pour ça!! ». Ces petites scènes sont magnifiques et magistralement interprétés par les enfants : Wang Yan Shuang et Zhu Zi Nuo ont été formidable d’autant plus, que c’était ici leur premier rôle.
Nous comprenons avec ces flashback sur leur enfance que….Si ce couple possède une alchimie incroyable, une affinité défiant les obstacles, défiant les préjugés, c’est qu’ils se connaissent par coeur.
Presque. Car ils doivent maintenant apprendre à se découvrir adulte.
Et cette découverte, que nous dévorons avec gourmandise, est faite d’éclat de rire et de sensualité surprenante.
Un couple formé dès leur plus jeune âge mais qui ne s’avouait pas encore. Voilà ce que sont Lin Yang et Lu Zheng An. Malgré les quelques disputes émaillant leur parcours (quoi de plus sain et normal me diras-tu) main dans la main, ils se tiendront sous les feux de projecteurs non sans angoisse mais décidé à y faire front à deux. Je ne le dirai jamais assez, mais c’est tellement agréable un couple solide et unie, défiant le monde sans se lâcher la main. « Je pensais qu’aimer était de se tenir devant elle et être son bouclier contre le monde. Mais je viens de comprendre qu’aimer c’était avant tout, se tenir à ses côtés, main dans la main et marcher avec elle ». An An fait preuve d’une maturité incroyable pour son âge. La remarque de Cao Ling résume bien la maturité de Zheng An » On dirait que tu es le grand frère et elle, la petite soeur ».
Si jeune et pourtant si réfléchi et si sûr dans ses sentiments. Ses réparties sont intelligentes et matures. Son attitude « adulte » contraste joyeusement avec celle, plus enfantine de Lin Yang. C’était hilarant de les voir s’affronter (« flirter » dirait même laconiquement directeur Ma), de voir Lin Yang en perdre ses mots.
Leur couple fonctionne à merveille grâce à cette complicité unique. La compréhension qu’ils avaient l’un de l’autre est sans comparaison. Je craignais que cette parfaite connaissance de l’un et de l’autre allait finir par nuire au drama, rendre le tout indigeste. Cela devint un atout en leur permettant d’interagir avec naturel et avec une complicité éclatante de sincérité. Bien que connaissant le moindre petit détail l’un sur l’autre (la scène de la cicatrice témoigne de ce paradoxe entre tout savoir et ne l’avoir jamais expérimenté, une petite scène adorable par ailleurs), Lin Yang et An An n’ont jamais perdu de vue que ce qui compte, c’est l’autre. Et cela implique le respect de son partenaire, la tolérance. A chaque altercation, voir An An lever le drapeau blanc était un peu perturbant. J’avais plutôt l’habitude de personnages s’en tenant à leur opinion et le défendant bec et ongle. Zheng An est à l’opposé de cela. Il s’incline devant ce qu’elle souhaite, ne voulant ni entrer dans un conflit épuisant, ni et surtout lui causer de la peine.
Qu’elle sourit à nouveau. Qu’elle lui pardonne. Qu’elle ne soit plus fâchée.
Nous pourrions croire que cela rend An An soumis, inintéressant, loin de là. Sa façon de l’aimer se résume ainsi « ce que Lin Yang veut, Lin Yang a ». Il ne s’en cachera d’ailleurs pas, Lin Yang est sa priorité, elle est son univers, son rêve.
An An, une âme d’enfant dans le corps d’un homme. Zheng An a ce sourire mêlé d’innocence et de sensualité masculine, il est à la frontière de l’enfant et de l’homme. An An ne cessera de poursuivre Lin Yang assidûment. Je suis la première à fuir ce genre de personnage. Il n’y a rien de plus usant qu’une personne qui s’entête et refuse de se faire rejeter. C’est lourd et pathétique. An An sait ce qu’il veut et il le fait clairement comprendre au monde entier, incluant Lin Yang.
Loin d’être un « relou », il est au contraire adorable. Tout en respectant Lin Yang et en lui laissant l’espace nécessaire, il n’abandonne jamais, et sa persistance finit par payer.
Il faut noter que sa façon de flirter avec elle est un délicieux mélange d’innocence et de sensualité. Face à lui Lin Yang a peu de chance de ne pas craquer…
Lin Yang… C’est donc avec surprise que je découvre, épisode après épisode le don de cette actrice. Sierra Li a un immense talent et nous le démontre ici. Ses expressions sont tellement naturelles et spontanées que je me suis retrouvée à plusieurs reprise à rire et à me dire « oh, punaise elle est trop mimi ! ». Toutes ces fois, où elle fusille de ces regards qui mélangent incrédulité et gêne envers un An An taquin flirtant éhontément sont adorables et drôles. Le jeu de Sierra Li est subtil, savamment dosé : la moindre expression que cela soit amoureuse ou embarrassée est parfaitement interprétée.
31 ans et pourtant encore une petite fille au regard malicieux. Lin Yang est une femme devenue une adulte gardant enfouie en elle ses rêves de petite fille, n’osant pas les exprimer haut et fort. La société actuelle ne le permettant pas. Travailler étant ici, exprimé à travers sa voix, pour subvenir à des besoins primaires.
C’est ainsi qu’ An An apporte ce contraste, ce souffle dont elle a besoin afin de se libérer de ce carcan. An An a choisi de faire ce qu’il aimait. D’être lui même peu importe qu’il ait du succès ou pas. Son jeune âge y joue surement pour beaucoup dans l’insouciance que ce personnage véhicule. Et pourtant, An An possède ce mélange explosif de la fougue de la jeunesse et cette maturité qu’apporte l’âge et le vécu. Leur couple est donc faite d’une merveilleuse complicité où chacun respecte la place de l’autre. Les taquineries et les escarmouches faites de rire parsèment gaiement leur relation, rendant le tout léger et rafraichissant. Un couple solide où quiproquo et malentendu en sont exclus. Pas de dispute stérile, pas de séparation larmoyante. Un couple où l’harmonie est reine.
Des femmes fortes, des femmes prenant leur vie en main. Apportant leur lot de douleur et d’angoisse. Mais aussi des confidences et des rires.
Et ce drama regorge de femme, de femme imparfaite, de femme esseulée, de femme confrontée à leur démon, de femme qui à mes yeux ont été superbes et magnifiques dans leur façon d’appréhender la vie. D’embrasser leur choix. D’assumer leur moi.
Nous retrouvons avec Lin Yang l’éternelle célibataire mettant sa carrière professionnelle au premier plan. Le choix de Lin Yang résulte plus de ses échecs amoureux que d’une envie réelle de ne pas se marier. Nous voyons à travers son regard l’interrogation que nous pourrions nous poser sur le sens d’une vie. Ses réflexions sur cet état de fait sont pertinentes et peuvent sensiblement trouver un écho chez nous. Ses pensées sur « métro, boulot, dodo » sont une réalité pour beaucoup d’entre nous : « Il n’y a pas de passion, aucune attente et rien d’amusant. Je suis comme un robot. Chaque jour, je ne fais que me brosser les dents, me laver, manger et dormir. C’est comme si ces actions étaient programmées par un ordinateur… ». C’est ainsi que Lin Yang nous apprend qu’elle a baissé les bras, que se laisser porter par les flots étaient suffisants. Elle s’en contente et en tire une certaine force, une certaine gloire. N’est-ce pas aussi pour beaucoup d’entre nous, ce que nous affrontons chaque jour? Loin d’être une femme qui s’y complaît, elle choisi de continuer à avancer, et de ne pas s’en apitoyer.
Vient ensuite Cao Ling. Bien que durement touchée par la vie et s’enroulant dans une armure afin de se protéger émotionnellement, l’image que nous donne la scénariste est une femme sage, aux épaules solides et rassurantes. Bien que meurtrie, elle ne cédera jamais à la facilité sur la critique de l’homme. Bien que n’approuvant pas la relation de nos deux tourtereaux (la différence d’âge est selon elle un handicap), suite à son propre vécu, elle cherchera tout de même à pousser son amie vers An An, s’apercevant rapidement que sa propre histoire n’est pas l’histoire des autres. C’est un personnage que j’ai adoré (je les ai tous adoré…), sa droiture et sa loyauté sans faille couplées à l’image de la mère protégeant son enfant, ne cherchant jamais à se donner une image de ce qu’elle n’est pas lui donnait toute légitimité à sermonner son amie.
Yao Dan. La troisième des 3 copines. Et nullement la moindre. Si je devais être honnête, aucune n’avait de prévalence sur les deux autres. L’équilibre de leur amitié était extraordinaire.
L’histoire de Yan Dan semble survolée. Nous apprenons que ce personnage est marié (mari que nous ne verrons jamais, mettant ainsi l’accent sur Yao Dan et son tourment ), heureuse dans son couple mais dont la question d’avoir ou non un enfant turlupine Yao Dan, sans remettre en cause son couple, ce qui est assez étonnant. Très vite, ce problème sera résolu, avec une finalité qui peut ou non satisfaire le public (tout dépend de son opinion sur la question), évitant ainsi l’écueil d’un personnage prenant un peu trop d’ampleur de par son problème personnel. Je n’ai pas trouvé cela gênant, car Yao Dan prouve que sa réflexion est somme toute personnelle, que son couple est une affaire entre elle et son mari.
Yao Dan a été un de mes personnages favoris. Apportant un dynamisme et un humour à toute épreuve, elle est la copine qui aime faire la fête. De par sa sagacité et son soutien envers An An, elle est l’amie qui comprend rapidement, poussant en ce sens avec drôlerie la relation de Zheng An et Lin Yang. Elle est aussi le personnage qui m’a fait pleurer presque comme une fontaine.
La scène où elle découvre l’enfant de Cao Ling….a été incroyable. Je m’attendais bien sur à une émouvante image, un peu comme des retrouvailles.
Mais jamais à cela. Son regard débordant d’amour. Son expression profonde, sincère a eu raison de ma carapace (après « One and Only » j’avais pourtant monté de niveau ma défense de +20!), punaise sa réaction était tellement inattendue…
Je n’ai jamais jusqu’à présent eu de coup de coeur pour une bande de copine. Des bromances, oui définitivement, comme le plus génial des duo, « Chief Kim« . Mais des copines? Never.
Avec « My fated Boy« , c’est fait. Le trio de copine le plus drôle et le plus soudé que j’ai pu voir.
Les deux soeurs Li Tian et Li Miao Miao sortent elles aussi des sentiers battus. Les premiers épisodes promettaient une rivale enfantine, une enfant gâtée, obtus d’esprit et n’hésitant pas à user de moult subterfuges sournois afin d’obtenir les faveurs de l’être aimé. Mais aussi. Une soeur aînée prête à se débarrasser d’une « rivale » trop proche de son époux, crainte somme toute humaine, par le biais de ladite petite soeur.
A mon grand étonnement (et ce drama en regorge), rien, absolument, de tout cela. Li Tian, camarade de classe de An An et éperdument amoureuse de ce dernier, a bien commencé avec quelques attaques classiques mais la « chute » de son échec et surtout l’après-échec m’ont prise au dépourvu. J’en suis venue peu à peu à aimer ce personnage qui, manquant de maturité au départ, progresse rapidement et en devient une jeune fille prête à prendre sa vie en main et à avancer la tête haute (ne serait-ce que son changement de poste au travail et son désir de ne pas perdre la face étaient à mon sens remarquable, peu de son âge aurait pu le faire, et tout cela avec le sourire, certes forcé, mais tout de même..).
Son chagrin d’amour, une fois n’est pas coutume, m’a réellement touchée. Sa peine brise le coeur et on en vient à lui souhaiter de se relever et d’être sincèrement heureuse. Elle le mérite amplement.
Son évolution se fait notamment grâce à sa soeur, Li Miao Miao. Si j’ai été surprise de l’évolution de Li Tian, Li Miao Miao m’a encore plus déstabilisée. Je m’attendais à un personnage baignant dans l’aisance, prête à défendre bec et ongle son morceau de viande. Elle fut tout le contraire. Son soutien et la compassion envers Li Tian étaient inspirants. Ses conseils avisés côtoyaient des propos de grande sagesse. Pas une seule fois, elle ne poussera sa soeur vers une voie dangereuse préférant prendre le parti de lui faire comprendre l’absurdité de son obsession. Ce qui m’a le plus épatée, c’est aussi son sens de l’intégrité. Lors de sa discussion avec LinYang, non seulement, Miao Miao reconnait ses angoisses le plus simplement du monde, son analyse et la conclusion de sa réflexion qu’elle fait partager sans aucune honte à Lin Yang sont d’une intelligence aiguisée. Il est souvent difficile de faire amende honorable pour une chose que l’on a faite, il est encore plus difficile de le faire pour une pensée que l’on a eu et qui n’avait nulle besoin d’être au final dite.
Si les femmes sont à l’honneur dans ce drama, les hommes n’en brillent pas moins par leur charisme. Et c’est aussi ce qui fait la force de « My Fated Boy« . Des personnages hauts en couleurs, pourfendant les clichés avec brio et dépoussiérant avec maestro ce qui a déjà été vu et revu.
Directeur Ma Le. Première pensée lors du premier épisode : une coupe de cheveux bizarre, a l’air un peu bête. Hum… l’idiot de service… Alors oui, il est l’idiot de service. Mais quel idiot de service! les mots de la mère de Cao Lin lui correspondent parfaitement : « cela me va s’il est un peu stupide. Plus ils sont stupides, plus ils sont gentils ». Se faisant manipuler de A à Z par An An (nous apportant par là-même des scènes hilarantes), Ma Le n’en apporte pas moins un soutien inconditionnel à son poulain (bien qu’il ait peur de Lin Yang haha) jusqu’à remettre en jeu sa propre carrière professionnelle. Dévoué et d’un coeur sincère, il est impossible de ne pas l’aimer. D’ailleurs, Zhou Xiao Chuan est tout sauf un bellâtre fade, l’acteur est G*D* SEXY….Alors bravo pour m’avoir fait croire que Ma Le était un type loufoque et niais à la vestimentaire rétro. Zhou Xiao Chuan a l’art de jouer les personnages géniaux nous faisant mourir de rire comme dans « Douluo Continent » où il campait le grand père de Rong Rong.
Hua Ye Ting a apporté aussi son petit lot de surprise. PDG de l’entreprise où travaille Lin Yang, il est aussi l’époux de Miao Miao. Je ne m’attendais pas à tant de sagesse de sa part, de bon sens. La bienveillance et la bonté transpirait à chacune de ses paroles, de son attitude. Peu présent, certes, mais irradiant le peu de fois où il interagit avec Lin Yang ou les deux soeurs Lin.
Quant à Xie Nan Ke, loin d’être le rival attendu, il affiche ici l’image de l’amoureux délaissé qui tergiverse une fois de trop. C’est donc avec le reflet de ses actions, passé et présent, que Lin Yang prend conscience petit à petit qu’elle ne devrait pas elle aussi laisser les doutes et hésitations prendre le pas et l’y noyer.
Ce drama a été et restera un de mes coups de coeurs les plus forts. L’humour omniprésent côtoie avec délice une romance pétillante et une amitié formidable. J’entend d’ici les « oui, mais dans la réalité, ce n’est pas tout à fait comme cela… », je dirai, qui n’en a cure?
Souvent épuisée par la vie quotidienne et croulant sous les nombreuses taches que je m’impute pourtant par choix, j’ai besoin de voir plus souvent un monde fait d’amour, de respect, de rire et d’espièglerie.
Je considère cela comme un vaccin anti-déprime pour l’hiver à venir. A renouveler sans modération.
(ma critique au complet : https://laviecestdelamarde.wordpress.com/2021/10/22/my-fated-boy-我的邻居长不大/)
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Cela frôle la perfection
J'en ai lu des mangas ( sauf celui-ci, je l'admets), j'en ai vu des animés (du moins lorsque j'étais encore jeune) et depuis ces 10 dernière années, j'en ai vu des dramas ( je ne compte pas ceux de mon enfance). C'est sans l'ombre d'une hésitation que je mettrais ce dernier dans la catégorie "énorme coup de coeur qui nous oblige à prier tous les dieux qu'une suite soit prévue". Car, oui peu de drama pourra se targuer de nous avoir mené par le bout du nez, du début à la fin.Je ne suis pas familière de ce manga, qui n'est pas vraiment un genre que je plébiscite. Et pourtant. Ce drama commencé un jour d'ennui nous aura totalement scotché tant par le charisme incroyable des personnages que par un scénario à la limite de l'épique titanesque. Je n'aurais jamais cru qu'une partie de GO pouvait pratiquement nous transcender.
Le jeu d'acteur est incroyable. Jusqu'à présent, je ne pouvais que tomber de pâmoison devant le jeu des coréens. Mais depuis peu, après avoir découvert des pépites chez les chinois, je sais maintenant que les chinois savent aussi jouer de manière naturelle, de manière intense, de manière magnifique. Tout semble naturel, tout semble tellement vrai et sincère.
Une mention spéciale pour l'enfant qui interprète Shi Guan enfant, qui est incroyable ( oui, cela va être un mot que je vais utiliser sans modération), nous avons été bluffés par son jeu! Il a de beaux jours devant lui, et nous lui souhaitons de continuer à jouer.
Les interprètes de Chu Ying et de Shi Guan nous livrent une performance tout en subtilité et pleine de sensibilité. Mais, pour être honnête, ils ont tous tellement bien joué, je ne peux que saluer la performance générale des acteurs.
J'ai entendu dire que l'OST, le ending était la même que celui de l'animé, une très belle chanson qui va nous marquer pendant longtemps.
Mais ce qui fait la force de ce drama, ce qui le rend parfait à mes yeux, ce qui m'aura fait sourire, rire (et on rit souvent, un éclat de rire qui fait du bien), pleurer, "shipper" (et faut y aller pour que je sois aussi amoureuse d'une relation autre que familiale ou amoureuse) est la relation qui unit les personnages. Le lien qui les unit est incroyable. Il est vrai, il est intense, il est ce qu'on imagine de plus fort entre des personnes.
Le lien entre Shi Guan et Chu Ying est whoa (pour éviter d'utiliser encore incroyable). C'est magique. C'est tellement fort. C'est une amitié qui traverse le temps, qui va au-delà de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Les épisodes finaux m'auront fait pleurer pour la première fois de ma vie, pleurer pour une amitié magnifique à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. Mais la relation entre nos deux héros n'est pas la seule qui aura été vibrante. Il y a la relation entre les 2 profs du club de pro, les maîtres de Go, les moines, les élèves du lycée de Shi Guan, les amis de Shi Guan, Yu Lian et Shi Guang (les derniers épisodes entre ces deux là sont inoubliables aussi...), en bref, tous, nous auront fait vibrer.
Et devrais-je mentionner la philosophie derrière tout cela, les paroles pleines de sagesse, cet idéal, cet amour, cette envie de réussir et d'être heureux? Devrais-je mentionner cette solidarité? Ce besoin de le faire ensemble, de marcher main dans la main? Ce combat qui appartient à tout le monde? Je m'incline.
Ce drama est une perle, et si je ne donne pas la note maximum, c'est juste que : 36 épisodes ont été trop courts!
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Le drama le plus parfait que j'ai pu voir!
Il ne sera pas dit que je ferais l’impasse sur la critique de « Joy of Life ». Malgré un travail qui s’amoncelle un peu partout, des visionnages à la pelle, je me devais d’écrire sur la perfection, n’est-il pas ?Tout commence par un zapping en bonne et due forme, à 3 heures du matin (le moment idéal pour découvrir une perle parmi les perles, quand le silence s’est déjà doucement installé au coin du feu). Dès le premier épisode, un éclat de rire toutes les 5 minutes et me voilà convaincue (j’ai bien failli courir réveiller hubby pour lui montrer ma trouvaille). Une petite recherche sur la toile et j’apprends avec bonheur que l’auteur n’est autre que Mao Ni, l’écrivain de [b]« Nightfall »[/b]. Que de bonheur passé à regarder [b]« Ever Night »[/b] pendant des jours et des nuits, avec chéri et mes enfants, j’avais peine à croire qu’une autre perle de [b]Mao Ni[/b] venait de me tomber dessus. Après une autre petite recherche (3 heures du matin, si vous m’avez suivi, j’étais donc sur les dents, presque sur le pied de guerre ! en mode zombie tout de même) et voilà que j’apprends que le scénariste est une pointure chez les chinois, [b]Wang Juan[/b], un des rares scénaristes qui écrit ses propres scénarios dans une industrie souvent basée sur des romans, des webtoons ou des manhwas (Il a fait [i]Blood Young[/i], un excellent drama). Allez hop, c’est décidé, je me fais fort à parier de pouvoir convaincre le clan de se lancer dans le visionnage de ce drama (et de laisser tomber [i]« Legend of awakening »[/i] par la même occasion ce qui m’arrangeait).
Si le lecteur me voit écrire avec ferveur "extraordinaire" ou "incroyable" toutes les 2 lignes, qu'il ne m'en tienne pas rigueur. J'ai tenté de laisser couler 3 semaines avant d'accoucher mes émotions mais j'avoue que c'est un échec. Car, cela reste intact. Gravé. Hum, si je dois être franche, la dernière fois que j'ai pu être aussi prolifique sur une œuvre, cela doit remonter à mes années "Maison Ikkoku", "Touch" et "City hunter". Il y a 30 ans de cela...C'est pour dire.
On rit. Dès le premier épisode. Et presque jusqu'à la toute fin. Ce n’est pas un simple rire. Ce sont des éclats de rire spontanés (et qui dure, on en rit encore 3 semaines après). L’humour est omniprésent et se joue sur plusieurs plans :
Les mimiques des personnages qui sont à mourir de rire.
Les situations dans lesquelles se trouve Fan Xian (et son entourage).
Mais aussi et surtout les répliques : des répliques hilarantes et tellement bourrées d’intelligences. Oui, ici l’intelligence des répliques flirte joyeusement avec le drôle. Voire le très drôle. Et nous rions à presque tous les épisodes (c’était entre nous « de qui rirait le plus fort »). Il doit y avoir 2, voire 3 épisodes (soyons fous) où on ne rit pas, sur un total de 46. Le seul défaut (ah il en faut bien un, n’est ce pas ?), il y a beaucoup de référence qui se font sur des jeux de mot et si, on n’a pas une profonde connaissance de la langue chinoise, il y a pas mal de choses qui risquent d’être incomprises. Mais cela n’altère en rien la qualité et la drôlerie des situations ou des dialogues.
On s'émerveille devant tant de suspense, d’ingéniosité et de twist. Je pense que la dernière fois où j’ai pu me dire que c’était grandiose niveau complot, c’était pour [i]« Nirvana in Fire »[/i] et ce drama est du même acabit (voire mieux, car tellement plus drôle).
La bouche grande ouverte, nous voilà à nous exclamer à qui mieux mieux lorsque l'imprévu nous prend à la gorge. Et d'imprévu ce drama en est rempli. Quel plume incroyable a pu nous pondre un scénario aussi abouti ? aussi incroyable ? aussi imprévisible ? aussi drôle ? aussi intelligent ? Aussi tout ? (Je m'emporte? oui et non).
Hé bien, ce fut la raison qui m'a fait courir après les hommes de ma maison afin qu'ils se joignent à moi : Mao Ni.
Nous avions été tellement bouleversés par [i]"Ever Night"[/i] drama et livre, qu'à la seule évocation de ce nom, nous étions presque sûr de ne pas être déçus. Cela a été au-delà. De l'inimaginable. Nous avons adoré de la première seconde à la dernière.
On pleure. Aussi. Hé bien, je l’avoue, pas à grosses larmes comme pour « Lovely Us », mais une gorge nouée par l’émotion sur quelques épisodes et de manière tellement imprévue. Je ne m’attendais pas, vraiment pas à devoir m’attacher à des personnages qu’on ne voit pas beaucoup (voire 2 fois pour un des personnages, et la grand-mère qu’on ne voit que dans les 2 premiers épisodes m’aura beaucoup touché par exemple). Certaines scènes sont tellement fortes et chargées émotionnellement que cela nous a pris de court.
Il y a une romance, mais elle est pour l’instant minime. Le drama étant prévu pour 3 saisons, on peut penser que cela suivra son court dans les 2 autres saisons (vivement la saison 2 !!).
La rencontre entre notre lead masculin et la princesse au pilon de poulet est adorable. Leur alchimie, sans être faite d’éclat et de passion est solide et sincère. On adore le coté petite fille de la princesse, son pilon de poulet, sa loyauté, son amour spontané envers [b]Fan Xian[/b]. Allez j’avoue. J’aime aussi beaucoup [b]la sainteté[/b] et [b]Si Li Li[/b] et si notre princesse au pilon de poulet n’avait pas été si mimi, j’aurais adoré voir [b]Fan Xian[/b] avec [b]la sainteté[/b] ou [b]Si Li Li[/b]. Son amitié avec elles est toutefois bien réelle et vraiment adorable. C’est au final amplement suffisant.
Les liens d’amitiés sont incroyables dans ce drama. Forts. Vrais. (et drôles). Toutes les amitiés. [b]Fan Xian[/b] et [b]Chen PingPing[/b]. [b]Fan Xian[/b] et [b]l’empereur Qing[/b]. [b]Fan Xian[/b] et [b]sa sœur Ruo Ruo[/b]. [b]Fan Xian[/b] et [b]Wang Qi Nian[/b]. [b]Fan Xian[/b] et [b]Wu Zhu[/b]. [b]Fan Xian[/b] et [b]Teng Si Jing[/b] (mon préféré…Hein? quoi? comment cela y'a [b]Fan Xian[/b] partout, mais pas du tout). Il y a aussi [b]la sainteté[/b]. Ou [b]Si Li Li[/b]. Ou [b]Li Cheng Ze[/b] le [b]2ème prince[/b]…Bref, on pourrait presque écrire un dossier rien que sur les personnages, leur importance, leur lien, leur histoire. Il y’en a tellement et c’est ce qui fait aussi sa rareté en tant que drama (ou série ou film ou animé ou manga…je m’emporte encore), où tous les personnages sont importants, où ils sont tous réussis, charismatiques, énigmatiques….Même les vilains. Ils débordent d’ingéniosité, de machiavélisme, de brio. Et ce qui fait la particularité de ce drama, c’est que nous ne pouvons même pas détester les « bad guys ». Car la balance est harmonieuse entre les vilains et les bons (bien qu’il soit dur de savoir qui est bon et qui ne l’est pas…) et il n’y a donc aucune frustration du type « nan !! il va se faire avoir en beauté, il fait quoi ?? ne va pas là !! ne fais pas ça !!!... ». Ici, ça serait plutôt « Bon, comment Fan Xian va se sortir de ce guêpier ? » ou « Hahaha Fan Xian va les humilier en beauté ». Pas de frustration ou de colère refoulée, que du bonheur.
Dois-je parler du jeu des acteurs ?? Des personnages incarnés ? Je vais essayer de résumer cette partie (sinon, j’en ai encore pour 3 pages dédiées). Le jeu des acteurs est incroyable. 100% naturelle (avec leur voix naturelle et non enregistrée au studio), 100% (je dirais même 200%) incarné à la perfection. Chaque acteur s’est imprégné de son personnage à la perfection et on y croit, on est immergé dans le drama et on a du mal à en ressortir. Il serait long de parler de tous, chacun mériterait un petit paragraphe, je me contenterais donc des personnages principaux.
[u]Fan Xian[/u] (AHHHHH) : est le héros par excellence (du moins mon idéal). Il est beau et bourré de talent. Il sait se battre (et avec classe). Il sait rétorquer magistralement, ses joutes oratoires sont un délice à nos oreilles. Son calme et son intelligence sont redoutables (et son insolence est sans pareille !!) et nous ne le verrons que peu de fois perdre son sourire et son calme. Certains l’ont qualifié « d’arrogant ». Je n’ai vu qu’un homme talentueux qui a été jeté dans la fosse aux lions et qui s’en tire comme un champion. Alors oui, il parle souvent avec assurance, parfois avec arrogance, mais toujours avec sincérité. Sa facilité à se faire des amis, à se faire aimer est une de ses plus grandes qualités.
[u]Chen PingPing :[/u] Cet homme est le mystère incarné. Il est incroyable. On ne sait pas comment le prendre. Il est blanc ou noir (pas la couleur de peau, hein)? Tout ce qu’on sait, c’est que son intelligence est incroyable. A-t-il les pions en main ? ou en fait-il partie ? on se meurt d’en savoir plus ! Il est en tout cas un des plus complexes à comprendre et un de ceux dont on en attend le plus.
[u]L’empereur Qing :[/u] L’empereur le plus classe, le plus drôle (dans ses répliques) et le plus intelligent que j’ai pu voir jusqu’à présent. Sa relation avec [b]Fan Xian[/b] est épique ( [b]Fan Xian[/b] et [b]Chen PingPing[/b] aussi). Leur première rencontre va résumer tout le drama entre eux deux. Nous avons ici un empereur qui mène la danse (ce qui est plutôt rare…) et qui aime se jouer des autres à la perfection. Qui est-il vraiment ? Est-il lui aussi du côté obscur ? Attendre la prochaine saison pour avoir la réponse (ou lire le livre pour les plus pressés…suivez mon regard : chéri, le livre est confisqué, hors de question de se faire « spoiler » accidentellement !).
La photographie est très belle. C’est fluide, c’est coloré et les paysages sont naturelles et réelles.
Les scènes de combat sont superbes aussi (bien que peu). Les combats sont dynamiques et très bien orchestrés. Pas encore du niveau « d’Ever Night », mais ce drama ne se focalise pas sur l’action, mais plutôt sur le côté politique. Quoiqu'il en soit, pas de fausse note type " oh cela parait faux" ne vient entacher le drama.
Je parlerais rapidement du scénario qui sort des chemins battus (du moins pour la néophyte en SF et fantasy que je suis). Cela serait stupide que de vous dévoiler les ficelles de ce drama, ce que je peux donc dévoiler sans trop vous gâcher le drama : C’est du time travelling (on l’apprends dès le départ), du moins dans le livre c’est du time travelling. Dans le drama, le scénariste a changé astucieusement ce time travelling (notion censurée en Chine, allez savoir pourquoi). Il faut donc garder à l’esprit que c’est un voyage dans le temps, et que les rebondissements, ingénieux et imprévisibles, tournent autour de cela….
Je vais devoir m’arrêter ici, sinon, je pourrais continuer encore à palabrer pendant longtemps.
Ce drama est ce qui à mon sens se fait de mieux dans le genre complot politique mais avec tellement d’humour et d’intelligence qu’il est difficile, voire impossible de lui trouver un rival (même le génial « Nirvana in fire »).
Le drama est donc prévu pour 3 saisons et c’est une torture que d’avoir à attendre la suite, d’espérer de tout cœur que la suite sera une réussite, qu’il n’y aura ABSOLUMENT pas de changement intempestif d’acteur/actrice (sinon, c’est la déclaration de guerre assurée !).
46 épisodes que nous avons regardés en 1 semaine (heureusement que c’était les vacances, sinon bonjour les nuits blanches). Pas une seconde d’ennui (d’ailleurs, évitez les pauses pipi ou de répondre au téléphone pendant le drama ; le complot, les retournements de situation sont légions). Je regarderais sans hésiter une deuxième fois ce drama (c’est ce qui est prévu avant la saison 2), il se classe sans peine comme notre plus grand coup de cœur des 30 dernières années (du moins pour moi et mon mari, mes fils sont loin d’avoir 30 ans derrière eux…). Et si je devais dire une chose négative…Un drama en 3 saisons ! Pourquoi ???
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Une surprise agréable et inattendue
Depuis "Before We Get married", je n'avais pas autant apprécié un drama taiwanais (sans parler de mon gros coup de coeur du moment "Rainless Love in a Godless Land" qui est à mon grand désarroi toujours en cours de diffusion!!!).Le scénario ne révolutionne pas le genre, mais la façon de conter ces 3 romances a été rafraichissante et parfois émouvante.... Ici, point de frustration, point de problème qui dure sur 10 épisodes, tout est plutôt résolu rapidement.
Bien sur, les plus pointilleux pourrait pinailler sur la légèreté du ton pour des thèmes "sensibles", notamment le "coming out" ou le foyer à 3. La finalité est pourtant un drama, qui par son ton humoristique et la représentation sublimée de ces couples, donne donc un résultat aussi percutant si ce n'est plus que les traditionnelles séries moralisatrices.
Je ne vais pas vous mentir. Une romance BL et un foyer "2 papas et 1 maman"? Je n'étais pas super convaincue.
La suite, comme souvent, me donnera tort.
Le traitement particulier des différentes histoires, le regard que la spectatrice, conservatrice et vieux jeu que je suis, a pu poser dessus, a rendu ce drama plutôt réussi.
Pour tout vous avouer, j'ai adoré, totalement, pour la première fois de ma vie, une romance BL (qui l'aurait cru, n'est-ce pas??). Et la famille "2 papas et 1 maman" a été une réussite incroyable car pour la première fois ( cela en fait des première fois...), j'ai pu non seulement me dire "why not" pour ce type de famille....
Mais aussi, il m'aurait été impossible pour moi de voir cette famille autrement.
Alors, oui c'est romancé. Surement à outrance.
Oui, dans la vie réelle, les protagonistes auraient sûrement marché sur un chemin pavé de feu dans ce genre de situation.
Oui, c'est un peu le monde des bisounours.
Mais je n'en au cure. J'aime ce monde de marshmallow, cela me rend heureuse. Et cela me conforte qu'avec de l'amour, de la positivité, de l'amitié, les choses iraient tellement mieux.
Romance 1 : La romance principale a été une agréable surprise. Sans aller dans la perfection ( mon coeur est encore plein de "My Fated Boy"), la relation de "noona" entre Yan Fei et Hsuan Yu, amis d'enfance, a certes suivi un cours lent mais naturel.
Le caractère immature et jovial de Yan Fei est sublimé par sa classe et sa beauté naturelle. Je n'étais pas une fan de ce type de beauté, mais ici, j'avoue que l'actrice correspond parfaitement à l'image que je me fais d'une femme proche de la quarantaine et qui a réussit professionnellement (d'ailleurs, j'ai adoré ses chaussures!!!). Face à elle, un Hsuan Yu réservé qui tranche par son attitude calme et presque sereine.
Le point négatif de leur histoire est peut-être un début drôle, sensuel et qui donne des papillons aux ventre pour aller vers une fin plus classique et qui devient un peu plus ennuyeuse (dans le sens classique).
Ce qui est dommage, malgré des baisers sensuels ( Ah la scène du bisous lorsque Yan Fei lui lave les cheveux....), je trouve que la relation devient peut-être un peu trop "sereine" et platonique. C'est mon opinion, mais je pense que Hsuan Yu est peut être un peu trop réservé, calme, j'aurai aimé je pense un peu plus de passion, un peu plus de dynamisme de sa part, un peu comme An An dans "My Fated Boy".
Il n'en reste pas moins que le couple est sympathique, avec peu d'obstacle face à eux, les quelques un qu'ils rencontrent sont résolus assez rapidement.
Romance 2 : Ici, ce fut inattendu. Comme je l'ai mentionné plus haut, je ne regarde pas de BL, n'ayant aucune affinité avec ce type de romance (mon meilleur ami et âme soeur en est pourtant). C'est donc non sans surprise et sans honte que je dois avouer, cette romance a fait battre mon petit coeur.
Et.
Pleurer aussi. Oui, oui, j'ai pleuré d'attendrissement devant le couple Mark/Ou Wen ! Le premier point positif est l'élégance et la beauté des protagonistes. Raffiné et non moins bel homme, Ou Wen possède cette classe de celui qui s'assume et qui ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Très très appréciable. Face à lui, Mark, playboy hétéro, qui nous a tiré des éclats de rire à ses débuts "d'homophobie", en vient à nous faire fondre de tendresse lors de ses déclaration 100% assumés. Damn! leur premier baiser a été juste Woah !...Ainsi que ceux qui ont suivi....
Ce qui m'a également surprise dans leur relation c'est que le 100% assumé ne vient pas étrangement d'Ou Wen mais de Mark. Pas une seule fois, il ne doute et pas une seule fois il ne fera marche arrière ou se cachera de honte. Oh que non ! Et lorsque devant un Ou Wen qui doute de cet amour inattendu, qui s'inquiète légitimement des conséquences de ce coming out, qui fuit de peur d'être trahi, blessé, abandonné, Mark déclame un "Je ne sais pas si je suis gay, mais ce que je sais c'est que je t'aime. Pas les autres hommes. Juste toi." Mon coeur aguerri a fondu comme neige au soleil, voire même plus vite....
Certains se sont plaint du peu de présence de ce couple à l'écran, je dirai qu'il vaut mieux peu et de qualité incroyable que beaucoup et que cela en devienne ennuyant et frustrant. Leurs désaccords se résolvent très vite, ce qui permet de ne pas les voir s'apitoyer éternellement dessus et d'applaudir rapidement sur leurs réconciliations.
C'est donc un couple 100% réussi et qui m'aura encore une fois donné tort sur mes préjugés (j'aime avoir tort, c'est fou!).
Romance 3 : Hésitation... romance 2 ou romance 3... je ne saurais dire. C'est bien la première fois que j'oscille nettement entre deux romances qui ne sont pas du tout la romance principale.
La première fois qu'apparait Cho Na Hui, pas une seule fois je ne me serai doutée qu'elle allait devenir mon personnage féminin préférée. Et elle n'est ni le personnage principal, ni le personnage secondaire, ni le personnage qui tourne autour de notre couple principal. C'est tout simple, je l'ai trouvée parfaite. Son aspect extérieur strict et sérieux cache en réalité une femme d'une sensibilité incroyable et d'une droiture rafraichissante. Classe jusqu'au bout des ongles, elle est la représentation de la citadine qui a une réussite professionnelle assumée. Cultivée avec un poste à haut niveau, accompagné d'un salaire à 6 chiffres, je ne m'attendais pas à ce qu'on la paire à son contraire. Dès l'instant où ses yeux se sont posés sur Wu You Fu, j'ai de suite su, qu'ils allaient être ce couple qui allait me faire sourire bêtement et cela n'a pas loupé. Leur relation est adorable à tous les niveaux. La maladresse et la timidité de You Fu se reflète dans le sourire béat de Na Hui. J'ai adoré leur interaction, ici, j'aurai aimé en avoir un peu plus. C'est surement le seul défaut de ce couple, leur peu de présence à l'écran....
Ce couple est le petit grain de sable qui vient fausser joyeusement la "perfection" des données auxquelles Yan Fei y croit dur comme fer. La remarque pertinente de Na Hui face au déni de Yan Fei sur la réussite d'une relation "vouée à l'échec" nous montre clairement la finesse d'esprit de Na Hui et son obstination à ne pas vouloir lâcher la main de You Fu.
Et rien que de voir Na Hui sauter sur un vieux vélo pourri, cheveux en bataille (loin de la citadine parfaite) pour aller récupérer son bien-aimé au fin fond de la campagne, cela en vaut le détour!
En dehors de ces 3 romances, l'histoire m'ayant profondément touchée et m'ouvrant une perspective que je n'aurai sûrement jamais considéré est le ménage à 3. Alors oui écrit comme cela, j'avoue cela peut être étrange. Je parle bien sur de la grossesse d'un des personnages féminins et des deux papas. Afin d'éviter de spoiler, je dirais seulement que cette histoire a été d'une tendresse émouvante et m'a réellement fait croire qu'avec de l'amour tout est possible. Ce fut magnifique, surtout ce moment bouleversant à l'hôpital lorsqu'elle décide d'avorter. J'en ai eu les larmes aux yeux et une énorme grosse boule lorsque l'un des papa se précipite et l'en empêche. La raison donnée à ce moment-là, la passion vibrante de sa plaidoirie m'en a donné des larmes aux yeux....Magnifique trio.
En conclusion, ce drama a été une très bonne surprise, un bon moment que je ne regrette nullement. Si le BL ne vous rebute pas, et même si cela ne vous tentait pas, jetez-y un oeil.
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One the best youth drama ever, don't miss it.
This drama is the best one I have even seen. I watch drama since over 10 years now, and I used to love Kdrama, but since Ever Night, I watch more and more Cdrama. And this one is really one of the best drama ever, so beautiful, so poetic, so magic! We laugh and right after we cry so much, not because we are sad but because this show is so magic and so beautiful that we can only cry because we are feel so happy and touched....And the romance is one of the best one. The romance is so freaking cute, we always wait for them to have interaction. They fight all the time but they care so much for each other, their feelings are so deep and every words they have for each other are truly sincere and so real.I have never cry before so much for a drama, a movie or a book, but with this one, I cry pretty much at every episode...The OST is wonderful, I love all the songs and each time we hear on of the songs in the drama, it is really powerful...
Well, in one word : amazing. Don't hesitate to watch this drama, I can't find words enough strength to describe how we feel after watching this, but I can say one thing : watching this makes you happy.
I am not done with it, I am still watching it, But, I just cried so much that I just feel that I need to write it.
We finished this amazing drama just yesterday. I feel so happy and blesses while watching it. It felts like I was connected with the gang and now it is done, I feel like I am loosing friends. For some episodes, I cried so much and for another ones, I laugh and smiled all the time. It was the kind of drama to make you believe in friendship, love and relation between parents and kids.
The OST is really magic, I love it and keep listening all day long.
It is gonna be really hard to watch another one after this one. I will keep in my souvenir for a very long time Tang Son and "Orange" and their best buddies.
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un moment de sourire
Une jolie romance? oui. Cliché? carrément. Un bon moment malgré tout?Nanase Sakura devient infirmière par amour. Par amour pour son coup de foudre rencontré 5 ans auparavant, un brillant médecin, Kairi Tendo. Par amour du métier, par la suite. Suivant les folies de son coeur, Nanase confessera son amour une fois infirmière à l’hôpital où travaille Kairi. La désillusion la transpercera de suite, Kairi est surnommé « Devil ». A juste titre. Loin de déchanter, notre petite infirmière au grand coeur se promet de gagner coûte que coûte le coeur de l’insaisissable « Devil ».
Les plats réchauffés sont loin d’être mauvais. Bien que rassasié de cliché, ce drama arrive tout de même à nous accrocher agréablement. A m’accrocher.
Je suis, du plus loin que je me souvienne, une amoureuse de manga. J’ai grandi avec. J’ai dormi avec. J’ai aimé avec. Je n’ai jamais réellement affectionné les actions live japonais.
Jusqu’à "Hajimete Koi wo Shita Hi ni Yomu Hanashi" et "Chugakusei Nikki". Deux dramas qui m’ont tellement empêché de manger sereinement que j’ai voulu en savoir un peu plus. L’avantage avec les J-dramas est leur format court qui permet de faire une pause entre deux dramas coréens ou chinois mais aussi l’ambiance souvent légère et décalée. Quand vous sortez meurtris et le coeur brisé d’un drama de 49 épisodes comme « The Wolf », un drama comme celui-ci, vous permet d’avoir la sensation de sortir marcher au bord d’une plage joyeusement malmenée par des vacanciers insouciants.
Ce drama est loin d’avoir été choisi au hasard. J’ai une admiration sans borne pour Satoh Takeru. Il est Kenshin et le restera dans mon coeur pour les décennies à venir. Par curiosité, j’ai donc voulu voir ce petit génie autrement qu’en samourai-bad-ass-trop-sexy. Et je ne suis pas déçue.
Je ne vais pas vous mentir, à chaque coin des épisodes, je m’attendais presque à le voir nous faire un saut incroyable ou à courir tout en faisant ses acrobaties les plus bluffantes. Le syndrome Kenshin (je devrais peut-être encore me refaire toute la saga...).
A la place, des expressions froides et bougonnes avec une voix de ténor qui correspondent parfaitement au personnage incarné. Et sans surprise, Satoh Takeru y excelle avec aisance. J’ai parfois, pour ne pas dire souvent, du mal à adhérer aux personnages glaciales qui se transforment par magie en un personnage maladroit et enfantin. Je pense notamment à « the fox’s summer season ». Je préfère un personnage qui reste fidèle à lui-même tout en évoluant en même temps.
Tendo Kairi est ce type de personnage. Froid aux répliques cinglantes. Un médecin avant tout qui ne laissera jamais ses pensées personnelles mettre en péril ses patients. Ses regards assassins et son rictus désabusé m’ont totalement séduite (je dois être un peu masochiste tout de même, en ce moment, c’est la totale « loose » avec le drama « The Wolf » qui a un héros encore pire que Kairi).
Bien que séduit peu à peu par Sakura Nanase, il ne se déparera pas de son attitude. Et c’est ce qui fait que j’en suis (presque) tombée amoureuse moi aussi. Rendant ses actions, ses mots encore plus surprenants.
Rhaaaa! Le premier bisous. Vous savez ce premier que nous attendons tous, celui qui me voit redevenir une gamine de 17 ans toute rougissante et pourtant toute rêveuse (Ah vous aussi?)….je peux les compter sur les doigts d’une main les bisous qui m’ont fait sautiller sur place. Il y a les intenses. Les passionnés. Gentillets. Et il y a les surprenants tout superbe de classe. Leur premier baiser fait partie de cette dernière classe. Ainsi ceux qui suivent aussi. Un pur régal pour la romantique que je suis.
Et puis, Satoh Takeru en romantique bougon, moi je dis mille fois oui! mille fois oui à son 馬鹿, « baka »!
Sakura Nanase est un personnage classique que l’on retrouve souvent chez les japonais. Simple, maladroite avec une âme joyeuse et positive. Elle rappelle un peu Kotoko « d’Itazura Na Kiss », tant par leur métier, leur caractère et leur amour sans faille envers le même type de personnage. Il n’y a pas vraiment de surprise ici, Nanase reste fidèle à elle-même, un personnage qui change petit à petit le héros grâce à son caractère joyeux et positif, à ses soins contants et sincères envers ses patients et à sa force de caractère.
Comme souvent, les romances secondaires ne m’ont pas particulièrement attirés. Les personnages secondaires sont sympathiques mais pas remarquables.
C’est donc un drama qui permet de faire une transition agréable, un moment qui permet de sourire sans arrière pensée.
Et puis, si vous avez ne serait-ce qu’un chouilla d’affection pour Satoh Takeru, n’hésitez pas.
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incroyable drama d'action!
Des justiciers qui n’ont pas froid au yeux? validéUn super héros " bad ass" au coeur de bisounours? validé
Une équipe aussi solide qu’une montagne? validé
Une bande son qui déchire? validé
Des vilains qui s’en prennent plein la poire (et c’est bien fait clamons-nous)? validé!
Tout commence avec la sortie de prison d’un tueur en série. Nous apprenons, comme souvent, que le criminel n’a peu ou prou purgé une peine à la hauteur (si cela pouvait compenser les victimes) de ses crimes. Ainsi commence. Taxi Driver.
Do Gi est un ancien officier des Forces Spéciales. Suite à la mort de sa mère odieusement assassinée, il rejoint sans beaucoup d’hésitation le groupe de justicier « arc en ciel ». Un groupe formé par leur président, Jang Sung Chul, ainsi que de l’adorable hacker, Ahn Go Eun, et du duo de mécano« frère pour la vie » Park Jin Eon et Choi Kyung Goo. Tout ce petit groupe vont mener une vendetta au nom des victimes bien souvent « abandonnées » par la justice.
Le drama est basé sur le web-comics « The deluxe taxi » de Carlos et Lee Jae Jin.
En voilà un drama d’action mené tambour battant. Cela faisait bien longtemps que les coréens ne m’avaient autant tenu en haleine avec un thriller aussi étourdissant. Le dernier en date était « Vagabond » avec mes chouchous Suzy et Lee Seung Gi. C’est pour dire.
Mais au-delà des scènes d’actions magistralement orchestrées, nous entrons au coeur d’un sujet sensible : les victimes de violence. De viol. D’abus physique. De pornographie. De fraude financière. De meurtre sans preuve…
Il faut noter que certaines scènes sont dures à regarder (cela fait longtemps que je ne regarde plus de séries US ; une explication simpliste de ma sensibilité exacerbée et de ma tolérance très limitée?). Chaque cas dont est en charge Do Gi et son équipe est montré avec ce mélange de pudeur et de vérité que l’on retrouve souvent chez les coréens. Résultat, le spectateur ressent vivement la douleur, violente ou psychologique, des victimes, leur désarroi et leur envie (légitime) de se venger.
Un détail qui peut avoir son importance, les divers crimes relatés dans ce drama se sont réellement déroulés en Corée du Sud, ayant fait la une des journaux. Le sentiment d’horreur pour certaines histoires en est logiquement décuplé. On retient son souffle et on respire lentement, car ce sentiment d’injustice est ressenti jusqu’au tréfonds de sa chair.
La question tout au long du drama se pose rapidement : Peut-on se faire justice soi-même? C’est un débat ma foi qui peut soulever avec passion la foule. Ici, point de discussion (en même temps, je monologue un peu), mais au fur et à mesure des épisodes, sachant pertinemment que ce n’est ni moralement, ni éthiquement bien, j’ai tout de même adhéré à leurs actions. J’ai même applaudi (avec mes mains et pieds!). Voire même attendu avec délectation le moment où les vilains se feront « punir ».
Les actions de Do Gi et de ses amis peuvent être perçus comme extrêmes. J’avoue avoir eu de la peine pour Madame Rim jouée par Shim So Young, et j’ai été soulagée de voir que sa punition n’a pas été aussi lourde que les autres. Cela dit la douleur psychologique et la peine de Madame Rim n’en était pas moindre, et ce fut la seule et unique fois où je me suis sentie mal à l’aise.
Pour le reste des vilains, je dirai juste « ils l’ont bien mérité! ». 1000 fois mérité…
La cruauté envers les criminels et la violence qui leur sont impitoyablement appliquées sont contrebalancées par toute cette empathie et aide qui sont apportées sans compter aux victimes et à leurs proches. Cette reconnaissance infinie que ces dernières doivent ressentir envers leur sauveur est inqualifiable. Innommables. Il y a eu tant de fois où j’aurais aimé, moi aussi, être cette main tendue. C’est aussi pourquoi, je ne pouvais pas personnellement condamner Do Gi et ses amis. Qu’aurions nous fait dans leur situation? Surement pareil. En ce qui me concerne.
La réussite de ce drama repose non seulement sur cette réalisation soignée des épisodes, sur la qualité de l’OST rendant certaines scène épiques et sur les scènes d’actions et de « baston » minutieusement filmées, mais aussi et surtout sur le jeu des acteurs et ce lien incroyable au sein de l’équipe « arc en ciel » qu'ils ont réussi à nous dépeindre.
Chaque personnage a sa croix à porter, un passé douloureux qui se dévoile peu à peu. Malgré cela, chacun d’entre eux campent des êtres humains qui nous rendent foi en l’humanité.
Prêt à se tenir la main et n’en faire qu’un.
Prêt à défendre la veuve et l’orphelin.
Prêt à se sacrifier les uns pour les autres.
Ce lien présent dès le départ est incroyablement fort.
J’ai été particulièrement touché par le lien entre Do Gi et Ahn Go Eun. Cette tendresse qu’ils ont l’un et l’autre était particulièrement attendrissante.
Mon seul regret aura de ne pas avoir eu droit à une petite, même minime, romance entre Do Gi et Go Eun, leur complicité était adorable et l’alchimie entre les deux acteurs parfaite.
Lee Je Hoon a été magnifique dans ce drama. Acteur qui a su prouver son talent comme dans « Signal », « Secret Door » ou « Tomorrow with you », il a pourtant réussi à me surprendre dans « Taxi Driver ». Je n’imagine personne d’autre être Do Gi. Je n’oublierais pas de sitôt ses nombreux déguisements dans ce drama. Voir l’imperturbable et peu causant Do Gi se transformer au grès de ses missions en un professeur stupide et maladroit ou en un employé de bureau totalement loufoque était extraordinaire. Sa capacité à s’imprégner de chaque rôle tout en restant Do Gi était tout simplement bluffant!
Il a apporté cette subtile touche étonnante de fragilité (j’aurais voulu moult fois aimer le prendre dans les bras pour le consoler) en face de ses amis tout en étant ce justicier impitoyable frappant encore et encore jusqu’à s’en faire mal.
Pyo Ye Jin n’a pas eu beaucoup de rôle majeur, si ce n’est « VIP », et c’est bien dommage car c’est une actrice que j’aime beaucoup et qui mériterait plus de fanfare autour d’elle. Difficile d’imaginer que Pyo Ye Jin ait été prise à la dernière minute tant elle a été parfaite.
Elle a apporté une profondeur certaine à ce personnage si émouvant dans sa douleur silencieuse, sa force ainsi que sa capacité à soulever l’équipe entière. Elle était un peu la mascotte des « Taxis Arc En Ciel ».
Ahn Go Eun a été un de mes personnages préférés, sa blessure psychologique n’entamant en rien sa bonne humeur au sein du groupe. Elle a été un vrai rayon de soleil.
Jang Sung Chul me semblait louche. Au départ. A force, on se méfie de tout le monde.
Quel soulagement de voir que par la suite, il est et restera le président honnête et altruiste, cette image que nous avons de lui dès le début. Son comportement paternel, bienveillant avec tous les membres de son équipe, son sourire et ses attentions permanents envers les victimes en font un personnage clé, le support inconditionnel de son équipe, celui qui ne désavouera jamais les siens.
L’acteur Kim Eui Sung est loin d’être un novice. Si vous ne le savez pas encore, il a incarné San Woong dans « Arthdal Chronicle», Cha Bying Jun dans « Memories of the Alhambra » ou encore Lee Wan Ik dans un des mes dramas préférés « Mr Sunshine ». Vous l’avez peut-être vu aussi dans « Train to Busan » en tant que Yong Suk ou dans « Rampant », deux magnifiques films de zombies héhé. C’est donc un acteur qui a fait ses preuves depuis longtemps, et il nous prouve encore ici son immense talent !
Il serait bien long de parler de tout le casting. Il y’aurait encore tant à dire, kang Ha Na en tant que procureur fiable et droite, le procureur Jo Jin Woo et son amitié indéfectible envers Sung Chul ou encore la diabolique Baek Sung Mi. N’oublions pas nos deux joyeux lurons Jin Eon et Kyung Goo, adorables jusque dans leur chamaillerie. Les rôles de vilain superbement interprétés et qui nous ont donné plus d’une fois l’envie d’en découdre personnellement...
Pour conclure, je vous invite fortement à visionner ce magnifique drama, vous ne le regretterez pas. Vivement la saison 2 (avec un peu de chance Do Gi et Go Eun...).
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une romance sympathique
Le drama commence avec beaucoup d'humour. C'est un plaisir de voir nos deux tourtereaux se chercher. Ils sont drôles et bien assortis. La différence d'âge ne dérange pas (du moins en ce qui me concerne), bien au contraire. Dans la réalité, il arrive souvent que l'homme puisse avoir 10 ou 15 ans, voire plus, que la femme. Ou vice versa.Le lead Féminin est enjouée et apporte cette extravagance et cette joie de vivre qui manque au lead masculin. Ils se complètent plutôt bien. Leur romance est mignonne, cependant je reprocherai (durant la seconde partie), des longueurs dans leur relation, devenant plus sérieux, et moins agréable à suivre. Les personnages secondaires ne sont pas les plus ennuyants que j'ai pu voir ( je n'aime pas en général les histoires secondaires souvent superflues pour moi) mais ils ne sont pas des plus attrayants non plus. Les histoires, ceux avec le petit frère et la mère, ne m'ont pas paru des plus intéressants mais se laissent suivre sans avoir besoin de délaisser le drama.
La relation amoureuse des leads était sympathique et évolue rapidement, peut-être un peu trop rapidement. Ce qui finit par enlever le piquant de leur chamaillerie selon moi.
Ce qui est par contre "stunning", sont les scènes de cuisine. La mise en scène, la photographie de la préparation des repas est vraiment superbe. Les aliments devenaient acteurs et vivants, nous entendions le bruit de la friture, de l'eau qui bout et la seule chose qui me venait à l'esprit était "comment peut-on sublimer autant la nourriture?".
C'est un drama agréable à regarder, qui fait passer le temps.
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This review may contain spoilers
Après avoir lu autant de critiques élogieuses, et bien que n'étant pas du tout attirée par le BL, je me suis lancée dans ce drama. Mon avis est mitigée, je en serais pas autant admirative de ce drama et peut-être qu'il mériterait plus mais je préfère donner une note qui reflète ce que j'ai pu ressentir. Je n'ai pas du tout accroché à la première partie du drama, d'où ma note. C'était un peu fouillis et j'avais l'impression que cela partait un peu dans tous les sens. Je n'ai pas non plus du tout trouvé que nos deux héros étaient si géniaux que cela. J'avoue que je suis encore accro à Nin Que dans "Ever Night" et que j'ai donc tendance à comparer avec lui :(
Et puis j'avoue, peut être un piteusement, que je trouvais que la réalisation n'était pas très bien faite, les effets spéciaux me semblaient fragile et je n'arrivais pas à croire en cette histoire de fantôme et de marionnette...Je ne suis pas non une grande fan de wuxia et donc j'ai beaucoup de mal à adhérer à ce style très particulier. Bref, j'ai bien failli décrocher, d'ailleurs ma fille est partie 10 épisodes plus tard.
Et puis enfin, deuxième moitié du drama! Aprés la chute du clan Wen, l'histoire devenait enfin intéressante, et surtout, le changement est venu avec l'évolution de Wei Wu Xian...A partir de là, bien que n'étant toujours pas fan de wuxia et de leur combat irréel, j'avoue avoir totalement accroché. La relation entre Wu Xian et Wang Ji me faisait enfin sourire. J'ai surtout Wu Xian que je trouvais à la fois "Bad Ass" et voyou au grand coeur. J'ai tellement adoré sa relation avec sa soeur et Wen Ning ou Ah Yuan. Sa relation avec sa soeur était tellement forte et pure, plus d'une fois j'en ai pleuré. Alors oui j'ai adoré cette deuxième partie, les relations que Wu Xian avait avec sa soeur, Wen Nin ou Wen Qin, Lan Zan étaient intense et prenante. Et j'avoue avoir pleuré plus d'une fois, pour ceux qui l'ont vu, je ne dirais que le mot "bonbon", cet épisode m'a fait littéralement fondre en larme! car je ne m'y attendais pas du tout!!
l'OST tourne en boucle, j'ai vraiment adoré la bande son. J'avoue que si je n'avais pas eu le courage de continuer j'aurais manqué un excellent drama. Je me joins donc avec la majorité pour dire que ce drama vaut la peine de le regarder et d'insister un peu (voire beaucoup).
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C'est avant tout un drama qui tourne autour des femmes, de leur malheur, de leur combat, de leur vie et si vous êtes plutôt réticent à ce genre, je ne vous le conseille pas. En effet, bien que leur amitié soit sympathique à voir, très vite cela tourne à la répétition. Ici l'homme ne sert que de raison : pour qu'elles puissent s'émanciper, pour leur revendications, pour leur bonheur, pour qu'elles aient une place bien à elle. L'intention est louable et je n'ai rien contre cela. Par contre, je trouve que cela est maladroit : L'homme y est ridiculisé (Yin Qi). L'homme y est soumis (Yin g Zen). L'homme y est caricaturé (Yin An). L'homme y est violent (Yin Song). L'homme y est sournois (Yin Jun). Les pères sont pétris dans leur opinion de la place de la femme et de leur rôle. Bref, nous avons dans ce drama un panel de protagonistes masculins tout sauf séduisant, irrésistible et attrayant.
La femme par contre.... Elle est représentée dans toute sa splendeur. Si on exclue la mère de Hao Jia, qui a une apparition de 2 minutes et qui aura ici le rôle de la mère ingrate, et de la femme du 4ème prince, mais qu'on ne voit que quelques secondes par-ci et par là, TOUTES les autres protagonistes féminins sont soit gentilles, douces, altruistes, intelligentes, fortes....bref, ne leur cherchez pas de défaut, il y en a peu. Elles sont toutes potes ou le deviennent, même les possibles rivales, et se serrent les coudes envers l'ennemi commun : l'homme. Alors, je le redis, je n'ai rien contre cela. J'adore les héroïnes fortes, intelligentes et qui ont une place aussi importante que l'homme. Je pense à ma préférée Niao Niao dans "Love Like The Galaxy" par exemple ou Man Wol dans "Hotel Del Luna". Mais dans ce drama, non seulement elles sont omniprésentes, mais elles n'ont aucun défaut ou prou, et tout tourne autour d'elles, rendant presque la présence de l'homme inutile si ce n'est que le scénario avait bien besoin de protagonistes pour les faire briller.
Bien que j'adore Tian Xi Wei, et c'est pour elle que je suis venue, je n'ai pu retenir maintes et maintes fois une grimace. Les couples avaient beaucoup de potentiel, mais au final tout y est fade car il n'y aucune alchimie et que les relations ne sont pas équilibrées.
Résultat, un bon début prometteur mais qui très vite tombe dans une apologie de la femme qui est très maladroitement exécutée rendant le tout indigeste et ridicule. Je ne sais pas comment j'ai pu rester à regarder cela pendant 40 épisodes....(Si ce n'est en avance rapide, surtout dans le dernier quart).
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Ne pas me lire si vous avez aimé, ou si vous avez l'intention d'aimer ce drama...
Depuis quand suis-je une fan inconditionnelle des soeurs Hong? J'ai l'impression que ces rires et ces moments de plaisir datent seulement d'hier....Il y a 12 ans, je découvrais les dramas coréens, et par là même, les soeurs Hong avec "You're Beautiful". Depuis, je n'ai jamais, au grand jamais, raté un seul de leurs oeuvres, ayant comme beaucoup mes préférences et mes moins aimés. Si je devais dire que "Big" et "Warm and Cosy" font partis des moutons noirs da ma liste, je n'ai pourtant jamais été jusqu'à présent déçue de leurs oeuvres, de leur univers, de leur humour si caustique.... Il y a toujours une première fois à tout, me dira-t-on....Si le thème et le scénario semblent alléchants, tous ces détails tels l'univers, le jeu des acteur, la superficialité de l'écriture des personnages et surtout cette facilité paresseuse scénaristique et de réalisation, dont je ne m'attendais pas de leur part, ont émaillé peu à peu mon intérêt pour ce drama, allant jusqu'à m'obliger à me faire force afin de le finir....plus que 3 petits épisodes avant de le considérer comme complet, jamais aussi peu d'épisodes ne m'auront paru aussi interminables.
Me voilà à devoir défendre maladroitement les soeurs Hong devant mon ado de 16 ans, qui sans aucune honte a décidé de laisser tomber le drama, et ne cesse de me taquiner « alors, je croyais que les dramas des soeurs Hong étaient une tuerie?? ».
Premier point noir : L’histoire n'est pas mauvaise, bien au contraire, et avait vraiment du potentiel. Nous retrouvons l'univers fétiche des soeurs Hong. Mais il faut le dire, cet univers est bien plus « pauvre » que ce que j’ai pu voir dans « Korean Odyssey » par exemple. Si je devais le comparer à des oeuvres dont la richesse ont su ravir mes pupilles, je pourrais citer « Ever Night » qui reste une référence pour moi. Sinon, sans chercher aussi loin, « Arthdal Chronicles » fait tout aussi bien l’affaire. Ces deux oeuvres sont visuellement magnifiques et foisonnent de personnages aussi variés qu’intéressants. Ce qui est malheureusement loin d’être le cas du dernier né des soeurs Hong. Un univers de mages et d’assassins, pourquoi pas. Mais c’est tout. Rien d’autres. Il est dommage de ne pas avoir su créer de clans divers qui auraient apportés une immense dimension, ne cloisonnant pas ainsi cette histoire aux mages. Il aurait été intéressant de voir des paladins, des maîtres poisons, des arcanes, des prêtes, des moines soldats, bref, un univers plus riche aurait peut-être rendu le drama plus intéressant. Le visuel n’a rien d’extraordinaire et c’est regrettable, mais devenue monnaie courante chez les coréens où la plupart de leur réalisation sont de bonne facture. Ce n’est pas une mauvaise chose, mais il faut alors avouer que les attentes deviennent alors élevés. Ils ont déjà fait tellement mieux, j’ai encore en tête les magnifiques plans de « Mr Sunshine » dont la superbe photographie avait tellement su mettre le tragique du drama en valeur. Si nous prenons par exemple le dernier drama qui a chamboulé toute ma vie, « Love Like The Galaxy », je dirai que les coréens se contentent désormais de leur savoir faire. Ce qui au final leur porte préjudice. Mes yeux brillent encore de la beauté visuel de « Love Like The Galaxy » ou de « Love Between fairy and Devil » Difficile de ne pas tirer la moue face à « Alchemy of Souls »…
Deuxième point noir : Le jeu des acteurs/ l’écriture des personnages….Je ne dirai pas avoir été déçue, pour la simple et bonne raison : je n’ai jamais été impressionnée par Jung So Min, ni par Lee Jae Wook. Jung So Min n’est pas une mauvaise actrice, mais pas une seule fois, je n’ai été émue par ses yeux de chiens abattus, son regard faussement indigné ou énervé….C’est surement une question d’affinité, car j’ai cru comprendre que la communauté lui vouait une admiration sans borne. Ce n’est ni mon cas, ni celui de chéri, ni celui de mon ado. Son jeu nous a paru faux et forcé. Alors je sais que le personnage de Mu deok semble attirer toute la sympathie de la communauté, mais sincèrement, je n’ai pas du tout aimé ce personnage. Une femme sois-disante forte et badass??? Gosh, les soeurs Hong, qu’avez vous écrit? Elle passe le plus clair de son temps à courir après Jang Uk, à faire des tours pendables, histoire de le rendre plus fort, oubliant rapidement l’histoire de son père qui passe à la trappe. Go Ae SIn (Mr Sunshine) , Nian Nian (Love Like the Galaxy) ou Jang Man Wol (Hotel Del Luna) étaient des femmes fortes qui en jetaient! Mais sûrement pas Mu Deok.
Lee Jae Wook que j’avais découvert dans « Extraordinary You » n’est pas mauvais et a fait des progrès, mais je dois avouer que je n’ai pas réussi non plus à accrocher à son personnage…. Jang Uk aurait pu être intéressant mais son apprentissage ne m’a pas paru une seule fois crédible. Il n’y a pas assez d’emphase sur ses échecs, ses réflexions. Tout va trop vite et lors de ses progressions, et de ses victoires, nous restons de marbre. Dans « Side Story Of Fox Volant », les progressions de Hu Fei sont passionnantes et limite transcendantes, comme lorsque Miao Renfeng le guide lors de son combat contre Tian Gui Nong. J’avoue pourtant que Jang Uk a été un personnage agréable à suivre, taquin et charmeur à souhait. Malheureusement, son côté guerrier et mage n’ont pas été à la hauteur.
Le pire furent les « vilains » de l’histoire. Come on, Jo Jae Yoon, en vilain, je n’y ai pas cru une seule minute. C’est un rôle qui lui va mal. A la limite du risible, ce personnage n’est ni haïssable (rappelez vous des 3 vilains de « Vincenzo », horribles et méprisables à souhait!), ni féroce. Il ne nous fait ni peur, ni craindre une seule minute pour la vie des protagonistes (même lorsqu'ils furent pris au piège). Les antagonistes secondaires ne sont guère mieux, comme la reine, qui pourrait gagner la palme des méchantes inutiles et grotesques….
Je regrette par contre que des acteurs comme Park Jin que j’adore ou Im Chul Soo (inoubliable dans « Vincenzo »!!!) aient pu participer à cela. Bien que. Je l’avoue. Le rôle de Im Chul Soo a été le seul que j’ai aimé et qui m’aura fait rire plus d’une fois. Ah, il y’en a bien un autre qui a volé la vedette à Lee Jae Wook. Non, non pas Seo Yul. Le prince Go Won. Je l'aurai bien vu en protagoniste.
3ème point noir : La romance. Oui, il faut l’écrire. Ce drama se focalise beaucoup autour de la romance, difficile de ne pas devoir le juger. Je suis une mordue de romance et je fond facilement devant les pires clichés du monde. Mais alors ici, rien. Même pas un frémissement. Ce n’est certes pas la pire des romances. Elle reste tout de même bien fade et ennuyante. Il y a 0 alchimie entre nos protagonistes, 0 tension, 0 sensualité, 0 « kawai » attitude, 0 complicité. Bref, rien. Pour moi en tout cas.
Leur histoire prend d’ailleurs une place trop importante. Il aurait été judicieux d’apporter une touche de romance comme dans « Ever Night » qui possède aussi un peu cette relation particulière de maitre-serviteur. Mais si dans « Ever Night » la romance est astucieusement dosée (alors qu’elle est au final au coeur du drama ), ici, elle couvre bien 90% de la série, ne laissant que peu de place à l’intrigue, à l’action. Et je ne parle que de la romance principale, car il y a les autres romances (tout aussi ennuyante, voire pire).
4ème point noir : L’action. Heu….je ne dirai pas que c’est mauvais. Mais ce n’est pas de l’action, si je devais vous donner mon opinion. L’action pour moi c’est « Kenshin » (Impossible d’avoir pu passer à côté de cette saga, n’est ce pas?). C’est « Ip Man » ( la rapidité et la précision des gestes de Donnie Yuen sont quasi incomparables). C’est « Ever Night » (ne passez pas à côté des combats de l’épéiste expert, de la magnifique technique "Arc+pentacle" de Ning Qe, ou encore l’épique combat de la 3ème soeur!!!!)… ou le récent « Side Story of Fox Volant » (si vous voulez voir une héroïne se battre comme un as, virevoltant avec virtuose et botter le popotin des hommes avec classe! et surtout, surtout le duel incroyable et magique entre Miao Renfeng et Hu Fei, inoubliable!)….
Cela me désole d’avoir à autant dénigrer ce drama. Non que j’en avais envie. J’ai beaucoup hésité avant de venir l'écrire.
Les soeur Hong ont fait partie des scénaristes qui m’ont gagné à la cause des Kdramas 12 ans auparavant. Elles m’ont fait rêver. Rire. Je suis tombée amoureuse. Encore et encore. L’OST de « You’re the Beautiful » tourne encore en boucle chez moi.
Jang Man Wol (Hotel Del Luna) fait encore partie de mes personnages préférées!
Non, vraiment, cela me fend le coeur d’avoir autant détesté ce drama.
Et tout ce que je souhaite, c’est que la saison 2 me réconcilie avec leur oeuvre. Alors je croise les doigts.
(Je n'ai même pas le courage de regarder la saison 2...)
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Un petit bijoux à ne pas louper
Il y a comme chaque année des dramas qui passent allègrement sous le radar, parfois sous nos yeux pourtant aguerris. La multitude des sorties mensuelles n'aide pas beaucoup. Et il faut avouer que le succès des K-dramas dessert un peu ceux qui viennent de la Chine continentale, du Japon ou de Taiwan. C'est encore un bel exemple d'excellence qui sera peu vu. Peu apprécié. Peu partagé. D'où ma plume ici."Under The Skin" a comme originalité de nous parler d'un artiste talentueux devenu portraitiste pour la police. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu ce thème traité jusqu'à présent. Et c'est aussi ce qui m'a attiré vers ce drama. Et c'est aussi un des points forts de cette série. Car ici, point de gribouillage brumeux tracé de loin par un acteur tenant maladroitement un fusain, essayant vainement de nous convaincre de sa soi-disante maitrise. Les portraits, les dessins, les peintures sont magnifiques et dégagent un réel talent, une densité qui plus d'une fois m'a ébahi. Les coups de crayon ont été filmé sous divers angles nous donnant le sentiment que Tan Jian Ci tient réellement le crayon (comprenez par là, dessinant lui même les sketchs). Les esquisses prennent alors vie sous nos yeux émerveillés.
Toute la subtilité de l'art est ici mise en valeur, comme un personnage principal qu'on aura mûrement donné forme. Presque amoureusement. D'une simple esquisse en passant par la sculpture, la peinture, le scénariste porte cet art au firmament, sublimant un simple visage en noir et blanc. Du grand art! Sans parler des explications de Shen Yi, ses analyses et observations fines mêlant techniques artistiques et psychologie humaine, je ne dirai qu'un mot. Merci. Merci de nous avoir offert ces dessins, peintures sublimes. Merci de ne pas avoir pris le spectateur pour un idiot.
Chéri qui n'a pas du tout la fibre artistique m'a suggéré à ma grande surprise "et si nous allions voir une galerie d'art?", c'est pour dire....
Mais il faut avouer que sans un excellent scénario, sans personnages charismatiques, le drama n'aura été une fois de plus qu'une simple série policière. Cela tombe bien, ce drama possède tout cela : scénario solide et duo addictif!
Je ne suis pas une grande fan de ces séries policières où les cas s'enchainent à chaque épisode (comme chez les états-uniens), voire tous les 2 épisodes, et résolus, brillamment ou pas, faisant avancer plus ou moins l'intrigue principale. Rappelez-vous de "The mentalist" ou "X-Files" (ah ma jeunesse....), séries US, qui bien qu'intéressantes avaient le défaut récurrent de nous faire miroiter une trame principale intense... au début et à la fin de chaque (nombreuse) saison. Seulement.
Vous n'aurez pas du tout ce problème ici, ou dans les dramas asiatiques en général. Bien que le vilain de l'histoire n'apparaisse pas de suite, ou que l'affaire ne fasse son apparition qu'ici et là, les cas que traitent nos deux protagonistes ont déjà l'honorable but de tisser un lien entre nos deux personnages, de créer l'inviolable confiance qui conclura la trame principale, mais aussi nous déverser cet art si méconnu sous toutes les coutures. Ou presque, car la saison 2 devrait nous en dévoiler encore plus. Ah saison 2...mais n'anticipons pas.
Chaque cas, bien que peu original, ce qui serait dur à moins de tomber sur des criminels imaginatifs et innovants dans la matière, est pourtant intense et émotionnellement chargé. L'intérêt de ces cas réside dans le fait que rien n'est tout noir ou tout blanc. Ce n'est bien sur pas la première fois que nous voyons des crimes qui renferment une bien triste histoire, une vitrine mensongère. Je pense par exemple au délirant mais non moins excellent "Sometimes when we touch" qui avait le même principe, nous conter une histoire d'apparence classique mais avec une arrière scène bien souvent différente et (bien sûr) d'une tristesse indescriptible. Des émotions comme la compassion, la tristesse mais aussi la colère et la volonté de voir à tout prix (mais en vain) ces crimes impunis nous envahissent face à ces êtres humains qui n'avaient que pour seule échappatoire : le crime, bien souvent le meurtre. Ou devrais-je dire de se défendre? Ce n'est certes pas excusable. Du moins pas au yeux de la justice. Mais aux nôtres? En ce qui me concerne, j'assume. Je trouve que ces coupables, au final un bien grand mot, ne sont que des humains luttant pour leur survie, sans être rarement entendu. Un geste de trop. Un geste qui les aura d'une certaine manière sauvé d'eux même.
Ce qui est intéressant est la place donnée à la morale derrière chaque histoire, un peu comme une fable, mais aussi cette interpellation qui nous interroge : Pouvons-nous juger la douleur des victimes? Pouvons nous criminaliser un acte de survie? Pouvons-nous punir des êtres au bord du précipice? Pas une seule fois, nos protagonistes ne se poseront en juge, ne faisant qu'après tout leur devoir d'avoir à trouver le coupable, mais à travers justement leur réserve à ce sujet et surtout leur écoute sincère, dévoilant au fur et à mesure des confessions, une nature humaine primitive et peut-être selon moi, nos instincts les plus naturels, bien avant d'être policé à l'extrême, une nature devenant ainsi dompté : un être civilisé.
Si je dois donc résumer ma réflexion : La société a été incapable de les protéger, ils se sont donc protégés. Peut-on toujours les considérer comme des criminels?
Un scénario intelligent, un thème intéressant et superbement réalisé. Que reste-t-il pour en faire un très très bon drama? Un duo de choc!
Loin, très loin du duo que nous conte régulièrement depuis des décennies les séries/films policiers, que cela soit au US ou ailleurs, "Under the skin" nous délivre un duo unique, rafraichissant et addictif. Si une certaine animosité se fait sentir dès le début, Du Cheng ayant pris en grippe 7 ans auparavant Shen Yi, leur relation va se développer, inévitablement, vers un respect réciproque et une amitié solide. Alors écrit comme cela, on va me dire "heu, oui mais encore?". La force de leur relation n'est pas le classique "je ne t'aime pas mais au final si", mais la façon dont les liens se tissent, et surtout l'attitude de Du Cheng et de Shen Yi. Ce dernier ne cherche pas la reconnaissance de Du Chen, mais à utiliser son art afin de faire avancer les choses. Ses regrets et sa mauvaise conscience suite à son "erreur" de jeunesse le poursuivent depuis 7 ans mais n'en font pas pour autant un personnage blasé et mal dans sa peau psychologiquement. Bien au contraire, nous sentons bien de sa part parfois sa détresse mais aussi son désir de résoudre cet énigme, Shen Yi continuera de briller par ses sourires, sa pensée positive.
Le protagoniste ne se dédouane pas et fera toujours face à sa responsabilité en essayant notamment de s'en souvenir par tous les moyens, même les plus extrêmes. Son attitude calme, pondéré (à la limite de paisible), respectueux à tous les égards gagnera rapidement la confiance de Du Cheng. Shen Yi, bien que talentueux, et ayant confiance en ses compétences ne cherchera nullement la gloire, se contentant de donner le meilleur de lui-même.
En face, Du Cheng ! Un officier de police comme on les adore, tel l'officier Zhang Cheng de "Reset" ou plus récemment l'excellent capitaine Luo de "Be Reborn", un officier de police loin de la brute colérique habituelle, du rebelle qui sort des clous procéduriers classiques ou du pitre de service cachant bien son jeu. L'intelligence et la sensibilité de Du Cheng nous le font aimer presque de suite. Réticent dans les premières minutes du drama, et après quelques (petites) tentatives d'isoler Shen Yi, Du Cheng n'hésite pourtant pas à l'inclure très rapidement dans ses enquêtes. Jamais haut et fort proclamé, son attitude respire la confiance et le respect vis à vis de son partenaire. Les petites piques d'humour et de complicité de Shen Yi sont à eux seuls révélateurs de leur amitié hors norme. Ni trop, ni pas assez, juste ce qu'il faut pour être accro à ce duo unique. Il faut souligner aussi que l'intelligence dont font preuve les deux protagonistes rendent ces enquêtes non seulement intéressantes, mais nous évitent les écueils habituels et frustrants des enquêtes ridicules, trop simples ou illogiques.
Si les personnages secondaires ne sont pas à la hauteur de ce duo, ils sont pourtant attachants permettant ainsi une dynamique dans l'histoire malgré leur courte apparition pour certains. Ils apportent cette petite touche simple d'humour, de tendresse ou de loyauté qui en font un drama plus léger malgré le drame de certaines histoires.
C'est donc un drama de grande qualité dont il serait dommage de passer à côté. L'intelligence et la forte alchimie de nos protagonistes combinées à une très belle réalisation sur un thème méconnu en font une série dont on ne s'ennuie pas une seule seconde. On sourit, on applaudit, on retient parfois sa larme, souvent son cri scandalisé.
Une saison réussie et maitrisée, le drama nous laisse entrevoir une saison 2, et c'est tant mieux!
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