Il faut croire en la réincarnation... ^^
Et la vraie histoire commence 20 ans après… Les enfants ont grandi, les adultes, étonnamment, n’ont pas pris la moindre ride mais nous sommes dans un monde merveilleux !Pour la suite, c’est mieux de regarder, parce que les enchaînements, les rebondissements les traitrises, les belles amitiés, l’amour aussi bien sûr, le bel amour romantique, vont nous conduire au bout des 24 épisodes.
Il y a tout ce qu’on aime, un héros charismatique, Lee Seung Ki une héroïne « garçon manqué » pas du tout idiote pour une fois, Bae Suzy des seconds rôles bien construits : un méchant particulièrement cuisiné aux petits oignons, l’ami fidèle, le frère adoptif trop sympa, la gisaeng (courtisane) un brin espionne, un vieux sage, un moine prophète, une bande de voleurs marrants, des soldats honnêtes et intègres, et d’autres beaucoup moins… bref ! une fourmilière !
L’histoire est classique, pimentée par le côté mi-homme mi-démon du héros et une terrible prophétie… Donc tout semble parfait pour un excellent drama, sauf…
Sauf que la réalisation est exaspérante !!! L'action est constamment stoppée par des scènes longues et parfois parfaitement inutiles par exemple : les amoureux commencent à se regarder dans le blanc des yeux, avec champ, conte-champ pendant de longues secondes pendant que les autres se battent à 2 contre 12, et tout à l’avenant !!
Et alors, le plus casse-pied, les images prises sous différents angles du même geste qui se succèdent à l’infini (la plus longue : 9 fois de suite quand même ! ) du coup ça donne un tel coup de frein à l’action qu’on ne peut jamais y entrer définitivement !
Pourtant il y a de très belles scènes (comme je l’ai dit Lee Seung Ki a le don des larmes, ses scènes dramatiques sont très très touchantes ) de l’humour aussi, une belle romance et une fin excellente !
Des trois dramas que j’ai vus avec personnage immortel et héroïne mortelle (Moon Lovers dont je déteste la fin, et Goblin où je la trouve médiocre) c’est Gu family book qui remporte la palme ! Tout le dernier épisode est parfait !! Dramatique, logique, et réconfortant quand même !
Pour finir un mot de la musique(belle et assez discrète) et des chansons, (très supportables) et j’en aurai fini !
En conclusion c’est un drama très honorable qui n’est pas passé loin du "très bon", et qui est parfaitement regardable pour ceux et celles que les longs regard enamourés ne font pas fuir !!
le droit à la différence
Au fur et à mesure de ma vision :1 - J’ai commencé <"Good doctor", je n'en ai vu qu'un épisode encore mais l'entrée en matière est déjà excellente, pas besoin d'attendre 5 épisode pour commencer à voir les choses se mettre en place ... J'ai eu beaucoup de plaisir à voir passer des têtes connues (comme de vieux potes qu'on retrouve : le directeur de l'hôpital que je venais de vois dans Two weeks, par exemple, et les femmes aussi, pour une fois, vues dans SKKS, bad guy, ou painter of the wind) et bien sûr Joo Won qui est assez estomaquant dans son personnage d'autiste savant !! Si la qualité reste à ce niveau jusqu'au bout (et tout ce que vous en dites me le laisse espérer ) ça va être génial !
2 - Merci C……. pour ton avis, et déjà je peux dire que je le partage concernant les querelles de pouvoir, je ne sais pas comment ça va tourner (vu que 3 épisodes) mais je les trouve trop présentes, j'aurais aimé qu'elle soit secondaires par rapport à l'histoire principale, qui est quand même le fait surprenant de ce médecin autiste ... Mais ce drama est vraiment palpitant, passionnant, et Joo Won est vraiment surprenant de justesse !!!
3 - J’ai bien avancé "good doctor"jusqu'au 6 (c'est que c'est plus d'une heure à chaque fois ) ça me plaît toujours autant, les luttes de pouvoir et la vie des personnages s'équilibrent mieux au fur et à mesure qu'on en apprend plus sur eux. Un nouveau personnage est entré en scène, et lui aussi je l'ai vu plusieurs fois, et en général dans des rôles de traîtres ... le genre de mec qui tire les ficelles en coulisses ... J'avoue ne pas très bien comprendre toutes ces manœuvres et surtout pourquoi ils veulent virer un service où il se passe tant de chose passionnantes et innovantes !!! Toujours en admiration devant le jeu de Joo Woon, et je me referais bien Gaksital, tiens !! Mais 28 épisodes ....
4 - Je continue "good doctor" avec grand bonheur, et souvent la gorge serrée et les yeux humides quand même ... mais dites-moi, Park Si On ne serait-il pas un lointain descendant de Geol Ho, dont il aurait hérité le syndrome du hoquet ??? (Allusion à SKKS )
Là j'ai arrêté par raison vu l'heure à la fin du 10 (le cas du petit chanteur) et j'aime autant vous dire que je sais à quoi demain soir sera consacré !!!
5 - Il ne me reste plus que deux épisodes de Good doctor et j'adore, j'adore, j'adore ce drama qui fera partie du tout petit cénacle des dramas que je revois encore et encore ... Un des aspects géniaux c'est le savant dosage de suspense, d'émotion, et d'humour, parce que oui, j'ai vraiment rigolé par moment, en particulier lors de la répétition de Peter Pan !!! et ensuite la déclaration à l'envers avec Dr Cha et Si On est pleine d'émotion et de tendresse,
et quels acteurs !!!
Ce que j’en pense :
Alors, Good doctor, c'est le bien, et même je dirais c'est le Bien car le personnage de Park Si on, c'est un vrai trésor !! Bien entendu l'élément essentiel du drama c'est lui, sa nature particulière, la façon dont il est perçu, dont il perçoit les autres, et l'impact que son contact va avoir peu à peu sur son environnement. Car bien sûr il a des capacités de mémoires exceptionnelles, mais surtout c'est un grand cœur et comme le dit l'un des autres médecins "Si On, c'est l'atmosphère du service".
D'abord en but au rejet, à l'ostracisme, il va régresser se replier puis petit à petit, grâce au soutien et à la compréhension chaleureuse du Dr Cha il va s'épanouir peu à peu et ce cheminement est magnifiquement rendu, avec beaucoup de finesse et de nuances. Une belle idée du scénario également c'est le parallèle entre l'attitude protectrice(bien que souvent rude ) de Oh Da envers Yoon Seo et de Yoon seo envers Si On, et ce courant va permettre à Oh Da d'accepter Si On puis de même devenir le frère qu'il a perdu, et je dois dire que cette partie est peut-être celle que je préfère !
L'autre partie que je préfère, c'est l'influence involontaire de Si On sur les autres, comment par son innocence, sa totale sincérité il va faire sortir le meilleur de ceux qui l'entourent, car, comme on dit dans SW "il y a du bon en eux" !!C'est comme si Si On par sa seule présence dénouait quelque chose de coincé dans le cœur et l'esprit des autres, même la relation entre Do Ah et sa fiancée va s'en trouver éclairée.
Le troisième point fort, c'est l'humour !!! Si j'ai souvent eu la larme à l'œil, j'ai presque aussi souvent rigolé !! La scène où les deux ennemis se réveillent le cheveu en bataille dans la chambre de Si On est hilarante !!
Le quatrième point fort ce sont les acteurs, absolument parfaits, naturellement la palme à Joo Woon qui m'a littéralement bluffée ! J'ai regardé sa filmo : il y a peu de dramas (5, vraiment rien, 9 aujourd'hui)) mais il y a Gaksital et Good Doctor, et croyez-moi, il vaut mieux n'avoir que ces deux là que 25 autres !!!
Ce garçon a un grand avenir d'acteur, si les petits cochons ne le mangent pas !!!
Moon Chae Won, déjà remarquable dans "painter of the wind" et "princess man" est extraordinaire de justesse, de sensibilité et de finesse dans le rôle du docteur Cha, qui va apporter un soutien sans faille à Si On, tout en lui remontant énergiquement les bretelles si nécessaires.
Joo Sang Wook, que je découvre, est parfait dans le chef tutélaire, rude mais chaleureux, et la répétition de Peter Pan où comment Si On manœuvre pour le faire jouer est un grand moment !!!
Alors, le scénario : bien construit, on ne s'attarde pas vraiment sur les intrigues de pouvoir comme le début me le faisait craindre, elles ont la place qu'il faut pour l'histoire et évitent de focaliser tout sur Si On, ce qui serait lassant. J'ai eu peur qu'on se casse la figure dans une romance triangulaire à un moment, (avec les Coréens, faut se méfier, souvent ils tombent dans ce genre de piège ) mais Dieu merci, rien de tel !!
Et maintenant la fin : c'est là qu'il y aurait un bémol, pour moi. Ce n'est pas que j'aurais voulu que ça finisse mal, grand Dieu non, jamais ! Mais quelque chose d'un peu moins parfait, peut-être, enfin je pinaille, vraiment. C'est qu'il y a une telle tension d'émotion tout le temps du drama que la fin paraît un peu molle, mais encore une fois ce n'est qu'un détail insignifiant !
Ah ! Et puis j'ai rarement vu un drama aussi pudique ! Un seul baiser, et même pas, un bécot de rien du tout !!! Comme ça aurait été intéressant de voir comment Si On abordait cet aspect des choses (sans aller trop loin, bien sûr) mais même Do Ah et sa fiancée sont d'une pudeur qui touche à la froideur, et je me demande, comme le christianisme est de plus en plus présent dans les dramas coréens, si les Evangélistes ne sponsorisent pas tout ça, avec l'obligation de rester correct !! Je rigole, mais qu'à moitié seulement !!
Enfin, 20 épisodes sans que jamais je me sois dit "c'est trop looooong !", croyez que ça n'arrive pas souvent !! Les chansons n'étaient pas du tout envahissantes et comme j'ai éradiqué les paroles, c'était parfait !!
Eh bien, c'était un long post, mais le drama le vaut bien !!
le cadeau de Dieu : revenir 14 jours en rrière pour sauver sa fille...
Je dois avouer que j’ai pris ce drama pour Cho Seung Won qui m’a littéralement bluffée dans « Stranger » ! Et alors là c'est vraiment tout à fait autre chose : quelle différence de jeu !! La preuve d'un réel talent ! Oui, j'avoue que je suis fan ! En plus il semble avoir un "vieux visage", ce que j'apprécie particulièrement !j’explique : « vieux visage » : visage qui est resté naturel sans recours à la chirurgie esthétique, dénomination donnée par les Coréens eux-mêmes aux personne « à l’ancienne » ! Autant dire que pour moi c’est un critère d’excellence déjà de ne pas avoir cédé aux sirènes du bistouri !
Quant au drama par lui-même il est haletant, passionnant, avec des personnages attachants (ou révulsants !) ceci jusqu’à la fin, une des pires que j’ai vues ! Si mauvaise que la production s’est crue obligée ,suite à la réaction du public, de rajouter un « Spécial » explicatif… qui n’explique rien du tout ! Je reconnais bien là la patte de la scénariste d'Iljimae à la fin pas nette, que j'ai détestée !
Pourtant les scénaristes se sont donné du mal : il y a un cliffhanger pas négligeable à la fin du 4, non mais c'est qu'il reste 16 épisodes !!!! Donc ça laisse entendre que les scénaristes ont eu de l'imagination !!
Chaque fois qu'on lève un voile c'est pour en découvrir d'autres derrière (entre parenthèse, ici c'est carrément le problème de la peine de mort qui est en arrière-plan !)
J'ai un mauvais pressentiment : cette photo qui essaie de faire croire que c'est Dong Chan le coupable... J'espère bien qu'ils ne vont pas oser s'attaquer à lui (les scénaristes, je veux dire ) parce que je ne vais pas m'en remettre !
Parlons de la fin, mais attention ! Spoilers !!
Mon avis :
Qu'est-ce que c'est que ce splash ! qu'on entend ? Il se noie pour échanger sa vie avec celle de son frère et dans ce cas que fait-il de la gamine qui bouge dans ses bras ? Ou il entend enfin Soo Hyun qui hurle son nom depuis 20 minutes et se rend compte que l'enfant est vivante, et que son frère va être libre et dans ce cas pourquoi la toute dernière scène laisse entendre qu'il est mort ??
C'est une fin qui fait exprès de rester dans le flou sans pour autant respecter la logique élémentaire des images : l'enfant ne peut être en vie que parce qu'il l'a ramenée au bord, et oui, mais quand ??? Et pourtant on la voit en vie après !! Donc il l'a ramenée et dans ce cas il a vu Soo Hyun, et il n'a plus aucune raison de se jeter à l'eau !! Non, pour moi c'est une fin ratée parce qu'impossible ! Je veux bien que le scénariste choisisse de faire mourir son héros, pourquoi pas ? mais bon sang que ce soit cohérent ! Il doit ramener la gamine au bord ou se noyer avec elle !! C'est une question de timing ! Je sens là une volonté de faire une fin ouverte maladroite pour faire pleurer dans les chaumières ! Je me suis fait ma fin à moi : il ramène la môme au bord, va pour repartir mais Soo Hyun arrive et lui dit en trois mots : ton frère est sauvé ! et ils tombent dans les bras et en même temps assis par terre parce qu'enfin ! enfin !!! c'est fini et la vie reprend !!
Voilà comment je finis ce drama, moi !!
Bon, le coup du splash, je veux bien penser que votre solution est juste, mais pourquoi le cacher et passer ensuite à cette scène où la petite demande si le chevalier survit et qu'on ne lui répond pas (ce qui laisse évidemment penser qu'il est mort ) et ça n'a pas de sens ! Et surtout comme c'est vraisemblable qu'après tout ce qu'ils ont vécu ils partent chacun de leur côté sans même se dire au revoir ! Non, c'est du faux suspens, maladroit et mal fait !
Tout ça n'empêche que j'ai adoré la série tout du long, les personnages, les enchaînements d'intrigues, et surtout Dong Chan dont je vais traquer les films !!
J’aimerais vraiment beaucoup avoir maintenant un avis !
Le tueur en série des années 80 a fortement inspiré films et dramas.
Il y a eu effectivement dans les années 1986 à 1991 « l’affaire des meurtres en série de Hwaesong » affaire réelle, qui a suscité deux autres excellents drames : Tunnel et Signal !Dans ces deux-là le scénario s’appuie sur le fantastique et le twist temporel, mais ici nous sommes dans la réalité. Cependant le personnage de Gap Dong, mystérieux, ne laissant aucune trace, a vite été catalogué « démon, fantôme » par les gens du coin, d’où son surnom qui doit vouloir dire quelque chose dans ce sens.
Mais cela reste au niveau des commérages, pas de fantômes, ni de démons, sauf…
Sauf dans la tête des personnages, qui trimballent tous plus ou moins de lourdes valises, ce qui par moment les fait côtoyer de près la folie, surtout Ha Moo Yeom, au caractère emporté et qui ne mâche pas ses mots. Il est devenu policier dans l’unique but de retrouver Gap Dong, mais voilà les crimes qui recommencent…
On saura assez vite qui est cet imitateur, et l’un des aspects les plus passionnants du drama, c’est ce personnage, complètement ambivalent, effrayant, attirant… La psychiatre de la prison-hôpital réussit à créer une sorte de communication avec lui… et c’est comme si on pouvait entrer un peu dans sa tête…
Ce drama n’est pas vraiment un drama d’enquête. Bien sûr il faut trouver le Gab Dong d’origine, donc on cherche, mais ce sont vraiment les personnages, leurs rapports, leur évolution qui nous tiennent. Et aussi le côté législatif : à la moindre suspicion de maladie mentale, le coupable n’est plus condamné ! Il faut donc contourner les pièges. D’ailleurs j’aimerais bien savoir s’il est possible que, d’être diagnostiqué « trouble de la personnalité multiple » suffise à relâcher le coupable, dont on sait parfaitement qu’il a tué 9 personnes, sous prétexte que c’est sa personnalité mauvaise qui a tué et pas lui ! ça, j’avoue, ça m’a paru plutôt gros ! Mais dans l’ensemble j’ai beaucoup beaucoup aimé ce drama très riche psychologiquement, et magnifiquement interprété. L'acteur qui interprète le tueur psychopathe (je ne dis pas son nom, il faut le découvrir) est époustouflant !! A se demander si cen'est pas un vrai psychopathe ! Mais non, je l'ai vu ailleurs dans des rôles tout à fait sympas et charmants, je suis rassurée ! mais toute la distribution est parfaite particulièrement les deux flics Hyun Sang Hyun et Sung Dong Il !
Je le recommande, même si vous êtes sensible, parce qu’il est assez long et ne nous précipite pas dans une course effrénée qui nous laisse sans souffle et insomniaque !! Donc on peut le suivre avec intérêt sans y perdre le sommeil !
ça ne rigolait pas dans la Corée du Sud des années 80...
• Comme l’indique le titre, l’amitié est le moteur essentiel du drama, le tronc commun étant le lien qui unit quatre hommes, d’où sortiront les rameaux de l’amitié entre femmes, l’amitié amoureuse, l’amour, la tendresse, et cet arbre est enraciné dans la terre brutale et sanglante de la Corée des années 60 à 90, époque de régimes de juntes militaires, de dictatures, où la violence et la corruption sous-tendent toute relation sociale, toute hiérarchie, que ce soit dans le milieu universitaire ou encore pire dans l’armée, où les gangs de jopok (la mafia coréenne)sont les maîtres incontestés de la rue.L’action se situe à Busan, grande ville portuaire du sud de la Corée. Dès le premier épisode, le ton est donné, on assiste à un règlement de compte entre gangsters et dès lors on sait que l’un des personnages principaux sera exécuté dans la rue, sous une pluie diluvienne et donc le récit sera entièrement articulé sur des retours en arrière, de plus en plus longs, jusqu’à tenir plusieurs épisodes, et on ne comprend vraiment ce qu’on a vu au début que dans l’épisode 19, le 20ème et dernier apportant la découverte de la conclusion de l’histoire.
Cette construction très élaborée trouve ses limites dans un sentiment parfois de confusion, surtout au début, jusqu'à ce que l'on intègre bien tous les acteurs nombreux de ce drame .
Dès le collège, et même l’école élémentaire, trois garçons sont inséparables : Jun Seok, (leader ) Sang Taek, Jong Ho. Arrive un nouvel élève : Dong Soo, que Jun Seok décide d’inclure dans leur groupe et d’en faire leur ami. C’est un garçon renfermé, solitaire, assez farouche, d’une famille instable (la mère court la braguette sans vergogne, le père semble totalement indifférent à leur fils, il est croque-mort et travaille tout le temps) . Le père de Jun Seok est un chef de la Jopok, tout le monde le sait, alors que les deux autres sont issus de familles modestes, commerçants, chauffeur de taxi.
En entrant à l’université ils vont croiser un groupe de 3 filles qui vont chacune à leur manière entrer dans leur vie.
Nous allons donc suivre l’évolution de ces adolescents, puis jeunes, puis adultes, leurs difficultés à trouver leur place dans le monde chaotique où ils vivent, leur repère fixe étant cette amitié jurée qui les lient, malgré la distance et les séparations que la vie impose. Il y aura le lycée, avec une discipline de fer, des punitions brutales, puis l’armée, dans les services secrets, avec les compromissions obligées pour survivre.
C’est la lutte permanente pour sortir d’un destin étouffant, puis pour tenter de le supporter au mieux.
Jun Seok finira par devenir un chef Jopok, entraînant avec lui Dong soo sur qui il a une forte influence. Mais celui-ci se rebellera. Les deux autres arrivent à sortir à peu près de la tourmente, mais pas sans de profondes cicatrices morales surtout pour Sang Taek.
Le personnage le plus passionnant est Dong Soo, (bon, d'accord, je ne suis pas tout à fait objective, là .... )qui aurait pu devenir un grand artiste, dont l'innocence n'a appris à ne répondre que par la violence, mais dont le cœur est assoiffé d’amour, de reconnaissance, qui va descendre de plus en plus profondément dans son propre enfer, pour finalement marcher vers son destin presque avec soulagement. Hyun Bin est magnifique de sobriété, d’émotion contenue, de douleur rentrée.
La fin est à l’image du début, et pourrait passer de prime abord pour un règlement de compte vengeur, sauf que j’y vois bien plus un sacrifice expiatoire accompli en toute lucidité, image confortée par la marche de Jun Seok vers une porte ouverte sur la lumière.
Bien sûr il y a une histoire d’amour, je n’en dirai pas plus, sans dévoiler trop l’intrigue, sauf que si j’étais Jin Suk, je sais bien que je n’aurais pas fait comme elle ….
L’interprétation générale est parfaite (mention spéciale à Jong Ho –Li Shi Un, seul personnage à la vie presque normale, ami parfait qui accompagnera ses amis jusqu’aux extrêmes de la loyauté, et personnage apportant un sourire et une tendresse bienfaisantes dans cet univers rude) la photo est belle, pas de chanson rengaine, ni de mélodies agressives, les sous-titres clairs et bien faits.
Bon, vous avez compris que c’est noir, très noir, brutal, violent, mais très fort, passionnant par son aspect socio-historique et ……………pour Hyun Bin !!! De ce que j'ai vu de lui depuis, c'est son meilleur rôle, nettement au dessus du lot !
Je le recommande fortement, mais âmes sensibles attention !!
Qu'importe la vraisemblancesi on a deux bons personnages ?
Au début j’ai cru que c’était un avatar de Romantic doctor Kim !! (la montagne, la forêt...)J'ai beaucoup aimé suivre ce drama, et pourtant je ne dirai pas que c’est un bon drama, car le scénario est truffé de maladresses. Apparemment le(la) scénariste n’a rien fait d’autre, il va falloir qu’il(elle) s’entraîne !
Les personnages « mauvais »sont parfois poussés à la caricature.(Le rire du traître, frôlant le ridicule…) On laisse parfois le héros en pleine montagne, poussé par un tracto-pelle dans un immonde trou de boues rouges, la seconde d’après on le revoit ailleurs et bien propre… On ne saura jamais ni comment il s’en est sorti, ni où est passé la tracto-pelle ! Ce n’est qu’un exemple !
Mais si j’ai aimé ce drama, c’est parce que le scénariste, qui s’est manifestement peu soucié de l’intrigue, a mis tout son soin à écrire les deux personnages principaux, qui sont très intéressants ! Leurs sentiments seront vite reconnus, mais ils restent chacun fidèles à eux-mêmes, gardant une vraie sincérité l’un envers l’autre et envers eux-mêmes.
San Hyeok veut, et aime, réussir, non par arrivisme, mais parce qu’il prend sans cesse une revanche sur une douleur profonde qu’il porte depuis l’enfance. Et c’est ce sentiment qui le pousse à faire des choix parfois douloureux, mais quand Young Jae lui pose la question, il le reconnaît : il n’a pas agi par bonté d’âme, mais parce que ça le servait et tant mieux si en chemin sa revanche a servi la justice. Young Jae, arrivée malgré elle dans ce trou perdu, va y redonner un autre sens à son travail de médecin, et s’appuyant l’un sur l’autre, sans rien renier d’eux-mêmes mais parce qu’ils s’aiment, ils vont avancer, et non oublier, mais apprendre à vivre avec leurs souvenirs cruels. Les moments où l’arrogant San Hyeok doit apprendre à se plier à la discipline d’un groupe sont très intéressants !
Et surtout, c’est Park Hae Jin qui interprète San Hyeok ! Je ne l’avais encore jamais vu donner un personnage si clair et si direct ! Parfois, quand il manigance avec son bras droit des intrigues pas toujours morales pour obtenir ce qu’il veut, je ne pouvais m’empêcher de penser à Yoo Jung… Sauf que là, il est parfaitement conscient et assume tout à fait, et sorti du travail quand il est secouriste, ou quand il est amoureux, il l’est tout aussi complètement et il rit, ou s’émeut avec une sincérité, un naturel parfait ! Park Hae Jin qui rit.... C'était bon !
Jo Bo Ah, passé le premier épisode où elle partait très mal, devient très vite un très joli personnage apportant un équilibre heureux par sa présence à Park Hae Jin. J’adore la façon dont il avoue son amour, dont il se laisse totalement investir par ce sentiment, dont il clame haut et fort qu’il lui est indispensable… Et j’adore la façon dont elle le reçoit, le comprend, et même accepte ses décisions qui pourraient lui faire mal.
Bref ! Ce couple est vraiment ce qui m’a fait aimer ce drama. Il y a tout un groupe de jolis rôles secondaires (le père de Young Jae, le jeune secouriste Choi Chang, le capitaine du groupe, le docteur et l’infirmière de l’hôpital de la montagne… )
Ce qui m’a fait aussi aimer le drama, c’est la Corée, ses montagnes, ses forêts… les paysages sont sublimes et donnent un belle et véridique image de la Corée. Je l’ai retrouvée avec grand bonheur !
Les chansons ne sont pas mal mais elles sont tout le temps là !!! tout le temps !!! et vraiment c’est pénible, surtout avec toujours les mêmes paroles qui viennent s’ajouter aux dialogues…
Et la traduction de Viki est ici très moyenne, des phrases très longues qu’il fallait relire deux fois pour essayer d’en comprendre le sens…
Au total un drama où on ne s’ennuie pas, où on visite la montagne coréenne et où on a un très joli couple romantique mais ni cucul ni guimauve ! C’est déjà pas mal !
Des apprentis sorciers et un malheureux cobaye...
Je me demandais bien ce que donnerait ce roman à la sauce drama. En fait, je l'ai lu il y a déjà quelques années et n'avais pas du tout accroché à cause de l'écriture à la première personne.A la lecture de ce que je disais il y a deux ans et demi, le drama, tout en respectant tout à fait l'histoire de Charlie (Sakuto ici) a rajouté des éléments dramaesque (la riche héritière malade, par exemple, et Sakuto est très empathique, lui.) mais c'est vraiment secondaire et la fin est vraiment poignante, quoique peut-être moins désespérée que celle du roman, dans l'esprit, mais non dans les faits.
Et Yamapi ? Eh bien, comme toujours, il fait le job, et ne s'en tire vraiment pas mal dans un rôle quand même trèèèès casse-gueule ! Il est touchant en Sakuto 1 puis impressionnant en Sakuto 2 puis de nouveau touchant et dans Sakuto 3... Mais quand même, C'est une histoire où il m'a encore une fois été difficile d'adhérer, même si l'idée de base mène à des réflexions très intéressantes sur la différence, et surtout sur le goût immodéré des hommes à jouer les apprentis-sorciers.
Mais je n'aurais pas voulu ne pas l'avoir vu !
Grave erreur : épouser une policière quand on a un passé trouble...
En cours de visionnage :Grave imprudence que d’épouser une policière de talent quand on vit sous une fausse identité avec un passé pour le moins sulfureux !! Mais sans ça, pas de drama, donc, ne nous arrêtons pas à cette bizarrerie, et entrons dans l’histoire, ce qui est facile, car elle est très prenante et palpitante, au moins jusqu’à l’épisode 7 où je suis arrivée !
je peux déjà dire que Lee Jun Ki retrouve là son grand talent, dans un personnage ambigu essayant à tout instant d’être « comme les autres » et surtout d’en donner l’image ! Les sociopathes ou personnes ayant un trouble de la personnalité sociale sont vraiment à la mode ces derniers temps dans les dramas ! On comprend assez vite que Do Hyun So est infirme du côté des émotions, qu’il ne les ressent pas mais doit constamment les deviner et les jouer… Mais cependant il comprend la nécessité de faire des efforts pour certaines personnes auxquelles il tient, et pour lui c’est ce qui se rapproche le plus de l’amour. Lee Jun Ki est particulièrement bluffant dans ce personnage que le scénariste a très bien écrit, sans exagérations, ni de mélodrame.
Une fois fini :
Le drama m’a tenu en haleine jusqu’au bout, répondant au fur et à mesure aux questions qu’on se pose, questions qui d’ailleurs apparaissent elles aussi au fur et à mesure. J’ai beaucoup aimé l’équipe des policiers autour de Cha Ji Won, à la fois rigoureux, mais ne manquant ni de cœur ni de cohésion. J’ai aussi aimé Cha Ji Won, qui, au fur et à mesure de ses découvertes hésite entre tout lâcher, puis ne pas abandonner son mari, et cette position incertaine est tout à fait plausible ! Encore une fois compliments chaleureux à LJK, en particulier dans ses scènes avec son enfant, où on le voit découvrir un univers mental qu’il ignorait complètement…
Par contre je mets un bémol sur la famille des « méchants », ils sont peu crédibles, je trouve, car pourquoi se comporter de cette façon avec son fils si on ne veut pas éveiller des soupçons ? Et le « méchant ultime » est vraiment too much, je n’y croyais pas trop, et l’acteur non plus ! Avec tous les psychopathes dont les Kdramas nous abreuvent en ce moment, c’est un des moins intéressant et c’est dommage qu’on n’en ai pas plus vu sur sa relation avec son mentor !! Là il y avait quelque chose d’intéressant à creuser, mais on sent bien que le scénariste ne s’intéressait qu’à LJK ce qui déséquilibre l’histoire ! On a droit à l’amnésie, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vue, elle ! Mais je dois dire que là elle était parfaitement argumentée et son évolution est très intelligemment faite !
Pour finir, la fin : elle est très bien, touchante et émouvante juste ce qu’il faut !
Le bande son est belle, comme toujours il y a la hurleuse de service qui intervient juste dans la scène où on aurait besoin de silence, avec en plus comme c’est Viki les paroles en dessous, des fois qu’on serait trop bête pour comprendre les sentiment sans qu’on nous les hurle dans les oreilles !
Bref, c’est quand même un très bon drama dans le genre socio-psycho-pathes…
D’ailleurs ça commence à bien faire : après les maladies incurables, puis les greffes du cœur, on eu la prosoagnosie, et maintenant le fils du psychopathe portant la croix de son destin maudit… Faudrait voir à trouver autre chose !
On dit que les contraires s'attirent...
Ce que j’en pense :Le drama est d’abord une galerie de portrait dont le plus « décoiffant » (sans jeu de mot) est sans conteste Lee Gun, Gunnie, au comportement assez farfelu et au rire tonitruant. Mi Young est la jeune fille discrète, douce et gentille, trop gentille d’ailleurs, qui va se trouver dans une situation totalement imprévue (par elle, parce que nous, non ! on ne doute pas une seconde de comment ça va finir ! ) Daniel, avec lui nous retombons dans les personnages classiques des dramas, (l'ami parfait, beau et toujours là quand il faut )et si là je le supporte bien, c'est que les deux personnages principaux ne sont pas du tout classiques, eux !! Malgré tout c'est plutôt bien fait, car au fil des épisodes, Daniel prend moins de place, tout au moins jusqu'au 12, parce qu’après...
Ensuite c’est l’histoire de la naissance d’un amour, de son évolution, de sa brisure et de sa renaissance…
Les acteurs sont tous excellents, entraînés par le couple vedette, Jang Hyuk et Jang Na Ra vraiment très bien entourés (mention à la mère de Mi Young, à la grand-mère de Gunnie, et à son secrétaire !! On avance le cœur battant, le sourire aux lèvre, ou les larmes aux yeux… Dommage que les deux derniers épisodes soient si inutiles !
Quelques réflexions au fil de la découverte du drama…
Pour l'instant, la relation Mi Young/Gun est si forte, si bien écrite, si bien interprétée et si originale que le reste passe très nettement au second plan, et Daniel n'est pour le moment qu'un bel ornement (très bel ornement ) et le moyen d'amener l'héroïne à une certaine évolution... Quant à l'adoption et la sœur disparue... eh bien, nous verrons, hein ? Mais j'ai mon idée... Ce serait bien qu'il la retrouve tout de suite, ce serait autant de fait et on en serait débarrassées...
En fait c'est un cliché sur patte, et son personnage lui-même est un cliché : l'ami-parfait-le-seul-qui-voit-la-valeur-de-la-pauvre-héroïne......mais-qui-ne-l'aura-jamais-parce-qu'il-n'est-qu'un-faire-valoir..... mais c'est la loi du genre, comme la mère venue du Peuple, le héros riche et la fille pauvre, les comiques de service etc etc... Mais dans FTLY la différence c'est que c'est bien foutu , bien équilibré et que le couple phare est hors norme, lui, et qu'il entraîne le tout au dessus du niveau du drama moyen...
Bon je dis n'importe quoi, mais j'adore ce drama !!! et JH, je ne l'aime pas, je l'idolâtre...
Cependant il y a une fausse note dans la belle musique de ce drama au niveau de la relation Daniel/MY. Les scénaristes sont restés le cul entre deux chaises, si j'ose dire : ils veulent créer une ambiguïté pour donner du suspens (alors que personne ne doute de la fin, enfin pas moi en tous cas) Tout ce qu'ils auraient dû montrer, c'est la difficile reconquête de MY par Gun, il n'y avait pas besoin de cette rivalité ridicule dont on sait qu'elle ne mènera à rien.
Quant à la "dureté" de MY, elle est tout à fait légitime, car même si nous nous savons que cela a brisé le cœur de Gun de rompre, et qu'il pensait avoir de bonnes raisons, cela n'en a pas moins été terrible pour elle, avec les conséquences que l'on sait ! Plus que de la rancune contre lui (bien sûr qu'elle l'aime toujours, !! ) elle veut se protéger, ne pas revivre un autre déchirement, elle met des barrières et elle a tout à fait raison!! le contraire serait stupide, et pire, invraisemblable !!
Ah ! Se Ra doit se mordre amèrement les doigts de ne pas être allée à Macao (mais elle n'est pas comme nous, elle ne sait pas qu'il y a toujours des trucs qui se passent à Macao !! )et elle voit une occasion de rectifier le tir de remettre les choses en places, en quelque sorte, elle saute dessus, sans compter que durant des années Gunnie lui a dit qu'il n'aimait qu'elle, elle se dit qu'il doit bien en rester quelque chose !! Mais elle me tape sur les nerfs parce que je déteste les crampons, pots de colle et autres arapèdes qui ne décrochent jamais sans un vrai coup de pied quelque part !!
Et Daniel commence sérieusement à m'encombrer moi, !! Je commence vraiment à le voir comme un pot de colle et ça je déteste ! Et j'aimerais qu'il ne se coiffe plus en Playmobil (on dirait un échappé de Boysband )
Et quand est-ce qu'il va commencer sérieusement à s'intéresser à sa sœur, ça nous ferait des vacances, et ça l'occuperait, elle-aussi !!
(épisode 18 : Bou diou la conférence de presse !!! L’émotion est au maximum !! ) .... mais il reste quand même deux épisodes, j'espère qu'on ne va pas tomber dans un océan de guimauve avec deux heures de roucoulades non stop... et encore heureusement que Gun a toujours son côté blagueur et fantaisiste, sinon ça pourrait être indigeste !
je viens de voir le 19/20 de FTLY... et c'est exactement ce à quoi je m'attendais, hélas, l'avantage c'est que ça m'évitera de me sentir en manque du drama comme ça m'arrive parfois... parce que là j'ai une légère indigestion de guimauve... Heureusement qu'il y a deux ou trois moments assez drôles, mais dommage pour Se Ra et Daniel, pauvrement expédiés sans grande émotion ni intensité.
Pour FTLY, je suis sûre que je le reverrai, à ma façon, c'est à dire dans quelques temps, pour "redécouvrir", mais simplement je ferai les deux derniers en accéléré ou même pas du tout, qui sait... parce que les 18 premiers épisodes sont quand même vraiment très très bons !!! Ce n'est pas si courant un drama coréen qui allie si bien la comédie, l'émotion et une touche de mélodrame avec un si bel équilibre ! Et puis Jang Hyuk.... Et tiens ! je reverrais bien Robbers, moi, voilà une fin comme je les aime !!!
Avoir du cœur, ça peut avoir plusieurs significations...
Commentaire fait au fil du visionnage- J'ai commencé "Falling for innocence" et déjà c'est un plaisir de voir que je connais quasiment toute la distribution ! (dont l'inévitable papa de jan Di ! )et ensuite, malgré une parfaite enfilade de clichés dramaesques (jusqu'au passage obligé dans une boutique pour rhabiller l'héroïne ) ça se boit comme du petit lait !!
- J'ai vu deux épisodes et comme je l'avais supposé (vu qu'il ne l'embrasse pas une seule fois malgré des "je t'aime" à répétition), le fiancé ne finira pas avec sa fiancée ! ou en tous cas pas de façon habituelle, car dès la fin de l'épisode 2 l'histoire est écrite !
- Autrement je continue "falling..." qui me plaît toujours mais dommage seulement que déjà on sache tout, ce qui donne une impression de ralentissement, car qui douterait un seul instant que c'est le cœur du gentil qui a sauvé la vie du méchant, et que ce cœur va le transformer ?? alors on voudrait que la transformation se manifeste plus rapidement !
- Je continue "falling for innocence"avec beaucoup de plaisir, car les intrigues et les complots sont heureusement contrebalancés par le petit côté fantastiqu :
(la façon dont Min Ho comprend qui lui a donné son cœur, et comment il appréhende la situation),
et par pas mal d'humour dans les scènes entre Min Ho et Soon Jung, sans compter le secrétaire/ami/bras droit du héros qui est très drôle aussi ! Tout cela permet de donner de l'originalité à une histoire de vengeance/manipulation assez banale et déjà bien exploitée ! C'est pour ça que j'ai laissé tomber "Money flower", parce que il n'y avait aucune touche de fantaisie, d'humour ni de chaleur dans le personnage principal !
- Je continue "falling ..." qui est une épreuve pour les nerfs !!! Si je ne savais pas déjà que la fin va tout remettre en place je ne pourrai pas supporter la suite d'obstacles que Min Ho doit franchir pour revenir du bon côté de la Force !! Et j'ai encore 5 épisodes à voir !! Je sens arriver le passage "je t'aime mais je te quitte" et j'espère que ce sera assez bien fichu pour être crédible !
- Edit : avant dernier épisode de "falling..." et paf ! revoilà la maladie incurable !! la fin de l'épisode et le preview essaient désespérément de me faire peur, mais que nenni !!! j'ai vu la fin et je sais que c'est juste pour un nouveau rebondissement (parfaitement inutile, je trouve, les démêlés avec le Traître et le maintien de l'entreprise se suffisaient déjà bien à eux mêmes !!) Mais on a droit à tous les clichés dans ce drama ! Heureusement que c'est bien fait, avec humour et très très bien interprété !!
- Re-edit : Et voilà !! Ils ont refait le coup !
Il tombe sur son épaule, direction l'hôpital, défibrillateur et ... rien ... Alors on croit qu'il est mort, et hop, la vie continue, mais qui voilà tout à coup ??? mais c'est le miraculé ! Il était aux USA pour les affaires !! Comment son rejet de greffe s'est résolu, ça on n'en saura rien !! Mais pourquoi s'ennuyer avec de petits détail triviaux de ce genre ?? Non, mais vraiment c'est se moquer du monde, une fois de plus, d'autant que cette histoire de rejet était parfaitement inutile !
Comme c'est dommage, c'est un drama charmant, alternant le suspens, la romance et l'humour dans une juste mesure mais la fin... La fin !!!!! *s'arrachelescheveuxdedésespoir* !!!
Être croque-mort facilite-t-il la communication avec les esprits ?
Le mélange histoires policières, problèmes familiaux avec une petite pointe de magie est plutôt bien fait (quelques raccourcis étonnants au niveau police ) et ça m'a rappelé Departures par la façon dont Masato se prend peu à peu d'affection pour un travail qu'il détestait au début.Le meilleur du drama est la relation de camaraderie/amitié/affection qui se crée entre Masato et Yuki(la policière, l'anti héroïne de drama piaillant et minaudant habituellement )
Pas du tout de romance, mais quelque chose de bien plus vrai, chaleureux et souvent drôle.
Défaut : un poil trop larmoyant mais heureusement il y a souvent une pointe d'humour pour corriger.
Pour une bonne vengeance, il faut toujours un coup d'avance !
Ce drama est un des mieux écrit et construit que j’aie pu voir ! Le scénario est une vraie partie d’échec où Na Yi Je doit avoir toujours trois coups d’avance ! Son but, qui paraît évident, ne l’est pas du tout en fait, et une série de rideaux s’ouvrent les uns après les autres, dévoilant au fur et à mesure des épisodes les manœuvres du héros. Il n’a pas peur de se salir les mains, mais on découvre peu à peu ses vraies motivations, et qu’il n’a pas perdu son âme en dépit des méthodes peu orthodoxes qu’il emploie. Le drama est comme une poupée russe, les manipulations, pièges et coups de théâtres s’emboîtent magnifiquement les uns dans les autres ! Ce n’est que vers la fin que la vraie cible de Na Yi Je se découvre, et surtout pourquoi cette cible est en fait à l’origine de tout !Les acteurs sont très bons, assumant parfaitement leur personnage, avec Namgung Min, c’est comme d’habitude, mais chapeau à Kim Byung Chul, le directeur du centre de santé, vraiment excellent, et à Jang Hyun Sung, qui pour une fois n’est pas l’ordure de service, mais joue un procureur (presque) tout à fait honnête et le couple improbable qu’il forme peu à peu avec la riche et très ambigüe Kim Jung Nan apporte une touche de gaîté dans un drama assez sombre au final.
En fait, il est sombre dans la première moitié, où vraiment on ne voit que corruption et complots, et où les personnages semblent tous plus noirs les uns que les autres. Cependant l’atmosphère s’allège au fur et à mesure que les fils entremêlés de l’histoire se dénouent, et si les personnages finissent par découvrir des côtés moins sombres, il n’en deviennent pas pour autant des anges repentants ! Le grand talent du scénariste est d’avoir écrit des personnages parfaitement crédibles, sans aucun manichéisme, et ce n’est pas si souvent dans les dramas pour qu’on manque l’occasion de s’en réjouir !
La musique est bien, mais tient la place qu’il faut : discrète, les chansons plutôt jolies, et heureusement très discrètes elles-aussi !
Donc à l’arrivée : très bon drama, très recommandable !
faut-il souffrir pour comprendre la souffrance des autres ?
Construit sur une intrigue et un scénario classique le drama se démarque du lot par un choix de thèmes très forts : le soin à la douleur, le rôle du médecin, ses limites et tout ce qui doit être fait, jusqu’à s’y arrêter, ce qui nous mène à la question de l’euthanasie.La force du drama, c’est que la charpente du script est assez solide par son classicisme même pour supporter sans faille des thèmes aussi difficiles, car sur cette toile de fond s’ajoute le cas personnel du docteur Cha et de sa si particulière pathologie. Les scènes médicales sont excellentes de justesse, sans exagération, mais rien n’est édulcoré. Les dialogues sont précis, clairs, justes dans les sentiments, comme dans la technique. Le jeu des acteurs est parfait, Cha Yo Ahn charismatique à souhait, Shi Young touchante dans son admiration et sa loyauté inconditionnelle.
Cependant j’aurais aimé que le script la rende un peu plus discrète et moins intrusive, allant jusqu’à se permettre de regarder dans les ordinateurs du médecin, et de se comporter comme s’il était en cristal, ce qui n’est pas du tout la maladie dont il souffre ! Mais le jeu de l’actrice n’est pas du tout en cause, elle est parfaite. Les assistants de l’équipe apporte la touche d’humour, de légèreté indispensable à l’équilibre du drama. J’ai surtout aimé les deux premiers tiers, le dernier étant un peu plus faible (la séparation, l’attente, toussa toussa… bon, c’était bien mais moins intense, moins fort que le reste. )
Ceci dit, c’est un drama excellent, passionnant, qui interroge et qui nous tient jusqu’au bout sans que l’intérêt faiblisse un seul instant, entre émotion, suspens, et humour.
Il ne sembalait pas fait pour ça, et pourtant...
Je dois dire de suite que si vous n’aimez que la romance, passez votre chemin, mais comme ce serait dommage pour vous !!Drama très addictif, car ce pauvre président Park va d’abord s’adapter, essayer de comprendre la mécanique politique puis affronter crise sur crise tout n’essayant de ne pas laisser déclencher la 3ème guerre mondiale, et ceci en 60 jours ! Je dois dire que la durée n’a pas toujours été simple à gérer pour le réalisateur, on avait un peu de mal à comprendre qu’en fait il ne venait de se passer qu’une journée ! Heureusement que le numéro du jour s’affiche au début de chaque épisode ! C’est pour dire que l’action est dense ainsi que la mise en place de nombreux personnages qui, même s’ils ne sont pas tous principaux, doivent tous être bien campés, réalistes, et ne pas seulement être de la « figuration intelligente » ! Et c’est le cas ici.
Il y a deux fils conducteurs essentiels : chercher et trouver le cerveau de l’attentat avant la date fatidique des 60 jours qui sera l’élection du nouveau président, et savoir si le Président par intérim va se présenter ou pas.
Au début il ne rêve que de retrouver son bureau de professeur, puis, peu à peu, je ne dirais pas qu’il y prend goût, mais qu’il comprend l’importance fondamentale de son poste et il se met à croire pouvoir être utile.
La vie de la Maison Bleue est la toile de fond de ces intrigues, et cela m’a fortement rappelé une série que j’idolâtre : « A la maison Blanche », « West wing » titre original. Du coup je suis allée chercher un peu et « Designated survivor » est le remake coréen d'une série américaine du même titre. Mais si les Coréens ont très bien assimilés la technique américaine de la série haletante, ici nous sommes bien toujours en Corée, avec sa propre personnalité, ses propres traditions (voire la discussion sur la loi contre la discrimination). J’ai vu le remake coréen de « Life on Mars » et c’était excellent, la version (très bonne) anglaise était très respectée mais c’était pourtant une série 100% coréenne. Pour « Designated survivor… » je n’ai pas vu la version américaine.
Outre un scénario très bien construit et de très bons dialogues, la psychologie des personnages est très bien traitée, on échappe au stupide manichéisme où on est partagé entre les Méchants et les Gentils, sans nuances. Là ce n’est pas la cas, l’organisateur du complot sait parfaitement se servir des jalousies, des rancunes ou des chagrins pour recruter ses soutiens, et par moment on ne peut s’empêcher de comprendre comment le « traître » l’est devenu… Mais y a-t-il un seul cerveau ? Et quand on croit avoir décapité le complot, un léger détail, une réplique de 2 secondes laisse entendre que ce n’est peut-être pas le cas…
le président Parker se présentera-t-il ? On n’aura pas jusqu’au bout la réponse à la question et c’est très bien, car le drama est un tout, les 60 jours de l’intérim ! S’il se présente, eh bien c’est une autre histoire, celle-ci est finie, complète, avec son début de catastrophe et sa fin de mission menée à bien.
les acteurs sont tous parfaits, avec une mention spéciale bien sûr à Ji Jin Hee (président Park) qui réussit de main de maître à camper cet homme que rien ne préparait à ce poste mais qui, doté d’un solide sens du devoir soutenu par un esprit scientifique, réussit à inspirer le respect et à se sortir de situations épineuses sans y perdre son âme. Il est encadré par un beau casting, Son Sun Ku, le secrétaire général, Heo Jun Ho, qui pourrait être un mentor, Kang Han Na et Park Hoon,les agents du NIS et particulièrement Lee Joon Hyuk, le député indépendant Oh, le « miraculé » qui interprète avec justesse et finesse un personnage sombre mais qu’on ne peut pas détester.
Il y a aussi de beaux rôles de femmes, la cheffe de l’opposition, Bae Jong Hoc et l’agent du NIS Kang Han Na…
Je conseille fortement ce drama, jamais décevant, jamais ennuyeux malgré toute la mécanique politique constamment décortiquée, sans chute d’attention au milieu ni flashbacks inutiles, avec de belles scènes d’émotion, et surtout une fin juste, solide et concluante, ce qui pour une fin est la moindres choses .
Dramas de femmes, de dames, de vieilles dames qui touche au cœur
c’est la chronique quasi quotidienne d’un groupe de femmes soudées par le fait qu’elles sont camarades d’école primaire , toujours restées très proches malgré les différences de fortune.Honneur aux coréens qui savent donner de grands et beaux rôles et écrire de belles histoires pour des vieilles dames et donner ainsi une visibilité aux vieilles actrices (oui, vieille n’est pas un gros mot !! )
Voilà, leur vie se déroule, chargé d’un déjà long passé, avec des douleurs inoubliables, des anciennes et des nouvelles, et le corps qui lâche, avec l’âge, et le départ des plus vieux, ou des encore jeunes… La difficulté pour une fille à bâtir sa vie en dehors de l’emprise de sa mère en est un aspect important, ainsi que la difficulté pour un homme de considérer sa femme comme son égale, de la respecter, le combat contre les principes, les traditions et le privilège de l’âge brandi incessamment « je suis plus vieilles ! comment tu me parles ! »
Il y a beaucoup d’amour entre elles, même si mal exprimé, même si parfois encombrant.
Alors ça crie pas mal, ça se crêpe le chignon de temps en temps (le chignon masculin, à l’occasion aussi !) mais l’amitié est indéfectible et franchit tous les obstacles, ainsi que l’amour filial ou maternel…
Alors tous les personnages ne sont pas excessifs, seuls certains portent au sommet les défauts de leur genre : le mari macho de Jong Ha, la mère intrusive de Wan m’ont fait plus d’une fois bondir sur mon canapé…
Parenthèse sociologique : Il semble qu’en Corée tout soit bâti sur le sacrifice : les parents font tout pour les enfants, ce qui donne aux parents le droit à vie de régenter et diriger la vie des enfants, ceci étant prêts en retour à tout sacrifier pour prendre soin des parents vieillissants. Cette notion confucianiste niant totalement la liberté individuelle me met assez mal à l’aise je l’avoue !
Mais dans le drama, quand la réalité de la vie l’exige, ils et elles savent avancer, franchir les obstacles de la tradition pour que l’essentiel demeure : le lien entre une fille et sa mère, ou celui, vieux de 40 ans de vie commune, entre un mari et sa femme… C’est Han Nui, la mère possessive de Wan qui va lui ouvrir la porte vers un avenir heureux, mais elle ne le peut que parce que ses amies sont là, solides au poste, permettant à Wan d’avoir sa propre vie, sans pour autant jamais renier ses devoirs filiaux, de même que ce sont les amies de Hui Ja qui permettent à son fils d’être présent pour sa femme et son bébé en le soutenant dans les soins à sa mère malade.
Un mot sur l’interprétation : magnifique !!! vraiment bluffante, on oublie qu’il y a des caméras dans le coin ! Surtout Kim Hye Ja, complètement impressionnante dans le personnage de cette femme perdant peu à peu le sens de la réalité dans un portrait frappant, réaliste et bouleversant.
Mais ils sont tous excellents !!
Une très jolie OST aussi, discrète, très bien faite.
Un bémol : le rythme manque un peu de vigueur, un ou deux épisodes de moins m’auraient convenu, bien que je ne me sois pas vraiment ennuyée.
En bref, si vous voulez de la romance, du bling bling ou de beaux jeunes gens dorés sur tranche et refaits de partout, passez votre chemin, mais si vous voulez avoir une idée de la famille coréenne et de ses traditions, ou simplement une belle réflexion sur l’âge, la vieillesse, et comment tenir bon jusqu’au bout en se soutenant les uns les autres, alors c’est le drama qu’il vous faut !