Un drama qui se regarde facilement
Je ne dirai pas que « The day of becoming you » est mauvais, loin de là. L’écriture du scénario n’est pas original mais cela faisait un petit moment que nous n’avions pas eu ce thème, il aurait été dommage de ne pas y jeter un coup d’oeil.L’histoire reste classique puisque nous avons une superstar et une journaliste qui, après un échange malencontreux et mystérieux de corps, apprennent à se connaitre, à devenir amis pour finalement tomber amoureux. l’histoire se focalise donc sur le couple principal et il y a peu ou prou de développement autour d’eux et c’est à mon sens un des défauts majeurs du drama.
Les personnages secondaires sont fades et s’apparente plus à des figurants qu’autre chose. Bien que nos protagonistes interagissent avec eux que cela soit la famille ou les collègues/amis, ils ont peu de profondeur. Prenons pour exemple Jiang Yi et ses relations avec sa mère ou son père. Quelques flashbacks nous indiquent que Jiang Yi a des problèmes relationnels avec ses parents. Ces souvenirs nous apportent certes des indices sur son comportement actuel mais ne nous apportent aucune émotion et c’est de façon détachée que nous observons sa difficulté à surmonter ses affres familiales. Tout comme sa relation avec sa petite soeur, elle n’apporte pas d’évolution majeure pour lui, c’est clairement Sheng Sheng qui apporte cette dynamique. Il est donc dommage que ses liens avec sa famille n’aient pas été développé de façon convaincante. Autre exemple, Sheng Sheng avec ses parents. Il n’y a pas ici de conflit majeur mais leur relation qui devrait être complice nous amène à une certaine indifférence. C’est donc avec un regard un peu impassible que j’assiste à leur discussion et leur interaction. Si je prend pour comparaison « My Fated Boy » ou « Love Scenery », des romances où la place familiale sans être majoritairement présente à l’écran avaient une touche émotionnelle très forte, amenant à plusieurs reprises des battements de coeurs affolés, des rires d’attendrissement et des larmes de bonheur, je dois avouer qu’ici, il n’y a rien eu de tout cela.
Ce que je trouve dommage est l’absence flagrante des liens entre Jiang Yi et les membres de son groupe. Je suis sûrement un peu blasé mais je m’attendais au minimum à un trio à l’image de « You’re beautiful » par exemple. Que cela soit Pei Jia Shu ou Cheng Le Yi, j’oserai dire qu’ils ne servent presque à rien…Que Jiang Yi soit d’un naturel froid et associable aurait pu nous amener à pléthore de situations cocasses et touchantes, un peu comme dans « Promise Cinderella » où notre Issei au mauvais caractère couplé avec Kurose Koya nous ont distribué un duo hilarant et magique.
Vous l’aurez compris, seuls les protagonistes ont ce lourd fardeau de porter ce drama au sommet.
Est-ce un succès? Mon avis ici est en demi-teinte.
Le jeu de Zhang Xin Cheng et de Liang Jie est sans conteste de qualité. C’est un énorme bon point. Lors des échanges d’âmes, il a été bluffant de voir leur trait de caractère, attitude et façon de s’exprimer s’imprégner du corps en question. Sans aucun doute, à mes yeux, Zhang Xin Cheng a été fabuleux.
Et la romance dans tout cela? Elle avance progressivement et de façon naturelle. Il est aisé de comprendre pourquoi ils finissent par s’aimer. Leur complicité est bien présente et prête parfois à sourire. Et je pense que c’est ici que le bât blesse. En tout cas pour moi. Je n’ai pas eu le coeur en émoi, ni de montée de fièvre. Je faisais face à une romance mignonne mais dont l’intensité était bien moindre. Juste un sourire de temps en temps. Malgré des baisers passionnés, je n’ai pas eu d’affolement dans mon cerveau. La première partie est selon moi plus intéressante. La seconde partie, le couple s’enferme un peu dans une routine un peu terne, les petits pétillements du début disparaissent et les obstacles qu’ils rencontrent ne nous force pas à enchainer épisode sur épisode.
Il n’en reste pas moins que c’est un drama agréable à suivre et qui plaira à un très grand nombre grâce à un scénario simple, à un très bon jeu d’acteur et à une romance naturelle.
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un drama avec beaucoup de défaut mais qui tire son épingle du jeu.
Si….…Vous réussissez à passez le premier épisode, voire peut-être le deuxième épisode : un début fragile et inconsistant, me voilà sur le point de zapper. Les premières images nous dépeignent la princesse Jiu Ling, le jour de son mariage, accusant son oncle royal, l'empereur Chu Rang, du meurtre de son père devant une cour silencieuse et amorphe. Le ridicule ne tue pas mais les scènes prêtent à sourire devant la mauvaise réalisation et écriture du premier épisode. Je ne vous ferais pas l’affront de vous raconter l’évasion absurde et le changement de visage (et de voix!!!) de la princesse. Mon but, étrangement n’est pas de vous détourner de ce drama…
Les scènes sont d’une telle maladresses et tellement mal écrites, qu’on est tenté de se lever et d’éteindre la télévision… et le jeu de l'actrice He Hong Shan n'était pas forcément des plus convaincants...
…Vous fermez les yeux quant à la qualité de la réalisation qui sans être ce qui peut se faire de pire aurait pourtant bien mérité ce qui se fait de mieux. Les personnages portent souvent, si ce n'est toujours, les mêmes costumes. Le doublage se fait bien sentir ( ce qui est souvent pour moi rédhibitoire et m'oblige parfois à abandonner un drama) avec tous les défauts : décalage, ton sur-joué, écho maladroit et agaçant… Ce que j’aurais à reprocher aussi, est le manque de transition entre les scènes, ce qui rend le tout parfois saccadé, ou la pauvreté des-dits scènes : peu de mouvement, souvent, les personnages sont déjà présents ou arrivent tous en troupeau dans une salle et s’installent en rang d’oignons, ce qui rend le tout peu naturel.
…Vous faites fi des derniers 15 épisodes : Les derniers épisodes rejoignent le reproche du premier….l’écriture précipitée de l’histoire et des scènes qui sortent un peu de nulle part. Les batailles nous sont seulement contées (sauf la dernière), un parti pris dû probablement au manque de moyen, mais qui ne nous implique pas du tout dans leur combat. Une dernière partie bâclée, mal filmée et mal réalisée….
…Vous faites abstraction du non sens de beaucoup de chose, de l’illogisme de l’histoire….
Ah, mais avec autant de défaut, pourquoi grand dieu, l’ai-je terminé avec un sourire niais sur mes rides? Je ne vous le cache pas, ce drama jongle entre le très mauvais et le très bon. La combinaison est pour le moins inconfortable. Doit-on détester? Aimer?
J’ai adoré ce drama.
Tout simplement car ce drama possède deux choses qui m’ont fait presque oublier ses défauts :
Jun Jiu Ling! Si le début ne nous laisse qu’une image d’un personnage éructant déraisonnablement de colère, par la suite, nous découvrons avec surprise un personnage d’une intelligence redoutable et d’une force de caractère étonnante. Ses gestes d’une grande douceur s’allient parfaitement avec un regard ferme et brillant d'ingéniosité. J’ai été bluffé par ses paroles mesurées, mûrement réfléchies et intelligentes. Jun Jiu Ling est clairement une héroïne émouvante. Ses atouts résident essentiellement dans sa façon stratégique de penser et de mettre en place des actions souvent rondement pensées. Le calme et la sérénité dont elle fait preuve quelque que soit l’obstacle rencontré sont impressionnants. Si j’aime les personnages féminins fortes et de caractère, je fuis devant celles qui usent d’arrogance et de mépris envers la gent masculine afin d’asseoir leur supériorité. Ce qui est ici loin d’être le cas. Jun Jiu Ling n’aura de condescendance qu’envers l’empereur et Lu Yun Qi, présentant le plus souvent du respect ou du moins de la reconnaissance pour les autres personnages. Difficile de ne pas aimer un personnage d’une telle force qui ne dévalorise jamais ceux qui l’entoure, bien au contraire. Jun Liu Ling connait ses forces mais aussi ses limites. Il n’est dont pas surprenant de voir les 4 protagonistes masculins se morfondre à ses pieds. Et il faut avouer que ses relations avec les 4 personnages masculins avaient ses atouts et ses charmes. Ses liens que ce soit avec Fang Cheng Yu ou Ning Yun Zhao étaient vraiment rempli de respect et d’affection sincère. J’en ai eu un peu le coeur brisé pour ces malheureux.
Un peu.
Car, la deuxième raison qui m’a poussée à finir ce drama est indiscutablement Zhu Zan !!
Ah je ne vous cache pas que j’adore ce type de héros : Intelligent, excellent combattant et doté d’un charme taquin. Ce qu’on adore? Sans parler de son amour inconditionnel pour l’héroïne, son respect pour elle, sa foi en elle. Mais aussi son bagou plein de suffisance et son talent de combattant. Son impétuosité. Un plein de drôlerie qui fut plus que le bienvenu.
Sa relation avec Liu Ling a été un souffle printanier! Une romance d’un tel naturel et d’une telle spontanéité a été la bénédiction de ce drama. Sans ce couple, il n’y aurait pas eu de raison pour ma part de continuer jusqu’au bout. Leur interaction était faite de taquinerie et de flirt outrageusement adorable. Mon dieu qu’il était rafraichissant de voir un personnage féminin flirtant sans aucune honte avec un héros à la limite effarouché telle une vierge. Les petites piques et expressions amusées de Liu Jing étaient tellement drôles qu’on se prend facilement au jeu de la séduction entre eux. Il n’y a aucun moment frustrant, que cela soit de la jalousie excessive ou une rupture découlant de quiproquo. Que de l’amour avec un grand A et une confiance quasi aveugle l’un en l’autre.
On adore de ce fait les liens qui se créent, pas assez selon moi, entre Zhen Zan et ses « rivaux », des liens de fraternité sans arrière-pensée. Fondé sur leur attachement profond pour Jiu Ling.
Un drama qui peut arrêter plus d’un dû à la qualité aléatoire de la réalisation, mais qui possède deux atouts qui méritent pourtant notre attention : une héroïne forte et moderne, et un couple ultra ultra « kawai ».
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un film qui rend heureux....
Rien ne me vient facilement.Ni le sourire.
Ni la joie.
Ni l’émotion.
Et encore moins les larmes.
Et c’est ce qui me fait écrire avec tant d’empressement lorsque j’arrive à rire, à avoir peur, à aimer…et surtout à pleurer.
C’est donc « à chaud » que je fleuris cette feuille de mon enthousiasme (cela date de 10 ans, et cet article, et ce visionnage). Mais commençons donc par le résumé, il faut bien s’aligner parfois sur le commun, n’est-ce pas mon ami ?
« Born to Sing » est inspiré d’une émission en Corée du Sud « National Singing Contest » toujours en diffusion sur une chaîne phare, KBS1, tous les dimanches soir (du moins quand j'écrivais ce billet). Une émission qui dure depuis 1980 (cela ne nous rajeunit pas, n’est-ce pas ?).
Nous suivons à travers plusieurs candidats un concours de chant national : L’apprenti coiffeur Bong Nam, le grand-père Oh et sa petite fille Bo Ri, La maire Joo Ha Na, et les deux collègues de travail Yoo Yeon Seok et Lee Cho Hee.
Tout d’abord, je dois préciser que le film est basé sur les témoignages de candidat recueillis pour l’occasion, ce sont donc un peu des tranches de vie que nous découvrons dans ce petit bijou cinématographique.
L’affiche rutilante et très kitch ne m’avait pas vraiment convaincue. La bande-annonce m’a fait sourire et l’idée de siroter mon cup of tea devant ce qui s’annonçait une petite comédie simple m’a fait sauter le pas. J’ai donc lancé le visionnage sans trop d’arrière-pensée, positive ou négative. Je n’en attendais ni plus ni moins.
J’avoue avoir une très grosse préférence pour les séries. Cela me donne le temps de m’attacher et de comprendre les personnages. Ce qui me semble rédhibitoire dans un long métrage c’est justement son format. 1h30 voire 2h sont nettement insuffisants en ce qui me concerne, avoir de l’empathie ou entrer dans les sombres couloirs tortueux d’un esprit humain me prends beaucoup beaucoup plus de temps. Résultat, un long métrage reste très souvent à un niveau correct…et comme le veut une règle universelle, il y a TOUJOURS des exceptions. Bienheureux, n’est-il pas?
Dès les premières secondes, j’ai été goulument aspirée par ces tranches de vie. De petites histoires sans aucune prétention qui ont réussi l’exploit à me faire pleurer et à me rendre honteusement heureuse. De m’obliger à me cacher afin d’y verser ce trop plein d’amour et d’émotion qui m’ont attaqué de manière bien sournoise.
A première vue, rien qui ne puisse expliquer ce bouleversement hormonal. Un assistant coiffeur dont le rêve de devenir chanteur depuis toujours voit l’opportunité dans ce concours de le concrétiser, un grand-père et sa petite fille au quotidien banal, madame le maire qui y voit l’occasion de promouvoir sa ville et enfin, deux employés travaillant sur la publicité d’un de leurs produits, un nostalgique buvant de manière éhonté afin de vivre confortablement dans un souvenir lointain…
C’est tout.
Pas de génie vocal. Pas de danseur sexy se déhanchant (quoique Bong Nam laisse rêveur) sur un rythme populaire. Et c’est ce qui fait un peu la particularité de ce film. Nous sommes loin de chorégraphie endiablée où à la lueur de feux de rampe, de jeunes et talentueux candidats s’affronteraient férocement afin d’obtenir la première place, la reconnaissance absolue de leur savoir ! Loin, très loin de ce cliché, « Born to Sing » s’ingénie au contraire à nous dévoiler ce qui dort au plus profond de soi.
Chanteur, tout simplement.
Le balbutiement d’un cœur hésitant.
Le fléau de deux générations se tâtonnant.
Un politiquement correct très sympathique.
J’ai donc été sincèrement et agréablement surprise par « l’originalité » sur le fond. Je m’attendais à tout sauf à cela. Oui, à sourire et à pleurer. Car c’est tout simple. C’est juste tout simplement beau.
Il n’y a pas de déluge de bons sentiments. Pas de mièvrerie. Juste le petit plus qui illumine chaque scène. Et le film réussit ce tour de force en ce qui me concerne, avec son format de long métrage. J’ai aimé tous les personnages. Leurs vécus. Leurs envies. Leurs angoisses. Leurs rêves…
Quelques minutes éparpillées ont suffi à m’attendrir. Et sincèrement, c’est très fort. Je n’ai pas d’autres mots. J’ai pleuré, et Dieu que cela fait du bien. De pleurer non pas de peine. Ou de haine. Ou de colère. Mais juste de joie. D’émotion. J’en ressors heureuse. Et cela, c’est magique.
Des personnages qui n’ont pas vocation à de grandes choses si ce n’est avancer.
Bong Nam, je l’ai adoré. De suite. Il est loin des canons de beauté que nous impose la société. Chanter, danser, entrainer la foule dans son délire n’est pas un problème. Et la première démonstration dans le salon de Mi Ae est fort éloquente. On se reconnaît aisément dans son parcours. Tu sais, cet abandon de rêve pour subvenir financièrement à sa famille, sa femme, ses parents. Nous sommes tous plus ou moins passés sur ce chemin caillouteux. Et j’ai d’autant plus applaudi de voir Bong Nam persévérer quitte à peiner l’être aimé.
J’ai eu du mal à comprendre Mi Ae, du moins au début, ne pas concevoir son manque de soutien envers son mari. Certain, je pense aurait été bien au contraire dans son sens. Il est plus facile je pense de s’emporter envers l’époux fautif, voir Mi Ae s’acharner à maintenir les finances du couple peut en effet indigner plus d’un. Mais le puzzle s’imbrique comme du beurre et je n’ai pu ni en vouloir à Mi Ae, la réalité de la vie rattrape impitoyablement, ni à Bong Nam, de vouloir enfin être complet.
L’autre « couple » qui m’aura fait fondre d’amour est le grand-père Oh et sa petite fille Bo Ri. Sur la multitude de dramas et films que j’ai pu visionner jusqu’à présent, il y a désormais une certitude qui s’impose! Les enfants coréens sont des SURDOUES. Non seulement ils sont physiquement adorables, mais surtout leur jeu est incroyablement « vrai ». Ils ont su faire mouche et me toucher, m’entraîner dans LEUR réalité à, chaque fois et pour cela, je leur tire la révérence.
La petite Kim Soo Mi qui joue Bo Ri est « too cute » et ses mimiques font sourire, voire rire. Sa relation avec son grand-père est mon idéal. Peut-être le vôtre ?
C’est ainsi que je vis, du moins la mienne, ma famille, mes enfants.
Les disputes, les remontrances, les sermons, les soupirs agacés de la vie de tous les jours. Mais aussi la complicité, les fous rires, la tendresse sous-jacente de tous les jours. Grand-père Oh et Bo Ri sont parfaits dans cette relation conflictuelle de génération et ils seront ceux qui m’auront obligé à courir derechef dans la salle de bain pour effacer ces larmes si traitres.
Le troisième couple n’explose pas de dynamisme ou de relation passionnelle et charnelle, je m’en gausse, mais tu sauras quand tu commenceras, qu’au pays du matin calme, les relations entre homme et femme sont souvent dépeintes de façon prude et platonique (bien sûr, comme partout et souvent dans une société qui évolue, cela est en passe de changer, et c’est bien, bien, bien dommage).
La très discrète Hyun Ja se retrouve « coincée » avec Dong Soo, tout deux devant promouvoir le produit-phare de leur entreprise au vu et sus de tous à l’antenne. Un produit bien difficile pour la douce Hyun Ja à décrire. Comment a-t-elle pu passer l’audition ? Je me pose encore cette épineuse question, mais peu importe, il m’a été agréable de suivre ses battements de cœur. Je l’ai trouvé très courageuse lors de la finale, et bien que loin des couples qui emportent avec passion nos neurones, la simplicité, je dirais presque la douceur de leur relation était presque un cadeau.
Je finirai avec madame le maire Joo Ha Na et son adjoint, Chef Maeng ! Le dernier couple hilarant. Que dire ? Elle ne sait pas chanter. Loin de là. Ni danser. Elle sait remettre à sa place ses subalternes, avec acidité, presqu’avec classe. Et sans Chef Maeng, que j’ai presque eu envie de le voir auditionner à la place de madame le maire, elle aurait été fade et usante. Chef Maeng a apporté ce petit plus, ce soutien sans faille qui change beaucoup. Il faut le voir à la finale la soutenant en chantonnant avec elle pour comprendre, un petit plaisir au goût de marshmallow.
Alors, oui ne nous voilons pas la face. Il n’y a pas de suspens. Pas de surprise réelle, pas de twist hargneux. Tout est prévisible. Ah! mais ici, peu me chaut ! car ce n’est pas le but de l’histoire. Ici-dans, c’est pleinement assumé, vouloir nous réchauffer le temps d’une chanson entraînante : une réussite.
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Un drama totalement déjanté qui arrive à nous tirer un torrent de larme!
Lorsque je me suis lancée dans le visionnage de ce drama, je ne savais pas réellement à ce que j'allais voir. La surprise n'en fut que plus grande. J'avais juste envie de voir un drama qui me ferait passer agréablement le temps en attendant de pouvoir voir la suite de "Rainless love in Godless Land" (Aish, vivement la suite).Le ton du drama est donné dès début : loufoque et totalement délirant.
Mais. Il faut aimer ce genre d'humour.
Ce qui n'est habituellement pas mon cas. Je suis un peu snob sur les bords (au grand dam de chéri qui rit de tout) et j'affectionne généralement l'humour plus cérébral ( je dirais plutôt "j'affectionnais" maintenant).
Pourtant. Je dois vieillir.
J'ai ri, mais ri.
Les personnages sont tous loufoques et parfois tirés par les cheveux mais que diable, on leur pardonne leur pitrerie et leur "stupidité", car au-delà de leur fantasque répliques et "attitude qui n'en a cure de la honte", ce sont des personnages avec des personnalités profondes qui ont su déclencher en nous, habilement, des émotions surprenantes.
Et on pleure.
Et pas qu'un peu.
Diantre, passer du rire compulsif à des larmes difficilement refoulables (non, ce n'est pas un mot...) a été une bonne expérience.
L'histoire n'est pas extraordinaire. Les personnages le sont.
Stone, Pei An, Ah Gan, Jing Fang et French Toast font partie d'un club de paranormal à l'université. Bien décidé à faire fonctionner leur club, (et avec le dessein caché de se rapprocher de celle pour qui Stone a le béguin), ils prennent "le risque" d'aller filmer des lieux hantés. C'est ainsi que durant l'une de leur escapade, Stone tombe à l'eau en tentant de sauver Pei An et meurt noyé. L'apparition de la mystérieuse de Xiao Lu, un genre de guide vers l'au-delà, sauvera Stone mais avec en contrepartie une épée de Damoclés au-dessus de Xiao Lu. Etant allée à l'encontre des règles de l'au-delà, Xiao Lu, afin de pouvoir échapper à la punition, doit sauver 10 âmes avec bien sûr une limite de temps. Tout cela avec l'aide, cela s'entend, de Stone et toute sa joyeuse clique.
L'enchainement de ces âmes à récupérer suit rigoureusement un chemin bien défini, qui loin d'être dû au hasard semble, au contraire, ramener nos deux protagonistes, Stone et Xiao Lu, sur une vérité inavouable. Comme souvent chez les asiatiques, les cas traités ne sont pas anodins et l'histoire derrière le pourquoi de l'acte est souvent vecteur d'émotion. Chaque histoire contée nous amène un peu plus loin dans le passé des personnages. Qui plus est, les histoires sont émouvantes voire bouleversantes. Celle du professeur Lo m'a fait pleurer comme une Madeleine ! Professeur Lo, un des personnages les plus loufoques de la série....quoique, pour tout vous avouer, ils sont presque tous du même acabit....Donc, le professeur Lo totalement déjanté apparait comme un personnage somme toute banal. Ainsi lorsque son histoire nous est contée, c'est un vrai crève-cœur. Le décalage entre l'image qu'il nous donne et ce qu'il vit et ressent est immense. Ce n'est évidement pas la seule histoire touchante de la série, elle est seulement celle qui m'a le plus touché.
J'ai vraiment apprécié tous les personnages, qui ont tous quelque chose à raconter, même le mystérieux chanteur à poil sous la douche! La particularité est le lien qui unit chaque personnage. Les plus insignifiants, les plus secondaires auront chacun un rôle à jouer, une apparition qui apportera son lot de surprise par la suite et je ne suis pas loin de crier au génie.
Bien sûr, le drama tourne essentiellement autour de Stone et de Xiao Lu. Au fur et à mesure que le voile se lève doucement autour de nos deux protagonistes, nous comprenons les tenants de l'intrigue. La progression est lente mais solide. La révélation finale, bien que prévisible n'en reste pas moins émouvante. Punaise, j'ai pleuré (je passe mon temps à pleurer ces derniers temps...) aux derniers épisodes. Je n'en dirai pas plus afin de ne pas en dévoiler trop....Mais ici, n'en déplaise, une fin qui a su être aussi triste qu'heureuse...
Le jeu des acteurs est fantastique! Je ne connaissais aucun des acteurs ici présents. J'ai beaucoup de retard à rattraper avec les taïwanais et j'avoue que ces derniers temps, les taïwanais m'ont plutôt bluffés.
Kent Tsai/蔡凡熙 a été fabuleux. Son jeu de parfait "débile" au grand coeur a été parfait rendant encore plus incroyablement touchants les derniers épisodes....
Eugénie Liu/劉奕兒, que j'avais déjà vu dans "Behind your smile", aura été le personnage le plus "normal" de ce drama. J'ai bien peur de ne pas avoir grand chose à dire à son sujet, elle n'est ni mauvaise, ni exceptionnelle.
Chun Hong/洪群钧...inoubliable. Je n'arrive pas à comprendre comment un acteur peut avoir l'air si bête et si "weird" tout en étant un personnage aussi drôle et (parfois)adorable. Oui oui, adorable. Chapeau à l'acteur!
Il y a aussi les autres, comme le coach, Jing Fang ou Chi Hsian pour ne nommer qu'eux car pour tout vous avouer, ils ont presque tous été formidable.
J'ai, par contre, eu un coup de coeur pour la mère de Stone. Non seulement elle m'a fait mourir de rire (ah le coup du moustique!!!) mais et surtout, elle m'a fait pleurer dans le dernier épisode....
Je sais que ce n'est pas le genre de drama qui peut plaire à tout le monde. C'est un univers délirant avec beaucoup de scènes typiquement burlesque frôlant l'absurde mais qui sait aussi jouer la carte de l'émotion au bon moment.
C'est tout le charme de ce drama.
Drôle et émouvant, avec un scénario finement écrit.
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Un super moment de détente
Ca ne casse pas trois patte à un canard. On est bien d'accord. Mais on rit. Et beaucoup.Alors, oui les blagues ne volent pas forcément très haut. Mais on rit. Et beaucoup.
Les personnages ne brillent pas particulièrement par un charisme de dingue. Mais on rit . Et Beaucoup.
Les actions s'enchainent avec fluidité et les gags fusent comme un tir à bout portant. Cela a l'effet escompté. On rit. Beaucoup.
Si vous avez besoin de rire sans arrière pensée, de voir une baston épique où le rire couvre joyeusement le bruit de la télé, n'hésitez pas. Un film sans prétention mais qui a su nous faire passer un excellent moment alors que dehors les éléments se déchainaient.
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Un des meilleurs school drama
Ou comment grâce à ce drama, j'ai pu faire un retour dans le temps et retrouver mes 17 ans! Même la saga des "Reply" ne m'avait pas fait cet effet là. J'ai été cette adolescente de 17 ans. Ecoutant du Léon lai. Lisant "Ranma" et autres. Découvrant mes premiers amours. Batifolant avec mes meilleurs amis (aujourd'hui encore à mes côtés). Respirant à plein poumons mes rêves. Embrassant avec espoir mon avenir. A travers cette oeuvre, je me suis revue, humant ces effluves nostalgique avec bonheur.Ce drama est simple. Une tranche de vie parmi tant d'autres. Hua Biao, Yang Xi, Li Yu, Si Tu Er Tiao et Yang Xiao He Mei, ce petit groupe d'amis qui à travers 24 (trop courtes!) épisodes nous emmène dans ce voyage merveilleux qu'est l'adolescence, l'insouciance, les joies qui frôlent joyeusement avec les larmes. Il n'y avait rien à raconter et pourtant, je me suis accrochée à eux, poursuivant avec eux mes rêves d'ado. Des premiers prémices du premier amour à l'angoisse sur un avenir incertain, à la réalisation de leur rêve, les personnages grandissent à travers leurs amitiés, leurs amours et leurs relations familiale. Et nous avec.
Hua Biao interprété par Neo Hou est le personnage que l'on aime dés le premier regard. Une sorte de coup de foudre. Sa simplicité, son sourire incroyable, son regard lumineux et sa prévenance envers sa grand-mère en font un personnage chaleureux au grand coeur. Il est l'ami dont on aimerait tous avoir, dont aimerait toutes tomber amoureuse. L'interprétation de Neo Hou tout en justesse doit y être pour beaucoup...
Yang Xi est l'héroïne "cuteness" (oui ce n'est pas un mot, je sais...) par excellence. Non seulement adorable mais aussi tellement joyeuse et dynamique. Elle est le moteur du groupe, entrainant joyeusement derrière son sillage tout le groupe. J'ai adoré sa joie de vivre et son envie de s'affirmer et de devenir quelqu'un, de trouver sa voie. Ses interactions avec Hua Bio était juste "kawai", du genre "s'ils ne finissent pas ensemble, je n'ai plus qu'à arrêter les dramas pour toujours!".
Il arrive que l'on puisse craquer pour le second lead....Si Hua Biao n'aurait pas été aussi indécemment joli garçon, Li Yu aurait été définitivement mon chouchou. Sérieux, intelligent, droit comme un i, ce personnage a su m'émouvoir à travers ses regards perdus envers Yan Xi, ses actions parlaient d'eux-même et j'ai plus d'une fois eu le coeur brisé pour lui. Sa loyauté ne s'arrêtait pas à Yan Xi, ses amitiés avec le reste du groupe, notamment Hua Biao étaient inspirantes. Pas de rivalité humiliantes, ici point de triangles frustrantes. Juste un groupe solide ( cela rappelle Lovely Us, d'ailleurs avec Marcus Li, un autre personnage incroyable).
Nous nous retrouvons donc à adorer trainer avec eux. Comme de vieux potes. Ce drama a été une cure de jouvence incroyable. Les références nostalgiques sont parsemées un peu partout et c'est avec joie que l'on s'exclame "whoa, Leon Lai!" ou "Whoa Ranma!" entre autres... Les épisodes nous réchauffent le coeur et c'est avec beaucoup de tristesse que l'on voit arriver le dernier épisode. C'est un peu dire au-revoir à ses amis. Continuer son chemin seul, espérer se retrouver plus tard, une fois adulte...
Je n'aurais pas dit "non" à une saison 2. Peut-être.
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Un drama sans surprise mais agréable
C'est le genre de drama qui permet de faire un peu la transition lorsqu'on finit un coup de coeur et que l'on ne sait pas trop sur quel autre série se diriger.Le scénario est plutôt classique et le sujet sensible bien que traité de manière prude et en filigrane. On y découvre la violence scolaire, le harcèlement, le syndrome de la victime et l'importance et le poids du regard des autres.
[b]Baek Ho Rang[/b] fait parti de cette vague d'héroïne, forte en apparence, pleine de ressources, parfois méprisante et arrogante envers ses tiers mais avec un grand coeur blessé et caché. On adhère ou pas, tout est une question de préférence. J'avoue avoir eu parfois du mal avec elle. Elle m'apparaissait tellement imbue et ses mots étaient souvent durs et cassants. Son passé permet de comprendre la raison de ses actions et la dureté de ses mots. Si je n'ai pas réussi à adhérer totalement à ses souffrances c'est qu'il n'y avait aucune raison selon moi de se montrer aussi distante et horrible avec son amie [b]Ji So Hyun[/b] (et les autres). Qu'elle veuille prendre ses distances par peur du regard des autres est tout à fait compréhensible mais se montrer aussi cruelle? C'est un raisonnement que l'on retrouve souvent dans les dramas et auquel je ne cautionne pas vraiment. A d'autres moments, j'ai trouvé [b]Baek Ho Rang[/b] touchante et sa fragilité, en opposition à ce qu'elle veut montrer, émouvante. C'est donc un personnage que j'ai parfois aimé et parfois détesté.
[b]Go Eun taek[/b] est un personnage que j'ai particulièrement aimé : son aisance avec [b]Baek Ho rang[/b], sa franchise et son implication discrète en faisait un lead fiable sur lequel on aime s'appuyer. Le couple principal était mignon et sain (pas de rival à contourner, pas de disputes fastidieuses, des quiproquos légers...)
Les personnages secondaires étaient, une fois n'est pas coutume, attachants.
Le couple secondaire, [b]Woo Jae[/b] et [b]Jae Yi[/b], était mignon aussi. Leur dispute et réconciliation était adorable. Ici aussi peu de frustration.
Le couple [b]Yoo Shin[/b] et [b]So Hyun[/b] était mon préféré. La lumière de ce couple a été une bouffée d'air frais. [b]Yoo Shin[/b] a d'ailleurs était mon chouchou. Son sourire, sa simplicité et sa loyauté en ont un fait un personnage que l'on aime immédiatement.
On réalise très vite les dessous de l'histoire et la révélation du "vilain" n'a pas tardé dans l'avancement du scénario. Je trouve regrettable par contre que l'on comprenne peu ses motivations, car son acharnement à vouloir faire du mal au personnage principal me semblait un tantinet disproportionné (mais si on prend en considération que cela reste des adolescents, soit).
Ceci étant, cela reste un petit moment agréable dont on a souvent besoin avant un nouveau marathon.
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Un bon drama/dectective
Un drama agréable à suivre. Les enquêtes font penser au manga Conan, on prend beaucoup de plaisir à trouver et à comprendre comment le meurtrier (ière) a fait . Les personnages sont attachants et on apprécie vraiment la relation très forte qui les unit. Surtout la relation entre Lu Yao et Chu Sheng, une bromance drôle et attachante. La relation entre Lu Yao et You Ning est sympathique mais la romance n'est pas assez forte et on a un peu de mal à comprendre l'évaluation de leur amour. Je recommande ce drama si on souhaite passer un bon moment à sourire et parfois à rire.Was this review helpful to you?
Un thriller incroyable !
L'année 2022 se poursuit avec un drama chinois époustouflant dont il serait vraiment vraiment vraiment dommage de passer à côté!!!! Sous-titré en français sur Viki, vous n'aurez plus de raison et d'excuse valable si vous passez à côté de cette perle! Je vous conseille vivement de prévoir de le visionner en une seule fois , un peu comme un long métrage...Afin d'éviter tout spoil malvenu, je n'écrirai que peu sur l'histoire. Ce dont vous avez juste besoin de savoir tient en une seule et unique phrase : Li Shi Qing et Xiao He Yun se retrouvent piégés à l'intérieure d'une boucle temporelle les obligeant à revivre l'explosion d'un bus. Comme écrit plus haut, j'éviterai d'en dire plus, chaque mot pouvant vous donner des indices sur le déroulé du scénario, ce qui serait vraiment dommage.
Dès les premières images, nous sommes propulsés directement au coeur de l'action. Un drama d'action avec peu de temps mort?
Que nenni.
Un drama incroyablement géré d'une main de maître alternant une action haletante à des scènes émouvantes en passant par une narration subtile impliquant presque tous les personnages du drama. Il n'y a pas de temps mort. Pas de passage ennuyant. Pas de flottement hasardeux. Le talent de la scénariste est de nous avoir impliqué, et ce dès le début, dans cette angoisse, cette tension qui ne nous lâcheront pas jusqu'au dernier épisode. Un marathon époustouflant.
Il faut savoir que le drama est un roman de Qi Dao Jun (祈祷君) intitulé "Kai Duan" (开端). Qi Dao Jun a d'ailleurs contribué au script, aidée en cela par Lao Sun, Qiu Yujie et Huang Kaiwen. L'auteur a travaillé minutieusement, jour après jour sur le scénario, prêtant une attention absolue à tous les détails visant à mener un presque sans faute au scénario. Le tournage a été deux fois plus long que ce qu'on voit habituellement pour un drama, 62 jours pour 15 épisodes, ce qui est ici un gage de qualité. Le réalisateur, loin d'être un novice, n'est autre que celui en charge de la photographie de "Nirvana in Fire". L'équipe de production a notamment été au commande de hit comme "Nirvana in Fire" ou "Battle of Changsha". Le producteur, Hou Hong Liang, n'est autre que celui qui a produit "Nirvana in Fire" mais aussi "Love me if you dare" ou "Battle of Changsa". Autrement dit, avec une telle équipe, peu de chance de voir un truc pourri... Peu d'épisode, un format inhabituel qui aura accumulé depuis sa diffusion 2,1 milliards de vue sur la plateforme Tencent, rien qu'en Asie, faisant de "Reset" le drama ayant eu le plus d'audience pour l'année 2022, du moins en ce début d'année. A titre de comparaison, "Squid Game's" sur Netflix a totalisé 1,6 milliards de vue dans 90 pays...
Oui, me direz-vous, le nombre de vue n'est pas une garantie de qualité n'est ce pas. "Reset" est quant à lui un drama affublé d'un scénario complexe et de personnages charismatiques et attachants, faisant de lui indiscutablement, à mes yeux, d'un "must to watch".
Contrairement au livre, les personnages ont une importance qui non seulement font avancer l'histoire mais donne cette raison aux protagonistes de vouloir retourner dans cette boucle afin de les sauver d'une mort certaine. Loin d'être juste une décoration à l'ensemble du scénario, les personnages secondaires nous touchent de par leur passé et de leur trait de caractères tels que la dame aux médicaments ou l'homme aux écouteurs. Peu présentés et silencieux, comme l'homme aux écouteurs, ils participent activement le moment venu, à la montée d'adrénaline qui nous parlent. L'émotion nous bouleverse lorsque s'en vient à l'écran l'homme aux pastèque, l'homme à la valise, le chauffeur du bus, le streameur, la dame au faitout ou bien encore l'homme aux chats.....des personnages d'une telle simplicité mais avec un passé qui trouve étrangement écho en nous. Le spectateur est impliqué violemment dans ce sauvetage et nous nous surprenons à plusieurs reprise à retenir notre souffle, priant de toute nos forces que le bus n'explose pas pour la énième fois.
La force de ce drama tient aussi dans la qualité de l'écriture des protagonistes.
Li Shi Qing et Xiao He Yun n'ont rien d'exceptionnels. Ni force martial, ni intelligence hors norme, ni statut, ni richesse. Des personnes comme vous ou moi. Une étudiante et un concepteur de jeux vidéos. Ainsi, si leur passé ne nous est pas détaillé, si leur famille semble inexistante, c'est pour nous souligner la simplicité, voire la banalité de leur vie. C'est donc face cette situation d'urgence et de danger que Shi Qing et He Yun vont démontrer à travers leur action et leur parole de leur extraordinaire sens de l'humanité. La sensibilité et la force de caractère de Shi Qing complète à la perfection au raisonnement logique de He Yun. Leur lien a le temps de se développer malgré tout, par petite touche subtile et naturelle. La conclusion de leur relation n'en était que plus satisfaisante.
Mais le protagoniste qui nous aura le plus bluffé est sans conteste l'inspecteur Zhang Cheng ! Interprété avec un talent fou par Liu Yi Jun, la dimension rationnelle et humaine est aussi apportée par ce personnage. Son intelligence aiguë et son sens incroyable de l'observation, tenant ici pourtant d'un niveau élevé, n'est rien comparé à son humanité époustouflante et à la sagesse de ses mots. Si tous les officiers de police pouvait n'avoir qu'un centième de son esprit, le monde irait tellement mieux.
Liu Yi Jun est un acteur chevronné qu'on a pu voir dans "Nirvana in Fire" ou "Legend of Fu Yao" par exemple.
Bai Jing Ting, que nous avons récemment vu dans "Ping Pong Life" ou "You are my Hero" est un acteur qui progresse sûrement depuis 2014 et son rôle ici confirme son jeu talentueux. J'ai apprécié la logique de He Yun et le cheminement de son analyse. De premier abord mitigé et pris entre sa conscience et sa volonté de survivre, le personnage évolue irrémédiablement et permet ainsi un contrepoids à la sensibilité exacerbé et naïveté de Shi Qin, nous délivrant de fait un magnifique duo d'amitié et de romance naturelle et solide.
Zhao Jin Mai, adorable dans "A little thing called first love", est loin d'être une débutante, ayant déjà à son actif de nombreux drama, et nous démontre aussi toute la subtilité de son personnage, ses réflexions humaines et au final sa volonté de vouloir sauver avant d'être sauvée.
L'équilibre entre le scénario de l'explosion ainsi que la narration des événements permettent de suivre sans temps mort le drama. Le suspense est distillé de façon intelligente et est maintenu jusqu'à la vérité. Je ne suis pas une experte dans ce domaine, mais j'ose écrire que l'enchaînement logique a été exploitée de manière ingénieuse, nous obligeant à passer d'épisode en épisode, non seulement afin de savoir qui est le coupable. Mais aussi et surtout, car nous étions impliqués émotionnellement.
Un des meilleurs "thriller émotionnel" que j'ai pu voir, que cela US ou coréen ou whatever! A NE PAS LOUPER ! sous aucun prétexte !!
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la comédie romantique de l'année!
Cela fait (très) longtemps que je n'avais autant adoré une comédie romantique. Alors, oui j'ai eu des coups de coeur, des dramas que j'ai aimé, des dramas qui m'ont fait pleuré, des dramas qui ont fait battre mon coeur à vitesse TGV, mais tout en même temps, je les compte sur le bout d'une main.Avant toute chose, il faut savoir que ce drama m'a particulièrement parlé, que j'ai été personnellement touchée par l'histoire. J'ai vécu pratiquement la même romance que Liang Chen et Lu Jing. Cela peut paraitre cliché ou niais, mais pour tout vous avouer, j'ai vécu mon histoire de la même façon, comme un conte de fée incroyable (qui continue aujourd'hui, merci chéri ^^). Je n'étais pas une star (du moins pas de la même façon que Liang Chen) et mon chéri n'était pas un programmeur de génie amoureux de son idole. Mais.
25 ans, maman d'un petit bout de 2 ans à l'époque, j'ai l'heureuse et unique chance dans la vie d'avoir été posée un lapin par un pote (merci copain) sur le serveur d'un jeu, PSO sur la dreamcast (oui, cela date!), le premier jour du lancement du jeu en France. Et mon inconnu, canadien au grand coeur, plus jeune que moi, étudiant en première année à l'université au Canada, me voyant, avec mon pitoyable niveau 1 (il devait être au niveau 50 quelque chose si je ne m'abuse), tourner en rond de dépit, me demande gentiment s'il peut m'aider. Et me voilà faisant équipe, nuit après nuit (décalage horaire oblige) avec lui, pendant plusieurs mois.
Que de souvenirs à ces nuits magiques à discuter par messagerie pendant que l'on trucidait joyeusement les ennemis (Ah le temps de MSN messenger).
Que d'émotions au souvenir de cette première fois où j'ai entendu sa voix au téléphone ( Ah la fameuse carte d'appel internationale que je devais courir acheter pour pouvoir appeler au Canada hahaha), et son accent tellement adorable dont je ne comprenais pas une goutte....
Que de fou rire à l'image évoquée de ses amis étudiants, qui n'y croyait guère à l'histoire de mon chéri, qu'une femme de 25 ans en France puisse aimer un étudiant jamais rencontré au bout du monde, lorsqu'ils m'ont pour la première fois vu à l'amphithéâtre.
Et voilà que 20 ans plus tard, nous voilà à regarder ensemble un drama contant un peu notre histoire, il y avait de quoi nous émouvoir au-delà de tout.
Cette comédie romantique est quasi parfaite :
- L'OST est superbe. C'est d'ailleurs grâce à la chanson de l'opening, dynamique et pleine d'émotion que j'en suis venue à découvrir cette perle. La chanson, "Never Stop" est interprétée par Clare Duan, Duan Aojuan, du groupe Rocket Girl 101 (elle chante aussi une chanson dans l'excellent "King's avatar" et la comédie romantique "Go Go Squid")
- La famille des deux protagonistes! les deux familles sont adorables, pleines d'humour, typiquement le genre de famille qu'on rêverait d'avoir. J'ai adoré la relation qu'avait Lu Jin avec ses grands-parents et Liang Chen avec ses parents. La rencontre "fortuite" de Lu Jin avec ses beaux parents ou Liang Chen avec sa future belle-famille était pleine de douceur, de drôlerie et d'acceptation. C'est vraiment un gros plus, car ici, pas de combat sanglant avec la belle-famille pour se faire accepter ou de guerre entre les deux familles.
- Les personnages secondaires ! Une fois n'est pas coutume, j'ai totalement adoré les deux personnages secondaires, Sun Bin Yu et Ma Shan Shan. Leur relation était tellement touchante que les derniers épisodes m'ont donné les larmes aux yeux. Au départ, je pensais que Bin Yu allait être le gros relou lourdeau qui poursuit la nana sans relâche, ce qui a généralement le don de m'énerver. Nan, pas ici, au fur et à mesure, on se rend compte que chaque action de Bin Yu est empreint de respect pour l'actrice, d'amour profond et que tout ce qu'il fait, n'est pas pour être avec elle, du moins ce n'est pas son objectif premier, mais plutôt de la réconcilier avec la vie. Avec elle même.
Souvent, le rival est soit meilleur que le lead principal, soit le rival qu'on aime (ou pas) détester. Ici, ni l'un, ni l'autre. Oui, c'est possible d'avoir une 3ème catégorie pour le rival : le respect! Ding Jia Yun est un rival qu'on ne peut qu'estimer. Son calme, ses regards tristes et en même temps empreints de douceur sont autant d'atout. Mais ce qui m'a fait le plus craquer (ah oui, on peut craquer pour ce type de second lead), c'est la maturité de son amour. Prêt à la protéger jusqu'au bout, Jia Yun ne cherche pas à la retenir non plus, ni à lui faire peser sur ses épaules ses sentiments. Non seulement, il ne fera jamais un geste déplacé que cela soit envers elle ou envers Lu Jin, mais en plus, il se retirera avec classe. Il n'y a donc pas dans ce drama de triangle amoureux frustrants, ni de rivaux tordus et complexés.
La manager et l'assistante de Liang Chen doivent être aussi soulignées. Parfois ( pour ne pas dire souvent), les managers ou coachs, aiment à régenter la vie de leur protégé jusqu'à interdire toute relation et toute vie privée. C'est assez agaçant. Ici, enfin, une manager, qui sans pour autant garder sa langue dans sa poche, donnera tout son soutien à Liang Chen. Encore une fois donc, pas de drame ou de complot épuisant de la part des proches de nos protagonistes afin de les séparer pour une quelconque raison fumeuse.
- En dernier : Nos personnages principaux!!! La raison pour laquelle, ce drama est autant génial.
Dès le premier épisode, je tombe amoureuse de Lu Jin! J'avais déjà, comme beaucoup, vu le drama "Put your head on my shoulder" avec Lin Yi. Pour être honnête, j'avais aimé ce drama mais sans plus. Lin Yi ne m'avait pas marqué plus que cela. Mais ici, il m'a TOTALEMENT bluffé! Damn, ce regard et cette expression à chaque fois qu'il rencontre son idole est indescriptible!!
Lorsqu'il voit Liang Chen, c'est incroyable ( la scène où Liang Chen est dans sa voiture et qu'ils se croisent à l'université, ou dans l'avion par exemple). C'est intense et innocent à la fois. Ce regard, cette micro expression où l'on sent toute son incrédulité (je serais pareil si je rencontrais Lee Hong Gi ou Nam Goong Min) mêlée d'une adoration sans borne sont tellement bien joués que mon coeur s'emballait comme un cheval fou. On comprend que Liang Chen ait pu être être troublé à ce point.... Lin Yi est l'amoureux par excellence. Respectueux, taquin et totalement amoureux comme pas possible, il est doux et a ce côté rassurant du mâle alpha sans l'arrogance du savoir ultime. Oui, j'en suis tombée amoureuse. C'est avec impatience que j'attend son prochain rôle.
Lulu Xu est une actrice que j'avais découverte dans "Destiny's love" mais je ne la trouvais pas spécialement douée, ni jolie non plus....jusqu'à son rôle de Liang Chen. Elle a explosé l'écran de son sourire innocent et de ses expressions adorables et maladroites. Elle m'aura fait mourrir de rire, surtout dans la première partie en étant le "human bag pack!" et ses interventions impromptues et kawaï ( Les scènes où elle gronde Lu Jin lors d'un de ses streamings ou la scène de l'après concert ignorant que son beau père était présent dans la loge...). Liang Chen est une femme forte diablement amoureuse, le fait qu'elle sache ce qu'elle veut, où elle veut aller, est génial à regarder. Réconfortant.
- La romance entre ces deux personnages est donc magnifique. Le naturel de leur relation est sacrément rafraichissante. Il n'y a pas de dispute, de quiproquo (si l'on ne compte pas les moments où Lu Jin ne savait qu'il jouait avec Liang Chen), de rupture douloureux, de chantage, rien, juste un amour profond et incroyable.
Ce moment où Lu Jin comprend qui est "Little Box" est purement excitant, drôle et magique.
Ce moment où Liang Chen comprend qui est Lu Jin est totalement hilarant et carrément épique.
They are so freaking cute (oui cela sonne mieux en anglais). Je ne compte plus leur câlin, les gestes hésitants et balbutiants l'un envers l'autre, ni leurs baisers devenant de plus en plus sensuels, il y en a pléthore. Ne parlons même pas de leur première fois, drôle et sensuel à la fois. C'est un couple qui nous fait rire, nous fait sourire bêtement, nous oblige parfois à rougir. Leur alchimie est explosive et on se plaît à croire qu'ils sont réellement un couple. Je pense que la dernière fois qu'un couple m'avait donné autant de battement de coeur, cela devait être "Queen In Hyun's man". Vous savez, ce genre d'amour qui résiste à tout. Cet amour qui vous tient la main et ne vous lâche plus. Quoiqu'il arrive.
Si je devais donner une fausse note, la deuxième partie un chouia moins bon que la première partie. Mais, honnêtement, cela serait pinailler. Dans l'ensemble, la réalisation est très bonne. Il n'y a pas eu trop de problème de doublage et de résonance des voix. Les scènes se suivent avec cohérence et sont tournées avec finesse. Certains tableaux sont très beaux et les plans filmés avec grâce (surtout ceux sous la neige).
Cela peut paraître un tantinet ennuyeux, car tout le monde est heureux, sauf peut-être Jia Yun, et nous avons droit à un superbe happy ending. Et pourtant, c'est aussi une des grandes forces de ce drama. Il n'y a pas d'angoisse, pas de frustration, pas de querelle à rallonge, pas de méchanceté, pas de mauvais tour. Juste une belle et magnifique histoire d'amour entre notre star de la chanson et un étudiant d'université plus jeune. Une histoire qui a su transcender mon écran et apporter un rayon de soleil durant ces 31 épisodes. Une histoire que je conseille de savourer sans modération.
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Un scénario intriguant et intéressant.
Nam Goong Min!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Oui, je commence avec l'amour de ma vie. Par ce qu'avec lui, tout scénario, même bidouiller au fond d'une cave nébuleuse à 3 devient intéressant. Pas très objective comme remarque, mais nous avons tous nos petits travers et nos faiblesses. Et Nam Goong Min en fait définitivement partie!Cela étant dit, bien que cela ne soit pas un masterpiece à l'égal de Chief Kim, c'est un drama qui intrigue et plutôt bien ficelé.
Dès le début, nous sommes happés par ces images dévastées par le feu, ces mots murmurés, au sens effrayants, ces silhouettes meurtrières...Ceci est posé et cela restera le moteur du drama. C'est bien conté. Le suspens est au rendez-vous et plus le drama avance, plus on s'exclame (j'avoue, surtout quand Nam Goong Min est à l'écran, mais ceci est tout autre chose), plus nous découvrons le pourquoi et le comment. Cette touche de science fiction, sans être extravagante, est excitante (par ce que Nam Goong Min encore une fois, on est bien d'accord). Je ne dévoilerai donc pas le tenant du scénario, et bien que certaines choses sont plutôt aisées à deviner, le drama reste très plaisant à suivre. Nous nous prenons au jeu des devinettes "qui est qui, qui fait quoi".
La réalisation, une habitude chez les coréens, est agréable, fluide. Les scènes d'action sont bien orchestrées, j'aurai aimé un peu plus de ces scènes, où on voit Nam Goong Min Oppa mettre une raclée magistrale à tout le monde (je m'emporte encore...).
La petite, riquiqui (et c'est tant mieux, hum voire Nam Goong Min dans une romance n'est pas mon genre favori ^^), touche de romance est adorable. Juste la phrase qu'il prononce "Tout était clair. Tout a toujours été clair. Jusqu'à ce que cela devienne flou..." avec ce regard de "ouf", j'a bien cru y laisser mon coeur. Juste 1 minute et ce fut 1 minute de trop pour mon petit coeur.
Les personnages. Ils ne font pas partis de ces personnages qui marquent à vie mais ils sont loin d 'être mauvais. A l'exception de Nam Goong Min (en toute objectivité, hein?). Ils remplissent correctement leur rôle, mais ne sont malheureusement pas assez attachants. Disons, que si un personnage venait à mourrir, nous n'aurions pas besoin de nous cacher pour en pleurer tout notre content.... Sauf....tadam ! Nam Goong Min (quelle surprise).
Ce personnage est à lui tout seul génial ( en même temps....). Complexe, mystérieux, drôle et attachant. C'est ce qu'est Do Jeon Woo. Et puis classe et bad ass en même temps. Ingénieux et intelligent. Bref, un personnage comme on les aime. Il est juste dommage que les personnages secondaires ne soient pas du même niveau, tant de part l'écriture que de l'acting.
Il est à noté (mais cela va de soi) que l'incroyable interprétation de l'acteur y est pour beaucoup. Nam Goong Min, comme à son habitude, excelle dans l'art des expressions faciales mi-héros, mi-psychopathe. C'est tout un art, il nous le prouve encore une fois. Ce sourire de sociopathe alliant à ce regard sombre de chevalier à l'armure blanche qui hurle joyeusement "je vais tous vous buter" sont d'une telle intensité que l'on ne sait jamais s'il est du côté de la lumière ou de l'obscurité. Chut, mais la fin nous montre encore une fois l'immense talent de mon chouchou.
Ce drama, sans être dans les hautes sphères, tire son épingle du jeu de par son scénario intéressant et intriguant, cette montée rapide en adrénaline, et surtout, grâce à l'interprétation incroyable de Nam Goong Min.
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Un bon début rattrapé par un scénario bancal et fade.
C'est avec impatience que j'attendais ce drama, c'est donc d'autant plus de déception que de satisfaction qui en ressort.La réalisation : De facture correcte, nous avons vu mieux et pire.
Le scénario : Je ne suis pas contre les romances bien au contraire, mais quand tout est construit autour, on s'attend au moins à une romance de dingue... La romance prenant toute la place, il n'y a plus d'espace pour la partie vengeance. Un déséquilibre se fait donc au fur et à mesure et nous perdons très vite l'intérêt que ce drama a vaguement suscité au départ.
Les personnages : L'intrigue tourne principalement autour de nos deux tourtereaux et maheureusement, ne réussissent pas à nous convaincre. J'espérais avoir un deuxième Lin Bu Yi ou Dong Fang, un personnage bad ass limite mauvais. Nous avons à la place un protagoniste qui non seulement oublie rapidement sa quête principale mais qui devient mielleux jusqu'à nous en faire grincer les dents. Les débuts du couple sont adorables et j'en attendais plus. Cela retombe comme un flan, sans que la moindre étincelle ne parviennent à rallumer le feu. Dès la confession, je trouve que cela manque réellement de dynamisme et d'émotion. Lorsque Xiao Duo se fait punir par l'empereur et que Yin Lou se contente d'exprimer "sa douleur" par une attitude molle et lointaine, j'ai perdu le peu d'intérêt qui me restait. Impossible de ne pas se remémorer l'intensité du jeu de Lu Si , l'expression déchirante de ses pleurs, ses hurlements de désespoir lorsque Lin Bu Yi ( mon héros du moment) se fait flageller sur la place de la cour. C'est sincèrement dommage, car le couple avait un potentiel non négligeable, un début d'alchimie sympathique et qui aurait pu transcender l'écran...
Individuellement, ils sont certes intelligents, malheureusement, pas assez mis en valeur.
C'est un drama qui sans être mauvais n'arrive pas à nous convaincre.
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Un drama qui n'apporte rien de nouveau mais qui se regarde néanmoins avec un certain plaisir.
Après un premier épisode un peu laborieux selon mon point de vue, le drama démarre enfin dès le deuxième épisode avec une notion que l'on retrouve souvent : le retour en arrière, une deuxième chance pour tout recommencer. Le concept ayant déjà été souvent exploité, je regrette qu'ici il n'y ait aucune explication logique (si logique il doit y avoir) de cette seconde chance, ni pourquoi Han Ji Hyun est "là" (bien que l'on devine comment elle se retrouve elle aussi dans cette situation). N'attendez donc pas de magie, de "la-haut", de cieux etc....malgré cette situation fantastique.La trame principale réside donc autour de la mission du protagoniste : déchoir Jo Tae Seop et ses acolytes de leur position élevée et mal acquise. Pour cela, Kim Hui Wu s'appuiera sur ses connaissances accumulées durant ses enquêtes antérieures et s'entourera d'alliés en conséquence. Un des points positif de ce drama est donc ce jeu d'échec engagé, bien qu' injuste pour Jo Tae Seop (reconnaissons le), qui permet à Kim Hui Wu de nous régaler : Il n'y a rien de plus satisfaisant que de voir les antagonistes perdre pieds et se faire attraper dans un piège à souris dont ils ne voient ni la couleur, ni le son. Rare seront les moments où Kim Hui Wu sera pris au dépourvu et ces rares moments sont rapidement résolus. Ce qui laisse tout de même, malgré le plaisir que nous prenons à voir les antagonistes se faire avoir, un sentiment un peu désagréable que tout est trop facile. Le revers de la médaille est donc cet enchainement de victoire. Le drama joue peu sur la corde du suspense et les antagonistes nous paraissent stupides, gourmands, imbus d'eux même ce qui provoquera leurs pertes. Alors oui, Jo Tae Seop est plutôt intelligent et redoutable...mais je n'ai jamais eu l'impression qu'il était au final une réelle menace pour Kim Hui Wu (sauf dans le premier et l'avant dernier épisode). Je regrette donc que ce jeu d'échec ne soit qu'à sens unique. Un duel qui laisse un arrière goût fade, surtout durant le dernier épisode. J'aurais aimé des adversaires comme on en peut en trouver : "Chef Kim" et son duo hilarant, "Nirvana in Fire" et son protagoniste de génie ou "Vincenzo" et ses vilains merveilleusement machiavéliques par exemple.
Le deuxième point positif est l'action rondement menée, sur fond d'OST entrainant et qui sied à merveille à Lee Jun Ki. Ces moments là sont très sympa à suivre.
Le dernier point positif est la relation dynamique entre Kim Hui Wu avec Lee Min Soo, Woo Yong Soo et Park Sang Man. La touche d'humour et d'émotion est parfaitement amenée par ces 3 personnages qui ont su nous surprendre, et nous faire craquer totalement.
J'ai moins apprécié ses relations avec les 3 protagonistes féminins, plus classique. La conclusion sur l'esquisse d'une "romance", inattendue et illogique, n'a pas réussi à m'étonner ni à faire battre mon coeur. Fade serait le mot qui me viendrait à l'esprit. Il y a pourtant eu des relations en filigrane pour lesquelles j'ai eu mon coeur en émoi comme dans "Taxi driver".
Il aurait été judicieux aussi de creuser en profondeur la relation entre Han Ji Hyun et son frère, ce qui nous laisse malheureusement sur notre faim.
C'est donc un drama qui se laisse regarder, apportant parfois au détour d'un épisode des moments d'humour, de loyauté et de d'action, qui ont su le rendre plaisant à suivre, et cela malgré un scénario bancal, d'antagonistes dénués de charisme, de protagonistes féminins potentiellement badass se révélant au final ennuyante, et d'une fin WTH!
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tellement drôle que cela en est inoubliable
Que faut-il pour qu'un drama soit potentiellement un succès indéniable?Tout d'abord Park Jae Bum.
Qui?
Le scénariste du géniallissime "Chief Kim" qui détient le record (selon mon très humble avis) de la meilleure bromance du monde EVER et du personnage le plus déjanté et futé du monde EVER.
Il a d'ailleurs à son actif "Fiery Priest" qui est à mourir de rire aussi, le très connu "God's Quizz" que je n'ai pas encore vu (Cela ne saurait tarder...) ou le très touchant "Good Doctor" (repris par les américains mais sans la magic touch de Park Jae Bum et de Joo Won, surtout lui...)
On lui pardonnera tout de même son erreur de parcours "blood", la perfection n'étant pas de ce monde (sauf Hong Gi Oppa).
Alors oui, ce scénariste est un génie de talent qui a su écrire des histoires extraordinaires et nous dépeindre des protagonistes fabuleux. Mais si cela devait être suffisant, beaucoup de drama aurait été des succès planétaires. Une histoire prenante, des personnages fabuleusement drôles, des vilains super vilains, un super héros incroyablement sexy et classe....pour camper tout ce beau monde, il n'en fallait pas moins de grosses pointures et le premier, la tête de gondole n'est autre que mon "number one in my heart" ( hum...j'ai au moins un "number one in my heart" dans toutes les catégories hahaha) : Song Joong Ki. Mais.
Avant de commencer, résumons un peu l'intrigue : Vincenzo, un membre de la mafia, avocat et conseiller du parrain, s'en retourne en Corée après le décès du chef de la famille mafieuse Cassano.
De retour en Corée pour des raisons un peu vénale, il faut bien l'admettre : récupérer un moncel d'or caché dans les tripes d'un immeuble où logent des locataires tous plus ou moins étrangement timbrés. L'idée de départ, repartir avec cet or est très très vite submergée par les problèmes rencontrés des-dits locataires et par extension donc, par l'immeuble qui cache en son sein une immense fortune.
Voilà notre héros malencontreusement mêlé à un combat qui n'était pas le sien. Cela ne vous rappelle rien?
Oui, oui "Chief Kim". Même cas de figure où notre protagoniste est élevé au rang de héros national et qui se doit donc devenir le défenseur de la veuve et de l'orphelin.
Mais ici, contrairement à "Chief Kim", les vilains ne reculent devant rien, et surtout pas le meurtre. Résultat? un drama sanglant, des scènes d'actions épiques et un humour décapant!
La qualité de ce drama tient en plusieurs points :
l'humour omniprésent. Cet humour, que l'on retrouve joyeusement dans "Chief Kim" ou "The fiery Priest" est ici poussé à son paroxysme avec tout d'abord un protagoniste "normal", tueur hyper cool mais froid, sans une once de pitié si ce n'est pour les femmes et les enfants, se retrouvant entouré de moult personnages tous plus loufoques et délirants les uns que les autres! L'expression "pas un pour en rattraper l'autre" n'aura jamais été autant approprié ici!
C'est un "Chief Kim" mais à l'envers. En effet, si dans "Chief Kim" le personnage exubérant qu'était Kim Sung Ryong apportait son grain de folie dans l'univers coincé qu'était le monde de la finance et des affaires, ici c'est bien l'opposé qui nous fait rire à s'en péter le bide!
Vincenzo Cassano est propulsé dans un monde de fou où tout n'est que caricature et absurdité.
Ensuite les locataires ! L'absurdité de leur paroles et actions est absolument jouissive, nous découvrons au fur et à mesure cette "famille" qui petit à petit s'allie aux côtés de Vincenzo.
De la pianiste "amoureuse creepy" en passant par le blanchisseur expert en ciseaux et en finissant par l'ex-gangster nounours, tout un panel de personnages hauts en couleurs avec pour certain un passé excitant et mystérieux, faisant de ces personnages des must à avoir près de soi en tant qu'allié, voire en tant qu'ami ! Nous avons pris notre pied lors de ces bagarres épiques où les locataires nous démontrent tout l'étendu de leur talent! Et je dois avouer que l'un de mes chouchous aura été l'agent du NIS!
Ahn Ki Seok , le président du fan club de Vincenzo!!!! ah rien que pour son magnifique saut sur le côté ou ses regards expressifs lorsqu'il regarde son idole en a fait un de nos chouchous incontestés.
Nous passons donc notre temps à rire. De fous rire en fous rire, il est difficile de prendre ce drama au sérieux. (Je vous raconte pas la scène épique de la bagarre titanesque finissant superbement sur un symbole bien franchouillard, il faut le voir pour le comprendre ou les pigeons...les PIGEONS quoi!).
Les situations qui sont tout sauf frustrantes! Oui car c'est ce qui fait aussi la force de ce drama. Tout comme dans "Chief Kim", les protagonistes font face à des antagonistes cruels prêts à en venir aux méthodes les plus horribles. Mais rarement, nos héros se retrouveront dans une impasse ou piétinés et jetés dans la fosse aux lions. Ici point de trahison, point de retournement de situation défavorable (quoique, on y a parfois cru). Non, que du bonheur, car les héros s'en tirent presque tout le temps de manière superbe. Je dis presque, car il y a tout de même des pertes, mais dans l'ensemble, peu de fois où Vincenzo se retrouvera déconfit. Ah mais j'entend d'ici les "oui, mais c'est pas drôle s'il gagne toujours? " hé bien, en ce qui me concerne, je proscris les séries où le personnage principal passe son temps à morfler et à en baver. La vie est déjà triste et remplie de situation qui nous échappe continuellement, je n'ai pas envie de voir un personnage se débattant dans la frange dégoutante de la trahison, d'échec en échec ou de drama sur drama. Non, merci. Surtout pas en ce moment.
Je dois donc admettre que c'est tout sauf proche de la réalité, mais j'ai une nette préférence pour les contes de fées, pour les histoires qui se finissent bien, pour les héros qui gagnent tout le temps... Si donc comme moi, vous adorez ces situations rocambolesques où le bien triomphe systématiquement, ce drama aura une chance de vous plaire.
Et si comme moi, vous êtes un inconditionnel de Song Joong Ki, courrez les yeux fermés, ou plutôt ouvert (sinon, il y a peu de chance de profiter de la vue qu'est Joong Ki oppa). Il faut tout de même reconnaitre que l'écriture de ce personnage est particulièrement réussi : un homme d'apparence froide et cynique cachant une sensibilité, ne se désavouant jamais tout en gardant la même ligne de conduite. Il était drôle de jouir d'un Vincenzo perdant parfois de sa superbe face à une Hong Cha Young complètement délirante ou aux locataires impunément barge. Le must? Vincenzo et le pigeon...Je n'en dirai pas plus au risque de spoiler.
L'intelligence de Vincenzo, redoutable et impitoyable se déguste à chaque épisode. Ce que je redoute souvent, voir un personnage sombrant pitoyablement dans des pièges fomentés par les adversaires n'existe pas, ou presque pas ici. A chaque attaque, il contre-attaque avec sérénité, d'une manière brillante et souvent drôlement humiliante. Il faut pourtant admettre que sans ses acolytes, il y arriverait difficilement. Ici, n'oublions pas que le drama repose sur Vincenzo et sa "famille"!
Bien que Hong Cha Young soit à première vue un personnage superficiel et "grotesque", elle évolue doucement pour devenir la partenaire fiable et loyale de Vincenzo. On pourrait lui reprocher son attitude frôlant souvent le ridicule, j'ai personnellement aimé ce type d'héroïne farfelue transpirant la féminité assumée. Le petit reproche que je pourrais faire, qui bien sûr ne concerne que mes préférences : Je n'ai pas vraiment eu de coup de coeur à leur romance. L'alchimie était bien présente et leur relation agréable à regarder. Mais je ne saurais mentir, je n'ai pas eu de papillons ou de battements de coeur face à l'évolution de leur relation. Cela ne m'empêche nullement d'apprécier ce couple dynamique et drôle.
Ah, que serait un drama sans antagonistes? Ici, le scénariste nous a donc pondu des méchants bien cruels, sans état d'âme baignant dans un ridicule qui nous les rendaient encore plus détestables! Le jeu des acteurs y est sûrement pour quelque chose et j'avoue que j'ai été agréablement surprise de voir Ok Taec Yeon et Kim Yeo Jin dans ce type de rôle, qui leur sied à merveille. Ils ont été parfaits en tout point !
Mon dernier coup de coeur : Kwak Dong Yeon. Je voyais venir l'évolution de ce personnage et j'ai particulièrement aimé la bromance entre Jang Han Seo et Vincenzo. L'évolution de Jang Han Seo était prévisible (du moins quand on a un peu l'habitude des K-dramas) mais réussi. La compassion que nous ressentons envers ce personnage a encore rendu son amitié avec Vincenzo encore plus touchante.
C'est donc un drama de grande qualité qui nous permet de rire à gorge déployée grâce à un scénario brillant et des personnages loufoques et touchants, parfaitement interprétés ! Un must to laugh sans modération!
Ma petite conclusion : Song Joong Ki est toujours aussi beau, sexy et talentueux.
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Un thriller qui tient en haleine jusqu'à la toute fin.
Un thriller qui pose la question éthique "et s'il était possible d'établir le profil du tueur grâce à la détection de l'ADN du foetus, irions nous jusqu'à l'étouffer afin de ne pas lui laisser l'opportunité de tuer une fois né?". Serions-nous capable d'admettre que le foetus peut potentiellement devenir un psychopathe et donc d'avorter?C'est un drama au suspense haletant et passionnant que je viens de finir. Drama aux multiples visages et rebondissements, j'écrirai juste une petite critique afin d'éviter tout spoil qui pourrait vous gâcher cette série.
Le scénario est bien ficelé et mené habilement, nous menant par le bout du nez sans nous donner l'impression frustrante que rien n'a de logique. Ici, du premier au dernier épisode, tout est clairement expliqué au fur et à mesure de l'avancée, tout s'imbrique parfaitement, mais avec juste cette petite (grande) pincée de suspense qui sème vicieusement le doute et nous oblige à nous poser les questions "Qui", "Comment" et "Pourquoi", en passant par cette exclamation qui ne nous quittera guère " What the heck!!!".
Ce drama a réussi le tour de force de nous faire croire et ensuite à détricoter ce que nous croyons pour ensuite nous faire douter à nouveau....peu de film ou de série aura réussi cet exploit (chez nous du moins, je pense à "*God's hand*" le film américain qui m'avait bien bluffé à l'époque). L'intrigue a donc été méticuleusement pensée et la mise en scène astucieusement faite. Sur ce point de vue, je n'ai rien à re-dire.
Hum....Alors pourquoi "seulement" une bonne note? En effet, avec la qualité du scénario, ce drama aurait pu être excellent.
Je suis une fan de première heure de Lee Sung Gi, que j'ai suivi depuis son tout premier rôle principal. Inutile de dire que j'aime tous ses dramas, avec une préférence pour "My girl friend is a gumiho", "Gu family book", " korean Odyssey" et "vagabond". Son jeu est toujours aussi excellent, mais je pense que son personnage manquait peut-être de charisme. Jung Ba Reum est un personnage complexe et bien construit, mais il m'a été difficile d'avoir de l'empathie, avec le dernier épisode par exemple ou ses tourments. Ce fut la même chose avec tous les autres personnages. Le jeu des acteurs n'est pas ce que je reprocherai. Park Joo Hyun est une très bonne actrice, je l'avais adoré dans "Zombie Detective" où je trouve que le rôle lui allait mieux. Mais ici, son personnage est un peu fade et j'ai eu peu de compassion à ce qu'il lui arrivait (ce qui est plutôt horrible il faut l'admettre). Même impression avec Lee Hee Joon que j'avais pourtant totalement adoré dans "My husband got a family". Bien que ce personnage ait un très lourd passé, j'ai eu peu de peine envers ses malheurs. Ne parlons même pas de Choi Hong Joo, impossible de ressentir la sincérité de son amour pour Sung Yoo Han...
Je ne saurai dire pour quelle raison... Pour "Taxi driver", mon coeur avait saigné pour tous les protagonistes, et plus spécialement Kim Do Gi et Ahn Go Eun...Et leur passé n'était pas plus horrible que ce qu'ont vécus les protagonistes de "Mousse".
Il m'a été donc difficile de ressentir leur peine et d'adhérer à leur vengeance ou à leur désir de punir le coupable.
La relation entre chaque personnage était un lien fragile selon moi. Jung Ba Reum et Ko Mo Chi aurait pu avoir cette bromance nous menant à une finalité insoutenable. Ou une romance torturée à l'image "des fleurs du mal".
Peu de complicité, peu de confiance les uns envers les autres. Peu de place pour ces moments qui auraient pu nous broyer les entrailles. Et c'est le principal défaut que j'ai relevé. La désagréable impression que les personnages et leurs malheurs n'étaient ici que pour souligner l'horreur des crimes.
La deuxième chose qui m'a un peu embêtée est le final. La réaction des protagonistes face au criminel....sans absoudre ses crimes (difficile d'éviter d'expliquer clairement sans avoir à dévoiler les ficelles du scénario...), j'aurai peut-être aimé tout simplement, une morale qui soit un peu comme "Kenshin"...ceux qui l'auront vus me comprendront peut-être.
Je vais m'arrêter, ici, il serait dommage de vous dévoiler à cause de ma maladresse les tenants de l'histoire.
C'est donc un excellent thriller que je recommande, malgré des défauts propre à ma sensibilité.
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