Ma romance de l'année, un must!
Ah! enfin! Je n'y croyais guère, blasée que je suis, mais enfin un drama où chaque épisode du début à la fin m'a fait sourire, rire et "shipper" pour tous les couples à 100%!Voici donc sans conteste ma romance de l'année!
Je vais être honnête, la seule raison qui m'a fait cliquer sur le premier épisode, alors que le drama était encore en cours de diffusion, n'est pas des plus originaux : Wu Lei ! Voui, voui, je suis une méga fan de Leo! Honnêtement, il n'est pas le style d'homme qui me ferait craquer à une soirée, mais crénom de nom ! son jeu n'a cessé de progresser (depuis ma première fois, « Nirvana in Fire »), et par ce qu'il a toujours su me toucher par la finesse de son jeu, la force de son interprétation, c’est toujours avec impatience que j’attend ses rôles.
Ce drama confirme encore une fois la qualité de son interprétation. Wu Lei nous apporte la touche rafraichissante d'un jeune joueur de tennis (et de badminton) de 22 ans, fougueux, dynamique, talentueux cumulé avec la maturité étonnante d’un homme de 10 ans de plus. Sans oublier l'intensité de ses expressions émouvantes face à la victoire sur lui même ou face à son adorée. Je ne peux imaginer un autre que Leo pour nous faire croire à ce personnage si adorable.
Face à lui, une actrice que je ne connais pas mais qui sans l'ombre d'un doute a su tenir un rôle parfait. Zhou Yu Tong est non seulement ravissante et féminine, mais irradiant d'une lumière intérieure incroyable, elle a interprété de manière magistrale une femme forte et indépendante qui a su rester au fond une enfant pleine de malice ! Son charisme réside essentiellement dans son interprétation d’une femme de 32 ans avec un coeur d’adolescente, pleine d’assurance et en même temps fragilisée par un certain complexe vis-à-vis de la hiérachie. Et bonus non négligeable, l’actrice a été superbement mise en valeur par des vêtements tantôt chic et féminin et tantôt « casual » et toujours autant féminin. Mention spéciale au styliste donc….
C'est donc un couple magnifique que nous ont offert Wu Lei et Yu Tong. Leu jeu naturel nous fait oublier leur différence d'âge, 5 ans les sépare dans la vie réelle, et c'est avec un vrai bonheur que nous voyons ce couple se chercher avant de se tenir la main sans la lâcher une seule fois. Cela me rappelle d'ailleurs "My fated Boy", qui avait le même thème de "noona", et avec le même type de couple, mature, naturel et émouvant dans la sincérité de leur geste et leur conversation.
Leur histoire, on y croit dès le départ. La tranquille maturité et l'assurance dont fait preuve San Chuan nous ferait presque oublier qu'il n'a que 22 ans (J’ai encore le souvenir du récent drama « falling into you » où les enfantillages du protagoniste masculin me faisait grincer des dents). J'ai fortement apprécié que ce personnage ne soit jamais dans le conflit. Que cela soit avec son coach, avec ses amis ou la femme aimée, il ne cherche jamais l’opposition. Admettant sans aucune réticence ses limites et les compétences de chacun, il respecte l'avis des autres et porte toujours une attention particulière à l’opinion de ses proches. C'est un vif soulagement que d'avoir enfin un personnage qui ne cherche pas à prouver que SA vision des choses est la bonne. En effet, particulièrement dans les dramas de sport, les protagonistes ont tendance à s’autoproclamer des dieux, nous avons souvent affaire à des conflits internes ou externes, mettant souvent l’ego de ce dieu en défaut. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose, mais c’est souvent too much, apportant des situations de tension entre les protagonistes. Ici, vous n’aurez pas droit à ce genre de conflit, ou si peu que cela en reste dérisoire.
Sa relation avec les autres est donc tellement agréable qu'on en oublie presque que la vie est remplie de "con". Bien que psychologiquement instable au départ, il n'impute pas ce poids aux autres et sa libération est donc d'autant plus méritée. Nous avons donc ici un personnage équilibré et dont le principal ennemi n’est autre que lui même. En effet, une fois n’est pas coutume, et bien que cela soit un drama dont le cadre est le tennis, l’emphase n’est pas mise sur les adversaires rencontrés. L’obstacle majeur de San Chuan restera jusqu’à la conclusion lui même. On n’adhére ou pas à la philosophie sous-jacente : Rejeter la faute sur les autres ne nous fera au final jamais avancer. Vaincre ses démons intérieurs. En ce qui me concerne, j’ai aimé cette façon implicite de nous valoriser la vie. San Chuan est un personnage dont les actions semblent moins retentissantes et héroiques que ce que nous avons l’habituide de voir et qui pourtant sonne comme une réalité plus proche. Résoudre le quotidien par des actions simples, faire des concessions et poursuivre sa route. Cela peut paraitre ennuyeux, mais pas ici, pas avec Wu Lei.
Cela est d’autant plus vrai avec You An. Son habileté et ses compétences sont remarquables, nous donnant cette rassurante impression que tout ne peut qu’aller bien sous ses ailes. J’ai adoré voir un personnage dont les réparties intelligentes s’allient avec un ton posé redoutablement efficace. Difficilement déstabilisée, le personnage apporte sa touche de faiblesse lorsqu’elle fait face à San Chuan. Leur romance fut incroyable. Je ne nierai pas que nous sommes loin d’une passion intense qui nous briserait le coeur. Mais. une romance où le respect de chacun est flagrante et où le respect de l’un et de l’autre apporte une solidité rare à un couple. Une romance où la complicité explose à chaque interaction. Une romance dont la force ne cédera jamais. Hé bien, cela fait du bien. Pas de conflit externuante. Pas d’opposition puéril. Pas de jalousie maladive. Pas de quiproquo malsain. Pas d’ultimatum angoissante. Pas de rupture larmoyante! Oui, oui, une relation 100% remplie d’amour, de respect, de communication. Des calins à tout bout de champ. Des rires. Une histoire qui fait du bien.
Si la romance principale est adorable, les deux autres ne le sont pas moins malgré une importance moindre à l’écran. Mon seul reproche d’ailleurs. Cela n’arrive pas souvent, mais j’aurai aimé un peu plus de Coach Yan/Luo Nian. J’ai adoré leur interaction et surtout surtout les réactions et expressions à mourir de rire de coach Yan face à Luo Nian. Leur temps d’écran fut infine mais a illuminé le salon à chaque scène où ils apparaissent ensemble. Zhang Tao est un acteur qui joue souvent des rôles secondaires et c’est bien dommage, car je le trouve expressif et surtout séduisant ( ^^).
La romance secondaire a mis un peu plus de temps à m’atteindre, mais une fois bien enclenchée, le couple Liang Tao/Jiao Jiao devenait une évidence. L’évolution de Jiao Jiao m’a particulièrement émue, de gamin boudeur à ami/amoureux fiable, que cela soit ses relations familiales ou avec ses amis, j’ai été particulièrement touchée par l’honnêté de ses actions. Reconnaissant devant ses « mauvaises » actions, il n’esquive jamais ses responsabilités. Son amitié avec San Chuan sans être la meilleure bromance de tous les temps était un juste mélange d’humour et de loyauté sincère. On apprécie qu’aucune rivalité triviale ne vienne entacher leur lien et que la confiance, que cela soit entre ces deux là ou entre les autres membres de l’équipe, soit un principe naturel.
Les personnages secondaires sont bichonnés et cela est indéniablement un must dans la qualité du drama (pour moi en tout cas). En effet, que cela soit les « vilains » ou les protagonistes, tous les personnages ont une vie, un sens ici, une raison d’être ce qu’ils sont et ce qu’ils vont devenir. Ce ne sont pas juste des outils qui servent à aider le protagoniste à avancer. Bien au contraire, ils font partie intégrante de la vie de nos héros, ils ont une psychologie propre et des obstacles qui leur sont dûs et qui n’empiètent pas sur le chemin de nos tourtereaux. Les relations se tissent et se détissent sans pour autant que la frustration ne nous prenne à la gorge. Le divorce, par exemple, des parents de Jiao Jiao est inéluctable, nous le sentons dès le départ. Mais bien que les moments ne soient pas des plus joyeux, nous avançons et comprenons les deux parties et j’apprècie que leur « moment » ne soient qu’à eux, personne ne se permet d’intervenir afin de leur donner des leçons de moralité. Ils sont confrontés à leur choix et échec, et au final leur chemin se séparant partiellement, ils n’en deviennent pas pour autant des ennemis irréparables.
Le décor planté, ici le tennis, est intéressant apportant la valeur à la progression humaine, à l’esprit d’équipe, à la reconnaissance de sa victoire. Ce n’est pas à proprement parler d’un drama de sport bien que le tennis ait une place importante. J’ai aimé le fait que l’ennemi de Son Chuan ne soit jamais son opposant, mais lui même. Il n’est jamais question d’adversaire, mais de se trouver. Et c’est aussi ce qui rend ce drama si plaisant.
Je ne le dirai jamais assez, un drama de qualité selon mes critères doit réunir plusieurs éléments qui en font un must. L’humour, la sensibilité et l’intelligence des dialogues, les romances matûres et en même temps si adorables, des personnages secondaires attachants, des protagonistes charismatiques, des valeurs de la vie auxquelles j’adhère, Wu Lei, une héroine intelligente pétillante de vie et de joie…bref, ce drama est donc une totale réussite et ma romance 2023 sans hésitation.
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The Killer: A Girl Who Deserves to Die
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Intelligent? non. Divertissant? oui
Alors oui. Cela ne casse pas 3 pattes à canard. Oui, on a déjà vu mieux.Un scénario classique et dont parfois la logique peut paraître alambiquée. Des vilains pas très fute-fute et qui plus est anti-charismatique. Un héros dont l'aisance de ses actions ne rencontrent que peu de résistance et qui peut faire sourire. Oui et mille fois oui, un film qui pourrait juste se laisser regarder un soir de pluie et où votre cerveau s'est mis en mode "je m'en foutisme", voilà la réalité. Mais nous savons, vous et moi, que rien n'est plus illogique que le coeur humain!
J'ai aimé. Je n'ai pas honte. Il y a bien des dramas encensés, des films applaudis et qui ne m'ont laissé ni chaud ni froid. Des dramas vilipendés, des films hués qui m'ont fait rire ou pleurer. C'est le mystère du coeur humain...
Pourquoi avons-nous aimé? Pour une des raisons les plus simples. Nous nous sommes amusés, nous avons souri, nous avons apprécié les scènes d'actions. Et puis Jang Hyuk est bad ass quand même.....
La réalisation n'est pas exceptionnelle mais n'est pas non plus mauvais. La fluidité des scènes d'action est agréable et se regarde avec plaisir. On pourrait mettre en doute la véracité et l'objectivité des scènes de combat. En effet, Jang Hyuk glisse tel un patineur artistique au milieu d'une flopée de pantins tous utilisés ici pour mettre en valeur notre héros. Tout comme l'opposant qui va lui donner du fil à retordre et qui ne sera finalement qu'une poupée un peu plus coriace dont notre tueur jouera tel un chat avec son jouet afin de nous faire prolonger le plaisir. C'est questionnable. Mais je mentirais si je disais que je n'ai pas apprécié ces moments. C'est relaxant et nous évite les angoisses typiques du "merde, il va s'en prendre plein la figure, se faire rosser, tabasser, saigner comme un porc avant de se relever tel un dieu vengeur et tous les buter avec un bras cassé, deux jambes pétées, un oeil en moins, 24 côtes brisées et le nez qui pisse le sang..." (chais pas pourquoi, mais j'ai en tête "Die Hard" avec Bruce Willis). Hum, à me relire, je me dis que vu comme cela, ce n'est pas mieux qu'un protagoniste qui dégomme tout le monde avec classe. Bon après tout, avouons le, on a tous été plus ou moins fans de "Ryo Saeba", non?
La violence des scènes? On est devant un film, il n'y a rien donc de d'inhabituel (il y a bien eu pire dans certains dramas estampillés Netflix...)
Le scénario? idem, cela n'a pas dû provoquer une syncope cérébral au scénariste qui s'est plus donné à coeur joie sur la partie je bute tout le monde mais pas sur la profondeur des dialogues. Mais j'ai apprécié les dernières minutes qui apportent une touche de douceur dans ce monde de brute. Et aussi, une explication, certes loin d'un masterpiece, mais qui aura le mérite de nous faire sourire.
Bref, un film de série B qui n'est ici après tout que pour divertir. En ce qui nous concerne, on s'est amusé et c'est ce qui importe.
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Une romande de gamin
C'est pourtant un de mes thèmes favoris, un drama de sport et une romance de Noona. Et pourtant une belle déception.Si le thème sportif a de quoi séduire, disons le de suite, tout tourne autour de la romance et le sport n'est ici qu'un prétexte pour mettre en avant Luo Na et Yu Cheng. C'est dommage, car les moments sportifs sont intéressants et plutôt bien filmés. Je pense que le ratage vient surtout du personnage de Yu Cheng. Ici est caricaturé le personnage transi d'amour. Maladroit, possessif, jaloux et immature, Yu Cheng n'a pas de qualité d'intéressante. Ces défauts auraient pu être des atouts si je n'avais senti désagréablement leur différence d'âge, rendant une romance improbable. Yu Cheng ne semble s'intéresser au sport que pour Luo Na, dépendant principalement des humeurs de son coach. Il y a de quoi faire grincer des dents. Certes, l'humeur du sportif est important et le soutien des siens un gros plus, mais ici, l'impression qui en ressort est que tout est basé sur le bon vouloir de Luo Na. Leur couple est donc frustrant, et les actions de gamins de la part de Yu Cheng ne fait pas sourire. De plus, Yu Cheng n'est utile que par la présence de Luo Na, il n'a pas d'interactions importantes avec les autres sportifs ou les autres coachs, rendant les personnages secondaires inutiles et ennuyants.
C'est donc un drama décevant et qui n'a pas su combiner l'esprit d'équipe et sportif à une ambiance romantique.
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Un très bon wuxia drôle et émouvant
Super agréable et drôle, ce drama nous a tenu captifs malgré des faiblesses de réalisation et de scénario.C'est donc un wuxia des plus classiques qui nous est offert avec de très gros points positifs :
- Un humour qui se démarque par un ton léger et à la limite de l'absurde et surtout au détour d'une réplique de manière totalement imprévisible! Bien que parfois tirés par les cheveux, nous riions de bon coeur et j'apprécie tout particulièrement que ce ton humoristique ne perde en rien de sa force jusqu'à la fin du drama (bien que la dernière partie sois moins drôle).
- Des personnages ultra-attachants! C'est un des plus gros points forts de ce drama. Les personnages sont drôles et attachants. Certains nous étonnent même par leur sensibilité et l'émotion qu'ils ont pu nous faire découvrir. Une fois n'est pas coutume, certains nous surprennent par des actions que nous n'avions pas anticipé. J'avoue avoir une préférence pour les personnages du Void, qui ont su me faire rire et me faire fangirliser de la manière la plus inattendue. Certains personnages nous étonnent par l'étonnant tournure de leur actions comme le père des deux personnages féminins ou Wu Dai. Et d'autres comme Hao Chao brille par des répliques intelligentes et drôles, ce qui je dois l'avouer en faisait un de mes personnage préféré.
- Des relations émouvantes et évoluant de manière logique, sensée, avec toujours beaucoup d'humour et de sensibilité. J'ai tout particulièrement aimé la relation : Youqin/Chao Feng, une bromance pétillante, l'amour des deux soeurs qui est le moteur de ce drama, l'émouvante relation de l'empereur et ses filles, la relation classique de Chao Feng/Hao Chao mais si poilante, et enfin Wudai/La sainteté dont j'aurai aimé un peu plus de présence à l'écran.
- Des protagonistes féminins qui sortent de l'ordinaire de par leur force et leur éclat. Brillant de générosité autant que d'un caractère bien trempé, j'ai adoré voir les 2 soeurs affronter les obstacles sans jamais se lâcher la main. C'est une chose que j'apprécie tout particulièrement dans les dramas chinois et qu'on ne retrouve pas beaucoup ailleurs, même chez les coréens (du moins dans leur drama récent), l'importance, la force et la solidité des relations familiales. L'opposition entre la maline et caractérielle de l'une complétait à merveille l'intégrité et la noblesse de l'autre.
Il y a des points à améliorer qui n'entache en rien le plaisir d'avoir regarder ces 40 épisodes. Mais si ces points avaient été plus minutieux, cela aurait été sans nul doute un must pour moi :
- Malgré une alchimie que l'on ne peut dénier entre nos deux couples, je trouve que cela manquait peut-être parfois de "battement fous". Je pense que les scènes où Youqin décide d'aller à l'encontre de tous en choisissant Yetan manquait d'intensité.... Par exemple, lorsque Youqin prend la défense de Ye tan devant son père, je n'ai pas ressenti d'émotion forte durant cette scène, cette rage de vouloir la défendre envers et contre tous. Par exemple, Lorsque Nin Qe dans "Ever Night" balance " si le monde doit aller à l'encontre de Sang Sang, alors j'irais contre le monde", cette rage dans la voix, ce visage ferme et décidé, aish mon coeur s'est emballé furieusement. C'est donc dommage d'avoir rendu ces dialogues assez plats et loin d'être épiques. Je revois d'ailleurs encore la scène incroyable de "Love Between Fairy and Devil", lorsque DongFang apparait et attrape Orchid par la taille, devant tous les immortels et déclamant de sa voix de stentor " Qui ose toucher à ce qui m'appartient ?", une scène où l'intensité du couple explose! C'est donc ce qui manque en grande partie ici.
- Ce drama est avant tout l'histoire des deux soeurs, il est donc logique de les voir affronter le monde. Ce que je trouve dommage c'est qu'une fois leur pouvoir révélé (celui des deux soeurs), les deux protagonistes masculins ne servent presque plus à rien. De par leur immense pouvoir, de par leur force indéniable, ils sont relégués au second plan et ne servent plus que soutien. Il n'y a donc plus d'équilibre entre les couples où tout est presque décidé exclusivement par les deux soeurs. Les autres ne feront que suivre.
- Les scènes d'actions du début disparaissent et moins bien réalisés par la suite. J'aurais aimé une participation de tout le monde, une guerre en bonne et dû forme. Je trouve dommage que tous les pouvoirs soient donnés à Ye Tan et qu'elle seule parte en guerre. Bien sur, sa douleur d'avoir perdu sa soeur lui donne ce droit, mais je trouve frustrant de la voir décimer à elle seule les deux "realm", les autres étant quasiment inutiles. J'aurais aimé quelque chose de plus grandiose comme dans la saison 2 d'Ever Night, lorsque tous les frères et soeurs de Nin Qe prennent le parti de se battre pour lui et Sang Sang. Mais ici, c'est une opinion personnelle.
Ce drama reste malgré ses petites faiblesses un grand moment de divertissement agréable où l'on rit facilement et où l'on suit les aventures de ce groupe solide avec beaucoup d'intérêt.
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Inconsistant et fade.
Si je n'ai pas aimé :- J'adore Song Joong ki. Du moins, j'adorais. Comme quoi, un chouchou remontant à 2007 peut tomber lamentablement en quelques minutes dans son estime... Je ne sais pas à partir de quel moment, vous savez ce moment où vous vous dites "pourquoi mon coeur ne bat-il plus?". J'avais encore aimé "Vincenzo" mais pour être honnête moins pour lui que pour les autres personnages du drama (Ah l'agent du NIS). J'imagine que la magie n'opère plus. Son jeu est loin de la prise de risque et si peu de subtilité dans ses expressions faciales. Pire, en homme amoureux, on y croit de moins en moins (déjà dans "Vincenzo") et cela se confirme ici... Et puis l'avoir rajeuni de 20 ans afin de le pouvoir faire jouer un personnage de 20 ans, What The Heck!
Certes, il ne fait pas son âge, certes il reste joli garçon et blabla, mais ici, c'était too much, les couleurs de la peau n'étaient pas naturelles, trop lisses, trop roses, trop brillantes. Si vous avez vu "18 again" (un magnifique drama soit-dit en passant...), nous avons eu droit à 2 acteurs, un pour le personnage à 40 ans et un autre pour le personnage à 18 ans. Et cela fut parfait. Le challenge des deux acteurs avait été de nous faire croire qu'ils n'étaient au final qu'une seule et même personne. Pari tenu. Alors qu'ici...
- Un scénario intéressant mais qui perd très vite de sa crédibilité. Il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec "Again my life". Pourtant si ce dernier brille par des protagonistes savoureux, drôle ou intriguant donnant ainsi une légèreté et un humour bon enfant à l'ensemble de la série, c'est loin d'être le cas de "reborn rich". En effet, tous les protagonistes, à peu de chose près, sont des pourritures pitoyables pour qui le spectateur est dans l'incapacité de ressentir autre chose que de l'ennui. Aucun de ces "méchants" ne resteront dans la mémoire. Le grand-père? J'aurai aimé avoir un peu d'estime ou d'empathie, un peu comme Woo Yong Soo dans "again my life", tout au plus un peu de curiosité qui très vite s'essouffle. La fratrie? Elle ne brille ni par son ingéniosité, ni par un charisme machiavélique ( Ah Kim Min Jung dans "Devil Judge" !!! Machiavélique, forte, intelligente et d'une séduction folle mêlant à une fragilité certaine, en voilà une antagoniste brillante!), une équipe de looser quoi.
Il y a beaucoup de chose qui ne paraisse ni logique, ni réel. Résultat, on se retrouve à bailler et à avoir du mal à suivre une intrigue pourtant prometteuse.
- Des protagonistes antipathiques dont l'intérêt est de seulement nous montrer la cruauté, la gourmandise de ce monde. En parlant de ce monde, le monde des affaires, on aurait aimé que le réalisateur nous le fasse "aimer", du moins de nous y intéresser. Que nenni. C'est rébarbatif, c'est long, c'est pénible et les milles et une magouilles nous lassent très vite. Je n'ai jamais été fan de drama traitant de ce sujet, un monde de requin où tout est bon pour se poignarder dans le dos, alors si tout est noir, sombre, où le pire côtoie le pitoyable, j'ai tendance à m'endormir. Les relations ne sont en aucun cas émotionnellement mises en valeur, comme la relation avec le grand-père ou les nouveaux parents, voire les anciens. Tout est traité avec nonchalance et parsème le drama ici et là sans consistance de leur apparition inutile. Résultat, le protagoniste ne nous parait pas sympathique, n'ayant pas de lien nous le rendant humain, plus proche de nous.
- La romance? Hahahaha, je ne dirai rien, cela fait très longtemps que mon coeur n'a pas battu devant un couple de Kdrama (peut-être "taxi driver 2" ...). Ici, cela rejoint le pire (déjà que Alchemy of Souls n'était pas loin d'être le pire). Achimie? zéro. Intensité? Zéro. Solidité du couple? Zéro.
- La bande son...impossible à m'en rappeler. Et c'est un détail auquel je prête pourtant attention....
Verdict : Après le dernier des soeurs Hong, Nam Goong Min (que j'aime toujours à la folie par contre) ou le dernier de Lee Seung Gi, une autre grande déception inattendue.... L'année 2022 s'est mal terminée et 2023 ne commence pas très fort.
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Pas mauvais, mais rien d'exceptionnel.
Si vous m'avez déjà un peu lu, vous savez sans doute que j'adore ce genre de drama. Il allait donc de soi que je fasse un petit détour vers ce drama.Hum.... ce n'est pas un mauvais drama en soi, mais pour tout vous avouer, je me suis parfois un peu ennuyée. Certains moments font sourire et d'autres m'ont donné plutôt envie de zapper ces-dits moments. Nous retrouvons le classique schéma d'une double romance à l'intérieur du groupe, peu de suspense et je dois avouer peu d'alchimie en fin de compte. Non que les couples aient été ennuyants, mais loin d'être passionnant. Le couple principal met beaucoup de temps à se mettre en place. La romance ne va que dans un seul sens et on a parfois envie de secouer un peu Xiao Ran. Et lorsqu'enfin, elle se rend compte de ses sentiments envers Cheng Hai, j'ai un peu perdu l'envie de les voir ensemble. Leur amitié n'est pas de celle qui soulève les montagnes et je regrette que le scénariste ne nous ait pas donné plus de passion, plus de frisson, un peu comme dans "Lovely Us" ou "When we were young"....
Le couple secondaire était intéressant mais je m'en suis désintéressée très vite. En dehors du fait que Xiang Nan soit totalement in love envers Rui, leur interaction n'était pas non plus transcendante. Pas de battement de coeur désordonné, pas de "whaou".
Bien que le drama ait été centré autour d'un groupe d'amis soudé, je n'ai pas trouvé leur histoire aussi intéressante que ceux cités plus hauts, cela me faisait un peu penser à "Memory of Encaustic Tile", peu d'alchimie entre nos protagonistes. Il manquait ce je ne sais quoi, cette étincelle qui aurait pu rendre ce drama à un autre niveau. A y réfléchir, il manquait d'intensité et de poésie. J'ai encore en mémoire, cette scène dans "When we were young" lorsque Hua Biao et Li Yu s'élancent en même temps pour rejoindre Yang Xi qui a peur du noir.... pfff, cette scène m'a donné (encore aujourd'hui) des battements de coeur un peu fou....Ou encore lorsque Tan Song s'énerve lors du match de basket ball quand Cheng Zi se fait un peu malmené (et cela n'a duré que le temps d'un battement de cil), ou le jeu de mot hyper adorable sur "Chen Zi" entre Tan Song et son père..... bref, vous l'aurez compris, ce drama n'a pas réussi à me convaincre.
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Whoa, juste un immense Whoa!
Je suis de loin une des pires chochottes de ce monde. Je fuis tout ce qui est trop : gore, violent, sanglant, les scènes un peu trop charnels (voui, je vous l'ai dit, la pire chochotte du monde) etc.... Fleur bleue dans l'âme, ce type de drama a tendance à me soulever le coeur. Je n'ai pas toujours été comme cela, je suis de la génération "l'exorciste", "Amityville" et tous les "Freddy Krugger" ou "Jason". Tous vu. Mais en vieillissant, je m'en suis détournée.Alors lorsque j'ai entendu pour la première fois de ce drama, cela fut sur les avis de "Squeed Game" que je n'ai pas vu et qui ne fait définitivement pas partie de ma watch liste (surtout plus maintenant). Les critiques d'"Alice n Bordeland" m'ont intrigué. Ni une, ni deux, hop, puisque la saison 2 étant sorti, nous nous sommes lancés, sans avoir lu le manga, sans avoir quasiment rien lu dessus.
Et Ô quelle surprise!
Quelle claque magistrale!
On ne vas pas se mentir. C'est sanglant à souhait et certaines scènes sont insoutenables (La scène de l'acide par exemple dans la saison 2). La violence extrême des jeux et des morts sont parfois dérangeants notamment par le message véhiculé, la fragilité et l'inutilité d'une vie. Tout au long des épisodes, rien ou presque ne nous sera épargné : tuerie de masse, tentative de viol, humiliation.....Je ne vous cacherai pas avoir détourné plus d'une fois le regard (et pas que moi, hein, chéri?) et avoir senti un malaise. Ce sentiment de voyeurisme m'a parfois gênée, notamment lors des épisodes finaux de la saison 1. Les massacres que nous voyons à travers la caméra peuvent nous rappeler des souvenirs un peu douloureux, comme les attentats à Nice.... Il faut donc avoir le coeur bien accroché. Car, je vous le redis, rien ici ne vous sera épargné....
Mais alors, pourquoi lui donner une note si haute? pourquoi l'avoir regardé jusqu'au bout? pourquoi?
Par ce que c'est la première fois, oui oui la première fois qu'un drama aussi violent a su me faire rire. Me toucher. Et me faire pleurer.
La force réside dans l'écriture de l'intrigue et des personnages.
L'intrigue : Une intrigue incroyable qui commence sur les chapeaux de roues et qui a le mérite de nous tenir en haleine jusqu'à la toute dernière seconde. C'est une rareté à souligner. Je ne compte plus le nombre de fois où un drama a su nous captiver pour tourner en un désastre calamiteux ou à nous offrir une fin pourrie. "Alice in Borderland" est une perle rare, car elle a su maintenir un suspense parfois insoutenable jusqu'au final grandiose. J'ai tellement prié pour que la fin ne soit pas une de ces fins expéditives où on nous bricole une explication foireuse afin de nous satisfaire. Non seulement, la fin nous donne une explication plausible et logique mais surprenante. Dès que le mystère fut soulevée, nous nous sommes levés d'un bond, nous nous écriant à qui mieux mieux
" WTH!!!!!!, No freaking way!!!!" Ca pour une surprise, la fin a réussi à tous nous surprendre.
L'intrigue est donc ficelée comme un masterpiece, où l'incertitude croisera souvent les interrogations. Et lorsque vous saurez, vous verrez le pourquoi, le comment... J'en reste encore bouche bée.
Alors, oui l'intrigue est excellente, au-delà de mes mots. Mais la force de ce drama ne réside pas seulement sur un scénario diaboliquement construit. Les personnages ont cette aura INCROYABLE qui nous les ont fait aimer, adorer, priant tous les dieux du monde de ne pas les tuer. Bien que tous baignent dans cette violence intense et cette haine qui parfois nous coupe le souffle, nous les accompagnons dans leur combat, leur douleur et petit à petit, nous apprenons à les aimer, à les comprendre et à en pleurer lorsqu'ils finissent par vivre ou mourir. Afin de ne rien vous révéler, je ne dirai presque rien sur eux. Juste que les personnages sont extraordinaires, leurs forces et leurs faiblesses en ont fait de véritables héros à mes yeux. Leurs vécus m'ont viscéralement touchée, comme Kuina, et je me suis surprise à pleurer comme un bébé durant les dernières minutes de ce drama.
Des personnages émouvants, des personnages drôles, des personnages qui ont transcendés mon écran pendant 16 épisodes.
Les relations entre eux est d'une force qui a soulevé les montagnes. J'ai adoré la relation entre Arisu et Usagi, la pureté de leur amour, la force et la solidité de leur foi en eux. Mais il y a aussi Kuina qui m'a beaucoup touché, le cynique et si intelligent Chishiya (mon chouchou), l'impitoyable Niragi qui m'aura réussi à m'émouvoir, Aguni , Ahn et bien d'autres....Ansi les antagonistes, par leur cruauté indéniable, n'en étaient pas moins incroyable charismatique, humains et OUI émouvants! Je pense à Kyuuma Ginji (non, le fait qu'il soit nu n'a pas du tout fait pencher la balance en sa faveur....) par exemple, mais aussi la dame de coeur.
Ce drama regorge donc de personnages tous attachants et d'une écriture forte et soignée! C'est une pépite!
Au-delà de cette sanglante bataille, nous est contée une philosophie de la vie qui est juste époustouflante. Tout a un sens. Tout s'imbrique. Lorsque nous avons enfin compris, les paroles prononcées depuis le premier épisode prennent finalement tout leur sens.
La réalisation n'a pas à rougir des Kdrama, le visuel est magnifique et le travail des couleurs a donné une intensité tragique et sombre à la fois au drama. Certaines scènes apocalyptiques, je pense aux immeubles envahis de ronce, sont superbes et rappellent les illustrations d'un animé ou d'une peinture à l'aquarelle.
Une petite note pour l'OST superbe et qui a su mettre en valeur les scènes de ce drama. Parfois épique, parfois tragique.
Alors oui, c'est sanglant. Oui, cela peut paraitre immoral. Oui, le pire de l'être humain est mis à nu. Oui, oui.
Mais ce drama est avant tout une fable sur la raison de vivre. Une fable sur l'humanité. Une fable sur nous.
Ne le manquez pas. Une perle comme cela, il n'y en a pas souvent.
(Je vais de ce pas aller lire le manga....)
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Un des premiers dramas. Une envie de parler de mes coups de coeur d'il y a 10 ans. En voici un.
Il y’a de ceux qui transcendent, ceux qui te grandissent, ceux qui t’émoustillent, ceux qui te gardent éveillés la nuit, et ceux…qui commencent mal. Miss Korea fait partie de la dernière catégorie. Un drama dont le synopsis ne me faisait guère sautiller. L’affiche est plutôt jolie et un article qui en faisait l’éloge m’ont pourtant incité à le regarder.1 fois. 2 fois. 3 fois.
Cela fut le nombre de tentative. Hélas. J’aurais pu passer à côté d’un de mes plus gros coups de cœur. Je n’irais pas par 4 chemins. Ce drama fait partie de ceux qui commencent mal. Et : De ceux qui te transcendent. De ceux qui t’émoustillent. De ceux qui te gardent éveillés la nuit. Il est de ceux qu’on écoute en boucle, le cœur en pâmoison. Sans cesse. Les yeux ouverts, tout encore émerveillé.
Mais avant tout, un petit résumé de ce petit bijou d’émotion et d’intelligence :
Oh Ji Yeong est tout sauf banale. Jeune femme d’une beauté certaine, elle travaille comme beaucoup pour se subsister au milieu d’un environnement ingrat et difficile. Une « elevator girl ». Jour après jour, Ji Yeong se confronte à la réalité de son emploi : une journée de dur labeur, debout, à sourire à s’en avaler des larmes (ne serait-ce qu’à l’écrire, me voilà à retenir les miennes), debout, encore, à saluer sans rien en retour, le ventre sur les talons, des plaintes ravalées, à subir le graveleux en la personne de son supérieur. La rencontre fortuite de son ancien petit ami, Kim Hyeong Jun, un propriétaire de cosmétique au bord de la faillite, et de Ma Ae Ri, ancienne reine de beauté et gérante d’un salon de beauté réputé, lui permettra-t-il de prendre sa revanche sur la vie ? Sur elle ?
Disons le de suite. Les premiers épisodes, sans être ennuyants ne sont guère addictifs. Et cela pour une raison toute simple. Je n’ai pu m’attacher à certains personnages. Un ex- petit ami surendetté qui décide d’utiliser la jeune fille afin de remettre sa boite à flot. Un gangster pas très sympathique et grossier. Un docteur limite garçon manqué qui ne cesse de hurler. Un rival douteux, un grand frère pourri…Bref.
Je ne voyais vraiment pas du tout comment tous ces personnages, que tout opposait, obnubilés par leur propre intérêt, pouvaient ensemble défier le monde. Non vraiment, les 7 premiers épisodes, j’ai bien failli jeter l’éponge.
Mais…
Oh Ji Yeong !
Je n’ai avancé que pour elle. Pour sa force. Son sourire. Ses rêves. Et ses larmes. Avancer avec elle, ceux qui m’étaient si antipathiques se sont alors mis à nu. Et quel éblouissement, mon Dieu. Une histoire banale qui se révèle magique. Intense.
Des relations d’adultes qui ne tombent nullement dans le « tous les jours », une infinie de palette d’émotion à travers des regards et des gestes qui ont su rendre gloire à ce que beaucoup ironise sur ce que je clame tout haut…une histoire d’amour, d’amitié…bref ce qui habituellement peut faire ricaner. Arrêtons de nous emballer, quoique, et détaillons tout ceci à la loupe. Le sujet n’avait rien de grisant il est vrai, un concours de beauté, les « Miss France » datent de mon enfance, et aujourd’hui avec mes yeux usés, je ne trouve plus rien de joli dans ce type de concours. Voir les coulisses d’un « Miss Korea » fut pourtant jouissif et le suspens toujours hasardeux, a su me rendre asthmatique. Car l’enjeu ici n’est plus un simple concours de beauté. L’histoire prend place durant la crise économique que traverse alors la Corée du Sud, en 1997, et les répercussions désastreuses que cela a eu sur les ménages coréens. Il a été intéressant de découvrir à travers nos héros la difficulté de sortir d’une situation au premier abord ardue. Et savoir que ce petit pays a su se relever et devenir une puissance économique ne me rend que plus admirative.
Le scénario va se révéler solide, avec une écriture des personnages majestueuse, un crescendo dans le rythme, une évolution parfaite, ni trop lente ni trop rédhibitoire des sentiments qui animent chacun, dans sa croix à porter. On y découvre les escarmouches nécessaires entre rivales mais aussi le pourquoi qui les rend au final si humaines.
Je ne saurais dire à quel moment réellement j’ai été conquise.
La romance, et quelle romance mon Dieu, est PARFAITE. Dieu seul sait combien de romance ai-je pu engloutir durant ces ** années, et certaines sortent du lot. Définitivement, Miss Korea en fait partie.
Un début difficile, où il me fut impossible d’imaginer Ji Hyeong et Hyung Joon ensemble. Leur passé, trop lourd, me semblait épineux. Chaque mot tiré à vue de nez durant les premiers épisodes n’était que rancune et incompréhension de part et d’autres. Adhérer à Kim Hyung Joon relevait du challenge. Comment la belle et intelligente Ji Hyeong avait-t-elle pu succomber à ce visage que je ne trouvais pas assez séduisant, trop vieux, anguleux, une vois trop grave, un être stupide à la limite de bête.
C’est ce qu’on appelle magique.
Vraiment.
Lorsque Ji Hyeong décide de lui donner une seconde chance. De lui tenir la main. Sans jamais plus la lâcher. Définitivement. J’ai applaudi. J’ai ri. Que dis-je, une euphorie lancinante te laissant tout pantois.
A quel moment Hyung Joon est-il devenu séduisant, intelligent, l’épaule infaillible sur laquelle sans douter nous nous posons, un sourire affolant un cœur mature? Une romance parfaite, je me répète sans honte, dans leur simplicité du quotidien, une indéfectible loyauté malgré les doutes que chaque humain est en droit d’avoir.
Les flashbacks sur leur passé ont su souligner cet état de fait, nous faire comprendre les raisons de leurs échanges acérés. Des retours dans le passé merveilleusement dosés et filmés. Peu importe que 10 ans se soient passés et que leur physique soit resté le même (il faut avouer que Hyung Joon en lycéen frôlait le ridicule), j’ai savouré ces flashbacks avec envie, leur complicité, leur retenu, leur baiser maladroit, leur doute, leur peur, bref, leur eux.
Oh Ji Yeong. Dés les premières scènes avec elle, j’ai été conquise. Oh Ji Yeong est l’héroïne typique qu’on aime. Sa force de caractère nous est démontrée tout au long du drama, une force qu’elle puise par la suite il est vrai en Hyung Joon, et il m’est difficile de rester de marbre devant tant d’opiniâtreté à se faire une place en ce monde.
J’avoue. J’ai eu quelques petits doutes quand à son aptitude à gagner le concours de miss Korea. Est-elle belle? Ce n’étais pas mon avis premier. Bien faite, toute en longueur et en finesse, elle ne dépare pas du tout au milieu de toutes ses rivales. J’ai eu pourtant des difficultés à trouver son visage une quelconque exceptionnalité.
Et ce fut son sourire. Le regard pétillant. Tout ce qui peut transformer une femme. La rendre infiniment belle.
Doutes et interrogations se sont envolés dés le premier sourire malicieux. Dés le premier retour en arrière. Le premier flashback est juste magnifique. Il n’y a pas d’autre mot. Voir Ji Yeong danser nonchalamment devant toute la classe est une image qui restera longtemps dans ma mémoire. Digne des plus grands mangas. De nos rêves les plus insolents.
C’est donc cette image insouciante qui s’oppose violemment à celle de Ji Yeong adulte, travaillant dans l’ascenseur. Cette déchirure qui nous prend les tripes lorsqu’elle avale en catimini son œuf dur, ravalant des larmes face aux réprimandes et finalement ce sourire tremblotant qui s’essaie à s’affirmer. On ne compatit pas devant ses épreuves. Oh que non ! On s’y investit. On devient un 5ème membre de sa famille, dans l’ombre à prier pour qu’obstacle s’agenouille humblement. En parlant de famille, une mention spéciale à son grand père, son père, son oncle et son frère. Tant de bonne humeur et d’amour, toutes ces scènes bon enfant qui par petites touches nous amènent dans le cercle de Ji Yeong de façon si naturelle.
Au delà de sa volonté à réussir coûte que coûte, Sa loyauté sans faille est une des facettes qu’on ne peut oublier. On y apprend petit à petit les aléas qui ont jonché sa relation avec Hyung Joo, et malgré des décisions qui se contestent, elle les fait en toute intelligence, en toute connaissance de cause. Sa façon de ne pas se voiler la face est tout simplement « bravo ». Face à certains malentendus, certains d’entre nous en tireraient des conclusions mal interprétées. Pas elle. Ji Yeong ne fuit pas. Elle réfléchit. Prends du recul. Belle et intelligente.
Hyung Joo. Au premier regard, je ne l’ai pas aimé. Du tout. Un physique bien loin de ces standards coréens, (je sais, je sais je ne jure que par Song Joon Ki) bien trop « fade », un je-ne-sais-quoi de ringard et de poussiéreux. Son comportement vis à vis de Ji Yeong n’as pas du tout arrangé les choses. Je ne pouvais vraiment pas me montrer clémente face à ses manipulations sournoises dans le but d’obtenir son aide. Bien sur, sauver sa compagnie n’était pas franchement et à proprement parler une mauvaise raison.
J’ai basculé.
Mon cœur a basculé, je pense, Lors de cette scène, ce combat intérieur qu’il avait déjà perdu d’avance : Ji Yeong « vendue » à son ancien camarade de classe Yoon Hee ou sa compagnie. A partir de là, petit à petit, Hyung Joo devient le preux chevalier blanc, sans peur, sans faille. Et ca fait du bien. A mon âme de fleur bleue.
C’était juste beau.
Ses réparties remplies d’humilité envers elle.
Ses incessantes inquiétudes teintées de tendresse.
Ses sourires cachant ses propres faiblesses et angoisses. Jamais, il ne les montrera volontairement à sa belle.
Et son regard, mon Dieu : Elle est l’unique et c’est ce qui rendra Ji Yeong si forte, si sure d’elle face au public.
Si au départ, j’ai trouvé Hyung Joo trop faible face à ses adversaires, l’admiration a pris peu à peu place, son évolution n’est pas flagrante car son assurance n’avait au final jamais fait défaut, il n’abandonne pas, allant jusqu’à se laisser frapper (ce qui peut paraître inconcevable pour un homme) mais jamais ne baissera les bras. Quelle jouissance de le voir remporter de petites victoires qui annoncent la sortie d’un long tunnel semé d’embûches. Alors oui, j’ai adoré Hyung Joo. Mais pas que...
J’ai détesté d’emblée Jung Sun Saeng. Mais quelle pourriture (selon ma vision des choses bien sur). Le type, ni méchant, ni bon, juste bon à frapper, à prendre les deniers de Hyung Joo. Non vraiment, il m’a horripilé dés le départ….Dois-je rappeler que les coréens sont des magiciens (quand ils le veulent bien)? Quand ? Quand ai-je pu sourire aussi bêtement à chaque interaction entre lui et Hwa Jung ? Serrer les dents à chaque fois que Jung Sun Saeng se retrouvait à se prendre des coups ? Applaudir comme une groupie lorsqu’il joint ses maigres forces au petit groupe ?
Il m’aura fallu encore plus de temps qu’avec Hyung Joo avant de voir mon cœur enfin tomber en poudre. Et petit à petit l’agacement a fait place à une douce folie. Sa romance avec Hwa Jung et son amitié avec le groupe paraissaient si improbable que j’ai été agréablement surprise. Une romance qui sans être aussi droguant que celui de Ji Yoong et Hyung Joo, fut remplie de douceur. C’est étrange non ? Une « brute » qui cogne avant de demander roucoule avec une femme parée comme un homme criant et pleurant tout au long du drama….Pourtant une relation émouvante s’installe, remplie de maladresse et de gêne tellement intense qu’on en retient son souffle à chaque interaction entre ces deux écorchés vif.
Je n’oublierais pas de sitôt teacher Jung malgré son look débraillé et son visage souvent tuméfié, sa tendresse qu’il a su si bien camoufler derrière ses mots de racaille.
Et si sa romance avec Hwa Jung était attachante, son amitié grandissante pour Hyung Joo est tout aussi euphorique. J’ai juste savouré leur dialogue, leur complicité, la drôlerie de leur réplique. Le lien qui se crée petit à petit entre eux était adorable.
Go Hwa Jung. Elle est aussi un des personnages que je n’arrivais pas du tout à sonder. Cela peut paraître redondant, mais son physique à la garçonne et ses talents de chouineuse moralisatrice n’étaient pas faits pour me séduire. T’ai-je déjà parlé de magie ? Oui, oui je crois bien. Tout dans ce drama est magique. Et encore plus la façon dont on s’attache subitement, sans s’en rendre compte à Hwa Jung. D’insipide, elle m’est apparue soudainement jolie, attendrissante et sa relation, que cela soit avec Teacher Jung ou Ji Yeong était simple, franche et sans prise de tête. J’ai apprécié sa franchise, son sang froid et sa façon de « s’accrocher » à teacher Jung, sa façon diplomatique de cacher ses sentiments à ses deux comparses afin de ne pas leur faire du mal, ses conseils d’Unnie à Ji Yeong.
Ma Ae Ri : Au premier regard, j’ai de suite su que j’allais adorer cette femme. Elle est la classe personnifiée. Froide, limite arrogante, parfois méprisante et souvent de bon conseil, Ma Ae Ri, jouée de façon magistrale par Lee Mi Sook, est une femme forte, qu’on devine bien plus humaine, qui s’est battue et se bat encore pour ce qu’elle croit être juste. J’ai été admirative face à son regard calculateur que l’on devine remplie de sincérité envers ceux qu’elle côtoie. Hautaine et forte de ses succès, Ma Ae Ri ne reculera devant aucun obstacle et pourtant, elle est loin de vouloir écraser impunément pour arriver à ses fins. Sa tendresse maternelle qui se dilatait au compte goutte pour ses protégées étaient vraiment intense et rafraichissant. Et s’il y a eu une « bromance », il y a eu encore mieux…la relation de boss-ex-future-employée mais au combien drôle entre Ma Ae Ri et Yang Choon Ja. J’ai eu (encore) du mal au départ avec Yang Choon Ja, que je trouvais vraiment à la limite du ridicule et j’ai pensé sincèrement « oh que voilà une méchante pas belle et stupide ». Que ne me suis-je mordue la langue avant de penser tout haut de manière aussi effrontée. Car Yang Choon Ja, bien que moyennement intelligente est tout sauf méchante. J’ai vraiment été émue par sa façon qu’elle avait de protéger ses « filles ». Sa sincérité n’était pas du tout feinte et j’ai secrètement espéré qu’une de ses filles puisse aller très loin dans le concours, par ce que je pense qu’elle le méritait un peu… Et grâce à elle et sa relation avec Ma Ae Ri, j’ai pu rire de bon cœur : Le passage où Ma Ae Ri et Choon Ja se mettent à deux pour donner une bonne correction à une vieille connaissance est CULTISSIME.
Kim Ja Hee : Je vais finir par la rivale qui n’en est pas une au final. Ce n’est pas souvent qu’une rivale peut se targuer d’être aussi jolie et intelligente, et fair play. Car au-delà de la poupée bien faite, Ja Hee surpasse son angoisse et ses interrogations sur sa place dans ce monde.Elle a une personnalité forte et fragile à la fois, et j’ai été attendrie par ses tentatives maladroites envers Ji Yeong. Je ne me suis pas attendue à la trouver aussi intéressante…et classe aussi !
Bien sur, il y’aurait encore tant à dire sur ce drama : (je ferais l’impasse sur l’ancien copain prétentieux, le grand frère qui aurait mérité une bonne raclée, ou l’ancien responsable de Ji Yeong que j’ai adoré voir se casser la figure).
La famille un peu disjonctée de Ji Yeong si tatillonne et qui n’a pourtant pas hésité à l’accompagner jusqu’au bout ses rêves. Mention spéciale à l’oncle, que j’ai vraiment adoré !! Son regard de tueur était juste génial ! Ou la mère de Hyung Joo si hilarante avec ses récriminations incessantes…
Je n’ai pas eu la douce folie d’un « Faith », l’euphorie d’un « Queen In Hyun’s Man » ou la magie d’un « You who came from the star », mais cela fut certainement, dans sa « lenteur » à progresser, un incontournable. Et l’OST magnifique tournera en boucle pendant très très longtemps.
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Un excellent thriller
Ma critique sera (pour une fois) courte. Il serait dommage de vous dévoiler des indices, aussi infimes soient-elles, je m'en voudrais de vous gâcher le suspense. Car suspense, ce n'est pas ce qui manque à ce drama. Un enfant disparaissant entre deux étages presque sous les yeux de sa mère et de son père. Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité.Contrairement à "Bad Kids" dont l'ambiance étouffante et lourde avait tendance à me freiner par moment, ici l'ambiance, bien que parfois tragique, ne sera jamais suffocante. Bien au contraire. Ici, c'est presque un hommage à la force des liens. Familiaux. Amoureux. Au final, tous ces protagonistes, bien que différents et malgré tout liés, ont tous un point en commun : la force de leur amour. Cet amour qui permettra de se battre et de vivre. De vouloir changer pour devenir meilleur. De tomber dans la folie. Dans cette solitude qui quelque part nous tend les bras.
Le scénario est astucieusement construite et nous mène presque par le bout de nez. La gestion du temps et la narration peut paraître complexe, mais nécessaire à la conclusion. Prêtez attention aux détails, bien que cela ne soit pas du niveau d'un Sherlock Holmes, les rebondissements sont intéressantes et la réponse à ce mystère satisfaisante.
J'ai tout particulièrement aimé les protagonistes. Bien que dépeints comme des êtres baignant dans les problèmes quotidiens, ils ne tombent jamais dans le pathétique. Chacun, à sa façon veut survivre.
L'officier de police Tao Fang est une femme remarquable. Son opiniâtreté ainsi que son sens de l'observation, le calme indécent dont elle faisait preuve et sa compassion ont fait d'elle un des meilleurs officiers de police de ces dernières décennies.
J'éviterai de parler des autres protagonistes, au risque de vous dévoiler involontairement des indices. Sachez, que tout prends un sens logique au fur et à mesure que l'histoire progresse.
Petite note : L'opening est super intéressant et donne des indices, ne le "skippez" pas, amusez-vous à le décortiquer.
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Un bon début....
Profitant d'une pause forcée dans mon visionnage de "Love Like The Galaxy", drama qui me tenait éveillé tant par les qualités de l'écriture que du jeu des acteurs, et d'une déception inattendue avec "Alchemy of souls" tant par la qualité de la réalisation que par le jeu des acteurs, me voilà à me contenter par dépit d'un drama qui faisait pourtant de ma watch-list.Ce fut pourtant une assez bonne surprise avec un lot de rebondissement fort appréciable durant la première partie.
Etant un peu paresseuse ces derniers temps, je vais me contenter d'un format court : les points positifs et points négatifs.
Commençons par les aspects du drama qui aura su éveiller mon intérêt :
* Le scénario : Au premier regard, un scénario simple où un immortel se doit de retrouver celle par qui le malheur est arrivé afin d'en tirer vengeance et par la même occasion, récupérer son dû. Les épisodes s'enchaînent rapidement et à notre étonnement, le scénario s'étoffe au fur et à mesure apportant au détour d'un épisode des rebondissements auxquels je n'étais certes pas préparée. Très vite le doute s'installe, que cela soit pour les protagonistes ou pour nous simple spectateur impuissant. Qui est qui, qui a fait quoi? Ce fut un délice de se torturer les méninges afin d'en deviner les tenants de l'histoire. J'avoue que cela fait du bien, une fois n'est pas coutume, ce que l'on croit n'est pas et ce que l'on pense n'est aussi pas. Les faiblesses et incohérences apparaissent rapidement dans le scénario et notamment dans l'explication des faits passés, ce qui fait partie des points négatifs. Des explications qui n'en sont pas et qui nous laisse un goût amer, spécialement à la fin.
* L'écriture des personnages : C'est ici un des points forts du drama. Les personnages secondaires ici ont une existence réelle et une histoire, vieille de plusieurs années, qui donnent une profondeur certaine à chacun d'entre eux, nous obligeant à nous attacher à certain d'entre eux, de compatir et de comprendre leurs actions. Le personnage qui m'aura le plus attendri et le plus inattendu fut sans aucun doute Lee Hye Suk. Sa tirade à Dan Hwal lorsqu'il décide de "mourir" ou la scène où Hwal se souvient des étapes de sa vie avec elle furent d'une sincérité incroyable et m'aura prise par surprise (entendez par là, me faire pleurer). Sa relation avec Hwal fut une des plus belles découvertes de ce drama, car si on s'y attend plus ou moins avec les autres protagonistes, avec Lee Hye Suk, cela fut moins évident, leur passé tumultueux ne les y prédisposait pas réellement.... Mais pour être franche, dans ce drama, mes personnages préférés ont été les protagonistes secondaire et aussi....
Et Ok Eul Tae?? J'adore tout simplement quand le vilain, l'antagoniste de l'histoire est tout sauf classique ou prévisible! Ce personnage sanguinaire est tout sauf simple. Sa relation complexe avec Hwal ou attendrissante avec Do Yoon a réussi à le rendre attachant. J'oserai même dire que je n'ai pas su à le condamner. Malgré ses mauvaises actions. Cela ne veut-il pas dire que le scénariste a réussi à nous le rendre vivant, humain sur certains aspects? Sa solitude et son désespoir étaient loin d'être feintes, et j'avoue avoir regretté la tournure qu'ont pris les épisodes après son affrontement ,avec Hwal à la fin du drama....
* Le folklore du drama était intéressant bien que moins riche que l'univers "d'Inuyasha" par exemple. J'ai apprécié cet univers sombre où ces monstres vivent parmi nous (Je l'ai pris un peu comme une allégorie). Les scènes ont été parfois visuellement sanglantes mais supportable. Je suis assez sensible à cela et ici, il n'y avait pas de profusion de sang et de découpage des membres à tir larigot, juste ce qu'il faut pour nous permettre d'adhérer à cet univers sombre sans nous faire fuir. Il fut intéressant de faire des recherches sur les monstres présents afin d'en apprendre un peu plus comme la Dueoksini. Ma culture s'est un peu étoffée haha et ne s'arrête plus à Gumiho.
* La bande son! L'OST colle bien à l'ambiance du drama apportant une intensité accrue durant les scènes à forte tension. Une de mes préférées fut "Leave" de 4men, chaque parole, chaque note nous plongent dans un océan de souffrance et d'espoir. Ou "Ea Flo" de Kim Kyun Hee aux accents intemporels. Et "Penetrates coldly pain", le titre n'a pas besoin d'explication n'est ce pas? N'hésitez donc pas à écouter la bande son.
* La philosophie derrière cette histoire de réincarnation. J'ai apprécié cette vision qui tente de nous démontrer que nos vies passées (s'il y a ), que cela soit nos mauvaises actions ou bonnes, ne conditionnent pas forcément ce qu'on sera dans notre future vie.
Les points négatifs? Hé bien, il faut avouer qu'il y'en a pas mal....
* Les sous-titres en français..... Je ne devrais même plus y prêter attention sauf, que cela a encore le don de me faire grincer des dents. Au-delà des fautes de français (bien moins présent ici je dois le reconnaître), c'est encore le manque de respect de la langue et les incohérences liés à la fainéantise du traducteur qui m'horripile. Est-il donc si difficile de traduire "Ma tante" plutôt que "Mme Lee" qui au final ne traduit pas du tout l'affection que les protagonistes pouvaient avoir à son égard. Il me semble jusqu'aux dernières nouvelles que "ma tante" ou "tata" ou "tatie" sont bien des mots que l'on retrouve dans notre dictionnaire et compréhensible aux yeux des français.... C'est bien entendu un exemple parmi tant d'autres... Heureusement qu'apprendre le coréen ne passera point par un drama traduit sur netflix ou par un traducteur incompétent.
* La lenteur de la deuxième partie....si le début démarre sur les chapeaux de roue et que l'intrigue nous tient en haleine pendant la moitié du drama, les derniers épisodes tirent en longueur et tournent un peu en rond. S'enchainent alors des dialogues sonnant comme une leitmotiv, des répliques qui n'ont qu'unique ambition celui de vous permettre de vous apitoyer sur le sort des protagonistes.... J'ai été tenté plus d'une fois de faire "avance-rapide". Le dernier épisode a été le summum de ce défaut, où flash back inutile et dialogue vu et revu se côtoient joyeusement pendant plus d'une heure....
* les "non dits" si classique. Je ne comprend toujours pas pourquoi dans les dramas, il est courant de maintenir les malentendus, les "je ne lui dirai rien, je garde tout pour moi" par peur de le froisser, par manque de confiance ou autres fumeuses raisons. Ce sont ces "non dit" qui alimente une psychose inutile et nous donne envie (souvent) de secouer les protagonistes....
* Bien que la relation entre nos deux protagonistes aient été intéressantes à voir, je trouve que l'alchimie n'a pas été mémorable. Je n'ai en tout cas pas ressenti d'émotion à les voir ensemble. Question de sensibilité encore. Ne vous attendez pas à une relation complexe et riche entre eux deux. Bien sûr grâce à l'intrigue, leur rôle nous permette de nous poser des interrogations qui maintiennent notre envie de connaître la suite, mais sans l'univers, sans les personnages autour d'eux et sans Ok Eul Tae, ils n'auraient eu au final aucun intérêt.
* Je pense que les conflits avec les monstres ont parfois manqués de "suspense angoissante". Il n'y avait pas assez de "Oh mon dieu, que va-t-il se passer". Et, une chose m'a dérangé. Cette représentation du monstre sanguinaire qui tue sans pitié", avec pour seul raison un instinct animal.....c'est dommage que le scénariste n'ait pas voulu ou eu la possibilité de nous montrer pour quelle raison ces monstres en venaient à tuer. Ils n'ont aucune histoire, ni avant, ni après. Ils ne sont ici que pour permettre à participer à cet univers sanglant et à donner une raison à Hwal à sauver Min Sang Un et donc à les rapprocher.
* Les incohérences de scénario qui gâchent presque tout.... Par exemple, la malédiction du Bulgasal qui dit que Si-Ho ne mettra au monde que des nouveaux-nés morts, alors que 600 ans plus tôt, elle a eu un enfant avec Hwal....Ou cette obsession de Ok Eul Tae alors qu'il ne parlera qu'avec Hwal que 30 secondes...Ce sont des exemples parmi tant d'autres.
C'est donc un drama qui plutôt intéressant, gardant notre intérêt éveillé pendant les 9 premiers épisodes mais qui n'a pas su garder ce même dynamisme durant la seconde partie du drama.
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Une jolie comédie romantique sans prétention qui fait mouche!
Il en faut parfois vraiment peu pour satisfaire l'être humain. Un bon repas. Un lit douillet. Un rire partagé. Peu mais si nécessaire dans une vie souvent ennuyeuse et avide d'énergie.Ce drama n'est pas exempte de défaut. Bien au contraire. Beaucoup y trouverait à redire. Je ne le dénierais pas, car cela est bien vrai : Un doublage qui laisse bien à désirer. Des effets spéciaux pauvres. Une histoire simpliste et parfois caricaturée. Un jeu d'acteur qui ne révolutionne pas l'industrie. Des clichés qui tombent à la pelle.
Mais c'est tout aussi vrai que ce drama m'a fait rire. Pleurer. Et j'ai senti étonnement mon coeur s'envoler avec joie.
- Un couple ultra adorable et dont la progression des sentiments est d'un naturel déconcertant. J'ai adoré chaque interaction entre Chu Ye et Xioa Ya. Que cela soit leur chamaillerie ou leur moment extra "kawai", mon petit coeur n'a cessé de sourire bêtement. Alors, je ne vous cacherais pas que c'est bourré de cliché : La belle sauvée par le héros, tombant en pâmoison dans ses bras, les longs regards énamourés échangés durant ces ralentis sur fond musical...En temps normal, j'aurais sûrement dit "beurk", mais étrangement pas ici. J'ai fondu devant chacune de ces scènes, sentant une émotion sincère entre nos deux tourtereaux. Leur couple a si bien fonctionné sur nous ( chéri et moi) que nous ne pouvions nous empêcher de glousser bêtement et d'en pleurer durant le dernier épisode (je n'aurais jamais cru pouvoir pleurer sur ce genre de scène déjà mille fois vu et revus...)
- Indépendamment du couple, les deux protagonistes ont été fantastique. Il faut avouer que si Chu Ye ou Xiao Ya avaient été mauvais, l'impact n'aurait pas été le même.
* Chu Ye : OMG. Sa première apparition, ma pensée fut "hum...il est pas terrible" pour très vite devenir "OMG, il est trop sexy et trop cool". Son gros point positif ? Son attitude de déité qu'il maintient du début à la fin. C'est un dieu froid et qui ne semble n'avoir cure de ce que pense les autres. Son attitude froid et insensible est un régal car ses tirades et répliques sont tellement drôles face à une Xiao Ya spontanée et acerbe. Et comment ne pas fondre lorsqu'il regarde Xiao Ya, que cela soit de manière agacé, surpris, confus et surtout lorsqu'il est attendri. Son évolution est attendrissante, nous le voyons devenir d'insensible et froid à chaleureux et amoureux. J'ai tout autant aimé que malgré ses sentiments envers Xiao Ya, il reste le même. Trop souvent, le protagoniste en tombant amoureux devient stupide, maladroit, immature ce qui a tendance à me faire grincer des dents. Ici, Chu Yen reste un dieu plein de calme et de morgue, qui devant l'incompréhension de la nature féminine semble décontenancé mais sans être stupide, jaloux oui, mais pas immature, amoureux mais pas maladroit. Cela fait donc un bien fou de voir un protagoniste qui évolue mais qui garde sa nature et son attitude tel quel. L'acteur qui m'est totalement inconnu m'a convaincu à 100% et j'ai bien hâte de le voir dans un autre rôle.
* Xiao Ya : Alors oui oui, elle peut paraître acariâtre, enfantine, immature et toussa, MAIS.... personnellement nous l'avons adoré. Son attitude grincheuse, illogique, immature, joyeuse et spontanée tranche à la perfection avec celui de Chu Ye. Ce fut un délice de voir Xiao Ya mener par le bout du nez Chu Ye avec ses actions et répliques si farfelues et pourtant adorables. Elle semble avoir tout les défauts du monde, jalouse, colérique, prétentieuse, avare. Mais si l'on retourne la pièce, nous avons devant nous une jeune femme sensible, profondément amoureuse, joyeuse et honnête. Il est impossible pour Chu Ye de ne pas craquer devant une bouille aussi attendrissante. Et quelle bouille. Mutine, elle sait aussi jouer de ses expressions drôles que cela soit dans la colère que dans la surprise ou dans la suspicion. L'actrice? c'est pour elle que j'ai atterri devant ce drama. Je suis fan de Tian Xi Wei depuis "Lovely Us". Dans ce drama, elle joue à la perfection nous faisant passer du rire aux larmes avec maestria. Bien sûr, c'est avant tout un ressenti personnel, mais peu d'actrices savent me faire rire et pleurer en même temps.
- Les personnages secondaires ne resteront pas dans la mémoire, mais ont su être sympathique et drôles. J'ai beaucoup aimé le couple secondaire dont les personnalités différentes à l'extrême apporte aussi sa petite touche d'humour. Les rivaux ne sont pas extraordinaires et nous ne retiendrons ici que leur présence qui permettra à nos deux protagonistes d'avancer dans leur relation. Mention spéciale à la grand-mère dont aimions compter les répliques à chaque épisode, et qui a pourtant su nous faire rire avec le peu de parole qu'elle avait.
- Les costumes de Xiao Ya! J'ai adoré ses nombreuses robes! Peu de drama peuvent se targuer d'avoir une garde robe aussi bien fournie.
C'est donc un drama simple, que cela soit dans son scénario ultra édulcoré ou dans l'écriture de ses protagonistes mais qui apporte un énorme souffle de fraîcheur. Une excellente pause qui a agrémenté nos heures de déjeuner quotidien avec son lot de romance adorable, de rire bon enfant et de personnages attachants.
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Une première partie rafraichissante et très drôle et une deuxième partie plus fragile
Je ferais court, le drama étant en deux saison.J'ai bien hésité avant de me lancer dans cette saison. Une des raisons qui me freinait, tout à fait personnel, était la présence de Jo Jung Suk. Déçue de ses rôles précédents dans"Jealousy incarnate" et "Oh My Ghost", je n'étais pas impatiente de le revoir sur "scène". L'autre étant que je n'avais pas envie de série médicale dans l'immédiat, ayant déjà eu ma dose avec "Doctor Romantic" et "Doctor John", deux dramas que j'ai adoré.
Et puis, il y a eu les raisons qui m'ont poussé à le regarder, même tardivement : Jung Kyung Ho que j'adore!!! et surtout un scénario pondu par Lee Woo Jung, le talentueux scénariste de la saga des "Reply" et surtout " Prison Playbook" que j'avais adoré.
Nous retrouvons comme dans la saga des "reply" ou "prison playbook" un groupe d'amis dans la quarantaine, amis depuis leur 20 ans, partageant le temps d'une saison (de deux plutôt) leur vie quotidienne de médecin.
Un groupe d'amis, un thème récurrent que nous adorons voir, surtout si cela est bien fait. Et pour tout dire : C'est plus que bien fait. Leur amitié est non seulement solide mais d'une complicité hors du commun. J'ai été frappé par la symbiose du groupe, où tout un chacun se connait sur le bout des doigts (bien que chacun ait ses secrets), se titille dans la joie et la bonne humeur tout en se soutenant avec une loyauté sans faille! Quelle amitié! On rit, on rit et on rit. Leurs pitreries sont à la hauteur de leur chamailleries! Mais tout cela avec un lien que rien ne semble pouvoir défaire.
Alors je vais être franche, le groupe d'amis est LE point fort de ce drama. Ils sont parfaits quand ils sont ensemble, et on en redemande encore..... Ce qui pose donc problème est leur vie en dehors de ce groupe. Ils deviennent moins intéressants, moins dynamiques, moins drôles. En tant qu'individu, ils sont très bien, je n'irai pas dire qu'ils sont inintéressants, juste moins attachants. Moins loufoques. Moins eux.
Les protagonistes interagissent souvent avec leur équipe et, bien que cela ne soit pas du tout une mauvaise chose, j'avoue que je n'ai pas trouvé leur interaction avec les autres équipes médicales transcendantes, à la hauteur de leur groupe d'amis. Il y a des seconds rôles intéressants comme Do Jae Hak, mais je pense que son personnage n'a pas été assez approfondi. Et puis des rôles inutiles comme Cheon Myung Tae si ce n'est pour nous démontrer brièvement tout l'opposé de nos héros.
Il y a pléthore d'acteur et d'actrice connus venus en tant que guest star, cela serait trop long de n'en citer ne serait-ce que quelques uns, mais c'était sympathique de trouver des visages connus d'épisode en épisode.
Les romances sont un point faible dans ce drama. Il n'y a aucune romance qui m'ait vraiment donné envie de retenir mon souffle et d'en avoir des papillons dans le ventre. Sincèrement, j'ai même trouvé certain duo...ennuyant. Si vous recherchez une ou des romances trépidantes, passez votre chemin.
L'autre point faible qui m'a posé problème est la succession de cas à chaque épisode. Si la première partie, nous sommes témoins de 2 ou 3 cas médicaux, en deuxième partie, il y'en a tellement qu'il m'est devenu impossible de ressentir une quelconque connexion avec ces personnages, m'obligeant à me souvenir qui avait quoi, et qui souffrait de quoi. C'est un choix, que celui de vouloir traiter de nombreux cas différents à chaque épisode, cela donne en effet l'impression que les médecins n'ont plus de vie privée et doivent courir à chaque instant de leur vie. Mais l'effet pernicieux est de nous obliger à nous détacher rapidement des personnages pour pouvoir suivre la progression du drama. Résultat, on croule nous aussi sous les cas à traiter, et nous n'arrivons plus à ressentir de la compassion ou n'importe quelle émotion si ce n'est de l'ennui. J'ai préféré de loin d'autres séries comme "Doctor John" ou "Doctor Romantic" où les cas font avancer les médecins dans leur apprentissage, les rendant plus forts à travers leur faiblesse.
L'OST est loin d'être mauvais mais ne sera pas inoubliable comme l'OST des "Reply" ou de "Prison Playbook".
Les acteurs? Alors je dis bravo, j'ai été époustouflée par leur jeu alors que je les connais plutôt bien. Ils ont su créer ce lien incroyable entre eux, rendant les moments entre amis hilarants et émotionnellement forts!
Alors que Jo Jung Suk m'avait dernièrement déçue, il a été de loin mon préféré dans ce drama, alors que je n'étais venue que pour Jung Kyung Ho! Jo Jung Suk m'a fit rire aux larmes, et ses expressions de voyou au grand coeur m'ont fait fondre comme neige au soleil!!! Sa relation avec son "fils" est incroyable, sa patience et son humanité envers ses patients m'ont fait un bien fou! J'en redemande encore et encore!! Et puis, juste pour son arrivée dans le premier épisode, je n'aurais loupé ceci pour rien au monde! (cela a presque supplanté son entrée calamiteuse dans "Jealousy Incanarte" et qui m'aura fait rire pendant 3 jours).
J'ai adoré Jung Kyung Ho, toujours fidèle à lui même, son attitude un peu hautain mais tellement humain parfois m'ont donné à plusieurs reprise des envie de le câliner.
Yoo Yeon Seok n'était pas à la base mon favori, mais depuis "Mr Sunshine" et "Doctor Romantic" je le suis de près, un acteur qui sait jouer avec nos émotions avec maestrio. Ici, encore il nous démontre tout son savoir, jongler entre le rire et l'émotion...
Je connais moins bien Jeon Mi Do et Kim Dae Myung dont c'est ma première fois, mais j'avoue ne pas avoir été déçue par leur prestation, même si cela ne m'a pas marqué plus que cela.
Je voudrais apporter une mention spéciale à mes deux petits coups de coeur : Kim Hae Sook et Kim Gab Soo! Ils ont été un rayon de soleil incroyable!!! Leur prestation a été magnifique et j'ai adoré les voir interagir. Leur duo a été empreint d'une telle complicité phénoménal, que je n'attendais qu'une chose : qu'ils finissent ensemble. Si j'ai la chance de vieillir, Si j'ai la chance d'avoir encore mon époux à mes côtés, je veux être ce couple. Se chamaillant sans cesse, mais avec tant d'amour et de respect l'un envers l'autre, et cela toujours dans la bonne humeur.
Un drama qui a donc la particularité de nous faire rire grâce à un groupe d'amis unique dans ce genre, une amitié indéfectible et d'une telle complicité qu'on ne peut que vouloir en être aussi. Malgré des faiblesses dans la deuxième partie, ce drama reste un must to see. Et puis certaines scènes sont inoubliables! Comme le karaoké au début du drama, à mourir de rire ou les scènes de repas (fight) entre nos protagonistes!
Vous ne regretterez pas d'y jeter ne serait-ce qu'un coup d'oeil. Rire garantie!
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Une surprise comme on les aime
Dans ma "watch list" depuis un moment, je me suis décidée à lancer ce drama dans un moment de "craving" intense, la saison 2 de "Joy of Life" se faisant de plus en plus attendre, en manque total de ma dose "Fan Xian", la seule certitude que j'avais en me lançant dans les aventures de Ning Yi fut le bonheur de retrouver Guo Qi Lin et Son Yi. Cerise sur le gâteau, une apparition, certes éclair, mais une apparition tout de même, de Zhang Ruo Yun.L'équipe est donc pour beaucoup composée de "Joy of Life" : Gao Shu Guang, Hai Yi Tian, Tian Yu ou Karina Zhao. Je ne vous cacherai pas, bien que le drama soit loin d'être aussi réussi que "Joy of Life" (et en toute honnêteté, ce n'est sûrement pas prêt d'arriver), cela fut un immense bol d'air frais (surtout après "LuoYang").
Basé sur le roman "Zhui Xu" (赘婿) de Fen Nu de Xiang Jiao, "Zhui Xu" signifie matrilocalité.
Kézaco? Tout simplement, le fait que l'époux, après l'union, vive dans le village de son épouse, dans sa demeure ou à proximité de sa famille. C'est une particularité culturelle, peu commune, que l'on retrouve notamment chez les iroquois ou chez les Moso du Yunnan et du Sichuan au sud-ouest de la Chine par exemple.
Ning Yi est donc ce mari matrilocal, épousant Su Tan Er, l'unique fille d'une famille aisée, commerçant de tissu.
L'histoire pourrait prêter à sourire, un époux matrilocal, ce n'est pas commun.....et il faut avouer que nous sourions avec joie et parfois, si ce n'est souvent, follement face à ce couple ultra adorable. La première surprise vient donc de ce duo qui crève allègrement l'écran et pétille bruyamment devant nos yeux pleins d'étoiles! L'alchimie flagrante de nos tourtereaux est soulignée par le jeu, toujours aussi, impeccable de Guo Qi Lin et de Song Yi. Les étincelles fusent à chaque interaction, l'attitude pro-active de Tan Er est un régal!
Ce que je regrette peut-être un chouia est le ralentissement dans cette relation, qui il faut l'avouer est un enchantement, durant la deuxième partie. Tan Er disparait ainsi durant plusieurs épisodes, laissant place aux personnages de la seconde partie. Bien que leur lien nous soit démontré avec force, la magie de la première partie s'est un peu émoussé. Rien de bien méchant, mais je n'aurais pas été contre d'un peu plus de Ning Yi et Tan Er se titillant maladroitement.
Ning Yi est le deuxième gros plus de ce drama. Loin du cliché habituel, le scénariste nous dépeint ici un époux matrilocal comme au final nous aimerions en voir plus souvent. Acceptant sa condition de la manière la plus simple qui soit, Ning Yi use sans modération de ses réparties pleines d'humour et d'intelligence, gagnant ainsi le coeur des protagonistes qu'il rencontrera tout au long de ses aventures. Si l'aspect "bel homme" et "homme fort" fait place à un homme dont les capacités physiques sont moindres, la justesse de ses observations et la finesse de son esprit en valent pleinement la chandelle. Sans parler de son amour inconditionnel envers Tan Er. Il fait bon de voir un époux aux petits soins envers sa belle, et cela dès les premières minutes de leur rencontre. Oui, car loin de s'en plaindre, Ning Yi s'accommode de ses tâches de mari matrilocal avec un sourire bon enfant.
Mais pas que.
Il est aussi le premier à s'élever contre les préjugés, apportant ainsi une touche de modernité drôle et rafraichissante.
A noter que Ning Yi a beau être adorable et simple dans sa façon d'aimer, il ne fait pas bon de s'en prendre à ceux qu'il aime, ses amis, et surtout Tan Er. Certains en feront (durement) les frais.
Face à lui, il n'en fallait pas moins une pointure de taille afin de lui donner la réplique. Song Yi, sans surprise, est éclatante de beauté et de perfection dans son jeu. Je venais de la quitter dans "LuoYang", c'est donc avec bonheur que je la retrouve dans un rôle qui lui va (toujours) comme un gant.
L'alchimie attendrissante du couple est en grande partie due aux actions de Tan Er. Ses minauderies sont à mourir de rire. Les actions de la jeune femme afin de faire avancer plus rapidement leur relation sont impulsives et émouvantes. L'attitude active de Tan Er afin de faire avancer rapidement leur relation est appréciable.
La scène où apprenant que Ning Yi est possiblement en danger avec Qin Si Yuan, nous voyons une Tan Er attrapant un couteau au passage et s'envolant à son secours nous aura bien fait rire pendant plusieurs jours.
Comme souligné plus haut, je regrette tout de même que dans la dernière partie du drama, Tan Er perde un peu de son importance. Je comprend bien sur que cela soit avant tout les aventures de Ning Yi, que j'apprécie par ailleurs, mais un peu plus de Ning Yi et de Tan Er jouant au chat et à la souris auraient été le bienvenu. Mais je pinaille.
Les personnages secondaires sont très intéressants et nous donne l'impression d'un scénario qui donne la part belle à ces dits protagonistes. J'ai adoré l'amitié entre Ning Yi et ses amis, apportant cette touche d'émotion que seuls des amis vrais savent apporter.
Mais les relations dont j'ai le plus apprécié, en dehors de Tan Er, sont celles :
- La plus problématique. Ning Yi, Xi Gua et Chen Fan. Touchante et drôle, nous sentons dès le départ une fin prévisible et douloureuse. Et bien que le sachant pertinemment, mon coeur s'est tout de même brisé durant les derniers épisodes. J'espère de tout coeur que pour la saison 2, les choses pourront s'améliorer. Vraiment. Une amitié sincère se construisant au fur et à mesure des obstacles rencontrés. Face à l'adversité, leur amitié n'en était que plus forte. Et si bien sûr, Xi Gua en voulait beaucoup plus, elle n'a jamais cherché à être plus gourmande que ce qu'elle était en droit d'attendre. L'actrice Jiang Yi Yi ne m'avait pas du tout impressionnée dans "Eagle and Yougster". Ici, elle nous délivre une interprétation juste, touchante et drôle de Xi Gua.
- La plus adorable mais aussi la plus émouvante. Ning Yi et Geng Hu Yuan.... La maladresse de Geng Hu Yuan est à la hauteur de l'immensité de son coeur généreux.... Leur relation était la plus jolie à voir, d'une sincérité désarmante, nous n'en avions jamais assez de leur chamaillerie qui au final n'était qu'une façon de cacher des émotions d'amitiés. C'est aussi avec eux que nous rions et que nous finirons par pleurer toutes les larmes de notre corps. Un super duo!
Le scénario n'est pas d'une complexité désarmante mais suffisante pour maintenir l'attention de l'auditoire. J'ai par contre une préférence pour la première partie où Ning Yi nous démontre avec brio tout son talent d'homme d'affaire. La deuxième partie perd un peu de la fraicheur du début, et l'accélération de certaines parties, due probablement à l'obligation de respecter le format des épisodes dont on leur a octroyé, gâche un peu cette seconde partie. Il faudra s'y faire...
Pour conclure, une surprise plaisante où on ne voit pas le temps passer.
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Gore à souhait? carrément. Adrénaline? peut-être. Un scénario complexe et riche? sûrement pas.
C'est tendance depuis toujours. Et parfois, il faut bien se le dire, un peu d'adrénaline ne fait pas de mal. Et les histoires de zombie sont une bonne façon de passer sa nuit sous sa couette, hululant à qui mieux mieux lorsqu'une invasion oblige nos protagonistes à faire le plein d'astuces pour ne pas être mangé.Oui, je ne nie pas. Je fais partie de ceux qui aime avoir peur. Avoir 2 de tension en se bouffant les ongles dans l'espoir de voir le héros ou l'héroïne s'en sortir avec classe, c'est un peu ce que je recherche. Et pourquoi pas avec une pincée d'humour. Une petite romance ou bromance ne serait pas de refus. Mais surtout une histoire qui tient la route.
J'ai pu en délirer avec délectation avec "Train to Busan" ou encore "Kingdom". L'émotion alliée à une tension soutenu servi avec un scénario intéressant m'ont réconcilié avec ce genre. Je suis de celle qui a grandit avec "Resident evil" (jeu et film). Et question horreur et gore, je suis de la génération "Amityville", toutes ces sagas redondantes mais tellement "drôles" comme les "Jason" ou les "Freddy Krueger" ou le très malsain "La colline a des yeux". Je suis donc loin d'être une novice.
Mais. Je ne cherche plus ce genre de frisson.
Avec les k-dramas, j'ai pu découvrir un univers différent où le scénario et les protagonistes nous obligent souvent à prier sincèrement pour leur sauvegarde. Estampillé "Netflix", j'avoue avoie eu des préjugés et une crainte....justifiée. Si je me suis détournée des séries US qui m'ont nourrie toutes ces années, ce n'était certes pas pour y replonger version coréenne...non merci.
Le scénario est donc tristement classique avec les éternels protagonistes destinés à être sacrifiés sur l'autel du voyeurisme et érigés en tant qu'héros dont la mort fut bête, voire inutile mais assez sanglante pour nous en donner des nausées . Des antagonistes stupidement méchants, sans passés complexes qui justifieraient au moins leur attitude craignos. Des romances fades qui font soupirer et ne parlons même pas des liens d'amitiés sans aucune ambition si ce n'est faire pleurer dans les chaumières. Et je ne vous ferais pas l'honneur de parler des personnages de passage (le streamer, la nana meurtrière prise de remord, le bébé....) d'une telle inutilité si ce n'est nous avoir mener sur de fausses spéculations (on en est encore à se demander ce que sont devenues les souris, où si la souris a mordu ou non un des personnages...). Bref, niveau scénario, ce fut prévisible à 100%, illogique et souvent absurde.
Et sinon, est-ce que cela a le mérite de faire monter la tension de nos neurones? Un peu, il faut l'avouer. Quelques scènes sont intenses et ont le mérite de nous faire retenir le souffle. Dommage que la tension retombe dès la première stupidité d'un personnage amenant inévitablement à sa mort ou au sacrifice d'un autre personnage.
Bien que je puisse comprendre que certains ont besoin de voir, je trouve les scènes gores malsain et à vomir (au sens propre), ces images n'avaient pas vraiment besoin d'être montré de manière aussi cru. C'est un affront à notre imagination....
La vulgarité des insultes dérange lorsqu'on est habitué au drama coréens ou chinois. Si cela devait souligner la réalité des dialogues, peut-être.... Mais je cherche en quoi cette réalité là peut nous permettre de nous immerger dans ce monde apocalyptique....
Idem pour les scènes de harcèlement (très à la mode...) ou d'agression sexuel, le malaise s'installe vite. Et ne sert en rien l'histoire. Ah, si! cela est sensé nous faire comprendre leur rage (aux victimes) et heu, le pourquoi de leur action inutile ( j'avoue tout de même qu'un affrontement entre la victime et l'agresseur, cela aurait eu plus de sens que de brûler l'école...).
Alors certains me diront que cela fait partie du jeu. Sûrement. Mais je n'ai pas eu ce sentiment désagréable et cette envie de vomir avec "Train to Busan" ou " Kingdom". J'ai pu voir avec énormément de plaisir ces deux titres avec mes ados.
Avec "All of are dead", même mes ados ont pudiquement baissé leur yeux.
Dans tous les cas, ce drama devrait plaire aux amateur de sensation forte (quoique....) mais si vous recherchez un drama épique avec un scénario riche, passez votre chemin.
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Un très bon moment de franche rigolade accouplé à une émotion certaine
Jung Bo Hoon a peu écrit. Mais il a bien écrit.Après "Prison Playbook" et les turbulences drôles et attachantes d'une cohabitation forcée entre prisonnier , le scénariste nous conte ici une tranche de vie à travers le regard de joueurs de badminton. Si on peut regretter que le badminton, qui sert ici seulement de scène pour nous retranscrire des relations humaines, que cela soit entre les joueurs ou entre les villageois, nous pouvons applaudir tout de même sur l'écriture brillante de ces personnages.
Ah le badminton, je me revois encore voler avec insouciance durant ma prime jeunesse vers le filet, raquette à la main, plongeant avec "classe" sur le volant capricieux... C'est une des raisons qui m'amènent aujourd'hui à écrire sur "Racket Boys", ça et aussi ma tendance naturelle à aimer les dramas traitant de sport (ne pas oublier que l'un de mes mangas de chevet reste encore et toujours "Touch" mais aussi "I'll Generation Basket"...).
C'est un sport loin d'être aussi populaire que le basket ball ou le football (chez nous) ou encore le base ball.
Du moins, c'est ce que je pensais.
Après quelques petites recherches (afin de ne pas me coucher trop bête), j'apprend que le badminton était assidûment pratiqué en Chine il y a 2000 ans de cela. Plus proche de nous, en Angleterre, le battledore and shuttlecock serait l'ancêtre du badminton. Le badminton moderne quant à lui est inspiré du jeu indien poona.
A ma grande surprise, le badminton, celui dont on ne parle jamais, est non seulement le sport le plus pratiqué en Asie ( j'ai toujours naïvement cru que c’était le base-ball…) mais aussi le deuxième sport le plus pratiqué dans le monde après le football, dont le nombre estimé de pratiquant s’élève à 100 millions. Oui, si c’est le sport le plus pratiqué en Asie, c’est plutôt logique….
Il est tout autant logique que les plus grands champions viennent d’Asie. Le pays avec le plus de médaillé aux jeux olympiques est la Chine suivi de l’Indonésie et de la Corée du Sud. Voili, voilou un petit peu de culture sportive.
Mais revenons à nos moutons….Ce drama parle donc de badminton. Du moins, le cadre de ce drama est le badminton. Il faut avouer que le badminton sert ici de base pour nous conter les amitiés d’une bande d’adolescent ainsi que de leur relation avec le monde des adultes à travers leur coach.
C’est un des points négatifs de ce drama : la pratique du sport n’est qu’un prétexte et est donc survolé. Il n’y a aucune explication dudit sport en question. J’aurais aimé, un peu comme dans « Ping Pong Life », des petites touches d’information sur le sport, les règles, les techniques. Nous voyons peu d’évolution au niveau des joueurs, que cela soit durant les compétitions ou dans le peu d’entrainement qui est mis en scène. Yoon Hae Kang est doué, on nous le répète sans cesse, tout autant que Han Se Yoon, ils rencontrent donc très peu d’adversaire qui peuvent réellement les mettre en échec. Il y a donc peu de suspense et peu de remise en question sur leur aptitude sportif. Les autres membres sont plus ou moins talentueux, avec quelques minutes éparpillés sur leur avancement sportif, mais rarement en profondeur, juste assez pour nous rappeler que leur rêves restent tout de même leur sélection nationale et la victoire nationale.
Les affrontements que cela soit amical ou lors d’une compétition sont mis en valeur esthétiquement mais ne sont pas assez passionnants, sportivement parlant. Le spectateur n’assiste pas réellement à une tension lors de ces fameux matchs. Ce qui n’enlève en rien la valeur émotionnelle de ces jeux. Malgré tout ,on y prend du plaisir.
Deuxième point négatif : Si l’amitié des garçons et filles est brillamment mise en valeur tout au long du drama, j’aurais aimé un peu plus d’emphase sur leur relation familiale. Hae Kang est le seul adolescent en relation directe avec sa famille. Bien que l’entente soit bonne avec des fluctuations classiques parents-enfant, au final cela ne durera que le temps d’un épisode. Il y a donc peu d’évolution ou de démonstration entre les protagonistes et leur famille. Juste un liseré, comme Se Yoon et sa mère ou Woo Chan et son père. Touchant mais si peu comme In Seol et son père. Ou inexistant comme Yoon Dam ou Han Seol.
Un parti pris du scénariste qui plaira. Ou pas.
Troisième point négatif : La narration un peu brouillon. Sûrement volontaire. Mais je n’ai pas réussi à m’adapter et à apprécier les nombreux aller-retours entre les nombreux protagonistes. Cette impression, un peu comme un échange de volant, où la caméra saute entre les événements, ces coupures volontaires afin de donner plus de poids à un suspense, que nous devinions au final assez rapidement, étaient frustrantes, de mon point de vue. Un peu comme les réalisations, caméra à l’épaule, volontairement choisi, mais qui ne plaira pas forcément à tous.
Mais alors, me direz-vous….Malgré ces défauts, qui n’en seront pas pour d’autres, c’est un drama qui reste de qualité. La réalisation comme souvent est claire et fluide, avec des images naturelles et une mise en scène esthétique.
L’écriture des protagonistes est plutôt réussie et il vous faudra peu de temps pour vous attacher naturellement à chaque protagoniste. Les liens, que cela soit entre les adolescents ou les villageois, sont émotionnellement bien construits. On rit souvent devant les répliques fantasques de Hae Kang ou devant les actions puériles des divers protagonistes. Actions qui cachent bien souvent une générosité débordante d’affection. L’amitié entre les différents adolescents est mise au devant la scène servant ainsi de moteur à leur désir d’avancer et de grandir. J’ai particulièrement apprécié le fait que cette franche amitié fut rapide à se mettre en place et faisant front face aux obstacles sans jamais faiblir. Il n’y a donc pas de place à la frustration des éventuels malentendus ou de problème relationnels.
Les romances sont mignonnes, on apprécie aussi ici la drôlerie et la chaleur de ces romances, qui correspondent bien à l’idée que j’ai encore en mémoire de l’adolescence et ses premiers amours.
L’histoire des villageois, sans être exceptionnellement bouleversante, reste vraiment agréable à suivre. Chaque personnage a sa propre histoire. Celle qui m’aura la plus émue est celle des citadins, Shin Phil Ja et Kim Tae Ho, leur évolution a été la plus flagrante et leur implication la plus bouleversante.
J’aurais aimé un peu plus d’interaction entre les jeunes et les adultes, le peu qui a été montré m’ayant fait stupidement sourire.
Un drama qui aurait mérité plus de profondeur certes, mais avec un indice émotionnel assez élevé vous obligeant à sourire tout le long, voire parfois a retenir subrepticement vos larmes. Si vous recherchez un drama simple à suivre, sans aucune frustration, avec beaucoup d'amour, n'hésitez pas.
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